Breilly est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Breilly | |
![]() L'église Saint-Sulpice. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Amiens |
Intercommunalité | Communauté de communes Nièvre et Somme |
Maire Mandat |
Louis Lagrange 2020-2026 |
Code postal | 80470 |
Code commune | 80137 |
Démographie | |
Gentilé | Breillois |
Population municipale |
746 hab. (2019 ![]() |
Densité | 131 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 56′ 02″ nord, 2° 10′ 45″ est |
Altitude | Min. 12 m Max. 101 m |
Superficie | 5,7 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Ailly-sur-Somme (banlieue) |
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Ailly-sur-Somme |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | breilly.fr |
modifier ![]() |
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La commune de Breilly est située à environ dix kilomètres à l'ouest de la ville d'Amiens, dans la vallée de la Somme, le long de la route départementale RD 1235 (ancienne route nationale 235).
La Chaussée-Tirancourt | ||
Picquigny | ![]() |
Ailly-sur-Somme |
Picquigny et Ailly-sur-Somme |
La vallée est constituée de tourbe qui était autrefois exploitée pour le chauffage particulier. Le plateau est constitué de calcaire.
Le bourg est situé dans la vallée (12 m d'altitude), alors que la plus grande partie du territoire de la commune s'étend sur le plateau de la rive gauche de la Somme (jusqu'à 101 m d'altitude).
Breilly est traversée d'est en ouest par la route départementale RD 1235 (ancienne route nationale 235), reliant Amiens et Abbeville. La route de Fourdrinoy (RD 212) part de Breilly et rejoint Fourdrinoy.
La commune est traversée d'est en ouest par la voie ferrée reliant Amiens à Boulogne, mais le train ne s'y arrête pas... La gare la plus proche est à Ailly-sur-Somme (2 km).
Le canal de la Somme (qui ne fait qu'un avec la Somme en cet endroit) traverse la commune d'est en ouest.
Breilly est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ailly-sur-Somme, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[4] et 5 028 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,3 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), forêts (8,6 %), zones urbanisées (7,8 %), eaux continentales[Note 3] (5 %), zones humides intérieures (3,6 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
« Braili en 1120 et Braily en 1301 [...]. Il est constant que la nature du sol sur lequel se fondait un établissement a souvent servi de racine pour la composition de son nom. De même que Bray-sur-Somme et Bray-lès-Mareuil, Breilly se trouve dans la vallée de la Somme. Le nom de Breilly pourrait partiellement exprimer sa situation dans le fond d’une vallée et être synonyme des noms de lieux Bray, Brie, Broye placés comme notre village, dans des bas fonds aquatiques, dans la boue, d’autant plus que le mot celtique Bray qui semble former la racine de Breilly signifie boue, terre humide, marécage. Le document le plus ancien qui fasse mention de Breilly est une charte d’Enguerrand, évêque d’Amiens, de l’an 1120. »
L’origine de cette localité doit être de beaucoup antérieure au XIIe siècle. Son nom l’atteste, ainsi que les instruments de silex et de bronze que l’on a trouvés sur son territoire.
Voici la référence des sources :
- "les trappistes du Gard, près de Picquigny, diocèse d'Amiens", Abbé J. Hardy, 1840, pages 32-36.
- "Histoire des Trappistes du Val-Sainte-Marie diocèse de Besançon", Waile, 1843, pages 260-279.
Le eut lieu l'inauguration du monument à la mémoire de la 13e division d'infanterie, en présence de Max Lejeune, secrétaire d'État aux Forces Armées, député de la Somme et maire d'Abbeville. La construction de ce monument fut financée par une souscription publique qui concerna les communes de Ailly-sur-Somme, Argœuves, Bougainville, Bovelles, Breilly, Briquemesnil, Cavillon, Clairy-Saulchoix, Dreuil-lès-Amiens, Ferrières, Fluy, Fourdrinoy, Guignemicourt, La Chaussée-Tirancourt, Oissy, Picquigny, Pissy, Quevauvillers, Revelles, Saint-Pierre-à-Gouy, Saint-Vaast-en-Chaussée, Saisseval, Saveuse, Seux et Vignacourt. L'implantation du monument fut fixée après discussion sur le territoire de la commune de Breilly, en bordure de la route Amiens - Abbeville.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1800 | 1803 | Jean-Baptiste de Gouy | ||
1803 | 1820 | François Pecquet (père) | Agriculteur[14] | |
1820 | 1830 | François Pecquet (fils) | Agriculteur | |
1830 | 1834 | Alexis Bocquet | Agriculteur | |
1834 | 1853 | Augustin Lescot | Agriculteur[14] | |
1853 | 1871 | Jean-Baptiste Pecquet | Agriculteur | |
14 mai 1871 | 11 décembre 1890 | Léonce Fougeron | républicain conservateur | Agriculteur[14] |
18 janvier 1891 | 12 juillet 1897 | Jean-Baptiste Rappe | Agriculteur[14] | |
29 août 1897 | 1925 | Gabriel Pecquet | Agriculteur | |
17 mai 1925 | 1929 | Eugène Finet | Courtier | |
19 mai 1929 | 1945 | Gabriel Pecquet | Agriculteur | |
1945 | 1953 | Charles Sailly | Agriculteur | |
1953 | 1958 | Louis Fourdrinoy | Agriculteur[14] | |
1958 | 1959 | Vulfran Carton | Agriculteur | |
1959 | 1971 | Charles Sailly | Agriculteur | |
mars 1971 | 1986 | Bernard Galliot | Expert comptable[15] | |
1986 | mars 1989 | Claudine Galliot | ||
mars 1989 | juin 1995 | Alain Claudepierre | Dessinateur | |
juin 1995 | mars 2008 | Danielle Leroy | France Telecom | |
mars 2008 | 2022[16] | Étienne Pecquet | Retraité de l'armée Réélu pour le mandat 2020-2026 Démission | |
octobre 2022[17] | En cours | Louis Lagrange | Agriculteur |
La mairie se situe au 38 route nationale (voir les informations officielles de la commune sur le site du conseil général).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2019, la commune comptait 746 habitants[Note 4], en augmentation de 60,43 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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320 | 369 | 455 | 449 | 486 | 465 | 472 | 517 | 503 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
518 | 527 | 510 | 490 | 472 | 479 | 469 | 431 | 416 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
431 | 428 | 414 | 377 | 395 | 399 | 376 | 364 | 418 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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389 | 403 | 419 | 434 | 434 | 462 | 471 | 472 | 459 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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685 | 746 | - | - | - | - | - | - | - |
Années 1827-1899 : coupure de presse de 1900[12]. On compte 230 âmes en 1698 (Pagès), 62 feux en 1763 (Expilly) et 329 habitants en 1783 (P. Daire)[12].
Détails concernant la collecte de 2007 :
- 49,6 % d'hommes et 50,4 % de femmes
- Le taux de célibataire est de 28,5 %
- Les couples mariés représentent 57,1 % de la population
- les divorcés représentent 4,2 % de la population
- le taux de veufs est de 10,2 %
Le syndicat scolaire gère les activités de l'école de la Vigne. Il regroupe les communes de Picquigny, Crouy-Saint-Pierre, Breilly et Yzeux[22]. Un service de cantine est à la disposition des élèves. Au cours de l'année scolaire 2020-2021, 198 élèves sont scolarisés au sein de la structure[23].
- Le 7 octobre 1751 eut lieu la bénédiction d'une nouvelle cloche de l'église paroissiale, en présence de Ferdinand d'Albert, duc de Chaulnes, de la duchesse, née Bonnier de la Mosson, et de René Boistel, lieutenant général de la baronnie de Picquigny[24].
- L'église a été reconstruite en 1834. La toiture ainsi que les façades ont été rénovées récemment[25]. Deux photos sont disponibles sur « clochers.org ».
- L'église contient notamment un buste reliquaire de saint Sulpice en bois polychrome du XVIIIe siècle[26], attribué à Jean-Baptiste Carpentier.
- une description de l'église Saint-Sulpice dans un guide de 1848[27], dans une notice historique sur les villages, églises et châteaux sur le parcours du chemin de fer d'Amiens à Abbeville.
- À voir également, une étude sur les églises de la Somme au XIXe siècle.
Il est situé à côté de l'église Saint-Sulpice. Une étude sur les cimetières ruraux dans la Somme au XIXe siècle fait une référence amusante à un arrêté municipal de Breilly datant de 1805, stipulant que « nul ne pourra faire sécher du linge sur la clôture du cimetière ».
Il est situé en face de l'entrée de l'église Saint-Sulpice.
Ce monument, sous forme de simple stèle fut inauguré le . La stèle est située sur la route départementale entre Breilly et Picquigny, face aux étangs de Breilly. Le monument rend hommage aux morts de la 13e division d'infanterie, qui a combattu sur le front de la Somme en mai et juin 1940, avec cette dédicace :
« À la 13e division qui lutta héroïquement en ces lieux du 26 mai au . »
Le château et la ferme attenante datent du milieu du XIXe siècle. Le château de style Louis XIII est en ruine après un incendie le [28].
Il est situé au croisement de la route départementale et la route de Fourdrinoy.
Les sites aujourd'hui disparus :
Un moulin existait sur les hauteurs du village. Construit en 1890, il a été détruit en 1948-1949. Des membres de la famille Gaudouin étaient les derniers meuniers de Breilly[29].
Une chapelle a été nommée dans un recueil de 1865[30] mais son lieu d'implantation a été « oublié ».
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Blason | D'azur à la colline d'or mouvant du flanc senestre, au moulin à vent d'argent, maçonné de sable, ouvert essoré et ailé de gueules, brochant à senestre, accompagné d'un canard d'argent couché au milieu de brins d'herbe de sinople[31]. |
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Détails | Montre « les deux visages du village : la vallée de la Somme (eaux, canard) et le coteau (colline, moulin à vent) ». Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Alias | ![]() |