Ailly-le-Haut-Clocher est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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Ailly-le-Haut-Clocher | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Abbeville |
Intercommunalité | CC Ponthieu-Marquenterre |
Maire Mandat |
Antoine Berthe 2020-2026 |
Code postal | 80690 |
Code commune | 80009 |
Démographie | |
Gentilé | Aliacois ou Aliaciens |
Population municipale |
997 hab. (2019 ![]() |
Densité | 92 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 04′ 43″ nord, 1° 59′ 46″ est |
Altitude | Min. 72 m Max. 115 m |
Superficie | 10,81 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Rue |
Législatives | 1re circonscription de la Somme |
Localisation | |
modifier ![]() |
Depuis juillet 2020, la commune fait partie du parc naturel régional de la Baie de Somme Picardie maritime[1].
Ailly-le-Haut-Clocher est située sur un vaste plateau à 107 m d'altitude. Il n'existe qu'une légère ondulation de terrain vers l'est. La commune relevait autrefois du comté de Ponthieu, province historique de Picardie. Le bourg est situé sur l'axe Abbeville-Amiens, à une dizaine de kilomètres au sud-est d'Abbeville.
L'ancienne Route nationale 1, devenue route départementale 1001, traverse l'agglomération. L'autoroute A16 longe la limite communale au nord.
En 2019, la localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80 (axe Abbeville - Flixecourt - Amiens, ligne no 17), chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés[2].
Yaucourt-Bussus et Bussus-Bussuel |
Domqueur et Ergnies | |
Francières et Buigny-l'Abbé |
![]() |
Brucamps |
Long et Cocquerel |
Villers-sous-Ailly |
Ailly-le-Haut-Clocher est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84,3 %), zones urbanisées (10 %), prairies (5,6 %), forêts (0,1 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Trois quartiers composent la commune : Ailly (le « centre »), Famechon et Alliel, autrefois considérés comme des hameaux. Dans les années 1940, Alliel est encore écrit « Ailliel ».
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 448, alors qu'il était de 428 en 2013 et de 385 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 89,3 % étaient des résidences principales, 4,2 % des résidences secondaires et 6,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,7 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Ailly-le-Haut-Clocher en 2018 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,2 %) inférieure à celle du département (8,3 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 74,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (75,3 % en 2013), contre 60,3 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Ailly-le-Haut-Clocher[I 1] | Somme[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 89,3 | 83,3 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 4,2 | 8,3 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 6,4 | 8,4 | 8,2 |
Le nom de la localité est attesté sous sa forme latine Asliacum, Alliacum en 814, Alliacus, Aliacus, Alli et dérive de l'anthroponyme romain Allius[réf. nécessaire].
Le toponyme Ailly vient de la ferme d'« Alius », ferme gallo-romaine qui se trouvait au niveau du cimetière actuel, sur la route nationale et dont on voit des traces sur les photos aériennes. Fut ajoutée au nom de la localité la mention d'un haut clocher, à cause de la caractéristique d'autrefois de la flèche de l'église qui servit d'observatoire aux académiciens chargés de dresser la carte de France de Cassini en 1760[réf. nécessaire].
Certains habitants disent encore Ailly-Clotcher en picard.
Ailly est d'origine ancienne. Des haches de pierre, des cercueils de pierre contenant des squelettes et des médailles, trouvés entre Ailly et Famechon, au lieudit les Trois Villes font croire à l'existence en cet endroit d'un cimetière gallo-romain.
Une hache en bronze est également découverte en 1888[10].
En 831, Ailly appartient à l'abbaye de Saint-Riquier. Quatre fiefs se créèrent à Ailly : un tenu par Nicolas Deroussen, un autre par Jean Maye, un troisième tenu par J. Belleborgue et aussi un par François de Bacouel. Le fief de Famechon était tenu par Bernard et celui d'Alliel par J. Fuzelier[réf. nécessaire].
En 1546, l'église d'Ailly est incendiée par des scélérats : 130 habitants qui s'y étaient réfugiés périrent. Le chef des incendiaires fut brûlé à Abbeville le .
En 1556 est construite la flèche d'Ailly par François Glassant, charpentier.
En 1590, le hameau de Famechon abrite une garnison de ligueurs.
En 1615, Ailly est ravagée par les troupes du maréchal d'Ancre (qui meurt assassiné le ).
En 1639, Ailly est pillée par les troupes françaises du maréchal de la Meilleraye.
En 1651, a lieu un combat avec les cavaliers du fisc d'Abbeville, qui sont battus.
La commune, instituée par la Révolution française, absorbe entre 1790 et 1793 celles de d'Ailhel et de Famechon[11].
En septembre 1849 : Victor Hugo est de passage[12] dans le bourg. Il y signale « peu de choléra ». Sur la route principale, la commune possède alors encore son relais de poste qui donne beaucoup d'animation dans la localité. Cette activité perdure pendant environ 200 ans, gérée par la famille Deroussen.
La « boutonnerie » de la famille Sabras, atelier de fabrication de boutons de nacre, emploie jusqu'à une quarantaine de personnes pendant une période à cheval sur les XIXe et XXe siècles. Une rue Sabras existe encore en face de l'entrée des anciens locaux qui ont été le siège de la communauté de communes du Haut-Clocher.
La commune est ravagée par la grêle en 1885.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, en 1944, la commune est bombardée par les alliés, bombardements visant la base de V1 située à Alliel, en périphérie du village.
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton d'Ailly-le-Haut-Clocher[11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Rue
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de la Somme.
Ailly-le-Haut-Clocher était le siège de la communauté de communes du Haut-Clocher, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes Ponthieu-Marquenterre dont est désormais membre la commune.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Albert Bilhaut | Républicain de gauche[13] | agriculteur, marchand de charbon, président du syndicat d'électrification d'Ailly-le-Haut-Clocher, conseiller d'arrondissement d'Abbeville, canton d'Ailly-le-Haut-Clocher de 1919 à 1937 | ||
Mortier | Maire d'Ailly durant la Seconde Guerre mondiale. | |||
Angilbert Berthe | agriculteur | |||
mars 1971 | 1995 | Alain Jacques[14] | médecin généraliste, conseiller général d'Ailly-le-Haut-Clocher de 1967 à 1998 | |
1995 | 2001 | Arnaud Dubois | médecin généraliste | |
mars 2001 | En cours (au 16 juillet 2020) |
Antoine Berthe | agriculteur Vice-président de la CC Ponthieu-Marquenterre (2017 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[15],[16] |
Fexhe-le-Haut-Clocher (Belgique)
Le bourg dispose d'une école intercommunale et du collège Alain Jacques. Ces établissements sont classés en zone B pour les vacances scolaires et dépendent de l'Académie d'Amiens.
L'école intercommunale Victor Hugo , siège d'un regroupement pédagogique concentré, a été mise en place à Ailly-le-Haut-Clocher en 2009. Elle scolarise 303 élèves du primaire au cours de l'année scolaire 2014-2015 et regroupe des écoliers d'Ailly-le-Haut-Clocher, Brucamps, Domqueur, Ergnies, Long, Mouflers, Yaucourt-Bussus[17].
Les habitants sont appelés les Aliacois ou les Aliaciens.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].
En 2019, la commune comptait 997 habitants[Note 3], en augmentation de 6,63 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
737 | 1 050 | 1 251 | 1 317 | 1 262 | 1 317 | 1 243 | 1 241 | 1 206 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 191 | 1 184 | 1 188 | 1 107 | 1 129 | 1 065 | 1 044 | 989 | 936 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
954 | 938 | 928 | 799 | 762 | 735 | 764 | 688 | 787 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
778 | 757 | 778 | 801 | 809 | 831 | 853 | 863 | 859 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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950 | 997 | - | - | - | - | - | - | - |
L’Ascla, association sportive et culturelle d’Ailly, propose quatre activités :
La commune rurale se trouve sur l'axe routier Abbeville/Amiens, ce qui favorise l'emploi hors du territoire communal. Jusque dans les années 1930, l'usine de confection de boutons de nacre Sabras employait les Aliacois.
Désormais, la vie économique s'est réduite à deux producteurs d'endives qui emploient jusqu'à 35 personnes en période de production, l'agriculture, quelques artisans et commerçants.
![]() |
Blason | De gueules au chef échiqueté d'argent et d'azur de trois tires, au haut clocher d'argent brochant sur le tout[28]. |
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Détails | Ornement extérieur :
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