Ribécourt-Dreslincourt [ʁibekuʁ dʁɛlɛ̃kuʁ] est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Dreslincourt.
Cet article possède un paronyme, voir Rubécourt.
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Ribécourt-Dreslincourt | |
![]() Vue aérienne. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Compiègne |
Intercommunalité | CC des Deux Vallées |
Maire Mandat |
Jean-Guy Létoffé 2020-2026 |
Code postal | 60170 |
Code commune | 60537 |
Démographie | |
Gentilé | Ribécourtois et Dreslincourtois, Ribécourtoises et Dreslincourtoises |
Population municipale |
3 705 hab. (2019 ![]() |
Densité | 285 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 30′ 39″ nord, 2° 55′ 24″ est |
Altitude | Min. 33 m Max. 187 m |
Superficie | 12,98 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Ribécourt-Dreslincourt (ville-centre) |
Aire d'attraction | Compiègne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Thourotte |
Législatives | 6e circonscription de l'Oise |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.ribecourt-dreslincourt.fr/ |
modifier ![]() |
Entre Noyon et Compiègne, le village est desservi par la route départementale 1032.
![]() |
Cannectancourt | Ville | Chiry-Ourscamp | ![]() |
Machemont | N | Pimprez | ||
O Ribécourt-Dreslincourt E | ||||
S | ||||
Cambronne-lès-Ribécourt | Montmacq |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1976 à 2015 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,1 | 1 | 3,2 | 5 | 8,8 | 11,5 | 13,5 | 13,1 | 10,4 | 7,8 | 4 | 1,8 | 6,8 |
Température moyenne (°C) | 3,8 | 4,4 | 7,5 | 10,2 | 14 | 16,8 | 19,1 | 18,9 | 15,6 | 11,9 | 7,2 | 4,3 | 11,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,5 | 7,8 | 11,8 | 15,4 | 19,2 | 22,1 | 24,7 | 24,6 | 20,8 | 16 | 10,3 | 6,8 | 15,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−19 17.01.1985 |
−12,5 07.02.1991 |
−10 13.03.13 |
−4 12.04.1986 |
−1 07.05.1979 |
0 05.06.1976 |
5 22.07.1980 |
4 24.08.1980 |
0 19.09.1977 |
−4 28.10.03 |
−11 24.11.1998 |
−11 29.12.1996 |
−19 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,1 05.01.1999 |
20,3 24.02.1990 |
24,1 27.03.1989 |
28 25.04.07 |
32,9 27.05.05 |
36,5 27.06.11 |
38,6 01.07.15 |
39,7 12.08.03 |
33,2 05.09.13 |
29 01.10.11 |
21,1 01.11.14 |
17,7 07.12.00 |
39,7 2003 |
Précipitations (mm) | 64,1 | 52 | 60,9 | 53,8 | 67,5 | 61,1 | 57,8 | 64,2 | 52,8 | 70 | 62,2 | 72 | 738,4 |
Ribécourt-Dreslincourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Ribécourt-Dreslincourt, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[11] et 5 697 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (47,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35,2 %), forêts (35,2 %), zones urbanisées (12,4 %), zones agricoles hétérogènes (9,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8 %)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].
Le nom de Ribécourt apparaît pour la première fois en 1155. Celui-ci proviendrait de l'association de : "ribes" pour groseilles, et "curtis" pour courtil.
Ribécourt et Dreslincourt furent toutes deux soumises à l'occupation romaine. Ribécourt appartenait à l'abbaye Saint-Eloi de Noyon et Dreslincourt formait une paroisse importante divisée en plusieurs seigneuries. Ribécourt eut des seigneurs particuliers jusqu'au XVe siècle. À la Révolution, ces juridictions seigneuriales furent abolies, Ribécourt devint le chef-lieu d'un canton dans l'arrondissement de Compiègne.
Ribécourt était et reste une commune importante par ses industries. Depuis 1850, les nombreuses tentatives d'entrepreneurs locaux ont dynamisé la commune. La traversée de grandes voies de communication a développé le commerce local, l'artisanat et les divers échanges ; implantation de sucreries à partir de la betterave à sucre, des briqueteries-tuileries à partir de la glaise, d'usines de produits chimiques à partir de la craie et du calcaire extraits des carrières. Le village de Dreslincourt est en perte démographique depuis le milieu du XIXe. Malgré ses commerces, sa population vit traditionnellement du travail de la terre (cultures céréalières) et de l'élevage ovin. L’exploitation des carrières de la Montagne d'Attiche, surexploitées entre 1820 et 1890, est supplantée par la culture du champignon de Paris. On y a longtemps cultivé la vigne, au milieu du XIXe siècle on en cultivait encore 76,38ha[18] dans le canton de Ribécourt. À l'aube du XXe siècle, le seul élément novateur est la construction d'un hospice (œuvre du baron Mennechet).
Dès 1914, sur la route de Paris, Ribécourt essuie durant la guerre de positions, de nombreux bombardements. Elle sera évacuée au printemps 1915. De l'autre côté du front, Dreslincourt, côté allemand est entièrement rasée par l'artillerie française et une partie de sa population déplacée ou déportée. Ribécourt, ruinée, se relèvera rapidement par sa fonction politique de chef-lieu, sa situation géographique et sa tradition industrielle. La renaissance de Dreslincourt, traumatisée, sera plus longue. Village détruit, familles décimées, patrimoine dissous, Dreslincourt ne bénéficiera pas de l'essor lié à la reconstruction comme Ribécourt, mais sa proximité limitera néanmoins l'exode rural.
Les deux communes se sont associées en 1972 et un maire-adjoint a été nommé à Dreslincourt. Depuis le , les deux communes ont officiellement fusionné.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1977 | septembre 1999[19] | Roland Florian | PS puis DVG | Cadre Député de l'Oise (1986 → 1988) Député de l'Oise (2e circ) (1978 → 1986) Conseiller général de Ribécourt-Dreslincourt (1979 → 1992) Démissionnaire d'office |
septembre 1999[19] | En cours (au 27 mai 2020) |
Jean-Guy Létoffé | PCF | Retraité Vice-président de la CC des Deux Vallées (2014 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[20],[21] |
Ville fleurie : une fleur attribuée en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[22].
Engis (Belgique).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].
En 2019, la commune comptait 3 705 habitants[Note 6], en diminution de 3,79 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
452 | 512 | 544 | 510 | 602 | 629 | 582 | 677 | 609 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
617 | 703 | 675 | 709 | 696 | 737 | 688 | 854 | 826 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
881 | 883 | 822 | 881 | 1 110 | 1 430 | 1 504 | 1 411 | 1 602 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 158 | 2 208 | 3 771 | 3 466 | 3 706 | 3 952 | 3 928 | 3 912 | 3 900 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 748 | 3 705 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,7 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 851 hommes pour 1 873 femmes, soit un taux de 50,3 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 90 ou + | 0,9 |
6,6 | 75-89 ans | 8,3 |
14,2 | 60-74 ans | 17,0 |
22,1 | 45-59 ans | 20,3 |
17,0 | 30-44 ans | 18,4 |
20,4 | 15-29 ans | 17,4 |
19,3 | 0-14 ans | 17,8 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,3 | 75-89 ans | 7,5 |
15,1 | 60-74 ans | 15,8 |
20,9 | 45-59 ans | 20,1 |
19,5 | 30-44 ans | 19,4 |
17,9 | 15-29 ans | 16,5 |
20,8 | 0-14 ans | 19,4 |
En , le site chimique historique « Seco » ferme. Quatre-vingt-deux emplois directs sont supprimés, 200 à 250 emplois indirects[29].
![]() |
Les armes de Ribécourt-Dreslincourt se blasonnent ainsi : Accolés: Au premier d’azur à la fasce d’argent accompagnée en chef de trois étoiles d’or; au second: parti d’azur à trois croisettes potencées d’argent, et de gueules à la vache aussi d’argent; le tout sommé d’un chef d’or chargé d'un château de sinople.
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