Cardonnette est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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Cardonnette est un petit village périurbain picard de l'Amienois, situé à 8 km au nord-est d'Amiens, 22 km à l'ouest d'Albert et à 47 km au sud-ouest d'Arras.
Le village, à l'habitat groupé, est desservi par l'ex-RN 319 (actuelle route départementale 919).
Le centre du village est constitué par la place de l'Église, jadis dotée d'une mare. Cette place en partie plantée d'arbres servait aux jeux traditionnels: jeux de tamis, de paume et pelote[1]
En 2019, la localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France (ligne no36)[2].
Cardonnette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,2% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (91,2%), zones urbanisées (6%), forêts (2,2%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
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Le village est mentionné dès 1279 sous le nom de Cardonnelle[1]
Histoire
Au Moyen Âge, la seigneurie de Cardonnette, qui relevait de Picquigny, se divisait en deux parties: l'une appartenait au chapitre de la collégiale Saint-Martin de Picquigny, l'autre à un seigneur laïc, dont le plus anciennement connu est Adam de Cardonnette (en 1222)[1].
Cette seigneurie passa en mains illustres à la fin de l'Ancien Régime: appartenant tout d'abord à la famille de Saveuse au XVIIesiècle, elle passa ensuite par mariage dans la maison de Montmorency, puis de Lorraine[1].
L'ensemble du village date des XIXeetXXesiècles, y compris l'église, reconstruite en 1895 par Émile Ricquier[10]. L'habitat regroupé au village est sans doute lié à la rareté de l'eau, qui poussa à la création de mares et de puits communaux tout au long du XIXesiècle: il existait cinq mares en 1884 (toutes comblées aujourd'hui), deux puits avaient été creusés en 1819 et un troisième le fut en 1843[1].
Politique et administration
De 1790 à 1801, la commune relève de l'administration et de la justice de paix du canton de Querrieux.
En l'an VII et jusqu'au 10 germinal de l'an VIII (), tous les mariages civils du canton, sont prononcés au chef-lieu, conformément à l'article IV de la Loy du 13 fructidor de l'an VI ().
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme (département). Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Après avoir été rattachée au canton de Querrieux de 1793 à 1801, la commune intègre cette année-là le canton de Villers-Bocage[11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle fait désormais partie du canton d'Amiens-2.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes Bocage Hallue, créée fin 1999.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du Département.
Ce projet prévoyait la «fusion des communautés de communes du Bernavillois, du Doullennais et de Bocage Hallue», le nouvel ensemble de 34 661 habitants regroupant 70 communes[12]. À la suite de l'avis favorable du Doullennais, du Bernavillois, de l'avis défavorable de Bocage-Hallue (dont une partie des communes souhaitait rejoindre la communauté d'agglomération Amiens Métropole), la commission départementale de coopération intercommunale donne un avis favorable à la fusion en [13],[14].
Celle-ci intervient le , créant la communauté de communes du Territoire Nord Picardie à laquelle la commune se retrouve intégrée en 2017, contre son gré[15].
Elle obtient de la quitter pour intégrer la communauté d'agglomération dénommée Amiens métropole le [16],[17],[18],[19].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].
En 2019, la commune comptait 538 habitants[Note 3], en augmentation de 15,7% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
300
304
318
376
418
410
411
400
380
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
387
369
357
324
325
327
288
282
248
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
248
243
205
190
194
174
159
167
151
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
167
213
275
408
458
417
430
454
502
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
538
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique
Article connexe: Exode rural dans la Somme.
Enseignement
En 2017 et depuis plusieurs années, les enfants de Cardonnette sont scolarisés au sein du regroupement pédagogique avec l'école de Beauvoir, à Rainneville[28],[29].
Culture
La commune dispose d'une médiathèque de 5 000 ouvrages, transférée dans les locaux de l'ancienne école en 2017. Elle est fréquentée par 260 lecteurs inscrits dont 150 actifs, chiffre important pour un village d'environ 500 habitants, mais dont l'équipement rayonne sur les villages voisins[28].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Par la photographie aérienne, l'archéologue Roger Agache a révélé la position d'une importante villa gallo-romaine au lieu cadastré «L'Herblet», sur la route de Saint-Gratien[30].
L'église Saint-Vaast
L'église, vouée à saint Vast, a été inaugurée en 1895 sur des plans de l'architecte Émile Ricquier, l'architecte du cirque Jules-Verne, de l'hôpital Pinel ou de l'horloge Dewailly à Amiens[31],[32].
La construction en briques est d'architecture éclectique néo-roman et néo-byzantin, avec quelques éléments qui semblent être empruntés à l'art islamique, comme les motifs ajourés, sortes de dentelle sculptée dans la partie inférieure du clocher. Par ailleurs, les effets de polychromie, obtenus par le jeu des briques rouges et beiges et les décors géométriques et floraux dans l'appareillage des murs, confèrent à l'ensemble un style tout à fait oriental[10].
Des opérations de rénovation ont été réalisées par l'organisation de chantiers de bénévoles: association Concordia de 2003 à 2008.
Article détaillé: Église Saint-Vaast de Cardonnette.
Le presbytère, 6 place de l'Église, de 1859, édifié par l'entrepreneur amiénois Aimable Lemaire, sur les plans dressés en par A. Pointar (inspecteur voyer de la ville d'Amiens)[33].
Le village possède deux croix en fonte datées: l'une de 1852 (au coin de la rue d'Artois et de la rue de Picardie) , l'autre de 1849 (érigée lors d'une épidémie de choléra, à l'entrée du village)[1].
Cimetière communal, qui existait à cet emplacement en 1861, a été étendu en 1888. Il s'étend à flanc de coteau, à la sortie du village et s'organise autour d'une allée centrale montant jusqu'à la tombe de l'abbé Delucheux, ancien curé de Cardonnette décédé en 1897, près de laquelle s'élève une grande croix en fonte sur socle de grès[34].
Le village présente d'intéressants témoignages de l'architecture rurale picarde, aussi bien pour les constructions en torchis (5 logis et 3 granges) que pour les bâtiments en brique (4 logis, 3 granges). On notera la présence d'un pigeonnier-étable en brique, daté 1903, avec son épi de faîtage en forme de pigeon (14 rue de Normandie). Quelques bâtiments ont conservé des tuiles faîtières denticulées (granges aux n°11 et n°7 place de l'Église, étable au 18 rue de Flandre). Certaines granges présentent de beaux linteaux de bois (notamment 11, place de l'Église et 2, rue de Flandre)[35], parmi lesquelles la ferme du 20 rue de Flandre, édifiée en 1877, est représentative des fermes picardes traditionnelles[36].
Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Blason
D'argent à la fleur de chardon feuillée de deux pièces de sinople[37].
Détails
Armes parlantes. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Benoît Delespierre, «Pour Bocage-Hallue, ce sera avec Doullens et Bernaville», Le Courrier picard, (lire en ligne).
«Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du Bernavillois, de la communauté de communes du Doullennais et de la communauté de communes Bocage-hallue», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-031, , p.85-87 (lire en ligne[PDF]).
Bakhti Zouad, «De nouvelles communes dans Amiens Métropole?: Neuf nouvelles communes pourraient bientôt intégrer la métropole», Le Courrier Picard, (lire en ligne).
Benoît Delespierre, «Divorces, mariages forcés et frustrations: La décision du préfet d’autoriser certaines communes et pas d’autres à changer d’intercommunalité passe mal par endroits. Tour d’horizon», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«Arrêté préfectoral du 12 décembre 2017 portant extension du périmètre de la communauté d'agglomération Amiens Métropole aux communes de Cardonnette, Querrieu, Saint-Vast-en-Chaussée, Vaux-en-Amiénois, Ferrières et Seux à compter du », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2017-086, , p.120-122 (lire en ligne[PDF], consulté le ).
«Cardonnette perd son maire», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Laurent Marfaux, maire de Cardonnette, est brutalement décédé ce lundi 21 mai, à l’âge de 56 ans. Il avait été élu en 2014, et ainsi succédé à Jean-Marc Verscheure».
Thierry Griois, «La nouvelle bibliothèque de Cardonnette a ouvert: Les premiers utilisateurs ont franchi lundi soir les portes d’un équipement qui abrite 5 000 ouvrages, dans cette commune de 500 âmes, mais qui compte 260 lecteurs !», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Roger Agache, La Somme pré-romaine et romaine d'après les prospections aériennes à basse altitude, Société des antiquaires de Picardie, Musée de Picardie, Amiens, 1978, p.310.
David Vandevoorde, «Histoires de pierres et d’esprits à Pinel à Dury: L’hôpital psychiatrique Philippe-Pinel est pour beaucoup mystérieux. Son ouverture aux Journées du patrimoine dévoile une architecture étroitement liée aux avancées médicales», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
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