world.wikisort.org - France

Search / Calendar

Chiry-Ourscamp est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Cet article est une ébauche concernant une commune de l’Oise.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.

Chiry-Ourscamp

La mairie

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité CC des Deux Vallées
Maire
Mandat
Jean-Yves Bonnard
2020-2026
Code postal 60138
Code commune 60150
Démographie
Gentilé Caouens
Population
municipale
1 212 hab. (2019 )
Densité 91 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 32′ 47″ nord, 2° 57′ 07″ est
Altitude Min. 33 m
Max. 150 m
Superficie 13,25 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Compiègne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Thourotte
Législatives 6e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Chiry-Ourscamp
Géolocalisation sur la carte : France
Chiry-Ourscamp
Géolocalisation sur la carte : Oise
Chiry-Ourscamp
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Chiry-Ourscamp
Liens
Site web https://www.chiry-ourscamp.fr/

    Géographie



    Description


    Ambiance de la commune.
    Ambiance de la commune.

    La commune de Chiry-Ourscamp s'étend sur 1 325 hectares situées en rive droite (Chiry) et en rive gauche (Ourscamp) de l'Oise.

    Elle est traversée, d'ouest en est, par l'ex-RN 32 (Rue Royale, RD 932), la voie rapide qui dévie l'ancienne RN 32 (actuelle RD 1032) depuis 2017 et supprime les embouteillages récurrents de la Rue Royale, qui était fréquentée par 2 000 camions chaque jour[1], la Ligne de Creil à Jeumont.

    La Gare d'Ourscamps est une halte desservie par les trains TER Hauts-de-France reliant Paris-Nord à Busigny. Elle se situe sur le territoire de Pimprez et fait référence à la manufacture d'Ourscamp[réf. nécessaire].

    Le sentier de grande randonnée Sentier de grande randonnée 123 traverse Chiry-Ourscamp.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes


    Communes limitrophes de Chiry-Ourscamp
    Ville Passel Sempigny
    Ribécourt-Dreslincourt Carlepont
    Pimprez Bailly

    Hydrographie


    Le canal latéral en 2017.
    Le canal latéral en 2017.

    Chiry-Ourscamp est traversé par le canal latéral à l'Oise et un des méandres de l'Oise, l'un des affluents principaux de la Seine.

    La Dordonne est un affluent de l'Oise en rive gauche et trouve sa source en forêt d'Ourscamp. Elle alimentait les viviers et le lavoir de l'abbaye puis les machines à vapeur de la manufacture de velours.

    Le rû de Belle Anne trouve sa source dans les marais en contrebas du Mont Conseil, à Chiry. Il est ensuite canalisé dans des fossés jusqu'à l'Oise.

    Dans le cadre de la mise en service du futur Canal Seine-Nord Europe, le canal latéral sera approfondi et élargi, imposant la destruction de deux maisons, la première en rive droite près du pont du Brûle qui sera démonté, la seconde en rive gauche près du pont de la rue de la Justice[réf. nécessaire].


    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 692 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ribecourt », sur la commune de Ribécourt-Dreslincourt, mise en service en 1976[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 738,4 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 35 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,3 °C pour 1981-2010[13], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[14].


    Milieux naturels et biodiversité


    Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

    La Forêt d'Ourscamp-Carlepont occupe la partie est du territoire communal.

    La forêt domaniale d'Ourscamp-Carlepont est classée ZNIEFF et la vallée de l'Oise est reconnue Natura 2000, ZNIEFF, ZICO, ZPS.

    Dans le cadre des mesures de compensation des conséquences de la création du Liaison Seine-Escaut (ou Canal Seine-Nord-Europe), la Société du canal Seine-Nord Europe plante en 2021 sur 5,4 ha de prairies situées aux confins de la forêt d’Ourscamp, plus de 6 500 jeunes arbres, dont des ormes lisses, afin de créer une chênaie comprenant également des bouleaux pubescents, des saules blancs ou des aulnes. Le projet comprend également, dans un second temps, la restauration de zones humides et la plantation de haies[15].


    Urbanisme



    Typologie


    Chiry-Ourscamp est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].


    Occupation des sols


    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,5 %), prairies (11,4 %), terres arables (10 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,5 %), zones urbanisées (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].


    Habitat et logement


    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 548, alors qu'il était de 455 en 2013 et de 471 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 86,9 % étaient des résidences principales, 6 % des résidences secondaires et 7,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 76 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 13,5 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Chiry-Ourscamp en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (6 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 73,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (71,7 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Chiry-Ourscamp en 2018.
    Typologie Chiry-Ourscamp[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 86,9 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 6 2,5 9,7
    Logements vacants (en %) 7,1 7,1 8,2

    Toponymie


    Il s'agit d'une formation médiévale en -camp, c'est-à-dire « champ » en picard, avec précession du nom de personne, typique de l'influence germanique. Cet anthroponyme roman Ursus est fréquemment attesté au Moyen Âge et est issu du nom latin de l'ours.
    L'origine d'Ourscamp serait liée à l'installation probablement vers le IIe siècled'un légionnaire romain, Ursus, sur cette terre en rive gauche de l'Oise. Du campus d'Ursus aurait dérivé Ursicampus donnant Ourscamp[réf. nécessaire].

    Histoire



    Moyen Âge


    Emile Coët indique « Un lavoir établi par les évêques existait sur la rivière d'Oise, où les habitants venaient laver leurs bêtes et leurs draps. Il y eut à ce sujet, des difficultés avec les religieux d'Ourscamp ; une transaction intervint, elles habitants purent continuer à fréquenter le lavoir.
    Les gens de Chiry devaient aussi faire moudre leur blé au moulin épiscopal, et faire cuire leur pain au four banal : ce dernier fut démoli par les Bourguignons[26] ».

    « Pour rendre la justice, et pour toucher leurs revenus, les évêques avaient pour officiers de leur seigneurie : un bailli, un lieutenant, un procureur fiscal, un greffier, des sergents et des gardes[26] ».


    Époque modernes


    La paroisse de Chiry avec Mauconseil faisait partie du bailliage et de l'élection de Noyon, et de la généralité de Soissons[26].


    Époque contemporaine


    Maison du contremaître de la filature, en 2013.
    Maison du contremaître de la filature, en 2013.

    Première Guerre mondiale et Entre-deux-guerres

    La tour de Mennechet
    La tour de Mennechet
    La tour du château de Mennechet près de Chiry au lendemain de son explosion le 21 décembre 1914.
    La tour du château de Mennechet près de Chiry au lendemain de son explosion le 21 décembre 1914.

    Chiry-Ourscamp a connu d'importantes destructions durant la Première Guerre mondiale en raison de sa position en 3e ligne allemande de 1914 à 1917 et des combats de 1918[32].

    Le , le pont sur l'Oise est miné par le génie français, mais Chiry et Ourscamp tombent néanmoins le lendemain aux mains allemandes. Le front se fixe sur la limite sud de la commune. Le hameau est occupé durant 30 mois par le 75e puis le 7e régiment d'infanterie allemand. La tour Mennechet est détruite par les Allemands le 20 décembre 1914.

    À la suite d'un bombardement français par obus incendiaires la filature d'Ourscamp, occupée par les Allemands, est incendiée par l'artillerie française en [31].

    Un pont provisoire est reconstruit par l'Armée française en 1917[33]

    Georges Guynemer abat un avion allemand au-dessus de la forêt d'Ourscamp.

    Chiry-Ourscamp est occupé jusqu'au , date à laquelle, évacué de ses civils emmenés à Noyon, les Allemands achèvent la destruction du village par le dynamitage des maisons. Libéré alors par les Français, il est évacué le par l’armée française cherchant à contenir la progression allemande sur le mont Renaud, et devient le siège d'un cantonnement de troupes subissant quotidiennement les bombardements allemands[34]

    Lors de l'Offensive du Printemps 1918, Le , une nouvelle offensive ennemie reprend le village, qui n'est définitivement libéré qu'après après le : Combat du Mont-Renaud : Ourscamp est libérée le par le 1er bataillon de tirailleurs somalis et le 4e régiment de zouaves, Chiry le par le 288e RI[34].

    Article connexe : Occupation du Nord-Est de la France par l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale.

    À la fin de la guerre, le village est considéré comme détruit et ne compte plus que trois maisons intactes[35],[36].

    En 1921, adoption de la commune par les communes du canton de Bellencombre (Seine-Maritime).

    Article connexe : Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.

    Seconde Guerre mondiale et Trente glorieuses


    XXIe siècle


    Politique et administration



    Rattachements administratifs et électoraux



    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Ribécourt-Dreslincourt[38]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.


    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Thourotte

    Articles détaillés : Liste des cantons de l'Oise, Conseil départemental de l'Oise et Liste des conseillers départementaux de l'Oise.

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de l'Oise.

    Articles détaillés : Liste des circonscriptions législatives de l'Oise et Liste des députés de l'Oise.

    Intercommunalité


    Chiry-Ourscamp est membre de la communauté de communes des Deux Vallées, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1996 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.


    Liste des maires


    Liste des maires successifs d'Ourscamp de 1790 à 1825[39]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1790 1791 Antoine Nicolas Duverger   Dernier prieur d'Ourscamp
    1791 1804 François Labarre   Fermier de l'abbaye, père de l'académicien Éloi Labarre
    1804 1807 Antoine Trousselle    
    1807 1810 Maximilien Radix de Sainte-Foix   Ancien ministre de Louis XVI,
    Acquéreur de l'Abbaye Notre-Dame d'Ourscamp
    1810 1825 Benoît Delignières   Dernier maire d'Ourscamp
    Liste des maires successifs de Chiry de 1790 à 1825[39]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1792 1800 Eloy Tassu    
    1800 1808 Louis Lépine   Agriculteur
    1808 1815 Louis Prince Quéquet   Cabaretier
    1815 1816 François Waubert de Genlis Monarchiste Rentier
    1816 1824 Louis Prince Quéquet   Cabaretier
    1824 1825 Jean-Louis Sézille    
    Liste des maires successifs de Chiry-Ourscamp depuis 1926, après la fusion[40]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1826 1834 Jean Louis Sézille    
    1834 1835 Jean Baptiste Auguste Cocu    
    1835 1846 Jean Louis Sézille    
    1846 1848 Félix Médard Bouin    
    1848 1848 Nicolas Joseph Dufresne    
    1848 1850 Antoine Rousselle    
    1850 1851 Médard Aimé Maresse    
    1851 1865 Édouard Emmanuel d'Haussy   Agriculteur
    1865 1881 Alphonse Mennechet de Barival   expert d'art puis rentier
    Bâtisseur du château Mennechet
    1881 1898 Auguste Mercier   Industriel, directeur de la manufacture d'Ourscamp,
    Chevalier de la Légion d'honneur
    1898 1902 Narcisse Arthur Édouard d'Haussy   Agriculteur, marguillier de sainte Anne
    1902 1915 Jules Anatole Duroyon[34]   Instituteur retraité, officier de l'Instruction publique,
    Mort en fonction durant l'Occupation allemande
    1915 1919 Léon Alfred Descamps   Agriculteur, premier adjoint faisant fonction de maire
    1919 1925 Édouard Henri Descamps   Agriculteur
    1925 1940 Ulysse Armand Lagand   Agriculteur
    1940 1959 Abel Frédéric d'Haussy   Agriculteur, marguillier de sainte Anne
    1959 1965 Georges Lagand SE Agriculteur
    1965 1994 Jean Méritet SE Chimiste, chevalier des palmes académiques
    1994 2008 James Canseliet SE Chef d'entreprise retraité
    2008 En cours
    (au 2 décembre 2021)
    Jean-Yves Bonnard SE-DVD Professeur d’histoire-géographie,
    Officier des Palmes Académiques
    Réélu pour le mandat 2020-2026[41],[42]
    Articles connexes : Histoire des maires de France et Nomination des maires sous la Troisième République française.

    Population et société



    Démographie



    Évolution démographique

    Articles connexes : Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[44].

    En 2019, la commune comptait 1 212 habitants[Note 8], en augmentation de 9,68 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7037357817468871 2411 3941 3261 381
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3791 5701 4901 7171 9041 9942 1072 1442 050
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 9551 6361 560782839619581586642
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    6807208331 0191 0991 2031 1691 0811 175
    2019 - - - - - - - -
    1 212--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique


    La population de Chiry-Ourscamp est divisée par deux au sortir de la Première Guerre mondiale : après trente mois d'occupation, la commune qui, en 1911, comptait 1 560 habitants, n'en compte plus que 782 en 1921[35].


    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,1 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 639 hommes pour 570 femmes, soit un taux de 52,85 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[46]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ou +
    0,4 
    4,5 
    75-89 ans
    6,5 
    18,0 
    60-74 ans
    16,9 
    24,6 
    45-59 ans
    20,9 
    16,6 
    30-44 ans
    19,3 
    17,2 
    15-29 ans
    17,5 
    19,1 
    0-14 ans
    18,4 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[47]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,3 
    5,3 
    75-89 ans
    7,5 
    15,1 
    60-74 ans
    15,8 
    20,9 
    45-59 ans
    20,1 
    19,5 
    30-44 ans
    19,4 
    17,9 
    15-29 ans
    16,5 
    20,8 
    0-14 ans
    19,4 

    Manifestations culturelles et festivités



    Cultes


    Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

    La paroisse de Chiry est supprimée en 2010 pour être comprise dans la paroisse Sainte-Jeanne-d'Arc puis dans la paroisse Saint-Eloi de Noyon en 2020.


    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    Article détaillé : Abbaye Notre-Dame d'Ourscamp.
    Article détaillé : Château Mennechet.

    Personnalités liées à la commune



    Légende de l'ours d'Ourscamp


    Une origine légendaire nous est parvenue du Ve siècle, autour du saint évangélisateur Éloi. Voulant se retirer en bordure de l'Oise dans un lieu proche de la forêt, l'évêque de Noyon Éloi (celui de la chanson Le Bon roi Dagobert), demande à édifier un oratoire en rive gauche de la rivière. Pendant la construction, un ours sort de la forêt et tue l'un des bœufs tirant le charroi. Informé de cela, Éloi vient sur place, appelle l'ours et lui intime l'ordre de prendre la place du bœuf tué. L'ours s'exécute docilement jusqu'à la fin des travaux[58]. La légende de l'ours a parcouru le temps jusqu'à nos jours à travers des souvenirs. Des ours auraient été élevés jusqu'au XVIe siècle dans une tour de l'abbaye cistercienne. Les armes des abbés d'Ourscamp étaient ornés d'un ours emmuselé passant. Au XVIIIe siècle, la grille d'honneur de l'abbaye était encadrée de deux piédestaux surmontés d'ours (visibles sur la gravure de Tavernier de 1787). Enfin, le propriétaire civil du monastère fait sculpter au XIXe siècle au fronton central du logis abbatial, un ours[59].


    Héraldique


    Blason
    De gueules à la bande d'argent, au chef cousu* d'azur chargé d'un ours passant au naturel muselé de gueules[60].
    Ornements extérieurs
    Croix de guerre 1914-1918
    Détails
    * Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives.
    S'inspire du blason de la famille de Roye dont Ode a été l'une des bienfaitrices de l'abbaye d'Ourscamp. L'ours, quant à lui, fait référence à la légende de saint Eloi.

    Adopté le .
    Article détaillé : Armorial des communes de l'Oise.

    Voir aussi


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes



    Notes et références



    Notes


    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références



    Site de l'Insee


    Autres sources

    1. Alexis Bisson, « Chiry-Ourscamp : avec la déviation, les habitants respirent, les commerces grimacent : Un mois après l’ouverture du tronçon entre Noyon et Ribécourt-Dreslincourt, les habitants de la commune ont enfin dit adieu aux bouchons. Mais les commerçants font déjà grise mine », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « Il faut dire que ce contournement de leur commune, les habitants et les élus de Chiry-Ourscamp en entendent parler depuis plus de… quarante ans. Alors, avec l'ouverture de la déviation Ribécourt-Noyon, le 22 mai, les riverains peuvent enfin respirer ».
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    8. « Station Météo-France Ribecourt - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Chiry-Ourscamp et Ribécourt-Dreslincourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Ribecourt - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Chiry-Ourscamp et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. Orianne Maerten, « À Chiry-Ourscamp, on plante des arbres pour compenser l’aménagement du canal Seine-Nord Europe : Pour compenser l’impact environnemental du futur canal à grand gabarit, la Société du canal Seine-Nord Europe aménage de nouveaux espaces naturels. Dans l’Oise, entre Compiègne et Passel, 400 hectares de terres sont concernés », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Compiègne », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    23. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France. 2. Formations non-romanes…: Volume 2 - Page 995.
    24. Des dossiers relatifs à la réunion d’Ourscamp à Chiry en 1825 sont conservés aux archives départementales de l’Oise sous la cote Mp 1300 et aux archives nationales sous la cote F/2 (II)/Oise. L’ordonnance royale du 31 mars 1825 y est explicitement indiquée. La date de 1835 parfois présentée est donc erronée.
    25. Décret du 21 décembre 1999 portant changement de nom de communes, sur Légifrance.
    26. Émile Coët, Notice historique et statistique sur les communes de l'arrondissement de Compiègne, Compiègne, A. Mennecier, , 462 p. (lire en ligne), p. 388-393.
    27. Bonnard Jean-Yves, La chapelle d'Ourscamp ou Salle des morts, association Prométhée, 32 p., 2003.
    28. Voir les Chroniques, Froissart Livre I Partie II Chapitre LXXIV page 386 et suivantes ou il est question du château de Mauconseil
    29. Daniel Baduel, « Oise : découvrez l'histoire de l’abbaye d’Ourscamp : Actu Oise vous propose de (re)plonger dans l'histoire de l’abbaye d’Ourscamp à Chiry-Ourscamp, à l'aide de photos et de descriptions », Actu Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    30. Jean-Yves Bonnard, l'hôpital militaire d'Ourscamp, article mentionné en Bibliographie.
    31. Bonnard Jean-Yves, La Manufacture de velours d'Ourscamp (1823-1923), ouvrage mentionné en Bibliographie.
    32. Bonnard Jean-Yves, Guénaff Didier, Chiry-Ourscamp, commune martyre, ouvrage mentionné en Bibliographie.
    33. « Six types de ponts exécutés par une armée », Bulletin de renseignement du Génie, , p. 3-13 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
    34. « Chiry-Oursacmp durant la Grande Guerre », Livre mémorial des communes de l'Oise, sur Mémorial 1914 / 1918 des victimes civiles de l'Oise (consulté le ).
    35. Alexis Bisson, « A Chiry-Ourscamp, un mémorial pour les « oubliés de l’histoire » : Le village martyre, dont le nombre d’habitants a été divisé par deux au sortir de la Grande Guerre, veut rendre hommage aux civils de l’Oise. Le mémorial en cours de construction sera inauguré le 9 décembre », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    36. Noyon, Roye, Lassigny, Clermont-Ferrand, coll. « Guide Michelin », , 64 p. (lire en ligne), p. 52-56, sur Gallica.
    37. P. G., « L’abbaye de Chiry-Ourscamp veut «restaurer des murs, relever des personnes» : L’abbaye de Chiry-Ourscamp décroche près d’un million d’euros du plan de relance pour restaurer l’aile de Lorraine. Un chantier privé qui sera soumis à des clauses sociales », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    39. État-civil et archives départementales de l'Oise[réf. incomplète]
    40. Archives départementales de l'Oise[réf. incomplète]
    41. Bruno Dauzat, « Jean-Yves Bonnard brigue un troisième mandat à Chiry-Ourscamp », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    42. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    43. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    44. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    46. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Chiry-Ourscamp (60150) », (consulté le ).
    47. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
    48. « Une participation record attendue à la course de caisses à savon dimanche à Chiry-Ourscamp », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    49. Bonnard Jean-Yves, De Notre-Dame à Sainte-Anne, préface de Martine Plouvier, association Prométhée, 1998.
    50. Dominique Vermand, « Chiry-Ourscamp/Ourscamp, Abbaye Notre-Dame : Diocèse : Noyon », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consulté le ).
    51. Bonnard Jean-Yves, Alphonse Mennechet de Barival, le bâtisseur, ouvrage mentionné en Bibliographie.
    52. Rémy Delmet, « Le Château Mennechet : un patrimoine inaperçu à découvrir » (consulté le ).
    53. Justine Saint-Sevin, « Mennechet, le château miraculé de Chiry-Ourscamp dans l'Oise : Niché dans l’Oise, le château Mennechet inachevé et éventré par les guerres a traversé le temps. Le bâtiment entouré de mystères et classé monument historique grâce à sa façade aspire à une renaissance », France 3 Hauts-de-France, 13/9/2020 mis à jour le 6/12/2020 (lire en ligne, consulté le ).
    54. « Mémorial 1914 / 1918 des victimes civiles de l'Oose », Mairie de Chiry Ourscamp (consulté le ).
    55. Stephane Lebarber, « Dans le Noyonnais, l’hommage aux civils de 14-18 s’allonge », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    56. « Décret classant parmi les monuments historiques l'église de Chiry-Ourscamp (Oise) », Bulletin des Régions libérées, no 40, (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
    57. Dominique Vermand, « Chiry-Ourscamp, Eglise de l’Assomption Notre_Dame : Diocèse : Noyon », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consulté le ).
    58. Peigné-Delacourt Achille, Histoire de l'abbaye d'Ourscamp, 1876.
    59. « Légendes picardes à raconter : l’ours d’Ourscamp », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    60. « 60150 Chiry-Ourscamp (Oise) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).



    На других языках


    [de] Chiry-Ourscamp

    Chiry-Ourscamp ist eine französische Gemeinde mit 1.212 Einwohnern (Stand: 1. Januar 2019) im Département Oise in der Region Hauts-de-France. Sie gehört zum Arrondissement Compiègne und zum Kanton Thourotte.

    [en] Chiry-Ourscamp

    Chiry-Ourscamp (French pronunciation: ​[ʃiʁi uʁskɑ̃]) is a French commune in the Oise department, region of Hauts-de-France.
    - [fr] Chiry-Ourscamp



    Текст в блоке "Читать" взят с сайта "Википедия" и доступен по лицензии Creative Commons Attribution-ShareAlike; в отдельных случаях могут действовать дополнительные условия.

    Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.

    2019-2025
    WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии