Bovelles est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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Le village aurait été jadis (principalement ou exclusivement) autour de la chapelle et de son cimetière circulaire, à la jonction de la route menant à Picquigny avec celle menant à Saisseval.
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En 2019, Bovelles est desservie par la ligne d'autocars no4 (Blangy-sur-Bresle - Amiens) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[1]. Elle est maintenant aussi desservie par la ligne Ametis appelée R63 en direction de Creuse.
Bovelles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,1% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (74,1%), forêts (21,5%), zones urbanisées (4,4%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Graphies anciennes de ce lieu: (dates d'apparition, textes de référence)...
Sens du toponyme: « plusieurs petits Bove » (souterrain), ou Bovel. Dans les départements du Nord de la France, on retrouve cette association graphie/sens. Par exemple, les boves d'Arras ou du canton de Vailly-sur-Aisne, de bova (souterrain en forme de boyau), sont des grottes allongées en forme de boyau, qui ont servi d'habitat depuis le néolithique et pendant toute l'époque gauloise au moins, creusées dans le massif calcaire. Les bovettes: ou bovelles, sont des fermes construites autour des boves et qui comportent toutes un souterrain. À cause de ces boves, de multiples effondrements se sont déroulés près de l'ancienne caserne de pompiers.
Interprétation locale du toponyme: seule la tradition orale va dans ce sens, mais aucune découverte ne l'a confirmée (peut-être cherchait-on de grands souterrains).
Histoire
Moyen Âge
Selon la tradition orale, au Moyen Âge, des souterrains mèneraient du cimetière jusque dans le « Fond de Picquigny » ou Picquigny même. Les connaissances à ce jour ne permettent pas de savoir si le site actuel du village était occupé par un quelconque habitat, éloigné d'environ un kilomètre de la chapelle primitive.
Époque moderne
Vers 1600-1680: abandon (soudain ou progressif?… pour cause(s) inconnue(s)!) des habitations entourant le cimetière.
1) Les dévastations de toute la région à l'époque de la guerre contre les Espagnols et de la prise de Corbie (1636) auraient-elles été dramatiquement illustrées à Bovelles par le pillage puis l'incendie général du village serré autour de sa chapelle qu'entoure le cimetière?
2) La permanence ou la fréquence d'un foyer de peste.
Le château est construit après 1750. La vie du village semble en avoir alors été transformée, économiquement et sociologiquement: ampleur du chantier… donc durée des travaux et présence prolongée d'artisans, ouvriers et manœuvres extérieurs au village. Une fois terminés la construction et l'aménagement du château, le train de vie du maître des lieux (pourtant temporairement tombé en disgrâce), ingénieur militaire, maréchal de camp et inspecteur de l'artillerie, contribue particulièrement à l'animation du village.
Époque contemporaine
Bovelles est temporairement, chef-lieu de canton pendant la Révolution française[9].
136 ans (février 2006) après l'inauguration, le gel se mit à ronger le bord inférieur du trèfle de pierre.
Le curé de Bovelles dessert aussi la paroisse voisine de Ferrières.
L'église de Bovelles commençant à souffrir des affres du temps, les réparations devenant toujours plus fréquentes et plus importantes, il est demandé à la municipalité voisine desservie justement par le même prêtre, d'apporter sa contribution… ce que les édiles de Ferrières refusent.
En 1870, a lieu la bénédiction de la « nouvelle » église.
Dès les années 1890-1914 (bien connues pour l'engouement de l'étude de l'histoire locale, encouragée par la « dynamique » amorcée par la politique d'alphabétisation et de scolarisation de Jules Ferry), anciens du village et historiens amateurs locaux n'arrivent pas plus à confirmer ce que rapportent des traditions orales contradictoires que des contemporains, tels que Marc Roussel (natif du village) et Claude Belleville (instituteur longtemps en poste dans la commune) ayant procédé indépendamment l'un de l'autre, en petites « campagnes » d'enquêtes et d'interviews systématiques de tous les plus anciens « porteurs de mémoire » encore vivants dans les années 1985-1995. La disponibilité, la quantité de sources, documents et témoignages sont si faibles que le doute subsiste!
[réf.nécessaire]
Première Guerre mondiale
Convoi d'artillerie indienne croisant le 120ebataillon de chasseurs à pied à Bovelles, vers avril 1918.
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Seconde Guerre mondiale
Lors de la Bataille de France, en mai/juin 1940, évacuation des habitants.
L'armée allemande approchant, les habitants du village (craignant, comme tous les autres des environs, d'avoir à être cernés dans une zone de combats rappelant les terribles souvenirs de 1914-1918 et de ses tranchées, et obéissant par ailleurs aux ordres d'évacuation imposée par les autorités militaires) abandonnent leurs maisons, entassent un maximum de leurs biens sur les moyens de locomotion dont ils disposent, et partent grossir les cohortes de réfugiés de… l'Exode, pour fuir, bien souvent sans but précis, le plus loin possible en tout cas du danger… et dans l'espoir de franchir au moins la Seine.
[réf.nécessaire]
Article détaillé: Exode de 1940 en France.
Politique et administration
Intercommunalité
Avec quelques autres villages voisins, Bovelles rejoint en 2004 la communauté d'agglomération Amiens Métropole, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994.
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1945
Arthur Dehostingue
Agriculteur
1945
1954
Liébert Crognier
Agriculteur
1954
Maurice Warot
Gabriel Brunel
Maréchal-ferrant, président de la chambre des métiers de la Somme
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2019, la commune comptait 427 habitants[Note 3], en augmentation de 3,14% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
466
453
477
521
568
580
548
564
539
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
558
548
507
461
438
408
371
360
332
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
298
290
265
243
250
217
233
222
218
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
247
206
241
273
336
340
361
354
391
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
427
427
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique
Article connexe: Un siècle (1851-1954) d'exode rural dans la Somme.
Enseignement
La commune prend en charge les enfants d'âge scolaire au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal.
À la rentrée 2014, Guignemicourt accueille les très petits/petits, Seux les moyens, Pissy la grande section, Bovelles les CP et les CM1, Briquemesnil les CE1 et des CE2, Ferrières des CE2 et les CM2[15].
Si la cantine siège à Pissy, des garderies sont mises en place à Ferrières et Guignemicourt.
Cultes
Pour ce qui concerne le culte catholique, par décision de l'évêque d'Amiens, depuis le 1er janvier 2003, Bovelles dépend de la paroisse Saint-Simon du Molliénois[16].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Cérémonie de réinstallation du coq sur le paratonnerre de l'église, en 2006.
dans la localité elle-même
Église Notre-Dame-de-la-Nativité, inaugurée et consacrée en 1870.
Une reproduction de L'Ange pleureur (de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens) est installée dans le transept nord, près de l'autel dédié à saint Joseph.
Le coq, qui avait déjà été provisoirement descendu de la flèche vers 1955, avait eu sa fixation endommagée lors de la tempête de décembre 2004. Le 19 octobre 2006, parfaitement restauré, il fut réinstallé spectaculairement grâce à une grue gigantesque, après une cérémonie ayant réuni les enfants de l'école et tous les habitants disponibles.
Le château de Gribeauval, terminé quelques années avant la Révolution française.
Mairie et école devant l'ancienne « Grand mare ».
Ancienne école (aujourd'hui propriété privée).
Ancienne école de filles (aujourd'hui propriété privée).
Ancien presbytère, construit en 1870 et transformé en logements communaux en 2017.
Ancien manoir seigneurial aussi appelé château Perdu.
Calvaire de la place Centrale.
Ancien puits (sur la place Centrale).
Ancienne « cabane à pompe (à incendie) », bâtie en 1869 (sur la place Centrale).
Calvaire ou croix de mission ou croix de la musique (à la limite du village, après le château, en direction du cimetière).
L'église et la mare.
Vue du centre du village depuis la marche supérieure du portail de l'église.
Façade ouest de l'ancien manoir seigneurial.
à l'extérieur du village
Chapelle du cimetière.
Cimetière.
Moulin, aujourd'hui disparu.
Le Christ de pitié, à l'intérieur de la chapelle.
Le moulin se dressait exactement au bouquet d'arbres actuel, un peu à l'écart du village, sur la droite du chemin menant à Ferrières.
Personnalités liées à la commune
Jean-Baptiste Vaquette de Gribeauval, chatelain, inventeur du canon de 24 Gribeauval(en).
Bovelles dans les arts
La Femme-enfant (sorti en 1980), film de Raphaëlle Billetdoux (acteurs: Klaus Kinski, Pénélope Palmer, etc.), qui fut présenté en 1980, au Festival de Cannes, dans la série « Un certain regard ». Le film est tourné à l'automne 1979, entrainant une animation exceptionnelle dans le village. Deux rues, le café installé à leur croisement et surtout l'église (son intérieur et ses orgues) servent de décor à plusieurs séquences du film. cinq ou six habitants y apparaissent comme figurants. Bovelles partage avec Belloy-sur-Somme (80) et un 3evillage de la région (pour les séquences de l'école), le «privilège» d'entre-apercevoir le grand acteur Klaus Kinski, qui fidèle à sa réputation de «caractériel fantasque» ne daignera guère se montrer… accessible.
pages 310 à 315: Abbé Charlier et L. Ledieu, "Canton de Molliens-Vidame" in Dictionnaire Historique et Archéologique de la Picardie - Tome 2 - Arrondissement d'Amiens, 458 pages, éd. Société des Antiquaires de Picardie (Fondation Ledieu) - 4 tomes (1912) - Réimpression: Éditions Culture et Civilisation, Bruxelles, 1979.
pages 167 et 168: Philippe Seydoux, Gentilhommières en Picardie - Tome II: Ponthieu et Vimeu, éd. de la Morande, 2002.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«Du logement pour les jeunes Bovellois: La municipalité de Bovelles a réhabilité l’ancien presbytère en trois logements. Elle a maintenant un projet de lotissement dans le potager du château. Treize lots seront mis en vente en 2018», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
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