Rainneville est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Rainneville.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Somme.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Rainneville | |
Saint-Éloi. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Amiens |
Intercommunalité | Communauté de communes du Territoire Nord Picardie |
Maire Mandat |
Jacques Masset 2020-2026 |
Code postal | 80260 |
Code commune | 80661 |
Démographie | |
Gentilé | Rainnevillois |
Population municipale |
1 010 hab. (2019 ![]() |
Densité | 142 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 58′ 26″ nord, 2° 21′ 19″ est |
Altitude | Min. 79 m Max. 131 m |
Superficie | 7,11 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Amiens-2 |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.mairie-rainneville.fr |
modifier ![]() |
Le sol de la commune est constitué par des terrains tertiaires et quaternaires. L'eau le traverse difficilement. Sous la terre végétale on trouve l'argile limoneuse utilisée par les briquetiers. Les terrains glaiseux renferment de nombreux grès. Au-dessous de la marne, une nappe d'eau souterraine alimente les puits dont la profondeur est de 85 mètres. Les pentes sud et est du plateau s'égouttent vers les vallées de la Somme et de l'Hallue.
L'ensemble du terroir est un plateau duquel rayonnent plusieurs petits vallons dont les pentes se dirigent vers le sud et l'est. Le village est assis sur le point plus culminant d'une altitude de 116 mètres. L'altitude inférieure est environ de 80 mètres à l'extrémité du terroir vers Amiens[1].
Aucun cours d'eau ne traverse la commune.
Le climat de la commune est tempéré océanique.
La commune présente un habitat groupé. Elle fait partie de la couronne péri-urbaine d'Amiens.
Les services et l'agriculture sont les activités dominantes de la commune.
La RD 11 divise le territoire en son milieu.
![]() |
Villers-Bocage | Molliens-au-Bois | ![]() | |
N | ||||
O Rainneville E | ||||
S | ||||
Coisy | Cardonnette | Saint-Gratien |
Rainneville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79 %), zones urbanisées (7 %), zones agricoles hétérogènes (7 %), prairies (6,9 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
L'existence ancienne du site est attestée par un fragment d'allée couverte exhumé du sol par des gressiers qui l'ont transformé en grès de pavage. Une manufacture de poteries gallo-romaines était établie au lieu-dit la Sablonnière ; deux amphores y ont été retrouvées et déposées au musée du Louvre.
Le village est traversé par la voie romaine N° IV, encore appelée le Grand chemin d'Amiens à Arras.
Pour exploiter leurs 1 200 journaux de terre labourable et 60 journaux de bois sur le terroir de Rainneville, les moines de l'abbaye bénédictine Saint-Pierre de Corbie, ont créé la ferme dite de Beauvoir. En 1220, cette ferme est pillée et brûlée. En 1565, elle est vendue à Louis de Saveuse, seigneur de Coisy pour la somme de 10 000 livres. Entre 1636 et 1650, les bâtiments sont ruinés au cours des invasions et des combats de la Fronde, puis totalement détruits et rasés.
La commune fait partie de la communauté de communes du Territoire Nord Picardie depuis 2017 après avoir fait partie de la communauté de communes Bocage Hallue.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1800 | 1805 | Pascal Decourcelle | ||
1806 | 1813 | Jean-Baptiste Victor Pruvot | cultivateur | |
1813 | 1815 | Jean-Louis George Picart | ||
1815 | 1823 | Jean-Baptiste Isidore Maison | ||
1823 | 1827 | Jean-Baptiste Houllier | ||
1827 | 1830 | Jean-Baptiste Isidore Maison | ||
1830 | 1837 | Jean-Louis George Picart | ||
1837 | 1840 | Jean Hector Houllier | ||
1840 | 1846 | Sylvain Longuemart | ||
1847 | 1857 | Charles Joseph Darquet | ||
1857 | 1863 | Valentin Maison | ||
1864 | 1868 | Alexandre Maison | ||
1868 | 1902 | Louis Victor Oger | ||
1903 | 1909 | Albert Houllier | ||
1910 | 1919 | Stéphane Horville | ||
1919 | 1928 | Adhémar Houllier | ||
1929 | 1970 | Aristide Cozette | ||
1970 | 1977 | Gilles Houllier | ||
1977 | 1995 | Pierre Ducange | DVD | |
1995 | 2000 | Serge Deweer | ||
2000 | En cours (au 1er Mars 2022) |
Jacques Masset | Vice-président de la CC du Territoire Nord Picardie (2020 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[10] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].
En 2019, la commune comptait 1 010 habitants[Note 3], en augmentation de 18,68 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
902 | 1 048 | 1 139 | 1 195 | 1 227 | 1 268 | 1 253 | 1 280 | 1 251 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 201 | 1 165 | 1 036 | 910 | 812 | 736 | 694 | 636 | 623 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
563 | 556 | 502 | 436 | 427 | 404 | 365 | 346 | 384 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
398 | 443 | 516 | 738 | 784 | 761 | 764 | 829 | 974 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 010 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Le regroupement pédagogique regroupé (RPC) de Beauvoir associe les villages de Cardonnette, Coisy, Molliens-au-bois et Rainneville. Il compte environ 175 élèves répartis de la petite section de maternelle au CM2.
En remplacement d'une église datant du XVIIe siècle, une nouvelle église de style néo-gothique fut édifiée en 1862, grâce au soutien d'Adolphe et Nathalie Vaysse de Rainneville. Son architecte fut Victor Delefortrie. Les fondations furent ouvertes en 1860, le comble fut posé le , l'église fut bénite le .
Au 31 rue de Pierregot se trouve un arbre remarquable : le hêtre pourpre du château qui aurait été planté sous le règne de Louis XV[réf. souhaitée]. Il serait un des dix plus gros de France par sa circonférence[14].
![]() |
Blason | Écartelé : aux 1er et 4e de gueules à trois fasces d'or, aux 2e et 3e d'argent à trois étoiles de sable. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Sur les autres projets Wikimedia :