Ailly-sur-Somme est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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Ailly-sur-Somme | |
La gare. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Amiens |
Intercommunalité | Communauté de communes Nièvre et Somme |
Maire Mandat |
Catherine Benedini Polleux 2020-2026 |
Code postal | 80470 |
Code commune | 80011 |
Démographie | |
Gentilé | Aillygeois |
Population municipale |
2 952 hab. (2019 ![]() |
Densité | 196 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 55′ 38″ nord, 2° 11′ 41″ est |
Altitude | Min. 12 m Max. 117 m |
Superficie | 15,06 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Ailly-sur-Somme (ville-centre) |
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Ailly-sur-Somme (bureau centralisateur) |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-ailly-sur-somme.net |
modifier ![]() |
Bourg se trouvant à l'ouest de la ville d'Amiens, Ailly-sur-Somme voisine le village de Saint-Sauveur, plus au nord, sur l'autre rive du fleuve.
Breilly | La Chaussée-Tirancourt et Saint-Sauveur | |
Breilly et Picquigny |
![]() |
Dreuil-lès-Amiens |
Bovelles | Ferrières | Saveuse |
Ailly-sur-Somme est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ailly-sur-Somme, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[4] et 5 028 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,8 %), forêts (26,1 %), zones urbanisées (9,1 %), eaux continentales[Note 3] (6,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %), prairies (0,1 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Alliacum vers 1050[11].
Ailly en picard.
Ce toponyme découle de l'anthroponyme romain Allius[réf. nécessaire].
L'orage de ce jour-là eut un effet salutaire. 300 ouvriers d'une usine de Saint-Sauveur attendaient dans leur atelier, à l'heure de la sortie, une accalmie. Ce contretemps leur évita de se trouver massés comme ils en avaient l'habitude, le long du passage à niveau à l'heure où passait, comme chaque jour, à 90 à l'heure, le Calais-Bâle.
Le chef de gare entendit un coup de tonnerre suivi d'un énorme fracas. La marquise de la gare vola en éclats. Au milieu d'un mélange d'eau, de verre pilé, de boue, le préposé au chemin de fer aperçut une locomotive gisant sur son bas-flanc contre un mur de la gare à demi-écroulé. Le 1273 avait tamponné l'arrière d'un train chargé de briques. La pluie n'empêcha pas la curiosité. Les secours s'organisèrent. Des voitures éventrées, disloquées, sortaient, hagards, hébétés, une quarantaine de voyageurs tout surpris d'être encore en vie. Il n'y eut que trois blessés légers. Seules les briques rouges réduites en poudre, mêlées à l'eau, donnaient à cet accident une couleur tragique.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1859 | 1862 | Pierre Patoux | ||
1862 | 1877 | Édouard Dupuis | ||
1878 | 1904 | Hugues Constant | ||
1904 | 1905 | Louis Laurent | ||
1905 | 1906 | Émile Trepagne | ||
1906 | 1919 | Eugène Lavoine | ||
1919 | 1940 | Émile Delacroix | ||
1940 | janvier 1947 | Léonce Cadet | Décédé en fonction | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
février 1947 | octobre 1947 | Olivier Vasset | ||
octobre 1947 | 1981 | Daniel Tabary[12] | PCF | Commerçant Conseiller général du canton de Picquigny (1964 → 1970) Démissionnaire |
1981 | mars 1983 | Jean-Pierre Roger | PCF | 1er adjoint[C'est-à-dire ?] |
mars 1983 | mars 1989 | Serge François | PCF | |
mars 1989 | mars 2014[13] | Francis Fouquet | DVD | Président de la CC de l'Ouest d'Amiens [Quand ?] |
mars 2014[14] | En cours (au 8 octobre 2020) |
Catherine Bénédini-Polleux | PS | Fonctionnaire territoriale Conseillère départementale du canton d'Ailly-sur-Somme (2015 → ) Vice-présidente de la CC Nièvre et Somme (2017 → ) Réélue pour le mandat 2020-2026[15],[16] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].
En 2019, la commune comptait 2 952 habitants[Note 4], en diminution de 3,87 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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378 | 407 | 429 | 477 | 506 | 510 | 526 | 562 | 711 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
786 | 917 | 929 | 932 | 1 103 | 1 190 | 1 339 | 1 413 | 1 584 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 978 | 2 101 | 2 162 | 2 364 | 2 218 | 2 145 | 1 946 | 1 841 | 2 179 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 195 | 2 368 | 4 157 | 3 972 | 3 505 | 3 322 | 3 183 | 3 164 | 3 095 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 967 | 2 952 | - | - | - | - | - | - | - |
L'école élémentaire Aimé Merchez et l'école maternelle la Rotonde accueillent les enfants d'âge scolaire primaire[21].
La localité héberge le collège du Val de Somme.
Les matchs ont lieu au stade Nicolas-Coupé, aussi appelé « stade du Bas » ou « stade municipal ». Un stade qui comporte une tribune de places assises aux couleurs du club (bleu et noir), ainsi qu'un terrain synthétique pour les entraînements et un terrain de Beach-Soccer.
L'office de tourisme Nièvre & Somme, anciennement situé dans la Maison éclusière, a déménagé dans la maison éclusière de la commune de Picquigny.
![]() |
Blason | De gueules aux deux branches d'alisier d'argent passées en sautoir, au chef échiqueté d'azur et d'argent de trois tires. |
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Détails | Ornement extérieur :
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