Saint-Gratien est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Saint-Gratien | |
Le château de Saint-Gratien. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Amiens |
Intercommunalité | Communauté de communes du Territoire Nord Picardie |
Maire Mandat |
Bruno Massias 2020-2026 |
Code postal | 80260 |
Code commune | 80704 |
Démographie | |
Gentilé | Gratienois |
Population municipale |
382 hab. (2019 ![]() |
Densité | 55 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 58′ 00″ nord, 2° 24′ 34″ est |
Altitude | Min. 48 m Max. 113 m |
Superficie | 6,95 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Amiens-2 |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le village est situé à 12 kilomètres au nord-est d'Amiens, sur l'axe Amiens - Arras, la route départementale 919 (RD 919).
![]() |
Molliens-au-Bois | Montigny-sur-l'Hallue | ![]() | |
Rainneville | N | Fréchencourt | ||
O Saint-Gratien E | ||||
S | ||||
Cardonnette | Querrieu |
La localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France (ligne no 36)[1].
Saint-Gratien est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,8 %), forêts (15,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %), zones urbanisées (3,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Le nom du village viendrait de ce que Gratien d'Amiens y aurait été martyrisé par les Romains en 303[9].
La légende raconte qu'on planta la houlette en coudrier de Gratien, le berger, sur sa tombe. En une nuit, elle prit racine, donna des feuilles et des fruits de la couleur du sang. D'après la tradition, ce miracle se reproduisait chaque nuit du .
Une autre version indique que Gratien ficha lui-même en terre son bâton qui fit jaillir une source, donna du feuillage et des noisettes. Il se fit une écorchure à la main, se servit d'une feuille comme pansement et ainsi teinta de rouge l'arbuste.
En , les troupes australiennes Australian Imperial Force, AIF du Corps d'armée australien et néo-zélandais (ANZAC) sont mises sous le commandement du général Sir W. W. Birdwood[10].
Fin , les cinq divisions du général Birdwood, sont commandées par : Major général Sir H. B. Volker, Smith, Vc, John Monash (GHQ à Franvillers), Sainclair-Mac-Lagan, Sir Hobs (GHQ au château de Bussy-lès-Daours).
Le , à la suite du bombardement de Franvillers, le quartier général de la 3e division des troupes australiennes "Australian Imperial Force, AIF" est déplacé le même jour à Saint-Gratien.
Le , Sir John Monash, commandant la 3e Division, prend le commandement du Corps Australien, et installe son quartier général au château de Saint-Gratien. En liaison avec les troupes canadiennes, il repoussera les Allemands qui s'étaient avancés jusqu'à Villers-Bretonneux.
Son état-major comprenait les généraux de brigade : C. H. Foot, R. A. Carruthers, Thomas Blamey, L.D. Fraser et W. A. Coxen (en)[11].
De 1790 à 1801, Saint-Gratien a été l'une des quatorze communes relevant de l'Administration cantonale et de la Justice de paix de Querrieux.
En l'an VII et jusqu'au 10 germinal de l'an VIII (), tous les mariages civils du canton sont prononcés au chef-lieu conformément à l'article IV de la Loi du 13 fructidor de l'an VI ().
La commune fait partie de la communauté de communes du Territoire Nord Picardie après avoir fait partie de la communauté de communes Bocage Hallue.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2008 | Jean-Paul Durand | ||
mars 2008[12] | En cours (au 8 octobre 2020) |
Bruno Massias | Réélu pour le mandat 2020-2026[13],[14] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].
En 2019, la commune comptait 382 habitants[Note 3], en augmentation de 2,41 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
475 | 506 | 531 | 598 | 646 | 638 | 637 | 632 | 630 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
641 | 617 | 559 | 539 | 535 | 517 | 478 | 434 | 411 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
367 | 333 | 303 | 275 | 238 | 242 | 226 | 212 | 264 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
220 | 225 | 240 | 337 | 362 | 371 | 355 | 346 | 361 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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375 | 382 | - | - | - | - | - | - | - |
L'école primaire de l'Hallue scolarise les enfants de la commune.
Le village dispose de trois lieux de culte catholiques, l'église Saint-Gratien, la chapelle Notre-Dame-de-Liesse et un oratoire dédié à saint Gratien.
Le château appartint d'abord aux seigneurs du même nom, puis à deux familles échevinales d'Amiens, May au XVe siècle et Saint-Delis au XVIe. Il fut ensuite la possession des Hirzel, protestants suisses, dont le général Salomon Hirzel de Saint-Gratien. En 1786, il fut acquis par Jean-Baptiste Jourdain de Thieulloy, issu d'une famille amiénoise anoblie en 1735, qui entreprit la reconstruction du château dans un style néo-classique. Les travaux étaient achevés en 1789. La craie provenait de la carrière voisine de Bavelincourt.
Le château comprend un corps de logis rectangulaire orienté nord-sud, et une cour de communs à l'ouest, avec écuries, pigeonnier, chapelle. Le corps de logis est constitué d'un avant-corps central légèrement saillant, pourvu d'un étage de combles, et de deux ailes un peu moins hautes. Les façades sont ornées de quelques sculptures, bustes de Flore et de Cérès (côté nord), sphinges entourant l'escalier (côté sud). Sur le plafond du grand salon, une peinture à l'huile sur enduit représente le lever du jour avec Apollon, l'Aurore, la Nuit.
L'ensemble fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [19].
L'église est dédiée à saint Gratien d'Amiens, qui fut martyrisé ici-même. Elle a été construite sur les plans de l'architecte diocésain Alexandre Grigny en 1864. En 1866, l'Impératrice Eugénie fait don à l'église d'un chemin de croix en néo-plastique-bois[20].
Sur un soubassement de grès, cette chapelle date de 1778, en mémoire d'une fillette piétinée par un troupeau de vaches[21].
Édifié en 1999, il contient la statue du saint local, réalisée en 1996 par Jean-Pierre Facquier[21].
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Blason | Écartelé : au 1er d'argent, au buste de saint Gratien de carnation, d'azur, paré de gueules, chevelé et barbé de sable, auréolé d'or, au 2e d'argent à trois lions de sable, au 3e d'azur à trois fleurs de lis d'or, au 4e d'or à trois noisettes d'argent, renversées posées en barre, involucrées et tigées de sinople ; à la fasce de gueules chargée de l'inscription « Saint Gratien » en lettres onciales de sable brochant sur la partition. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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