Vergèze est une commune française située dans le sud du département du Gard, en région Occitanie. Sur le territoire de la commune est notamment établie la source de l'eau minérale Perrier.
Vergèze | |
![]() La mairie de Vergèze. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Nîmes |
Intercommunalité | Communauté de communes Rhôny Vistre Vidourle |
Maire Mandat |
Pascale Fortunat-Deschamps 2020-2026 |
Code postal | 30310 |
Code commune | 30344 |
Démographie | |
Gentilé | Vergézois |
Population municipale |
5 308 hab. (2019 ![]() |
Densité | 522 hab./km2 |
Population agglomération |
7 997 hab. (2009) |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 44′ 39″ nord, 4° 13′ 15″ est |
Altitude | Min. 10 m Max. 75 m |
Superficie | 10,16 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Vergèze (ville-centre) |
Aire d'attraction | Nîmes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vauvert |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le canal d'irrigation du Bas-Rhône Languedoc, le Vieux Vistre, le Rhony. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « costières nîmoises ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Vergèze est une commune urbaine qui compte 5 308 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est ville-centre de l'unité urbaine de Vergèze et fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Vergézois ou Vergézoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château, inscrit en 1949.
Commune du sud-Gard, proche de Nîmes. Ses habitants s'appellent les Vergézois et Vergézoises.
C'est sur le territoire de la commune que se trouve la source Perrier.
Vergèze est l'une des 75 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale SCOT du Sud du Gard, et fait également partie d'une des 34 communes du Pays Vidourle-Camargue (voir liens).
Calvisson | Boissières | |
Mus | ![]() |
Vestric-et-Candiac |
Codognan | Le Cailar |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vestric-et-Candiac », sur la commune de Vestric-et-Candiac, mise en service en 1966[6] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de précipitations de 700,5 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 15 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « costières nîmoises »[14], d'une superficie de 13 479 ha, qui accueillait, en 2004, 300 mâles chanteurs, soit 60% des mâles reproducteurs de la région et près du quart des mâles reproducteurs en France[15].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[16] : la « plaine entre Rhony et Vistre » (1 232 ha), couvrant 6 communes du département[17].
Vergèze est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[18],[I 1],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vergèze, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[I 2] et 9 021 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 5],[I 6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (28,6 %), cultures permanentes (25,6 %), zones urbanisées (21 %), forêts (14,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,4 %), eaux continentales[Note 8] (3,7 %), prairies (0,4 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Vergèze est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel, et à un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Nîmes, regroupant 20 communes soumises aux aléas de ruissellement pour la commune de Nîmes et de débordements de cours d’eau, notamment du Vistre, d'un de ses affluents, le Rhôny, et plus à la marge du Rhône, à l’aval, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[23]. Les événements significatifs passés relatifs à la Vistre sont des crues rapides et violentes, qui causent d’importants dégâts, voire des pertes humaines (octobre 1988, septembre 2002, décembre 2003, septembre 2005 notamment). Concernant le Rhôny, les principales crues recensées à Codognan ont eu lieu en 1845, 1933, 1945, 1958, 1963, 1976, 1987 et en octobre 1988. Cette dernière est la plus importante et marquante pour la population nîmoise. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[24],[25]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1998, 2003, 2005, 2014 et 2021[26],[21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 80,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 928 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1591 sont en en aléa moyen ou fort, soit 83 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[29].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Vergèze est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[31].
Si son origine remonte sans doute à la période Gallo-romaine, l’histoire de Vergèze n’a pas laissé de traces jusqu’au début du XIVe siècle. Au XVIIIe siècle, on peut signaler une bataille qui oppose les Camisards aux troupes royales, durant la guerre des Cévennes.
Jusqu’au XIXe siècle, Vergèze a surtout été un village à vocation agricole. La principale culture était la vigne et l’économie villageoise était tournée vers cette production. La plupart des habitants se répartissaient dans les professions suivantes : viticulteurs, tonneliers, négociants en vin. Cette empreinte peut encore s'observer sur les maisons de vignerons de la « rue Neuve » ou de la « rue d’Entrevignes », et la reconstitution d’un atelier de tonnellerie avec des mannequins animés, grandeur nature, se veut être un hommage à cette époque révolue.
De nos jours, si le vin produit par les viticulteurs est un excellent vin de table commercialisé par la cave coopérative des « Vignerons de la voie d’Héraclès », la richesse de la commune vient surtout de l’exploitation sur le territoire de la Source Perrier.
Connue depuis l’antiquité, l’eau de cette source était surtout consommée pour ses vertus médicales : atonie gastrique ou états nauséeux. La source d’eau minérale n’a cependant été exploitée industriellement que depuis le début du XXe siècle.
Actuellement, ce sont plus de 1 500 employés qui travaillent dans une usine dont les bâtiments couvrent plusieurs hectares et dont la production est exportée.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1945 | 1958 | Lucien Monteil | SFIO | Président du Comité local de Libération (1945) Conseiller général du canton de Vauvert (1951-1958) |
1958 | 1964 | Maurice Trintignant | SE | Pilote automobile |
1964 | 1976 | Lucien Monteil | PS | |
1976 | 2001 | Raymond Fontaine | RPR | Salarié à la Source Perrier Député suppléant de la 2e circonscription du Gard (1993-1997) |
2001 | 2020 | René Balana | SE | Ancien instituteur et directeur d'école Vice-président de la communauté de communes |
2020 | en cours | Pascale Fortunat-Deschamps[32] | DVG | Fonctionnaire territoriale, conseillère départementale depuis 2021 |
Les données manquantes sont à compléter. |
Le Conseil municipal vergézois comprenait 27 membres, dont le maire, 7 adjoints et 19 conseillers municipaux, puis, depuis 2020, 29 membres, dont le maire, 8 adjoints et 20 conseillers municipaux.
Vergèze fait partie du canton de Vauvert, qui rassemble dix communes. Vergèze fait partie de la deuxième circonscription du Gard.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34].
En 2019, la commune comptait 5 308 habitants[Note 9], en augmentation de 4,82 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
890 | 951 | 1 047 | 1 160 | 1 260 | 1 305 | 1 326 | 1 331 | 1 349 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 409 | 1 505 | 1 634 | 1 757 | 1 627 | 1 461 | 1 465 | 1 694 | 1 711 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 802 | 1 860 | 1 750 | 1 545 | 1 505 | 1 533 | 1 402 | 1 326 | 1 519 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 696 | 2 061 | 2 258 | 2 554 | 3 135 | 3 643 | 3 930 | 4 684 | 5 044 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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5 308 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 2 205 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 5 406 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 210 €[I 7] (20 020 € dans le département[I 8]). 52 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (43,9 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 8,3 % | 8,8 % | 8,7 % |
Département[I 10] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 3 195 personnes, parmi lesquelles on compte 74,2 % d'actifs (65,6 % ayant un emploi et 8,7 % de chômeurs) et 25,8 % d'inactifs[Note 12],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 2 942 emplois en 2018, contre 2 564 en 2013 et 2 609 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 108, soit un indicateur de concentration d'emploi de 139,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,8 %[I 13].
Sur ces 2 108 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 585 travaillent dans la commune, soit 28 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 82,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,6 % les transports en commun, 7,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
420 établissements[Note 13] sont implantés à Vergèze au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 420 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 32 | 7,6 % | (7,9 %) |
Construction | 70 | 16,7 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 99 | 23,6 % | (30 %) |
Information et communication | 7 | 1,7 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 6 | 1,4 % | (3 %) |
Activités immobilières | 17 | 4 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 81 | 19,3 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 69 | 16,4 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 39 | 9,3 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,6 % du nombre total d'établissements de la commune (99 sur les 420 entreprises implantées à Vergèze), contre 30 % au niveau départemental[I 17].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[37] :
La commune est dans la « Plaine Viticole », une petite région agricole occupant le sud-est du département du Gard[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 109 | 38 | 16 | 14 |
SAU[Note 16] (ha) | 662 | 625 | 502 | 629 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 109 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 38 en 2000 puis à 16 en 2010[40] et enfin à 14 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 87 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[41],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 662 ha en 1988 à 629 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 6 à 45 ha[40].
La commune s'est bâtie une solide renommée avec :
Vergèze est jumelée avec la ville de Bârlad en Roumanie.
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