Ferrières est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Ferrières
Le monument aux morts surplombe la D 211 et fait presque face à l'école.
Situé à moins de dix kilomètres à l'ouest d'Amiens, le village est desservi par la route départementale 211 (RD 211).
En 2019, la localité est desservie par la ligne d'autocars no4 (Blangy-sur-Bresle - Amiens) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[1].
Ferrières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,3% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (71,3%), forêts (18,3%), zones urbanisées (10,4%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Ferrières se trouve mentionné en 1175 sous le nom Ferraria.
Pluriel de ferrière dans la langue d'oïl désignant une installation pour extraire, fondre et forger le fer[9].
Histoire
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Après la Révolution française, la paroisse devient une annexe de celle du village voisin, Bovelles[réf.nécessaire].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la première circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Picquigny[10]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton d'Ailly-sur-Somme, dont elle est désormais membre.
Intercommunalité
La commune était membre de la petite communauté de communes de l'Ouest d'Amiens, créée fin 1993.
Dans le cadre de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du prescrit, dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale, que les intercommunalités à fiscalité propre doivent, sauf exceptions, regrouper au moins 15 000 habitants, cette intercommunalité fusionne avec la communauté de communes du Val de Nièvre et environs, formant le la communauté de communes Nièvre et Somme, où la commune se retrouve intégrée contre son gré, craignant notamment une hausse de la fiscalité[11].
Elle obtient[12],[13],[14] de quitter Nièvre et Somme pour intégrer, le , la communauté d'agglomération Amiens Métropole[15], dont elle est désormais membre[16].
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Distinctions et label
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Village fleuri: trois fleurs, renouvelées en 2007 par le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France[22] ont été attribuées à la commune pour ses efforts en matière de fleurissement.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].
En 2019, la commune comptait 474 habitants[Note 4], en augmentation de 1,07% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
303
346
359
351
373
412
420
408
414
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
402
408
389
382
383
373
396
384
380
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
391
381
370
334
314
294
248
248
261
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
220
252
307
315
396
426
446
447
460
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
476
474
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique
À partir du XXIesiècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Ferrières, cela correspond à 2005, 2010[26], etc. Les autres dates de «recensements» (2006, 2009, etc.) sont des estimations légales.
Article connexe: Exode rural dans la Somme.
Enseignement
La commune prend en charge les enfants d'âge scolaire primaire au sein d'un regroupement pédagogique dispersé.
À la rentrée 2014, Guignemicourt accueille les enfants de petite section, Seux les enfants de moyenne section, Pissy ceux de grande section, Bovelles les élèves de CP et de CM1, Briquemesnil-Floxicourt les CE1 et une partie des CE2, Ferrières l'autre partie des CE2 et les CM2[27].
Si la cantine siège à Pissy, des garderies sont mises en place à Ferrières et Guignemicourt.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-André[28],[29] dont la construction est achevée en 1867.
Chapelle funéraire de 1880, à l'extérieur du cimetière[30].
Monument aux morts
Article connexe: Liste de monuments aux morts français surmontés d'une croix de guerre.
Château (dont la grille s'ouvre sur la place centrale du village).
Croix de fer forgé sur une tombe du cimetière.
Personnalités liées à la commune
Joseph Raphael Crimont (1858-1945), né à Ferrières, fut ordonné prêtre jésuite en 1888. Évangélisateur des Amérindiens Crows au Montana (États-Unis), il fut de 1917 à sa mort en 1945 le premier évêque d'Alaska[31].
Jules Boquet, peintre né à Amiens le 17 janvier 1840 et mort à Ferrières le 22 novembre 1931.
Héraldique
Blason
Écartelé en sautoir: au 1er d'azur au souci tigé et feuillé d'or, au 2e d'or à la truelle de sable, au 3e d'or au couteau à couper le velours de sable, au 4e d'azur à la merlette d'argent.
René Boyenval, René Debrie, René Vaillant, Répertoire des Noms de Famille de la Somme en 1849, Éditions Éklitra, Amiens, 1972, 232 pages.
Chantal de Tourtier-Bonazzi, Ferrières au fil des ans: histoire d'un village picard, Impr. F. Paillart, 1987, 233 pages.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
La place du village porte le nom de place Jean De Tourtier, maire de Ferrières 1944-1981.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Émilie Da Cruz, «L’envie d’ailleurs de Ferrières mal vécue par le territoire Nièvre et Somme: Les élus du nouveau territoire n’admettent pas que le maire de Ferrières veuille
rejoindre Amiens Métropole. Ils réfutent ses arguments sur la question des impôts», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Benoît Delespierre, «Divorces, mariages forcés et frustrations: La décision du préfet d’autoriser certaines communes et pas d’autres à changer d’intercommunalité passe mal par endroits. Tour d’horizon», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Bakhti Zouad, «De nouvelles communes dans Amiens Métropole?: Neuf nouvelles communes pourraient bientôt intégrer la métropole», Le Courrier Picard, (lire en ligne).
«Arrêté préfectoral du 12 décembre 2017 portant extension du périmètre de la communauté d'agglomération Amiens Métropole aux
communes de Cardonnette, Querrieu, Saint-Vast-en-Chaussée, Vaux-en-Amiénois, Ferrières et Seux à compter du 1er janvier 2018», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Seine, nos2017-086, , p.120-122 (lire en ligne[PDF], consulté le ).
«Les taux d’imposition resteront stables à Ferrières: La commune vient d’intégrer Amiens Métropole et les habitants vont en retirer un certain nombre d’avantages. Par ailleurs, la municipalité veut stabiliser les taux d’imposition», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Fabrice Julien, «Jean-Claude Billot: Nous sommes les garants de la paix sociale», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Élu au conseil municipal de Ferrières (Somme) depuis 1977, et maire (sans étiquette) depuis 1981, Jean-Claude Billot va rendre son écharpe de maire après les élections municipales de mars prochain. Artisan de la création de l’association des maires de la Somme, qu’il préside encore aujourd’hui, l’élu porte un regard inquiet sur l’évolution de cette fonction à laquelle il est très attaché».
https://premium.courrier-picard.fr/id71880/article/2020-02-28/christian-claire-dans-la-continuite-ferrieres, «Christian Claire dans la continuité à Ferrières: Avec le maire et trois adjoints sortants parmi les onze candidats, la liste «Avec vous, imaginons Ferrières demain» met en avant son expérience et sa solidarité», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Christian Claire souligne, d’ailleurs, que «Jean-Claude Billot, qui a été maire pendant sept mandats et restera conseiller municipal en cas d‘élection, accompagne et conseille l’équipe que nous avons constituée».
Valentin Houinato, «Jean-Claude Billot, le président de l'association des maires de la Somme est décédé: Jean-Claude Billot est décédé accidentellement ce samedi 8 août. Son tracteur de jardin s'est retourné sur lui, au moment de tondre la pelouse sur l'un de ses terrains à Condé-Folie au nord-ouest d'Amiens», France Bleu Picardie, (lire en ligne, consulté le ).
Emilie Da Cruz, «Candidat en 2014, Daniel Demaret repart dans la course aux municipales à Ferrières: Le retraité a déjà une expérience d’élu puisqu’il a été deuxième adjoint à Pont-de-Metz en 1986. Il veut mettre son expérience et ses projets au service de la commune. Pour cela, il a réuni dix colistiers à ses côtés.», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.1138 (ASINB000WR15W8).
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