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Vauvert est une commune française située dans le sud du département du Gard en région Occitanie.

Vauvert

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté de communes de Petite Camargue
(siège)
Maire
Mandat
Jean Denat
2020-2026
Code postal 30600
Code commune 30341
Démographie
Gentilé Vauverdois
Population
municipale
11 492 hab. (2019 )
Densité 105 hab./km2
Population
agglomération
35 780 hab. (2018)
Géographie
Coordonnées 43° 41′ 39″ nord, 4° 16′ 37″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 97 m
Superficie 109,86 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Vauvert
(grande ville)
Aire d'attraction Nîmes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vauvert
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Vauvert
Géolocalisation sur la carte : France
Vauvert
Géolocalisation sur la carte : Gard
Vauvert
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Vauvert
Liens
Site web vauvert.com

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Rhône, le canal d'irrigation du Bas-Rhône Languedoc, le canal du Rhône à Sète, le Vieux Vistre, le ruisseau de Valliouguès et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans la Camargue (delta du Rhône), la commune possède un patrimoine naturel remarquable : quatre sites Natura 2000 (« le Petit Rhône », la « Petite Camargue », la « Camargue gardoise fluvio-lacustre » et les « costières nîmoises »), cinq espaces protégés (la réserve naturelle régionale du Scamandre, la « Basse plaine de l'Aude et Collines d'Enserune », les « Costières de Nimes », la Camargue et la Petite Camargue) et huit zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Vauvert est une commune urbaine et littorale qui compte 11 492 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Vauvert et fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Vauverdois ou Vauverdoises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : la chapelle de Montcalm, inscrite en 2000, et le temple protestant, inscrit en 2012.


    Géographie



    Situation


    Limites administratives de la commune.
    Limites administratives de la commune.

    Vauvert est située dans le sud-est de la France, en région Occitanie, dans le département du Gard, entre la Petite Camargue et le plateau des Costières. À 20 km de Nîmes, à 35 km de Montpellier, villes dotées de gares TGV et d'aéroports, à 20 min d'Arles, 1 h d'Avignon et 1 h 15 de Marseille, à 20 min de la mer, Vauvert est au cœur d'une région riche de sa culture et animée tout l'été de festivals. La ville a le caractère typique des bourgs agricoles du siècle dernier. Le vieux centre a gardé un aspect pittoresque avec ses ruelles étroites. Les principaux quartiers du centre-ville sont la Condamine, le Hameau, le Mas Barbet, le Quartier occitan, le Roc des poulets et le Valat de la Reyne.

    Les communes de Beauvoisin, Le Cailar, Saintes-Maries-de-la-Mer (13), Saint-Gilles, Saint-Laurent-d'Aigouze et Vestric-et-Candiac sont limitrophes de la commune de Vauvert. La ville est également située sur la ligne de chemin de fer Nîmes - le Grau du Roi.

    Vauvert est l'une des 75 communes membres du schéma de cohérence territoriale (SCOT) du sud du Gard et des 51 communes du Pays Vidourle-Camargue.


    Communes limitrophes


    Communes limitrophes de Vauvert
    Le Cailar Vestric-et-Candiac Beauvoisin
    Le Cailar Saint-Gilles
    Saint-Laurent-d'Aigouze Saintes-Maries-de-la-Mer
    (Bouches-du-Rhône)
    Saint-Gilles

    Lieux-dits et écarts



    Contexte paysager


    Balisage jacquaire dans les vignes
    Balisage jacquaire dans les vignes

    La ville actuelle, située au cœur du vignoble de l'AOC Costières de Nîmes, a le caractère typique des bourgs agricoles du siècle dernier.

    De grande superficie, le territoire communal englobe une grande partie de la Petite Camargue.

    90 % du territoire communal est rural. Au nord, la vigne, au sud une immense nature sauvage bordée d'étangs et de roselières (étendues de roseaux), véritable réserve naturelle d'oiseaux et d'animaux sauvages (taureaux et chevaux camarguais), non loin des hameaux de Gallician, de Montcalm et de Sylvéréal. Dès le printemps et jusqu'à l'automne, le village résonne du bruit des lâchers de taureaux camarguais dans l'arène ou dans les rues. Avec 2 661 heures d'ensoleillement par an, le climat est exceptionnel. La température moyenne est de 5,9 °C en hiver, de 24,1 °C en été.

    Vauvert est un des fiefs de « l'Aficion » taurine. Les traditions taurines camarguaises y sont très vivantes. Dès le printemps et jusqu'aux mauvais jours, les arènes résonnent du bruit des courses camarguaises et les rues des abrivados et bandidos, au cours desquelles taureaux et chevaux traversent la ville. Les traditions tauromachiques espagnoles y sont également à l'honneur. Outre les manifestations taurines, de nombreuses animations occupent les loisirs des Vauverdois : opérettes, spectacles musicaux, théâtraux, animations sportives.. De nombreux équipements sportifs permettent la pratique de diverses activités : tennis, natation, pétanque, promenades en bateau, cyclotourisme, randonnées pédestres, pêche…


    Géologie et relief


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    Sismicité


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    Hydrographie


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    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 15,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 647 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vestric-et-Candiac », sur la commune de Vestric-et-Candiac, mise en service en 1966[6] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de précipitations de 700,5 mm pour la période 1981-2010[8].

    Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Garons », sur la commune de Saint-Gilles, mise en service en 1964 et à 13 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,6 °C pour la période 1971-2000[10], à 15 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,3 °C pour 1991-2020[12].


    Milieux naturels et biodiversité



    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].

    La commune fait également partie des la Camargue (delta du Rhône), un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1977 pour ses nombreux bombements sources de diversité : bourrelets alluviaux des bras anciens et actuels du Rhône et cordons dunaires élaborés par les courants marins et les rivages historiques de la Méditerranée. Entre ces replis encore en partie boisés, dans les dépressions, se répartissent des terres basses occupées par les lagunes bordées de steppes salées, les marais à roselières en partie exploités pour la coupe du roseau et les étangs - dont le plus grand, le Vaccarès, occupe 6 500 hectares[15],[16].

    Cinq autres espaces protégés sont présents sur la commune :


    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[24] :

    Et deux au titre de la directive oiseaux[24] :


    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Six ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[29] :

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[29] :


    Toponymie


    Le domaine Montcalmès est attesté sous les formes :


    Urbanisme



    Typologie


    Vauvert est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[38],[I 1],[39].

    Elle appartient à l'unité urbaine de Vauvert, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 11 608 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 5],[I 6].

    La commune, bordée par l'estuaire du Rhône, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[40]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[41],[42].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (33,9 %), zones humides intérieures (21,9 %), terres arables (15,1 %), zones agricoles hétérogènes (10,1 %), eaux continentales[Note 9] (7,6 %), zones urbanisées (2,9 %), forêts (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %), prairies (1,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %), zones humides côtières (0,4 %)[43].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].


    Risques majeurs


    Le territoire de la commune de Vauvert est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à trois risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel et la rupture d'un barrage[44]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[45].


    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Nîmes, regroupant 20 communes soumises aux aléas de ruissellement pour la commune de Nîmes et de débordements de cours d’eau, notamment du Vistre, d'un de ses affluents, le Rhôny, et plus à la marge du Rhône, à l’aval, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[46]. Les événements significatifs passés relatifs à la Vistre sont des crues rapides et violentes, qui causent d’importants dégâts, voire des pertes humaines (octobre 1988, septembre 2002, décembre 2003, septembre 2005 notamment). Concernant le Rhôny, les principales crues recensées à Codognan ont eu lieu en 1845, 1933, 1945, 1958, 1963, 1976, 1987 et en octobre 1988. Cette dernière est la plus importante et marquante pour la population nîmoise. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[47],[48]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1994, 1995, 1999, 2002, 2003, 2005, 2018 et 2021[49],[44].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vauvert.
    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vauvert.

    La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[50]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 90,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 497 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 3492 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[51],[Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[52].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2012, 2016 et 2017, par des mouvements de terrain en 1983 et par des glissements de terrain en 1988[44].


    Risques technologiques

    La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[53].

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[54].

    La commune est en outre située en aval des barrages de Sainte-Croix et de Serre-Ponçon, deux ouvrages de classe A[Note 10]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[56].


    Histoire



    Préhistoire


    Les hommes s'installèrent à Vauvert dès la Préhistoire. Dans plusieurs sites on a découvert des objets préhistoriques ainsi qu'un squelette datant de la Préhistoire.


    Moyen Âge


    Porte de Saint Gilles, base de l’actuelle tour de l’horloge
    Porte de Saint Gilles, base de l’actuelle tour de l’horloge

    Appelée Posquières au Moyen Âge, la cité connut un grand renom. La cité et son château étaient bâtis sur la colline dite le Castelas. Le site était déjà occupé dans l'Antiquité puisque des vestiges d'une villa romaine y ont été découverts. Les origines du fief de Posquières se situent vraisemblablement au VIe ou au VIIe siècle. Le premier document écrit fiable qui mentionne l'existence de Rostaing Ier, seigneur de Posquières, date de 1066. L’étymologie du mot Posquières a fait l'objet de controverses chez les historiens de la commune. Une recherche publiée en 1998 dans le Bulletin de la Société d'Histoire de Posquières-Vauvert[57] montre qu'une altération phonétique du B et du P permet d'avancer que Posquières dérive du latin et de l'hébreu boscus+ariae (boscariae) c'est-à-dire l'endroit où l'on trouve des bois.

    Posquières était une cité où vivait une communauté juive relativement importante. Les juifs s'installent progressivement vers le VIIIe siècle et leur population s'accroît en 1140 avec l'exil des juifs andalous fuyant les persécutions almohades. En 1165, le voyageur itinérant juif, Benjamin de Tudèle, évaluait cette population à 40 familles, ce qui peut représenter approximativement 200 à 250 habitants. Au XIIIe siècle, la communauté a pu compter jusqu’à 400 habitants, soit une estimation d’un tiers de la population du bourg. À Posquières, les juifs vivaient dans le quartier situé sur les versants sud et sud-est de la colline, à l’extérieur des murailles du château. Plusieurs noms de rue attestent de cette présence de la communauté juive de Posquières devenue Vauvert : la rue des Juifs, la rue des Bonnets carrés, notamment. Un fragment d'un des piliers de la synagogue a été trouvé dans la cour de la maison où se trouvait l'édifice religieux. On a trouvé également une sculpture réemployée sur la façade d'une maison. Les Juifs sont chassés en 1306 par Philippe le Bel et migrent vers Tarascon, puis vers le Comtat Venaissin (Avignon) qui était terre du Pape[58]. Rabad de Posquières et son fils Isaac l'Aveugle développèrent dans leur académie rabbinique leurs connaissances et commentaires quant à la kabbale juive.

    Située au creux d'un vallon nommé Vallis viridis (c'est-à-dire vallée verdoyante, qui donnera ensuite Vauvert), l'église de Notre-Dame de la Vallée verte était le lieu d'un pèlerinage parmi les plus notables de France, tout juste après celui de Notre-Dame de Boulogne. Les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle s'y arrêtaient. L'église Notre-Dame était alors reconnue dans tout le royaume de France. On y faisait des diableries, sortes de mystères théâtralisés qui faisaient intervenir Satan. En 1254, le sire de Joinville, chroniqueur du roi Louis IX, rapporte qu'un chevalier tombé à la mer fut miraculeusement sauvé par Notre Dame de Vauvert. Le roi se rendit à Vauvert pour remercier la vierge et ordonna la construction d'un hôpital qui se situait entre les rues Carnot, des Juifs et Plegnol. La petite place formée par le carrefour de ces rues s’appelait autrefois place Saint-Louis, en souvenir de la visite du roi. La porte à l’angle de la rue Voltaire et de la rue Carnot appelée « Porte St Louis » est une porte de style Louis XIII, elle ne date donc pas du XIIIe siècle, et n’est pas la porte de l’ancienne maladrerie ou hôpital, qui se situait de l’autre côté du carrefour. Des travaux d’embellissement de l'hôpital sont effectués et financés par Jacques Ier d'Aragon, l'architecte est Martin de Lonay. On y construit une église, c'est le même qui est à l'origine de l'abbatiale de Saint Gilles. En , Louis IX fait étape à Vauvert avant de partir de nouveau en croisade ; il dort dans la maladrerie quelques mois avant son décès.

    Entre 1292 et 1299, Héthoum de Korikos aurait fait un pèlerinage à Notre-Dame de Vauvert, sans qu'on puisse savoir s'il s'agit du Vauvert de Paris ou du Vauvert gardois[59]. En 1305, Vauvert accueille le pape Clément V, puis Guillaume de Nogaret en 1311. Le roi Charles IV le Bel, après avoir battu les Flamands, oblige 300 d'entre eux à effectuer des pèlerinages. Cent de ces pèlerins sont dirigés vers Saint-Gilles et Vauvert. Impressionnés par les représentations théâtrales données sur le parvis de l'église, appelées « diableries » (mystères qui font intervenir Satan), ils parleront longtemps, à leur retour, du diable de Vauvert, comme d'une chose fantastique mais située très loin : « au diable Vauvert ». Pendant les XIVe et XVe siècle, Vauvert est réputée pour son pèlerinage de la Vierge : l'église est agrandie fréquemment pour accueillir toujours plus de pèlerins. Elle est considérée comme la plus belle du Languedoc.

    Dès le XVIe siècle, des documents révèlent la ruine du château et la dégradation de l'église. En 1538, Vauvert accueille le roi François Ier et toute sa cour.


    Époque moderne


    Vauvert est touchée par les guerres de religion au XVIe siècle. En , les réformés battent les catholiques dans la plaine de Saint-Gilles et détruisent l'abbatiale de cette ville. À Vauvert, 30 prêtres et fidèles sont massacrés, le cimetière usurpé, tous les édifices religieux sont détruits (2 églises, 10 chapelles, 4 prieurés ruraux), la cure (presbytère) est détruite et remplacée par un immeuble pour loger les pasteurs protestants. Les seuls vestiges clairement identifiés qu’il reste de l'église de Vauvert sont : une tête de gargouille qui a été incluse, comme élément décoratif, dans le mur de la maison à l’angle de la rue Voltaire et de la rue Broussan et une autre sculpture visible au no 50 de la rue des Juifs. Dans le but de restaurer l'autorité royale meurtrie par les conflits religieux, et afin de réconcilier catholiques et protestants, la régente Catherine de Médicis organise le Grand tour de France de Charles IX et sa cour entre 1564 et 1566. Après s'être arrêté à Nîmes pendant deux jours, et après avoir visité le pont du Gard pour y assister à des spectacles de nymphées, le roi fait étape à Vauvert les 14 et . Il y dîne et y dort, et poursuit son périple en se rendant à Aigues-Mortes[60]. Dans les années 1590-1600, les remparts sont reconstruits et une nouvelle église bâtie mais en 1622 nouvelle destruction de la cité, le château est rasé. Dans les années 1650-1670, Vauvert retrouve peu à peu son église et son presbytère inaugurés en 1689 : c'est l'actuelle église. Lors de la Révocation de l'édit de Nantes, en 1685, par Louis XIV, le temple situé sur l'actuelle place de la Révolution est détruit.

    La cité fut violemment marquée comme ce où quatorze camisards sont condamnés aux galères perpétuelles, trois filles fouettées et un jeune homme nommé Petit-Marc, accusé d'être le prédicateur, est pendu devant l'église le . L'église est incendiée. On décide de protéger la ville de remparts, dont il ne reste actuellement que la porte de Saint Gilles. En , le comte de Broglie passe par Vauvert. En , Baville fait condamner des protestants à Vauvert[61].

    Avec la révocation de l'édit de Nantes, les protestants se cachèrent. Ils se réunissaient alors dans les bois des alentours et peut-être dans les souterrains de la ville qui permettaient de relier l'ancien château à la fontaine de l'Espérion. Ces souterrains servirent d'échappatoire pour les protestants vauverdois pour célébrer leur culte. Quelques vestiges de ces souterrains ont été découverts lors des travaux de la rue Carnot[62]. Malgré les guerres de religion et la diffusion de la Réforme dans la région, Vauvert reste une étape incontournable du pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle tout comme Arles et Saint-Gilles. Nous connaissons tout particulièrement le récit de voyage de Nicolas Albani, pèlerin napolitain qui, en 1743, se rend à St Jacques à partir d'Arles et passe donc à Vauvert, à une période où la peste touche la Provence[63].

    Commencée en 1812, la construction du grand temple protestant par l'architecte Charles Durand fut achevée en 1816. L'édifice de style néoclassique avec vaste portique à colonnes en forme d'hémicycle contenant près de 2 000 places, fut inauguré par le préfet en 1819. En 1868, une scission divisa la communauté protestante de Vauvert et une partie de ses membres se rattacha à l'église réformée évangélique, professant une théologie plus « orthodoxe ». Celle-ci fit construire un temple, inauguré en 1869, qu'on désigna à Vauvert comme le Petit Temple.

    Jusque dans la seconde moitié du XXe siècle, le cimetière resta divisé par un mur séparant les sépultures catholiques et protestantes.


    Époque contemporaine


    Château de Montcalm (XIXe siècle) à Vauvert (Gard).
    Château de Montcalm (XIXe siècle) à Vauvert (Gard).

    Le Marquis de Montcalm, célébrité française à Québec, fut baptisé en l'église de cette ville. Vauvert donna son nom, pour une raison encore inconnue, à un lieu-dit sur la commune de Dolbeau-Mistassini au bord du Lac Saint-Jean au Québec.

    À la seconde moitié du XIXe siècle, Vauvert connaît un fort développement lié à la viticulture. Un patrimoine civil illustre cet apogée économique : construction de l'hôtel-de-ville avec sa riche façade qui évoque l’embellissement du village en 1860, de belles demeures bourgeoises (rue de Saint-Gilles), un ancien cinéma et un ancien théâtre sur la place Montcalm, un parc sur l'actuel emplacement des arènes Jean-Brunel, ou encore les arènes construites par Louis Valentin au pied de la colline du Castellas et inaugurées en [64]. Ce notable vauverdois organisait, dans ses arènes, des concerts lyriques. D'ailleurs, deux statues à l'entrée des arènes rappelaient les deux muses. C'est donc à partir de cette époque que les Vauverdois se passionnèrent pour l'art lyrique dont certains en ont fait carrière : Jean-Lemestin Broussan (baryton et directeur de l'Opéra de Paris[réf. nécessaire]), Jean-François Villaret (ténor de Camille Saint-Saëns), Chantal Bastide, Patrick Ivorra et Valentine Lemercier ayant actuellement une carrière internationale[65].. Les anciennes arènes Valentin, de forme rectangulaire, accueillaient également un théâtre et le cinéma « Le Lux » jusque dans les années 1970 où il sera incendié. C'est également sous le Second Empire qu'apparaissent les premiers jeux taurins assimilés à ce que nous appellerons la course camarguaise. Ces jeux se pratiquaient sur des « plans » (arènes aménagées de charrettes sur une place) comme celui du Jeu de Ballon. Avec la levée de l'interdiction des courses de taureaux, des manadiers et des éleveurs s'installèrent en Petite-Camargue. Petit à petit, les taureaux portaient des attributs patriotiques.

    C'est à cette même époque que Vauvert connaît un schisme parmi la communauté protestante. Après des siècles de luttes, la philosophie des Lumières du XVIIIe siècle avait exercé une profonde influence sur le protestantisme français. Au début du XIXe siècle, se produisit un mouvement religieux puissant appelé le Réveil qui rétablit les fondements essentiels de la foi chrétienne. Les Églises connurent des dissidences. Certains membres conservèrent la tendance dite libérale tandis que d'autres optèrent pour la tendance orthodoxe dite évangélique. En 1867, cette séparation des protestants toucha Vauvert. On aménagea un local situé sur la route de Nîmes et appelé le « Bouaou » pour accueillir la tendance orthodoxe tandis que le « Grand temple » réunissait la tendance libérale. Attirant de plus en plus de fidèles évangéliques, il fut décidé de construire le temple de l'Oratoire dit « Petit Temple », financé par 19 notables vauverdois et inauguré au printemps 1869. On tenta une réconciliation de la communauté protestante en 1938 mais en vain. Les protestants évangéliques achetèrent un presbytère sur l'ancien emplacement de la Poste[66].

    À partir de la fin du XIXe siècle, la plaine languedocienne devint un espace au solde migratoire important. La viticulture attirait les travailleurs saisonniers venus de Lozère, d'Ardèche, des Cévennes, du Vaucluse et d'Auvergne. D'autres immigrants s'installèrent définitivement dans la région comme les Italiens plus nombreux que les Espagnols jusqu'à la Grande Guerre (1914-1918) dans le Gard (56,6 % des étrangers contre 16,6 % pour les Espagnols)[67]. Les Espagnols travaillaient plutôt dans l'agriculture tandis que les Italiens se faisaient embaucher dans les métiers liés à la mine, aux carrières, au bâtiment et aux métiers de la pêche[67]. Étant donné l'importance de la viticulture et de l'élevage de taureaux à Vauvert, sur les Costières et cœur de la Petite-Camargue, on peut émettre l'hypothèse que les Espagnols furent plus nombreux à s'y installer que les Italiens préférant le littoral (Aigues-Mortes pour les salins du Midi et Grau-du-Roi pour la pêche). Dans les années 1960-1970, Vauvert accueille une importante immigration maghrébine, d'anciens harkis et enfants d'immigrés venus travailler dans les champs environnants, puis victimes du chômage et de l'exclusion à partir des années 1980[68]. C'est dans ces mêmes années que sont construits plusieurs bâtiments publics comme l'ancien Collège de Vauvert (actuelle école Jean-Macé) en 1951 puis les nombreux ouvrages remarquables réalisés par l'entreprise vauverdoise Pierre Valette : le foyer communal de Gallician (1958), la piscine municipale (1969), la poste de Vauvert (1971), le centre culturel Robert Gourdon (1979) et l'aménagement des jardins du Castellas. Tous ces projets sont reconnaissables par leur architecture associant béton et pierre du Pont-du-Gard[69].

    En , des émeutes éclatent après la mort de Mounir Oubajja tué par un habitant du quartier. Des commerces et des véhicules sont incendiés et vandalisés dans tout le centre-ville après de nombreuses années d'échauffourées et de tensions communautaires entre la vieille-ville et sa cité du Bosquet[68]. La plaine de la Vistrenque, accueillit une immigration Hmong ou Miao, peuple d'Asie originaire des régions montagneuses du sud de la Chine (région de Guizhou), du nord du Viêt Nam et du Laos. S'alliant aux Français pendant la guerre d'Indochine, entre 8000 et 10 000 Hmong du Laos reçurent l'autorisation de s'installer en France. Certains d'entre eux s'établirent à Vauvert.

    Au cours du dernier tiers du XXe siècle, Vauvert a connu d'intenses et rapides mutations économiques et sociales. Avec la fin de la monoculture de la vigne, le développement important d'activités industrielles et commerciales, l'urbanisation, l'accroissement rapide de la population, la construction d'équipements sociaux, sportifs et culturels, la commune a changé de visage. Ces mutations et ces innovations qui se sont prolongées dans les deux premières décennies du XXIe siècle ont confirmé Vauvert dans son statut de principale ville du sud du département du Gard.


    Politique et administration



    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans le Gard.
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    Administration municipale


    Le conseil municipal de Vauvert comprend 33 membres, dont le maire, 9 adjoints et 23 conseillers municipaux.

    Depuis les élections municipales de 2020, sa composition est la suivante :

    GroupePrésidentEffectifStatut
    « Pour nous, c'est Vauvert ! »
    PS
    Jean Denat25Majorité
    « Rassemblés pour Vauvert »

    RN

    Jean-Louis Meizonnet8Opposition

    Liste des maires


    Article détaillé : Liste des maires de Vauvert.
    Maire de Vauvert depuis 2000
    Période Identité Étiquette Qualité
    1989 2002 Guy Rocat PS  
    2002 2014 Gérard Gayaud UMP  
    Mars 2014 Octobre 2014 Jean Denat PS  
    Octobre 2014 2015 Katty Guyot PS  
    2015 En cours Jean Denat PS  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Budget et fiscalité


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    Canton


    La commune est chef-lieu d'un canton qui dépend de l'arrondissement de Nîmes et de la deuxième circonscription du Gard.


    Intercommunalité


    La commune appartient à la Communauté de communes de Petite-Camargue, dont elle abrite le siège.


    Jumelages


     Valencina de la Concepción (Espagne)


    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[70],[Note 11]

    En 2019, la commune comptait 11 492 habitants[Note 12], en augmentation de 2,65 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 0943 3483 9004 0874 0554 1284 1754 2064 187
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 4634 7585 1295 1374 7664 1004 0084 2924 375
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 6214 4974 1764 0554 0154 2903 8513 8644 520
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    5 0316 3457 4729 10310 29610 26110 85311 20011 442
    2019 - - - - - - - -
    11 492--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[71] puis Insee à partir de 2006[72].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie



    Revenus


    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 4 891 ménages fiscaux[Note 13], regroupant 11 599 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 860 [I 7] (20 020  dans le département[I 8]). 39 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 14] (43,9 % dans le département).


    Emploi


    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]14,1 %14,2 %12,4 %
    Département[I 10]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 6 942 personnes, parmi lesquelles on compte 71 % d'actifs (58,6 % ayant un emploi et 12,4 % de chômeurs) et 29 % d'inactifs[Note 15],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 3 174 emplois en 2018, contre 3 191 en 2013 et 3 146 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 4 137, soit un indicateur de concentration d'emploi de 76,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52 %[I 13].

    Sur ces 4 137 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 468 travaillent dans la commune, soit 36 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 84,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,3 % les transports en commun, 8,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].


    Activités hors agriculture



    Secteurs d'activités

    917 établissements[Note 16] sont implantés à Vauvert au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 17],[I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble917100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    818,8 %(7,9 %)
    Construction14215,5 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    27730,2 %(30 %)
    Information et communication121,3 %(2,2 %)
    Activités financières et d'assurance262,8 %(3 %)
    Activités immobilières374 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    11412,4 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    14115,4 %(13,5 %)
    Autres activités de services879,5 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,2 % du nombre total d'établissements de la commune (277 sur les 917 entreprises implantées à Vauvert), contre 30 % au niveau départemental[I 17].


    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[73] :


    Industrie


    Maison d'édition Au Diable Vauvert

    Ce proverbe est certainement très réputé mais on se demande parfois où il prend ses sources. Il y a trois légendes :

    La toute première version n'est pas vraiment vauverdoise mais il faut l'avouer a la préférence de nombreux historiens. Au XIe siècle, le roi Robert le Pieux décide d'établir sa résidence hors de Paris, dans un vallon planté de vignes alors nommé Vauvert (le val vert). Ce vallon n'est autre que ce que nous connaissons aujourd'hui comme le Jardin du Luxembourg. À sa mort, le château est rapidement abandonné et devient très vite un lieu inquiétant. Ses murs tombent en ruine et servent de refuge à toute une population de brigands et de mendiants, ce qui fait du château de Vauvert une véritable cour des miracles. Les témoignages de l'époque évoquent des cris et des hurlements en provenant. On en conclut vite que c'est un lieu maléfique, ce qui donnera naissance à l'expression populaire aller au diable Vauvert. Une autre histoire dit que Robert le Pieux y mena une vie qualifiée de « joyeuse » et qu'il se serait livré à des actes sacrilèges, ce qui fit à croire à l'époque que le diable habitait l'endroit.

    La deuxième version concerne bien la ville de Vauvert. Durant toute l'époque médiévale, Posquières-Vauvert est un village étape pour les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. La ville prospère, devient grande et réputée ainsi que son église et son château médiéval qui surplombait la colline du Castellas. On pense donc que cette expression aurait des significations avec le chemin de Compostelle et un rapport avec l'église et les marécages de la commune. Certains disent qu'il s'agissait d'une rumeur qui circulait : soi-disant qu'un fidèle très pieux aurait vu le diable dans l'église, d'autres pensent que la légende est plutôt liée aux marécages très fréquent à l'époque car il y avait même des marécages là ou se situe de nos jours l'Esperion et tous les alentours de la route du pont des Tourradons. À cette époque et ce depuis les écrits de Ovide pendant l'Antiquité, on pensait que les marécages étaient les entrailles de l'enfer. Ainsi on disait « va au Diable Vauvert » en voulant dire « va en Enfer », ce qui était à cette époque un proverbe très maléfique et horrible. Mais le seul problème avec cette version c'est qu'à cette époque Vauvert s'appelait Posquières. Donc la ville se serait-elle appropriée le proverbe ou disait-on « va au diable Posquières » ?

    La troisième version est liée à l'histoire de Notre Dame de la Vallée Verte; (L'ancienne église, détruite durant les Guerres de religion et qui a donné son nom à Vauvert). En 1326 le roi Charles IV le Bel, après avoir battu les Flamands, oblige, avec l’aide de l’autorité ecclésiastique, 300 d’entre eux à effectuer des pèlerinages. 100 de ces pèlerins sont dirigés vers St Gilles et Vauvert. Impressionnées par les représentations théâtrales données sur le parvis de l'église, des « diableries », ils parleront longtemps, à leur retour, du diable de Vauvert, comme d’une chose fantastique mais située loin, très loin, « Au Diable Vauvert ».


    Agriculture


    La commune est dans la « Plaine Viticole », une petite région agricole occupant le sud-est du département du Gard[75]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 18] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations375216166150
    SAU[Note 19] (ha)6 0214 2905 3214 315

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 375 lors du recensement agricole de 1988[Note 20] à 216 en 2000 puis à 166 en 2010[77] et enfin à 150 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 60 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[78],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 6 021 ha en 1988 à 4 315 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 16 à 29 ha[77].


    Produits


    Tourisme


    Pour plus de renseignements sur les activités touristiques à Vauvert et dans les environs, consulter l'office de tourisme de Vauvert.


    Population et société



    Sécurité


    La commune est classée depuis 2012 en zone de sécurité prioritaire, avec renforcement des effectifs de la gendarmerie nationale. En effet, la commune « souffre plus que d’autres d’une insécurité quotidienne et d’une délinquance enracinée »[79] et « connaît depuis quelques années une dégradation importante de ses conditions de sécurité »[79], ce qui a été identifié comme tel par le Ministère de l'Intérieur du Gouvernement Jean-Marc Ayrault, permettant ainsi à ce territoire de bénéficier de gendarmes supplémentaires.


    Transports urbains


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    Enseignement


    La ville de Vauvert possède trois écoles maternelles (Georges Pompidou, Coudoyer et Lucette Abauzit), quatre écoles primaires (Libération, Jean Macé, Pic d’Étienne et André Rougeon) et une école privée (Notre-Dame dite « école du Château »). Les hameaux de Gallician et de Montcalm possèdent également leur école élémentaire. La ville accueille le collège public La Vallée Verte et un collège privé, l'Institut d'Alzon, situé au château de Vestric près de Vauvert[80]. La ville était de nouveau candidate pour accueillir un lycée public depuis 2015, lycée que la ville n'avait pas obtenu en 1998 au profit de Milhaud. Toutefois, la présidente de la région Occitanie, Carole Delga, a décidé d'implanter ce lycée dans la ville de Sommières, faisant de la ville de Vauvert la grande perdante. C'est la seule ville gardoise de plus de 10 000 habitants n'ayant de pas de lycée sur sa commune. Ce lycée aurait ouvert ses portes en 2021 et aurait accueilli tous les élèves du sud-gardois[81]. Les élèves de Vauvert et du sud-gardois continueront à se rendre au lycée de Milhaud, lycée de secteur.


    Sports


    La ville possède une piscine municipale ouverte uniquement en période estivale de juin à septembre. On compte une quarantaine d'associations sportives (athlétisme, rugby, foot, futsal, hand, volley, roller, basket, boxe, arts martiaux, pétanque, chasse, danse, culturisme, vélo, ping-pong, badminton, tir, gymnastique, judo, handisport, yoga, tennis, course camarguaise…) qui pratiquent leurs activités sur les différentes infrastructures sportives de la ville : centre culturel et sportif Robert Gourdon (gymnase, plusieurs salles de danse, de gym, de musculation et de combats), complexe sportif Léo Lagrange (4 stades, 3 terrains de tennis, terrain multi-sport, piscine, piste d'athlétisme, piste de skate, parcours de santé), stade et terrain multi-sport Robert Pradille, boulodrome Léon Soulier, halle des sports du collège La Vallée Verte, gymnase Jean Macé, salle de boxe Richard Caramanolis, salle de ping-pong Jacques Sécrétin et les différents terrains multi-sports de quartiers (Bosquet, Rougeon, Libération, Daudet, Gare).

    Vauvert Futsal : créé en 2007, le club spécifique de futsal traditionnel, affilié à l'Association Française de futsal[82] évolue en Kappa Ligue Futsal (niveau national), et dispose d'une réserve évoluant en championnat du Gard Élite. Le club a pris part à la Coupe des Champions UEFs en 2012 ainsi qu'à la coupe d'Europe UEFs en 2015. Le club a fourni également des internationaux au futsal AMF. Le club a remporté la coupe de France AMF en 2015 et fini vice-champion de France la même année[83].

    En 2019, la Ville obtient un laurier au label « Ville Active et Sportive », récompense qui met en avant le dynamisme des communes dans le domaine sportif, notamment grâce aux équipements en accès libre, aux dispositifs et actions en faveur des habitants et des associations sportives. Ce label a été décerné à la Ville de Vauvert pour la période 2019-2021.

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    Santé


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    Équipements sociaux et culturels


    Arènes de Vauvert.
    Arènes de Vauvert.

    Vie culturelle



    Culture et patrimoine



    Lieux et monuments



    Patrimoine civil


    Patrimoine religieux

    Grand temple.
    Grand temple.
    Chapelle de Montcalm
    Chapelle de Montcalm
    Chapelle du Sacré-Cœur de Gallician
    Chapelle du Sacré-Cœur de Gallician

    Patrimoine environnemental


    Héraldique


    Article connexe : Armorial des communes du Gard.
    Blasonnement :
    D'argent au veau de gueules passant sur une terrasse de sinople, adextré d'un saule du même.

    Personnalités liées à la commune



    Galerie d'images



    Bibliographie



    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    10. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[55].
    11. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    13. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    14. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    15. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    16. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    17. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    18. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    19. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    20. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[76].
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références



    Site de l'Insee

    1. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
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    Voir aussi


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    Articles connexes



    Liens externes



    На других языках


    [de] Vauvert (Gard)

    Vauvert ist eine Gemeinde mit 11.492 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Gard in Frankreich. Im Mittelalter hieß der Ort Posquières.

    [en] Vauvert

    Vauvert (French pronunciation: ​[vovɛʁ]; Occitan: Vauverd) is a commune in the far south of the Gard department in southern France. It was known as Posquières in the Middle Ages. The commune comprises the town of Vauvert and the villages of Gallician and Montcalm.[2] Over a third of the population work in industry, which is largely the food industry, especially wine production.[3] The original settlement was called Posquières and was first mentioned in a document of 810. Since then the town has increased in importance and has had a rich history. At its heyday in the mid-nineteenth century it had a population of 6,000 but this decreased by a third after disease struck the grape crop, the mainstay of the economy of the area. Today, the population has grown again to over 11,000.

    [es] Vauvert

    Vauvert es una comuna francesa situada en el departamento de Gard, en la región de Occitania.
    - [fr] Vauvert (Gard)



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