Tracy-le-Mont est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
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Tracy-le-Mont | |
![]() | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Compiègne |
Intercommunalité | CC des Lisières de l'Oise |
Maire Mandat |
Sylvie Valente-Le Hir 2020-2026 |
Code postal | 60170 |
Code commune | 60641 |
Démographie | |
Gentilé | Traçotins, Traçotines |
Population municipale |
1 725 hab. (2019 ![]() |
Densité | 93 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 28′ 17″ nord, 3° 00′ 34″ est |
Altitude | Min. 39 m Max. 149 m |
Superficie | 18,57 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Tracy-le-Mont (ville-centre) |
Aire d'attraction | Compiègne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Compiègne-1 |
Législatives | 5e circonscription de la Somme |
Localisation | |
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Elle est citée dans le poème de René Guy Cadou, La Saison de Sainte-Reine.
Le bourg est situé à 15 km au nord-est de Compiègne et à 26 km au nord-ouest de Soissons. Il est aisément accessible depuis la RN 31.
La Forêt de Laigue occupe une part importante du territoire communal.
Saint-Léger-aux-Bois Bailly |
Tracy-le-val | |
Le Plessis-Brion | ![]() |
Moulin-sous-Touvent |
Choisy-au-Bac Rethondes |
Saint-Crépin-aux-Bois | Attichy |
La commune est drainée par le ru Dange et le rue du Daniel, qui se jettent dans l'Oise, affluent de la Seine.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ribecourt », sur la commune de Ribécourt-Dreslincourt, mise en service en 1976[7] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 738,4 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 40 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].
Tracy-le-Mont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tracy-le-Mont, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[17] et 2 830 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,6 %), terres arables (34,4 %), zones urbanisées (6,3 %), prairies (3,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
La commune s'est appelée Trapiacus en 1171[réf. nécessaire].
La terre de Tracy était une dépendance de la seigneurie de Tracy-le-Val, et qui relevait de la commanderie d'Éterpigny, près de Péronne. L'autel avait été donné aux Hospitaliers, par Simon, évêque de Noyon[24].
L'abbaye Notre-Dame d'Ourscamp possédait des biens à Tracy, l'église de Saint-Médard de Soissons en avait aussi ; en 1304 le moulin dit de Hubelet, près de Tracy, appartenait aux moines d'Ourscamp[24].
On fabriquait autrefois à Tracy des toiles de chanvre, de lin et de coton[24].
Vers 1825, Augustin-Louis-Victor des Acres de L'Aigle crée une école libre de filles à Tracy-le-Mont dans une propriété lui appartenant[réf. nécessaire].
À la fin du XIXe siècle, la fabrication des brosses était la principale industrie des habitants de Tracy. Trois fabricants occupaient six cents ouvriers. À cette époque, on pouvait voir dans une ferme les restes d'une construction gothique du XVe siècle, que l'on estimait être une ancienne propriété des chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem[24]. L'usine de brosserie Commelin Brénier citée en 1892 et spécialisée dans la préparation de soies de brosserie et fabrication d'articles en celluloïd est détruite par un incendie et reconstruite en 1914, avant le déclenchement de la guerre[25].
La commune est marquée par les combats de la Première Guerre mondiale.
Il existe un circuit de visite historique passant par le vieux village, la Pansée (au hameau de Bernanval), la nécropole nationale, la Butte des Zouaves et la carrière de la Maison du Garde.
Au hameau de Bernanval, on trouve une maison reconvertie durant le conflit en poste de secours ; elle porte sur sa façade un quatrain intitulé "A la Pansée".
En forêt d'Offémont, les monuments de la ferme Bimont honorent les régiments qui se sont distingués à la bataille de Quennevières (sur la commune de Moulin-sous-Touvent)[26].
La butte des Zouaves est située à 1,5 km, à vol d'oiseau, au nord de la ferme de Quennevières, en empruntant un chemin praticable au carrefour des départementales 85 et 335. Cette butte rend hommage à des soldats enterrés vivants au cours d'un bombardement. Elle se compose d'un tertre, sous lequel reposent les zouaves, ces soldats venant des colonies et qui ont participé activement aux combats de la ferme de Quennevières, surmonté d'une croix. Certes moins imposant, ce monument s'apparente à la tranchée des baïonnettes près de Verdun, qui rend hommage à tous ces hommes qui ont péri ensevelis dans leur tranchée par suite des bombardements ou des explosions de mines comme celle qui a vu disparaître deux compagnies françaises à la cote 108, près de Berry-au-Bac, le 31 mai 1917.
La carrière de la Maison du Garde, aménagée par l'armée française pour le cantonnement de ses troupes, porte les emblèmes sculptés de la Musique du 2e Zouaves et du 1er régiment de Génie [27]. Ce dernier participa aux essais d'empoisonnement des lignes ennemies par gaz de combat.
À la fin de la guerre, le village a subi d'importantes dégradations[28] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [29].
L'usine de brosserie est reconstruite après la Première Guerre mondiale par les établissements Reygaert de Saint-Quentin, et convertis dans la fabrication de meubles (chaises et tables). L'usine est agrandie au milieu du XXe siècle (partie centrale, sheds en brique au sud-est) soit par Reygaert, soit par Perrier, qui y installe vers 1962 une usine de construction mécanique. Le site est repris en 1972 par la société Poclain Hydraulics qui devient Case Poclain à partir de 1987. En 1989, elle emploie 233 salariés[30]. Les ateliers de fabrications en shed de la brosserie Commelin Brénier sont, eux, reconstruits en 1923, et l'entreprise poursuit son activité jusqu'en 1953, date à laquelle elle est convertie en usine de meubles Frédéric Duterne et de fabrication de postes radio et téléviseurs. En 1962, ces locaux occupaient plus de 20 salariés pour chacune des deux entreprises, puis, en 1983, 20 salariés pour Duterne et 30 salariés pour Impérator[25].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la cinquième circonscription de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Attichy[31]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune a intégré le canton de Compiègne-1.
La commune est membre de la communauté de communes des lisières de l'Oise, créée en 2000 sous le nom de communauté de communes du canton d'Attichy, et qui a pris son nom actuel en 2015.
Cette intercommunalité résulte de la transformation du district du canton d'Attichy créée le , qui avait succédé au SIVOM créé le et qui regroupait déjà les communes de l'ancien canton d'Attichy.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1831 | Victor des Acres | comte de l'Aigle | ||
1831 | 1840 | Louis Poittevin | ||
1840 | 1848 | Henri des Acres de L'Aigle[33] | Marquis de l'Aigle, officier Député de l'Oise (1839 → 1842, 1846 → 1848 et 1871 → 1875) | |
1848 | 1870 | Jean Louis Foucry | ||
1870 | 1882 | Jean Antoine Ferte | ||
1882 | 1892 | Casimir Poittevin | ||
1892 | 1912 | Charles Loonen | ||
1912 | 1919 | Albert Commelin | ||
1919 | 1925 | Léonard Commelin | ||
1925 | 1935 | Pierre Denis | ||
1935 | 1945 | Marcel Picard | ||
1945 | 1971 | René Carre | ||
1971 | 1977 | André Dhuicq | ||
1977 | 1989 | Yvette Veyssier | ||
1989 | 2002 | Maurice Massieux | PCF | |
2002 | 2008 | Stanislas Lelandais | ||
2008 | novembre 2016[34] | Jacques-André Boquet | ÉCO | Vice-président de la CC lisières de l'Oise (2014 → 2016) Démissionnaire |
novembre 2016[35] | En cours (au 27 mai 2020) |
Sylvie Valente-Le Hir | DVD | Vice-présidente, puis Présidente de la CC lisières de l'Oise (2016 → ) Réélue pour le mandat 2020-2026[36] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[38].
En 2019, la commune comptait 1 725 habitants[Note 8], en diminution de 1,09 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 377 | 1 451 | 1 447 | 1 330 | 1 427 | 1 420 | 1 427 | 1 430 | 1 460 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 527 | 1 520 | 1 481 | 1 411 | 1 372 | 1 471 | 1 634 | 1 751 | 1 782 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 924 | 1 882 | 1 929 | 1 012 | 1 329 | 1 230 | 1 076 | 1 122 | 1 239 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 341 | 1 454 | 1 491 | 1 544 | 1 636 | 1 698 | 1 726 | 1 710 | 1 716 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 739 | 1 725 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,4 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 882 hommes pour 848 femmes, soit un taux de 50,98 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,6 |
7,2 | 75-89 ans | 8,6 |
18,2 | 60-74 ans | 16,7 |
26,1 | 45-59 ans | 24,6 |
17,3 | 30-44 ans | 16,3 |
13,9 | 15-29 ans | 13,5 |
16,8 | 0-14 ans | 18,6 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,3 | 75-89 ans | 7,5 |
15,1 | 60-74 ans | 15,8 |
20,9 | 45-59 ans | 20,1 |
19,5 | 30-44 ans | 19,4 |
17,9 | 15-29 ans | 16,5 |
20,8 | 0-14 ans | 19,4 |
![]() |
Blason | Écartelé : aux 1) et 4) d'or à trois pals alésés de sinople, de tailles croissantes de dextre à senestre dans le 1er et décroissantes dans le 4e, aux 2e et 3e d'or au cœur de sinople[42]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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