Belloy-sur-Somme est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Belloy (homonymie).
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Somme.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
La localité est desservie par la ligne d'autocars no28 (Saint-Léger - L'Étoile - Flixecourt - Amiens) du réseau inter-urbain Trans'80 [1].
Hydrographie
La commune est limitée au sud par le fleuve côtier la Somme.
Son marais tourbeux de 90 hectares abrite une faune et une flore spécifiques à cet environnement. Le Liparis de Loesel, orchidée rare menacée de disparition, protégée au niveau national, y pousse[2].
Urbanisme
Typologie
Belloy-sur-Somme est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,6% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (69,6%), forêts (19,2%), eaux continentales[Note 3] (4,5%), zones urbanisées (3,6%), zones humides intérieures (3%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Beeloium en 1144[réf.nécessaire].
Histoire
Préhistoire
Le territoire de la commune fut occupé par l'homme depuis au moins l'époque néolithique. On y a retrouvé, en 1886, une céramique de terre cuite complète, datée de ~ 4 500 ans av. J.C. appartenant à la culture de Cerny. Trois anses permettaient de la suspendre. Son décor par impression rappelle la forme d'un oiseau stylisé. Cette céramique dite «Vase de Belloy-sur-Somme» est conservée au Musée de Picardie à Amiens[10].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la première circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Picquigny[11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton d'Ailly-sur-Somme.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes de l'Ouest d'Amiens, créée fin 1993.
Dans le cadre des prescriptions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du prescrit, dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale, que les intercommunalités à fiscalité propre doivent, sauf exceptions, regrouper au moins 15 000 habitants, cette petite intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du Val de Nièvre et environs, pour créer, le , la communauté de communes Nièvre et Somme, dont la commune est désormais membre.
Néanmoins, en 2018, l'instruction des demandes de permis de construire et autres autorisations d'urbanisme est réalisé pour le compte de la commune par la communauté d'agglomération Amiens Métropole[12].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2019, la commune comptait 740 habitants[Note 4], en diminution de 4,39% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
688
786
781
839
964
1 000
1 025
1 130
1 162
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 172
1 153
1 118
1 021
979
894
880
852
814
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
694
608
584
578
566
561
554
563
567
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
529
547
570
620
733
788
741
769
754
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
740
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[17].)
Château d'en haut et ses dépendances. Le colombier, en pans de bois et torchis sur soubassement en pierre, date du XVIIIesiècle. Il est inscrit aux Monuments historiques depuis un arrêté du 20 juillet 1966 [18]. C'est une propriété privée.
Château d'en bas. Le château d'en bas, ses dépendances, chapelle, serre, ferme, maison de gardien, fabriques et aménagements du parc paysager, sont classés Monument historique depuis un arrêté du 4 février 2011 . Les frères Duthoit, ornemanistes à Amiens, ont œuvré à son décor sculpté.
Cette demeure fut la propriété d'Adrien Morgan de Belloy, député de la Somme, puis de sa famille, jusqu'en 1920. Elle est actuellement aménagée en Établissement Social d'Aide par le Travail (ESAT).
Le parc du château héberge les vestiges d'un ancien site de lancement de missiles V1.
Église Saint-Nicolas.
Monument aux morts.
Place de l'Église.
Salle des fêtes.
Le café.
Le marais communal de Belloy se révèle un haut lieu de biodiversité. La tourbière, propriété du Conservatoire d'Espaces Naturels du Nord depuis fin 2019, renferme en particulier une orchidée menacée, la Liparis de Loesel[19].
Château d'en haut
Château.
Rue de Belloy.
Grille d'entrée du château.
Personnalités liées à la commune
Jean-Claude Leclercq (né en 1962), cycliste français champion de France 1985, est originaire de Belloy-sur-Somme.
Adrien Morgan de Belloy[20] (1766-1834), député de la Somme (1815-1824), maire d'Amiens (1808-1816), propriétaire du Château d'en bas;
Pierre Pardoën (1930-2019), coureur cycliste professionnel, fut maire de la commune, y est décédé;
Urbain Wallet (1899-1973), footballeur international français, y est décédé.
Belloy dans les arts
À l'automne 1979: tournage du film de Raphaële Billetdoux, La Femme enfant. Le petit château et son parc, entre la route (pas la N 1 mais celle qui lui est parallèle, plus au sud) et la Somme, servent de décor à plusieurs séquences du film. Belloy partage avec Bovelles (80) et un 3evillage de la région (pour les séquences de l'école), le «privilège» d'avoir été choisi pour donner au film une atmosphère très particulière.
Acteurs: Klaus Kinski, Pénélope Palmer, etc.
Film présenté en 1980, au Festival de Cannes, dans la série «Un certain regard».
Pour approfondir
Bibliographie
André Guerville, Pigeonniers et girouettes en pays de Somme, F. Paillart, éditeur, Abbeville, 2007, 311p.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Émilie Da Cruz, «Le bas niveau d’eau du marais inquiète à Belloy-sur-Somme: Pour la 4e fois, le traditionnel concours de pêche du 15 août est annulé. Les organisateurs s’interrogent», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Benoît Delespierre, «Compliqués, ces permis de construire!: Les maires ruraux estiment que les services de la Ville d’Amiens, qui instruisent désormais leurs permis de construire, sont un peu trop «rigides»», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии