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Thorame-Haute est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Thorame-Haute

Pont du Moulin.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Castellane
Intercommunalité Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière
Maire
Mandat
Thierry Otto-Bruc
2020-2026
Code postal 04170
Code commune 04219
Démographie
Gentilé Thoramiens, Ondraincs, Collaincs, Peyrescans
Population
municipale
244 hab. (2019 )
Densité 2,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 05′ 52″ nord, 6° 33′ 22″ est
Altitude Min. 971 m
Max. 2 693 m
Superficie 108,35 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Castellane
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Thorame-Haute
Géolocalisation sur la carte : France
Thorame-Haute
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Thorame-Haute
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Thorame-Haute
Liens
Site web www.thorame-haute.fr

    Le nom de ses habitants est Thoramiens[1], et Ondraincs (ou Ondriens) pour les habitants du village d'Ondres. Les habitants des anciennes communes sont appelés Peyrescans à Peyresq, les Collaincs à La Colle-Saint-Michel.


    Géographie



    Localisation


    Commune située à km de Beauvezer, 10 km de Villars-Colmars, et 12 km de Colmars[2].


    Géologie et relief


    De par son étendue de plus de 100 km2, la commune se situe parmi les plus grandes du département et au 132e rang national[3], le territoire abrite une large variété d'espaces naturels de faune et de flore, à travers des paysages de moyenne montagne et de haute montagne supérieure à 2 000 mètres d'altitude.

    On trouve sur les sommets de plusieurs montagnes de la commune, notamment Cheïnet mais aussi du côté de Peyresq des fossiles en nombre.

    Le point culminant se situe sur la montagne du Grand Coyer à 2 693 mètres d'altitude. Le point le plus bas correspond au lit du Verdon autour de 971 m. La commune est la plus en aval du Haut-Verdon.

    Le village de Thorame-Haute est entouré de quatre massifs montagneux : Chamatte (2 081 m), Cheïnet (1 850 m), Serpeigier (1 718 m), et Cordœil (2 114 m).

    Thorame-Haute se caractérise par l'étendue de ses terres agricoles plutôt inhabituelle dans les vallées alpines encaissées, et par son site orienté est-ouest, ce qui permet un bon ensoleillement.

    On y trouve de grandes montagnes donnant de vastes pâturages (transhumances) et forêts (bois de mélèze et de pin).


    Climat


    Les villages de la vallée du Haut Verdon se caractérisent par un relief montagnard, une pluviométrie élevée, des précipitations irrégulières et souvent orageuses, avec l’hiver de fréquentes chutes de neige.

    C'est un climat d’un type continental aux écarts de température entre la chaleur durant l’été et le froid pendant l’hiver, classés Cfb dans la classification de Köppen et Geiger : méditerranéen et montagnard.

    Article détaillé : Climat des Alpes-de-Haute-Provence.

    Hydrographie et les eaux souterraines


    Vallée encaissée du Verdon.
    Vallée encaissée du Verdon.
    Pont-bâche du ravin de Ganon sur la D 908, limite amont de la commune.
    Pont-bâche du ravin de Ganon sur la D 908, limite amont de la commune.

    Espaces aquatiques

    La commune est traversée par deux rivières principales :

    On dénombre aussi :

    On trouve aussi le lac des Sagnes (X2105003), « lac collinaire » artificiel créé dans les années 1960 servant à l’arrosage des champs à proximité duquel a été aménagé un espace ludique d'orientation[5].


    Faune et flore


    La commune compte 310 ha de bois et forêts[1].

    • Faune :

    Les animaux que l'on rencontre sont essentiellement des mammifères d'altitude tels le chevreuil, le mouflon et surtout le chamois, qui est plus répandu et chassé. On trouve aussi de nombreux sangliers et quelques cerfs. Parmi les petits gibiers, on peut citer le lièvre d'Europe et le lièvre variable (ou blanchard). La marmotte est également présente en altitude, sa chasse est interdite. En moyenne altitude, on trouve des espèces plus communes comme les renards, blaireaux et écureuils roux, chauves-souris…

    Les reptiles sont également très présents avec la couleuvre à collier, la vipère aspic ou encore le lézard vert.

    Parmi les oiseaux, on trouve la grive draine (migrateur), de nombreux oiseaux de proie ainsi que nocturnes.

    • Flore :

    Les arbres les plus fréquents sont les pins et les mélèzes en altitude on trouve aussi des espèces de feuillus.

    Parmi les espèces de fleurs d'altitude, on trouve le génépi, plante aromatique dont on tire une liqueur (sa cueillette est très réglementée), l'edelweiss, la gentiane, le lis martagon, le lis de Saint-Bruno, le Carline à feuilles d'acanthe (chardon communément appelé « soleil »).

    Le territoire abrite aussi une variété de champignons parmi ceux comestibles : le lactaire délicieux (dit « sanguin »), la chanterelle et la morille.

    Le territoire de Peyresq est connu pour abriter des essences rares[6].


    Les villages et lieux-dits


    La commune se compose de plusieurs villages, hameaux et lieux-dits ayant chacun leur identité. On peut distinguer quatre villages principaux : Thorame, Ondres (qui appartiennent tous deux au territoire « historique » de Thorame), La Colle-Saint-Michel et Peyresq qui ont été rattachés en 1974.


    Le territoire historique de Thorame-Haute

    Vue générale de Thorame-Haute vers 1900
    Vue générale de Thorame-Haute vers 1900

    Le territoire historique de Thorame-Haute s'étendait sur 73,24 km2 jusqu'en 1974, il comprenait :

    Quelques rues et quartiers du village

    Les rues reprennent parfois les noms qui apparaissaient déjà sur le premier cadastre tracé du milieu du XIXe siècle, et qui correspondaient plutôt à des noms de quartiers tels que : Grand rue, Saint-Julien, la Rastellone, le Subret (ou Dessubret), le Peyran. Le Riou constitue quant à lui un véritable faubourg situé au-dessus du reste du village. Il semble qu'il se soit développé à partir du XVIIe siècle pour répondre à la hausse de population. Il a pris le nom du cours d'eau qui traverse le village. De par sa structure il constitue "un village dans le village" avec ses rues ordonnées et ses deux fontaines. Autrefois, on y trouvaient un four communal et la chapelle Saint-André. Le nom du Riou n'est toutefois plus porté sur le cadastre actuel.

    Autour du village, de nouveaux lotissements se sont développés tels que le Collet-des-Fourches situé environ à un kilomètre du village sur la D52, les Aires, Font-Richasse, le Coulet, l'Auche… De nouveaux autour du centre ancien.

    Article détaillé : Gare de Thorame-Haute.

    Dans la vallée du Verdon, la commune compte encore plusieurs hameaux ou lieux-dits habités régulièrement tels que :


    Les villages rattachés

    La Colle-Saint-Michel et Peyresq sont deux anciennes communes ayant fusionné entre elles en 1964 sous le nom de Saint-Michel-Peyresq, cette nouvelle commune est ensuite rattachée à Thorame en 1974. Elle s'étendait sur un territoire de 35,11 km2.

    Article détaillé : Peyresq.

    Voies de communications et transports


    Pont du moulin.
    Pont du moulin.
    Pont Clot, sur le Verdon (D52).
    Pont Clot, sur le Verdon (D52).

    Voies routières principales

    Le chef-lieu se situe à proximité de la route qui remonte la vallée du Verdon : la départementale 955 (en provenance de Saint-André-les-Alpes) qui devient la départementale 908 à partir de l'intersection de La Colle-Saint-Michel et en direction d'Allos. La D 908 rejoint la vallée de la Vaïre (en direction d'Annot) par le col de la Colle-Saint-Michel et remonte à son autre extrémité la haute vallée du Verdon. Avant la réforme de 1972, elles étaient toutes deux classées route nationale (RN 555 et RN 208).


    Voies routières secondaires

    La départementale 2 rejoint également Saint-André-les-Alpes par la vallée de l'Issole en traversant la commune et de Thorame-Basse.

    Sur la D 908/D955, il existe trois embranchements rejoignant le village, d'aval en amont du Verdon :

    La départementale 32 rejoint le village de Peyresq, l'intersection se situe après le village de La Colle-St-Michel lorsque l'on descend vers Annot.

    Le chemin d'accès au village d'Ondres n'a jamais été classé comme route départementale en raison du trop faible nombre d'habitants à l'époque, ceci explique qu'il n'a jamais été goudronné et l'entretien reste à la charge de la commune.


    Transports en commun

    Aéroports à proximité
    Nom Destinations Distance
    MarseilleFrance
    Europe
    Afrique
    183 km
    TallardFrance
    Europe
    124 km
    NiceFrance
    Europe
    Amérique-du-Nord
    104 km

    Chemins de fer

    La commune est desservie par la ligne de Nice à Digne des Chemins de fer de Provence (plus connue sous le nom du « Train des Pignes »). La gare de Thorame-Haute se situe au lieu-dit homonyme de Thorame-Haute-Gare, à km au sud du chef-lieu ; c'est la station ferroviaire la plus haute de la ligne et la seule du Haut-Verdon. Non loin de la gare, le Tunnel de la Colle-Saint-Michel long de près de 3,5 km[11], relie bassin du Verdon à celui de la Vaïre et du Var.

    Il existe également la halte de Peyresq, celle-ci se situe à la limite de la commune, au bord du torrent de la Vaïre, sans accès routier (à 2 heures de marche environ de ce village).


    Risques majeurs


    La commune de Thorame-Haute est exposée à quatre risques naturels[12] :

    La commune de Thorame-Haute n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[13] ; aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[13] et le Dicrim n’existe pas non plus[15].

    La commune a été l’objet de deux arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue, en 2009 et 2011[12]. Le tremblement de terre du , dont l’épicentre était situé à Thorame (Sisfrance ne précise pas s’il s’agit de Thorame-Basse ou -Haute), avait une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets). D’autres tremblements de terre ont été nettement ressentis à Thorame-Haute depuis un siècle, sans jamais atteindre cette force[16],[17].


    Sismicité


    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton d'Allos-Colmars auquel appartient Thorame-Haute est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[18], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[12].


    Communes voisines[19]


    Thorame-Haute et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).
    Thorame-Haute et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).
    Beauvezer Colmars
    Thorame-Basse N Castellet-lès-Sausses
    O    Thorame-Haute    E
    S
    La Mure-Argens Allons Méailles

    Urbanisme



    Typologie


    Thorame-Haute est une commune rurale[Note 1],[20]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[21],[22]. La commune est en outre hors attraction des villes[23],[24].


    Occupation des sols


    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (94,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (23 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), prairies (1,2 %), terres arables (0,7 %), zones urbanisées (0,3 %), mines, décharges et chantiers (0,3 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].


    Toponymie


    On trouve Toramena en 1009 et Toramine en 1035. Sur plusieurs cartes datant du XVIIe siècle, il est mentionné Thoramenes. Thorame est du genre féminin. La commune se nomme Torama Auta en occitan vivaro-alpin.

    La civitas Eturamina (cité d’Eturamina), cité au concile de Vaison, en 442. Le nom est formé sur la racine pré-celtique *etur, et d’un suffixe pré-celtique, tous deux d’origine et de sens inconnus selon Ernest Nègre[27], qu’il est possible de rapprocher d’Etruria. Béatrice et Jean-Jacques Férié considèrent[28] que les préfixes tor ou tur seraient à valeur oronymique et en association avec un élément men "d'origine obscure". Charles Rostaing, dans son Essai sur la toponymie de la Provence (1950), donne une autre explication. Mais il considère lui aussi comme probable que le toponyme soit plus ancien que les Gaulois[29].

    Il s'avère que le déterminant n'a pas été choisi en fonction de l'altitude, mais en fonction du rang social des deux villages : Thorame-Haute était plus important administrativement parlant que Thorame-Basse: ce fut le siège d'un évêché dès la fin de l'Antiquité et durant toute une partie du Haut Moyen Âge[30].


    Histoire


    Cette partie ne traite que du territoire historique de Thorame (c'est-à-dire sans La Colle-Saint-Michel et Peyresq).


    Préhistoire


    Les rares découvertes faites sur la commune et les sites peu connus n'ont pas fait l'objet d'études particulières.


    Antiquité



    Période préromaine

    Parmi les multiples hypothèses du passage des Alpes par Hannibal et son armée, la vallée du Verdon a été un trajet envisagé.

    Les éléments peu probants sont des dénominations de tradition récente. On trouve sur le plateau de Serpégier un lieu surnommé le « camp d'Hannibal ». Sur Fours (commune actuelle d'Uvernet-Fours) on trouve également un lieu baptisé la "table d'Hannibal"[31]. Féraud rapporte qu'on aurait découvert à plusieurs époques des javelines et des casques[32]. Une monnaie marseillaise en argent a été trouvée au Fouent Micoulaud[33] (plus vraisemblablement Font Nicoulaou, désignant un cours d'eau).


    Période romaine - Archéologie

    Le territoire d’Eturamina correspondrait à celui d'une des tribus figurant sur le Trophée des Alpes élevé par l'empereur Auguste à La Turbie ayant résisté à l'Empire romain, avant d'être définitivement conquise[34]. Cette tribu serait celle des Eguiturii (les Éguitures)[35], devenu une civitas sous l’Empire romain. L’hypothèse ancienne, émise par Tisserand, est celle des Veamini[36]. Féraud partageait aussi cet avis : « 5° Les Veamini qui habitaient les bassins de Thorame-Haute et Thorame-Basse, et la petite vallée de l’Issole, ainsi que parait l’indiquer leur nom formé du celtique Vean, montagne, et min, rouge ; nom qui désigne un terrain rougeâtre comme l’est celui de Thorame. Quelques auteurs les placent pourtant dans la vallée de Fours. »[37]. Le village occupait peut être un ordre particulier dans la hiérarchie administrative gallo-romaine, avec le statut de "civitas" à l'instar de Glandèves (proche d’Entrevaux), Senensis (Senez) ou Dinia (Digne). Eturamina est le chef-lieu de la civitas Rigomagensium qui fait partie des huit civitas de la province des Alpes Maritimes mentionnées dans la Noticia Galliarum. Louis Duchesne qui fait cette liaison avoue n'avoir pu déterminer pourquoi il y a une différence entre le nom de la civitas et celui de la chef-lieu[38].

    Raoul Blanchard constate « l'existence aux premiers siècles romains d'un vicus Eguitaraminus qui n'est autre que Thorame, et qui évoque même une civitas préromaine du Haut-Verdon ; d'autre part, M. de Manteyer a fait observer que le patronage des églises de la région de Thorame était conforme à la formule du pape Sixte III (432-440) »[39].

    Une tegula gravée (tuile romaine) découverte en 1934, et datée de la fin du IIe siècle ou du début du IIIe siècle[40], ainsi que des tombes mises au jour Grand-Rue (1934 et 1938), attestent d’une occupation à l’époque romaine. Le fort de Trancastel, dont l'origine est probablement romaine, complète le tableau de l’occupation du sol aux premiers siècles de notre ère.

    Les principales découvertes archéologiques ont été faites au cœur du village lui-même et notamment le long du mur de l'église paroissiale, dans les années 1930, avec des tombes et des objets clairement identifiés d'époque romaine : vase et inscriptions sur tuile, conservées au musée des Antiquités nationales de Saint-Germain-en-Laye. Mises en doute par Raymond Collier[41], ces découvertes permettent d’attester la pénétration de la culture gallo-romaine dans la vallée[40].

    Des fondations peut-être antiques ont été découvertes à proximité de Notre-Dame du Serret, avec des pierres sculptées romaines[33]. De même, dans la rue du Peyran, un fragment de stèle funéraire remployée dans un mur serait daté du Ier siècle, et une autre également en remploi serait mérovingienne[40].

    Pour la fin de la période romaine, Eturamina (sans distinction entre Haute et Basse) est le nom de la cité épiscopale, établie de façon éphémère dans la vallée des Thorame au milieu du Ve siècle[42],[43]. On trouve le nom de l'évêque Sévérianus, ce dernier a laissé son nom dans les conciles de Riez en 439 et de Vaison en 442[44].

    L'ensemble de ces découvertes ont amené les autorités de l'État à prendre un arrêté de zone archéologique de saisine sur les dossiers d'urbanisme[45], couvrant un territoire assez large autour du village chef-lieu.


    Moyen Âge


    Après la chute de l’Empire romain, la vallée du haut Verdon connaît de nombreuses invasions durant plusieurs siècles : Vandales en 480, Ostrogoths en 508, Lombards en 570, des Sarrasins en 740, chassés en 885[46].

    Au Moyen Âge, on retrouve plusieurs documents concernant les implantations de moines, notamment de Saint-Victor, qui possédait Notre-Dame du Serret dès le XIe siècle[47],[48]. Une charte de l’abbaye de Saint-Victor établie en 1056 concerne déjà les communautés Haut Verdon. Cette époque est aussi marquée par l'installation de riches familles seigneuriales. La distinction entre les deux communautés distinctes semble s'opérer vers la fin du XIIIe siècle, avec les qualificatifs géographiques : Superiori pour Haut et Inferiori pour Bas, d’où Toramina Superiori qui deviendra au cours des siècles Thorame-Haute. Les archives départementales conservent un document datant du XIVe siècle relatif à un contrat passé entre la communauté et les moines nouvellement installés : il y est question d'échange de terre en contrepartie d’une aide matérielle apportée au village (notamment l'installation de métiers à tisser).

    En 1342, la communauté de Thorame-Haute est rattachée à la viguerie de Castellane par le comte de Provence[49].

    En 1390, les troupes de Raymond de Turenne ravagent la région et incendient le village. En 1486, la région est annexée au royaume de France[50].

    Les premiers registres communaux (conservés aux archives départementales), en dehors de quelques chartes, datent seulement de 1570.


    Familles seigneuriales

    La famille Rostaing (issue des Castellane) tient le fief de Thorame-Haute aux Xe et XIe siècles[51], suivie de la branche Faraud des Glandevès du XIIIe siècle au XVe siècle, puis des Villeneuve jusqu’au XVIIe siècle, des Gassendi au XVIIe siècle, et enfin des Pazery jusqu’à la Révolution[52]. Quinze familles seigneuriales se succèdent jusqu’en 1789, la dernière étant la famille des de Pazery rachetant le la seigneurie à Balthazar de Villeneuve.


    La légende de Notre-Dame de la Fleur

    Cette période est aussi marquée par la naissance d'une légende liée à une « apparition céleste »[53] bien qu'on ignore la date précise, celle-ci est à l'origine de la chapelle de Notre-Dame de la Fleur et de son pèlerinage qui subsiste aujourd'hui encore le lundi de Pentecôte. Les récits dont on dispose aujourd'hui ont été largement déformés car reposant sur une tradition orale, et sont souvent très différents voire contradictoires. Un « esprit céleste » ou la Vierge Marie (selon les récits) serait apparu à un berger réputé pour être un bon chrétien qui gardait un troupeau de moutons et lui aurait demandé de faire bâtir la chapelle sur le lieu de l'apparition. Le choix du nom de "la Fleur" a également plusieurs explications, mais la plus répandue est qu'une fleur aurait été donnée au berger en guise de preuve. Auguste Testanière, donne une version différentes à la fin du XIXe siècle, il n'y est question ni de fleur, ni de Vierge[54]. Cette chapelle est implantée à Thorame-Gare, le bâtiment actuel date des années 1930-1940, c'est l'œuvre de l'abbé Juvénal Pélissier, curé de la paroisse et dernier chapelain N.-D. de la Fleur qui l'a reconstruite seul durant une dizaine d'années. Le pèlerinage de Thorame a connu un essor important au XXe siècle et a bénéficié de la présence du chemin de fer.


    Époque moderne


    À partir de 1556, la communauté de Thorame-Haute devient propriétaire des moulins, contre une rente servie aux Villeneuve, seigneurs du lieu[55].

    Durant les guerres de religion, le baron d’Allemagne et ses huguenots combattent les troupes de Henry de Garde, le baron d’Allemagne s’empare du fort Saint-Georges le [47],[56]. L'église est détruite à cette occasion (ou en 1576 selon d'autres sources[57]) ; elle est reconstruite en 1598 et en 1603[56].

    En 1630 une épidémie de peste est très meurtrière, on compte environ 90 décès contre 15 à 20 les années précédentes d’après les registres tenus par le vicaire Pierre André Isnard ; le notaire enregistre 29 testaments en 1630 et encore 6 en 1631, contre un seul en 1628 et 1629[58]. Lors de la peste de 1720, le village fournit vingt-sept hommes pour garder le cordon sanitaire qui doit éviter la propagation de l’épidémie. Sept postes sont mis en place, notamment sur les ponts du Verdon. Le village est entouré d’une palissade percée de trois portes gardées nuit et jour[59]. La construction de la chapelle Saint-Roch est reliée à l’un de ces épisodes[47].

    Au XVIIe siècle, diverses affaires judiciaires (vols, larcins, querelles, tapages nocturnes) témoignent d'une vie communautaire parfois difficile[60].

    À la fin de l’Ancien Régime, la communauté de Thorame-Haute dépendait de la viguerie de Colmars[47].


    Révolution


    Lors de la création du département des Basses-Alpes en 1790, le village est chef-lieu de canton[61] et fait partie des huit cantons du district de Castellane, mais le canton est supprimé en 1802. La société patriotique de la commune fait partie des 21 premières créées dans les Basses-Alpes, au printemps 1792[62]. Le , il est décidé que les femmes y seront désormais invitées[63]. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune de La Colle-Saint-Michel change de nom pour La Collefroide[64]. Peiresc a également changé son orthographe en Peyresq (pour différencier le nom propre du village, Nicolas-Claude Fabri de Peiresc fut en effet le seigneur de ce village.


    Le XIXe siècle


    Une ère nouvelle

    Au milieu du XIXe siècle, le village atteint son pic de population avec 830 habitants en 1840. Le XIXe siècle correspond à une période d’apogée démographique autant que de prospérité économique. Cette prospérité provient en grande partie d’une activité industrielle qui se développe fortement dans la vallée : celle des draperies. Cependant le déclin est assez rapide avec l’ouverture de la vallée à l’extérieur et l’arrivée de la concurrence des draperies du Nord. Les fabriques de Thorame ferment avant la Première Guerre mondiale. Les nombreuses modifications apportées au village témoignent de cette "nouvelle ère" qui a modelé plus qu'aucun siècle précédent le visage actuel de Thorame : travaux d'édilité (fontaines, lavoirs, four communal, nouvelle mairie…), richesse des lieux de cultes (église paroissiale, chapelles, pèlerinage de La Fleur…), et travaux des maisons particulières (l'écrasante majorité des linteaux datés, les riches décors de modénature peints sur les façades en sont l'expression la plus visible).

    La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. En 1827, le cadastre dit napoléonien de Thorame-Haute est achevé, ceux de La Colle-Saint-Michel et Peyresq le sont en 1838[65]. Lorsque le cadastre est achevé, la commune compte trois moulins : un à Ondres, un autre en contrebas de ce village, aux Ribes, et le moulin du Pont, moulin à farine plus tard converti en scierie[66]. Le moulin des Ribes a été fouillé en 2004 et 2012.

    Des espaces de sociabilité multiples[67]

    Les chambrettes étaient une forme très répandue de « loisirs » et de sociabilité de la population masculine en Provence. On y lisait à haute voix les journaux, puis on commentait les nouvelles, y compris politiques. Un statut réglementait son fonctionnement. À la fin du XIXe siècle, Thorame comptait quatre chambrettes : celle des pères de famille, des jeunes gens, des républicains, et celle des résidents du quartier du Riou.

    Les confréries de pénitents participaient aussi à la vie sociale mais avec des attributions particulières. À Thorame-Haute, la confrérie des pénitents Blancs probablement fondée au XVIIe siècle, se composait d’une large majorité des hommes du village et selon l’usage, les garçons y entraient après leur première communion. La chapelle Saint-Pierre, actuelle salle des fêtes leur était attribuée. Au XVIIIe siècle, les « visites pastorales » (rapports des visites de l'évêque) mentionnent plusieurs autres confréries sur la commune.

    Le développement de petites et moyennes industries

    Thorame comptait plusieurs draperies : on dénombre 6 fabriques en 1813 employant 15 ouvriers. La plus importante est celle de Honoré Datier qui ouvre en 1836, il s'agit d'un installation de taille avec du matériel moderne, sur le modèle de la fabrique Honnorat de Saint-André-de-Méouilles[68], elle emploie 18 ouvriers. Jean-Joseph Arnaud en ouvre une seconde peu après[69]. Elles emploient jusqu’à 24 ouvriers en 1858, mais ce nombre retombe en dessous de 10 dans les années 1870[70]. Toutes ferment avant 1880[71]. En 1841, la société Bonnet produisait 1 275 mètres de drap "burrel" en utilisant la force motrice du Verdon[72] et Datier, 3 350 mètres. Tous ces bâtiments sont aujourd'hui en ruine.

    D'autres activités sont également développées comme la fabrique de carreaux de Benjamin Balp qui ferme définitivement en 1870, un abattoir, une mine de charbon dans la vallée du Verdon était également exploitée. À la fin du XIXe siècle, on trouve deux à trois moulin à farine[réf. nécessaire].

    Dans la seconde moitié du XIXe siècle et jusqu'au début du siècle suivant, le "fromage de Thorame" est réputé, il se présente sous la forme de tomme de vache ou de chèvre[73].

    Au XXe siècle, plusieurs petites industries subsistent[74]. En 1924, il y a deux scieries, la scierie Arnaud (vendue à Lempereur en ) ferme définitivement en 1928. L'usine hydraulique Jauffret produit de l'électricité pour la commune de 1913 à 1946.


    XXe siècle


    Entrée de Thorame-Haute au début du XXe siècle
    Entrée de Thorame-Haute au début du XXe siècle

    La commune bénéficie au début du XXe siècle du passage du chemin de fer, même si la gare de Thorame-Haute est éloignée des villages. La construction a lieu dans les années 1900. Le percement du tunnel vers la vallée du Var mobilise de nombreux ouvriers, pour lesquels on construit un village près de la gare de Thorame-Haute. Le , une grève éclate pour demander la journée de huit heures. Malgré les négociations, la grève cesse le , sans que les ouvriers n’aient rien obtenu[75]. La voie est menacée en par un glissement de terrain : une partie de la masse du pic de Rent s’effondre et recouvre les voies, avant que la terre soit évacuée. La montagne est stabilisée par un mur de soutènement de 114 m de long, épais de 1,5 m et renforcée de 7 contreforts de 27 à 33 m de profondeur[76].

    Au cours de la Première Guerre mondiale, la commune paye un lourd tribut qui accélère la perte de population déjà enclenchée depuis les années 1850.

    Durant l'occupation de la Seconde Guerre mondiale, le Haut-Verdon participe activement à la résistance militaire. À la suite du premier débarquement allié, les ponts d'accès au village sont dynamités par les résistants le long du Verdon (pont Clot et pont du Villaron) pour couper l'accès à une colonne allemande qui cherche à rejoindre le col d'Allos. Pour contourner l'obstacle, la colonne se fraye un passage dans la vallée de l'Issole elle aussi contrôlée par les résistants, et parvient à rejoindre Thorame-Haute. À la sortie du village, une attaque meurtrière pour les Allemands a lieu entre l'ancienne scierie Arnaud et le pont d'Ondres. En guise de représailles, le maire du village Louis Blanc, est pris en otage avec d'autres hommes lors d'un rassemblement de la population sur la place du village par les militaires qui se replient provisoirement sur le village. Plus tard, ils sont relâchés, mais quatre gendarmes de Colmars[77] acquis à la cause des insurgés sont exécutés sur les lieux de l'attaque ; un monument commémoratif est élevé au lieu-dit le Pont d'Ondres.

    Le , des gestapistes montent de Nice en voiture et s’arrêtent au hameau de Fontgaillarde, où se trouvaient 5 juifs assignés à résidence par Vichy (trois étaient turcs et deux Algériens). Ils sont raflés, emmenés à Nice et déportés pour être exterminés[78].

    Les années 1960-1970 sont marquées par la modernisation du village : travaux et mesures de salubrité publiques, voirie, création d'un lac artificiel aux Sagnes pour l'arrosage des terres agricoles, mais aussi pour le tourisme. La commune se dote de nouveaux équipements : salles des fêtes, poste, etc. L'agriculture se mécanise fortement et le nombre d'exploitation diminue rapidement au profit de plus grandes exploitations.

    Le , la commune de Saint-Michel-Peyresq lui est rattachée (elle-même issue de la fusion des communes de La Colle-Saint-Michel et Peyresq le ). L'ambition de ce rapprochement était entre autres de créer une station de ski, mais les différentes études réalisées sur sa faisabilité et l'opposition résolue des habitants ont eu raison du projet.

    Les années 1980 et 1990 sont marquées par un relatif déclin d'accueil de résidents secondaires qui semble aujourd'hui enrayé. Le nombre d'exploitations agricoles diminue assez rapidement dans les années 1990, même s'il reste encore important par comparaison aux communes voisines.

    En , le syndicat intercommunal du Haut-Verdon se transforme en communauté de communes du Haut-Verdon Val d'Allos qui récupère une large part des compétences de la commune.


    Aujourd'hui


    Aujourd'hui, la commune est marquée par une hausse modérée de la population et son rajeunissement. De nouvelles parcelles ont été construites. Plusieurs investissements importants sont engagés depuis les années 2000, tels que l'aménagement du jardin public au cœur du village, des travaux importants sur la toiture de l'église entièrement refaite en tuiles, la création d'une nouvelle école, ou encore la réfection des réseaux d'eau et d'assainissement.


    Héraldique


    Article détaillé : Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.

    Blasonnement de Thorame-Haute[79] :
    D'or au château de gueules sur une montagne de sinople

    Le blason de Thorame-Haute peut se décrire de la façon suivante : une tour rouge sur montagne verte, le tout sous fond or (ou jaune)[79].

    Les anciennes communes de Peyresq et de La Colle-Saint-Michel possèdent également leurs propres armoiries.

    Blasonnement de Peyresq :
    "Ecartelé: au 1er et 4e, d'azur, à un rocher d'argent ; au 2e et 3e, d'or à une étoile à 16 rais de gueules."[80]

    Blasonnement de La Colle-Saint-Michel :
    "D'azur à une montagne à deux monticules ou à deux mamelons d'or."[80]


    Politique et administration



    Maires


    Liste des maires successifs depuis la Première Guerre mondiale
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1945   Kléber Cortez[89]   ouvrier
      1971 André Arnaud   gendarme retraité
    1971[90] 1998[91] Charles Roux   agriculteur
    1998 mars 2008 Marcel Philip   artisan retraité
    mars 2008 juin 2008 Denis Cointrel[92]   retraité
    juin 2008 En cours
    (au 21 octobre 2014)
    Thierry Otto-Bruc[93],[94] DVD[réf. nécessaire] chauffeur poids lourd
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité


    Thorame-Haute fait partie :


    Urbanisme


    La Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le avec effet le , regroupe désormais 41 communes. Cet Établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un Plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi)[95].

    La commune fait l'objet d'une "Zone archéologique de saisine des dossiers d'urbanisme", en vertu de l'arrêté préfectoral no 04219-2006, en date du [96].


    Adhésion aux organismes de coopération intercommunale


    Thorame-Haute est membre[97] de :


    Finances locales



    Budget et fiscalité 2020


    En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[99] :

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : Médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 18 840 [100].


    Historique du découpage administratif après la Révolution française


     : dans un premier temps, fusion de Colle-Saint-Michel (selon l'orthographe de l'INSEE[101]) avec Peyresq, la nouvelle commune prend le nom de Saint-Michel-Peyresq (avec pour chef-lieu la Colle-Saint-Michel). Ces communes anciennes et nouvelle appartiennent au canton de Saint-André-les-Alpes).

     : dans un deuxième temps, Saint-Michel-Peyresq est rattachée à Thorame-Haute[102]. Toutefois, le conseil municipal d'alors, opposé à cette décision imposée par le Préfet, obtient du Conseil d'État l'annulation de l'arrêté préfectoral et le rétablissement de la commune en 1976. En dépit de cette décision, le conseil municipal, rétabli dans ses fonctions, vote immédiatement le rattachement à Thorame-Haute, qui devient définitif cette même année.

    Communecode INSEECanton
    Thorame-Haute042191793-1801 Thorame

    1801-1985 Colmars
    Puis Allos-Colmars à partir de 1985 (à la suite de la fusion de ces deux cantons)
    Depuis le 24/02/2014[103] canton de Castellane (nouveau)

    Colle-Saint-Michel (la)040401793-1801 Annot

    1801-1964 Saint-André (1837 St-André-de-Méouilles, 1928 St-André-les-Alpes)

    Peyresq041471793-1801 Annot

    1801-1964 Saint-André (1837 St-André-de-Méouilles, 1928 St-André-les-Alpes)

    Saint-Michel-Peyresq040401964-1974 Saint-André-les-Alpes

    1793-1801 : district de Castellane. 1801-1926 : arrondissement de Castellane, 1926-1942 : arrondissement de Digne, depuis 1942 : arrondissement de Castellane.


    Population et société



    Démographie


    Articles connexes : Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[104]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[105].

    En 2019, la commune comptait 244 habitants[Note 2], en augmentation de 5,17 % par rapport à 2013 (Alpes-de-Haute-Provence : +1,48 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    742742785759775830799808768
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    727667647580531555568532506
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    707528461385360300288265254
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    196193191187206174216228232
    2018 2019 - - - - - - -
    243244-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[102] puis Insee à partir de 2006[106].)
    Évolution démographique de la commune de Thorame-Haute
    1315 1471 1765 1768
    104 feux74 feux835861
    (Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer[52] et Expilly[107] pour l’Ancien Régime.)

    La notion de feux renvoie sous l'Ancien Régime, à une base d'imposition pour la commune et/ou au nombre de familles vivant sur une communauté qui se partageaient les impôts. Son calcul a beaucoup évolué au cours des époques, mais pour les deux dénombrements retenus, il s'agit de feux équivalents à une famille.

    Au recensement du , il y avait "153 habitants" (ou foyers) ; au , "156 feux ou chefs de famille"[réf. nécessaire].

    La progression soudaine de la population en 1901 est due au percement du tunnel ferroviaire de La Colle-Saint-Michel sur la ligne de Nice à Digne (ou Train des Pignes)[108],[109], correspondant au dernier tronçon ouvert entre Puget-Théniers et Saint-André-de-Méouilles (aujourd'hui St-André-les-Alpes) : la main d'œuvre nombreuse a été installée au lieu-dit du Plan de Lys, tout près du hameau de La Rivière. Une école temporaire a même été ouverte pour l'occasion. Le recensement du 1er mai fait état d'une population temporaire de 175 personnes.

    En-dehors de cet évènement ponctuel, l'histoire démographique de Thorame-Haute, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu'au début du XIXe siècle, est marquée par une période d'« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure pendant toute la première moitié du XIXe siècle. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de baisse de la population de longue durée. En 1921, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport à cette période[110]. Le mouvement de baisse ne s'interrompt définitivement qu'à la fin du XXe siècle : la commune a gagné une soixantaine d'habitants depuis 1999.

    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement


    Comme de nombreuses communes du département, Thorame-Haute se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà deux écoles dispensant une instruction primaire aux garçons, situées au village chef-lieu et à Ondres[111]. Les filles ne sont pas concernées, la loi Falloux n’impose l’ouverture d’une école de filles que dans les communes de plus de 800 habitants. La situation ne change qu’avec la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants[112] : l’instruction des filles est organisée au village entre 1867 et 1873[113]. La deuxième loi Duruy (1877) permet à la commune, grâce aux subventions de l’État, de reconstruire son école de Thorame-Haute[114].

    Les deux communes de La Colle-Saint-Michel et Peyresq avaient elles aussi leurs écoles de garçons en 1863[111]. Dans ces deux communes peu peuplées, l’école n’ouvre ses portes aux filles qu’avec les lois Ferry[112],[113].

    En 2017 la commune dispose encore d'un école maternelle et primaire publique dépendant de l'Académie d'Aix-Marseille[115],[116].

    Les établissements scolaires les plus proches sont à[117] :


    Santé



    Cultes



    Économie



    Agriculture


    Aujourd'hui encore, la principale activité de la commune reste l'agriculture (élevages ovins principalement, mais aussi bovins et porcins). Les cultures sont surtout orientées vers le fourrage mais on trouve également des céréales et des pommes de terre. Le nombre encore important d'exploitations agricoles au regard du reste de la vallée s'explique en partie par la qualité et l'étendue des terres autour du village. D'après l'Insee, en 1999 (derniers chiffres disponibles) le secteur agricole occupe 11,8 % de la population active, alors que la moyenne nationale s'élève seulement à 2,4 %. En 2000, la commune comptait, d'après le recensement agricole, 9 exploitants pour une SAU de 651 hectares (11 exploitations pour 570 ha à Thorame-Basse) ; les autres communes de la vallée ne comptent pas plus de trois ou quatre exploitations pour une SAU inférieure à 500 hectares (492 ha à Colmars). La présence des troupeaux constituait autrefois une ressource importante pour la commune. Sur le territoire historique de Thorame avant la fusion de 1974), la commune possédait 4 375 hectares de terrains pour une superficie communale de 7 008 hectares, dont une bonne partie de pâturages[122]. On trouve une coopérative agricole et une distillerie de lavande, cette dernière présente surtout un intérêt touristique en été (fête de la lavande), la lavande ayant pratiquement disparu depuis les années 1970, quelques champs subsistant sans véritables exploitations.


    Artisanat et industrie


    On compte également quelques artisans (maçon, électricien, menuisier…)[123].

    Le plateau de Champlatte dominant la vallée de la Vaïre.
    Le plateau de Champlatte dominant la vallée de la Vaïre.

    Le les sociétés Winch Energy et BP Solar ont annoncé dans un communiqué de presse commun[125] la création d'un des plus grands sites de production d'énergie photovoltaïque de France, il porterait sur 30 MW s'étendant en altitude sur le plateau de Champlatte sur 40 hectares, et produirait l'équivalent de consommation annuelle de 12 000 ménages. Ce projet est abandonné définitivement.

    Une carrière est exploitée par Alpes du Sud matériaux au lieu-dit le Ravin des Eichalets[126].

    Par le passé, la commune a compté d'autres petites industries (voir la rubrique Histoire).


    Activités de services


    L'activité touristique reste limitée malgré un certain développement dans les années 1970-1980 avec la station de ski de fond Centre de ski nordique de La Colle-Saint-Michel avec plusieurs commerces, gîte et hébergement. La station dispose de 35 km de pistes balisées sur 8 parcours, la plus longue mesure 23 km[127]. Le domaine s'étend entre 1430 et 1 800 mètres d’altitude[128].

    À Thorame, le lac des Sagnes a servi de point d'attraction touristique mais son exploitation est aujourd'hui abandonnée ; il sert comme un lieu de balade en plein air. Ce lac est une retenue d'eau à usage agricole (irrigation), et son niveau est souvent faible à la sortie de l'été.

    La période estivale est aussi l'occasion de manifestations sportives ou de loisir comme le Tour des deux Thorame, course à pied qui attire de nombreux participants, mais aussi VTT, championnat de moto-cross, régates de modèles réduit sur le lac des Sagnes…

    Le village de Peyresq abrite des rencontres universitaires chaque été, animées par différentes associations du village ou basées en Belgique. La période estivale offre de nombreuses animations culturelles (festival, fêtes des villages…). La majorité des maisons sont la propriété des associations.

    La commune attire depuis les années 1960-1970 de nombreux résidents secondaires, qui le plus souvent achètent une maison ou un appartement. En 2007, la commune comptait 461 logements dont 317 résidences secondaires, soit 68,8 % du total[129]). Cette proportion de logement a toutefois tendance à diminuer du fait de l'augmentation de population permanente.

    Malgré la disparition de plusieurs commerces ces dernières années (bar, restaurant, bureau de tabac, garagiste), la commune compte encore plusieurs commerces :


    Services publics


    On trouve à Thorame :

    Plusieurs services publics ont disparu.

    À la suite de la Révolution française, la commune a été le chef-lieu du canton de Thorame formé par les deux communes homonymes de l'an II à 1811, (la population des deux villages était alors de plus de 1 500 habitants ; une perception a été maintenue sur la place jusqu'en [133].

    Avant le rattachement du Comté de Nice à la France en 1860, le chef-lieu et le village d'Ondres étaient à quelques heures de marche de la frontière (bien que Thorame n'était pas à proprement parler une ville frontière), comme Colmars et ses hameaux, une brigade ambulante des douanes rattachée à la capitainerie de Colmars était installée à Thorame et à Ondres[134].

    Avant la réforme des Ponts et Chaussées dans les années 1960-70, le village accueillait une subdivision avec trois employés.

    Depuis le XVe siècle au moins, le village était doté un ou deux notaires, et ce quasiment sans interruption jusqu'au début du XXe siècle. La plupart des archives notariales sont conservées aux Archives départementales, la plus ancienne remonte à 1468, et la plus récente autour de 1905.

    Plusieurs médecins sont connus au cours des XVIIe et XVIIIe siècles.

    Voir la section Routes et chemin de fer.

    Trois bâtiments différents sont connus pour avoir abrité la Poste. Le premier ouvert est un simple bureau de distribution mis en place le (numéro d'oblitération petit chiffre en 1862 : 3358, puis gros chiffre 3951). Le , il devient bureau de direction de 5e classe (bureau de recette). En 2006, le bureau est transformé en simple agence postale (bureau de recette rurale).


    Culture locale



    Saints patrons et festivités


    Aujourd’hui ne subsiste que la Saint-Julien, fête patronale du village, (procession, bal, jeux, concours de pétanque), célébrée chaque année le dimanche suivant le .

    Autrefois le village organisait aussi sur la grande place une foire aux bestiaux qui se tenait annuellement jusque dans les années 1950 (le et le premier lundi d'octobre). De nos jours, la période estivale offre une programmation de manifestations culturelles, sportives et festives.

    La procession à Notre-Dame de la Fleur qui a lieu le dimanche de la Pentecôte se perpétue depuis plusieurs siècles, avec sa procession et les cérémonies religieuses au sanctuaire. Elle attire encore aujourd'hui de nombreux visiteurs.


    Particularité linguistique


    D’après les Annales de Haute Provence (no 306, Le Haut Verdon[135]), s’appuyant sur les travaux du docteur Simon-Jude Honnorat[136], on peut identifier des termes provençaux dont l’usage est plus localisé ; on distingue environ 2 500 termes pour le département dont 600 à l’usage très localisé (à l’échelle d’un village plus ou moins), et une soixantaine pour Thorame. Quelques exemples de locutions thoramiennes :


    Art religieux


    Église de Thorame-Haute au début du XXe siècle.
    Église de Thorame-Haute au début du XXe siècle.
    au chef-lieu
    Le clocher date des XIVe et XVe siècles[44].
    Dans le mobilier de l’église se trouve :
    son mobilier contenait une statue de la Vierge à l’Enfant, en albâtre, classée monument historique au titre objet[146] et qui a été déplacée à l’église paroissiale ;
    aux abords du chef-lieu
    Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
    Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
    à Thorame-Haute-Gare
    La gare a donné son nom au lieu-dit : Thorame-Haute-Gare, mais localement on l'épelle aussi fréquemment "la Fleur" car c'est aussi le lieu d’implantation d’une chapelle miraculeuse aux origines médiévales[47] : Notre-Dame de la Fleur.

    Chaque année a lieu pour Pentecôte une procession au départ de l’église paroissiale avec la statue de la Vierge jusqu'à la chapelle, suivie par des cérémonies religieuses[149].

    À l’occasion des journées européennes du patrimoine, des 19 et , sur le thème du patrimoine du XXe siècle, l’Association pour la sauvegarde du patrimoine culturel de Thorame-Haute a organisé une visite commentée de la chapelle Notre-Dame de la Fleur. L’exposition réalisée à l’occasion du traditionnel pèlerinage de Pentecôte " La nouvelle chapelle et ses trésors", a aussi permis d'y découvrir l’histoire de cet édifice : les vitraux dessinés par l’abbé Juvénal, à l’origine de cette chapelle, et les peintures murales de Philippe Hosiasson, artiste d’origine juive, né à Odessa en Ukraine, qui s'était durant la Seconde guerre mondiale réfugié dans le Haut-Verdon et a, à la fin des années 1940, réalisé les peintures de la chapelle Notre-Dame de Fleur rebâtie par l’abbé Juvénal Pélissier[150].

    Extrait de À l'ombre du clocher - Histoire d'un pays entre Var et Verdon (Les Éditions du Cabri) :
    « Au quinzième siècle, un paisible laboureur vivait à Thorame, possesseur d'un modeste troupeau qu'il menait lui-même au pâturage. C'était un chrétien aux mœurs patriarcales. Un jour, il se présente devant les magistrats municipaux affirmant l'apparition d'esprits célestes qui ont marqué, à huit kilomètres de Thorame, l'emplacement d'une chapelle à construire en l'honneur de Marie. Il avait conduit son troupeau dans les parages abandonnés qui avaient fixé le choix de la Sainte Vierge, et pendant qu'il priait, une radieuse apparition ouvrant un coin du ciel, à l'endroit même qui avait été précédemment désigné, renouvelant elle-même sa demande d'un sanctuaire.
    Une rose cueillie dans le jardin du ciel fut laissée au berger comme un signe authentique de sa vision, ce qui valut à Marie le titre de Notre-Dame de la Fleur. » Cette version diverge selon les auteurs. Il est impossible de dater précisément cet événement supposé et la construction de la chapelle initiale.

    Le bâtiment actuel a été construit entre 1927 et 1947 (ou 1936-1947[47]) par l’abbé Juvénal Pélissier, curé de la paroisse de Thorame-Haute de 1925 à 1955 qui l'a reconstruite seul. Elle a été inaugurée par Monseigneur Cosme-Jorcin le [151]. Ses vitraux représentent différentes essences de fleurs de la vallée ainsi que plusieurs églises et chapelles du Haut Verdon et de la Vaïre. Sa toiture a la particularité d'être recouverte de plaques de cuivre.

    à Peyresq

    L’église Notre-Dame de l'Assomption dont la nef comprend deux travées voûtées en berceau brisé[152], est un monument historique inscrit[153]. Sa date de construction est malaisée à évaluer : son style correspond à la seconde moitié du XIIe siècle, mais l’archaïsme propre à la région la ferait plutôt remonter au milieu du XIIIe siècle pour Raymond Collier[152]. Sa façade est ornée d’un cadran solaire[154] avec la légende « vulnerant omnes, ultima necat » (en latin : elles blessent toutes, la dernière tue)[155]. On trouve aussi à l'extérieur du village la petite chapelle Saint-Barthélémy et l'oratoire Saint-Restitu.

    à Ondres

    Église Saint-Laurent, qui est également le saint patron du village ; la paroisse d'Ondres était une succursale de celle de Thorame à partir de la fin du XVIIe siècle[47], l’actuelle église remonte au XIXe siècle seulement, la première datait de 1624[44], et se trouvait à côté du cimetière. On trouve également un oratoire Notre-Dame dans le village.

    à La Colle-Saint-Michel

    Ancienne église paroissiale sous le vocable de Saint-Michel, probablement du XIXe siècle[47]. Parmi son mobilier, un calice en argent, du XVIIIe siècle[156]. Dans la rue principale se trouve aussi l'oratoire Saint-Michel (dit aussi Sainte-Barbe).


    Autre architecture médiévale



    Génie civil


    Pont du Moulin et scierie (ancien moulin) vers 1900  Classé MH (1977)
    Pont du Moulin et scierie (ancien moulin) vers 1900 Pont du Moulin et scierie (ancien moulin) vers 1900  Classé MH (1977) Classé MH (1977)

    Le relief difficile impose la construction de nombreux ouvrages de franchissement, autant pour le réseau routier que pour le réseau ferroviaire. Les principaux signalés par la bibliographie sont :


    Architecture civile


    Marché sur la place du village aux maisons encore recouvertes des toitures traditionnels (vers 1900).
    Marché sur la place du village aux maisons encore recouvertes des toitures traditionnels (vers 1900).

    Du point de vue de la couverture traditionnelle des maisons, Thorame-Haute se trouve à la transition entre les zones provençale (tuile romaine) et couverture en bardeau, tout en étant du côté du bardeau[166],[167]. Toutefois, depuis une soixantaine d'années, la tôle occupe une place importante ; la tôle ondulée d'acier, ayant tendance à rouiller, est progressivement remplacée par de la tôle plate colorée.

    Avant l'arrivée de nouveaux matériaux de couvertures les toitures du village de Thorame étaient couvertes de tuiles de « type écaille », tuiles plates dont la partie inférieure était parfois arrondie, notamment sur les édifices religieux. La toiture de l'église paroissiale était entièrement recouverte de ces tuiles, celles-ci étaient colorées et vernies formant un motif en forme de chevrons. La toiture a été remplacée dans les années 2000 par des tuiles assez ressemblantes. Deux anciennes tuiles récupérées par l'association pour la sauvegarde du patrimoine culturel de Thorame-Haute, présentaient des gravures sur la face inférieure dont l’une avec la date 1770. Aujourd'hui, les toitures en tuiles anciennes ont quasiment disparu (la toiture de N. D. du Serret a été remplacée avec des tuiles anciennes). À l'extérieur du village, des cabanes situées dans les champs présentent plus souvent des couvertures en bardeaux de mélèze. Les chapelles Saint-Roch et Saint-Joseph sont également couvertes de bardeaux. Les autres villages de la commune sont aussi couverts en bois, plus présent en altitude (Peyresq, Ondres, La Colle).

    Autres éléments d'architecture édilitaire et civile :

    Sur une maison de la Grand'rue, se trouve un cadran solaire daté de 1741, portant l'inscription pense à toute heure à ton éternelle demeure[168]. Sur la place principale, deux cadrans solaires similaires, au décor à colonnes, datent de 1815 : l'un porte la légende « Mortels, vos plaisirs sans nombre se perdent avec mon ombre »[169] ; l’autre, restauré en 1990, porte la légende « Gnomoni umbra horis croesi horas aequat egeni » (en latin : l’ombre du gnomon donne des heures égales aux riches et aux pauvres) ; le cadran de la rue du Subret, daté de 1818, est en très mauvais état[170].

    Autres :

    Place de Thorame-Haute vers 1900.
    Place de Thorame-Haute vers 1900.

    Sites naturels



    Sports et loisirs de plein air


    Sports aquatiques :


    Associations locales


    La commune compte de nombreuses associations. Sur Thorame :

    Les villages et hameaux :

    À Peyresq, plusieurs associations relevant du droit belge (association sans but lucratif ASBL) mais reconnues en France, parmi elles :


    Personnalités liées à la commune


    Religieux :

    Scientifiques et littéraires :

    Élus :

    Artistes :

    Autres :


    Bibliographie



    Voir aussi



    Articles connexes


    Sur les autres projets Wikimedia :

    Sur les autres villages et sites de la commune :

    Sur la vallée et le site :

    Voir aussi la commune homonyme :

    Autre :


    Liens externes



    Notes


    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


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    4. L'eau dans la commune
    5. Espace ludique d'orientation du Lac des Sagnes
    6. Liste des espèces recensées
    7. Les transports Haut-Verdon-Voyage
    8. Navettes gratuites en juillet et août
    9. Navettes sites nordiques
    10. Transports scolaires
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    39. citation rapportée de
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    41. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p. 38
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    43. De façon attestée entre 439 et 450 ; pas après 506, selon Géraldine Bérard, Carte archéologique, op. cit., p. 480
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    45. http://arrêté no 04219-2006 du 07/04/2006 voir : www.culturecommunication.gouv.fr/Regions/Drac-Paca/Politique-et-actions-culturelles/Archeologie/Zones-de-presomption-de-prescription-archeologique/Arrete-prefectoral-par-commune-concernee
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    56. Félix Jaume, Chroniques du Pays de Thorame-Haute un site une histoire des hommes p. 10
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    64. Jean-Bernard Lacroix, « Naissance du département », in La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 113
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    70. Mireille Mistral, op. cit., p. 141 et 145
    71. Mireille Mistral, op. cit., p. 191
    72. Mireille Mistral, op. cit., p. 150
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    81. Signe "officier public" ou "agent municipal", plusieurs personnes signent les registres sous ces appellations, comme un Alexandre Roux
    82. En qualité de maire provisoire, avant cette date les actes de mariages sont signés "Billon secrétaire", pour le président
    83. Suspendu par arrêté préfectoral, soupçonné de malversations
    84. entre mai et septembre
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    115. École élémentaire
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    118. Pôle santé de Colmars
    119. Professionnels de santé
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    162. Arrêté du 25 mars 1977, Notice no PA00080503, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 27 août 2008.
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    170. Homet et Rozet, Cadrans solaires..., p. 94.
    171. Raymond Collier, op. cit., p. 369.
    172. Raymond Collier, op. cit., p. 359.
    173. Raymond Collier, op. cit., p. 358.
    174. L'association Patrimoine culturel de Thorame-Haute
    175. Association Patrimoine Thorame-Haute
    176. Thorame-Haute Pont du moulin
    177. Site de l'association
    178. Site commun des deux associations : Association Européenne pour la cultureet l'humanisme artistique et scientifique.
    179. Thorame-haute, un peu d'histoire
    180. Bienheureux Pierre-François, Joseph-Thomas et Jules-Honoré Pazery de Thorame prêtres et martyrs
    181. Quelques-uns uns de ses écrits : Diverses pièces fugitives, Richard, instituteur primaire, de Thorame, Repos éditeur, imprimeur, libraire ; Digne, 1854. Parution en 1851 de traduction de Virgiles, Bucoliques, dans le Glaneur (no 37). 1828 : traduction des Eglogues de Virgile. Odes d’Horace en 1829 (publié chez Repos à Digne.
    182. « Léon Richard (1791-18..) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).

    На других языках


    [de] Thorame-Haute

    Thorame-Haute ist eine französische Gemeinde mit 244 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Alpes-de-Haute-Provence in der Region Provence-Alpes-Côte d’Azur. Sie gehört zum Kanton Castellane im Arrondissement Castellane. Die Bewohner nennen sich Thoramiens, Ondraincs, Collaincs oder Peyrescans.

    [en] Thorame-Haute

    Thorame-Haute (French pronunciation: ​[tɔʁam ot]; Occitan: Torama Auta) is a commune in the Alpes-de-Haute-Provence department in southeastern France.

    [es] Thorame-Haute

    Thorame-Haute es una población y comuna francesa, situada en la región de Provenza-Alpes-Costa Azul, departamento de Alpes de Alta Provenza, en el distrito de Castellane y cantón de Allos-Colmars.
    - [fr] Thorame-Haute

    [ru] Торам-От

    Тора́м-От (фр. Thorame-Haute, окс. Torama Auta) — коммуна во Франции, находится в регионе Прованс — Альпы — Лазурный Берег. Департамент коммуны — Альпы Верхнего Прованса. Входит в состав кантона Алло-Кольмар. Округ коммуны — Кастелан.



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