Bettencourt-Saint-Ouen est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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Bettencourt-Saint-Ouen | |
La mairie-école. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Amiens |
Intercommunalité | CC Nièvre et Somme |
Maire Mandat |
Claude Fourcroy 2020-2026 |
Code postal | 80610 |
Code commune | 80100 |
Démographie | |
Gentilé | Bettencourtois |
Population municipale |
619 hab. (2019 ![]() |
Densité | 77 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 01′ 35″ nord, 2° 06′ 44″ est |
Altitude | Min. 17 m Max. 103 m |
Superficie | 8,04 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Saint-Léger-lès-Domart (banlieue) |
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Flixecourt |
Législatives | 1re circonscription de la Somme |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.bettencourt-saint-ouen.fr/ |
modifier ![]() |
Bettencourt-Saint-Ouen est un village périurbain picard du Ponthieu situé à 20 km au nord-ouest d'Amiens, 21 km au sud-est d'Abbeville et à la même distance au sud-ouest de Doullens.
Le territoire communal est traversé par l'autoroute A16, dont la sortie 21 donne un accès aisé au village, ainsi que l'ex-route nationale 1 (actuelle RD 1001). La rue principale de la commune est constituée par la RD 57
Le territoire communal, situé sur le versant sud de la vallée de la Nièvre, s'étend depuis la rivière au nord-ouest jusqu'à la forêt de Vignacourt au sud (bois de Varennes et du Prieur). Jusqu'au milieu du XIXe siècle, le massif se prolongeait en partie au nord jusqu'aux limites du village[1].
La commune comprend un hameau, la Briqueterie, qui fait partie de l'agglomération de la commune de Saint-Ouen (Somme).
En 2019, la localité est desservie par la ligne d'autocars no 28 (Saint-Léger - L'Étoile - Flixecourt - Amiens) du réseau inter-urbain Trans'80 [2].
![]() |
Saint-Ouen | Saint-Ouen | Saint-Ouen | ![]() |
Ville-le-Marclet | N | Vignacourt | ||
O Bettencourt-Saint-Ouen E | ||||
S | ||||
Flixecourt | Belloy-sur-Somme |
Bettencourt-Saint-Ouen est arrosée par la Nièvre, affluent du fleuve côtier picard la Somme. A côté se trouvent des zones humides et un marais communal.
Bettencourt-Saint-Ouen est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Léger-lès-Domart, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[6] et 7 327 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,9 %), forêts (22,9 %), zones urbanisées (4,8 %), prairies (2,4 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Le bâti a conservé, surtout dans le haut du village, l'alignement sur rue des maisons ou des granges de fermes. L'habitat est essentiellement formé de maisons et de petites fermes. Quatre fermes de taille moyenne sont situées, pour l'une à l'entrée ouest du village, et pour les trois autres dans le haut de la Rue Principale[1].
Au début des années 2000, les Glycines, un lotissement de 55 logements, est créé sur le territoire communal. Une médiathèque et une micro-crèche complètent les services municipaux[13].
À la fin du XIXe siècle, le nom de la commune s'écrivait Béthencourt Saint Ouin.
Sens du toponyme : le domaine (-court) de Betto, nom de personne germanique.
Cinq lieux d'occupation paléolithiques ont été révélés par une fouille préventive réalisée en 1995, sur le tracé de l'autoroute A16, Amiens-Boulogne (112 000 à 68 000 ans av. J.-C.)[14].
Le village est cité en 1150.
Frédéric Fournis indique « Le village et ses terres formaient au Moyen Âge et sous l'Ancien Régime une seigneurie dépendant de Picquigny, domaine des vidames d'Amiens. Possession de la famille du Bois, celle-ci passe par alliance, à la fin du XVe ou au début XVIe siècle, à la famille de Soissons-Moreuil, puis à la fin du XVIIe siècleà Jean-Noël de Barbezières, comte de Chémerault, conseiller du roi et lieutenant général. Vers 1730, le domaine passe aux Desfriches-Doria, cousins de Louise de Soissons-Moreuil. André-Joseph Desfriches, marquis Doria, porte les titres de seigneur de Cernoy, de Cayeux, de Bettencourt et de Payens[1] »
Le château a été détruit vers 1760. Un second château a été construit sans doute pour André-Joseph Desfriches, marquis Doria et seigneur de Bettencourt vers 1777. Occupé par l'armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale, le château est vendu en 1954. Le logis mentionné en 2009 comme ruiné tandis que les communs ont été réhabilités et convertis en habitation[15]
La paroisse de Bettencourt relevait du diocèse et de l'archidiaconé d'Amiens, et du doyenné de Vignacourt. La cure était à la présentation du titulaire du personnat[C'est-à-dire ?]. La dîme était partagée en trois tiers entre deux chapelains de la cathédrale d'Amiens, le titulaire du personnat et le collège d'Amiens[16].
En 1851, le village a une importante activité textile, et 54 fileuses, 22 tisserand, ainsi qu'un contremaître sont recensés. À partir de 1872, on note une diversification des métiers et l'apparition des ouvriers de fabrique, qui passent de 7 en 1872 à 27 en 1881. En 1906, Saint Frères emploie 110 personnes habitant le village, ce qui représente 82% des ménages[1].
Dès 1858, la municipalité prévoit la construction d'une nouvelle école, devant remplacer l'ancien édifice situé en bordure du cimetière. L'édifice, destiné à abriter l'école de garçons, la salle de mairie et le logement de l'instituteur, a été construit de 1860 à 1861, d'après les plans établis en 1859 par l'architecte amiénois C. Masse. L'existence d'une école de filles est attestée, dès 1872[17].
La construction d'une nouvelle école de filles et l'extension de l'école de garçons est réalisée d'après le devis de l'architecte Caron approuvé le 7 mai 1896. Les travaux réalisés par l'entrepreneur Léon Boitelle sont achevés en 1898. En 1899, l'école accueille 37 garçons et 36 filles. Le recensement de 1906 indique que les classes sont dispensées par un couple d'enseignants, logeant dans l'école[17].
Les destructions de la Première Guerre mondiale, qui ont notamment touché la façade de l'église, ont entraîné la reconstruction d'une partie des maisons et fermes du village[1].
L'école est agrandie dans la seconde moitié du XXe siècle et le rez-de-chaussée abrite la mairie et les classes, qui s'étendent également sur la cour et les extensions arrières[17].
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme.
Elle faisait partie depuis1801 du canton de Picquigny[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Flixecourt
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de la Somme.
Bettencourt-Saint-Ouen était membre de la communauté de communes du Val de Nièvre et environs, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1992 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des prescriptions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du prescrit, dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale, que les intercommunalités à fiscalité propre doivent, sauf exceptions, regrouper au moins 15 000 habitants, cette intercommunalité fusionne avec la petite communauté de communes de l'Ouest d'Amiens (CCOA) pour former, le , la communauté de communes Nièvre et Somme, dont la commune est désormais membre.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mai 2020[19] | Michel Villain[20] | ||
mai 2020[21],[22] | En cours (au 8 octobre 2020) |
M. Claude Fourcroy |
Un parc éolien constitué de 5 aérogénérateurs (trois sur Bettencourt, deux sur Saint-Ouen), conçu à partir de 2005 par la société Ostwind, a été inauguré en 2018[23].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].
En 2019, la commune comptait 619 habitants[Note 3], en diminution de 4,62 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
286 | 316 | 467 | 368 | 416 | 446 | 437 | 456 | 470 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
447 | 436 | 442 | 402 | 397 | 410 | 415 | 428 | 420 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
439 | 432 | 411 | 421 | 381 | 376 | 379 | 395 | 405 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
398 | 377 | 340 | 345 | 389 | 410 | 459 | 493 | 623 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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626 | 619 | - | - | - | - | - | - | - |
Les recensements de populations montrent une croissance continue du nombre de maisons dans le village, qui passe de 98 en 1836 à 137 en 1911[1].
En 2015, la commune gère une école élémentaire de trois classes[13].
Durant les mandats de Michel Villain, la commune a été dotée d’une micro-crèche, d’une médiathèque et de deux nouvelles classes pour l’école[19]
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