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Thorame-Basse (en provençal dialecte vivaro-alpin Torama Bassa) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Thorame-Basse

Vue du village depuis la montagne de Cordoeil.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Castellane
Intercommunalité Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière
Maire
Mandat
Bruno Marie Thérèse Joseph Bichon
2020-2026
Code postal 04170
Code commune 04218
Démographie
Population
municipale
231 hab. (2019 )
Densité 2,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 05′ 31″ nord, 6° 30′ 06″ est
Altitude Min. 985 m
Max. 2 395 m
Superficie 97,72 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Castellane
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Thorame-Basse
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Thorame-Basse
Géolocalisation sur la carte : France
Thorame-Basse
Géolocalisation sur la carte : France
Thorame-Basse
Liens
Site web thorame-basse.fr

    Le nom de ses habitants est Thoramians[1].


    Géographie



    Localisation


    Thorame-Basse et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).
    Thorame-Basse et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    Les communes limitrophes de Thorame-Basse sont Prads-Haute-Bléone, Villars-Colmars, Beauvezer, Thorame-Haute, La Mure-Argens, Saint-André-les-Alpes, Lambruisse, Tartonne et Draix.

    Le village de Thorame-Basse est situé à 1 145 m d’altitude[2].

    Son point culminant se situe à 2 395 m, le point le plus bas est à 985 m dans la vallée de l'Issole.


    Voies de communications et transports



    Voies routières

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    Transports en commun


    Hameaux


    La commune se compose de 5 villages principaux ; outre le chef-lieu, on trouve :

    Chacun de ces villages a sa propre chapelle ou église (lorsqu'elles étaient succursales de la paroisse de Thorame-Basse), et avait parfois son école comme la Valette.


    Géologie et relief


    Lors des deux dernières grandes glaciations, la glaciation de Riss et la glaciation de Würm, d’importants glaciers occupent les vallées supérieures de la commune. C’est notamment le cas de la vallée de l’Issole, avec trois glaciers naissant sous le col de Lachen, sous la montagne de Boules et entre le Peymian et le Raichas. Un autre naissait sous la montagne du Cheval Blanc. Les glaciers de Würm sont moins épais que ceux de Riss[7].


    Sommets et cols


    Montagne du Cheval Blanc et hameau de Château Garnier.
    Montagne du Cheval Blanc et hameau de Château Garnier.

    Environnement


    La commune compte 2 932 ha de bois et forêts[1].


    Hydrographie et les eaux souterraines


    L'Issole, affluent du Verdon, prend sa source sur la commune. L'Estelle est un gros ruisseau qui se jette dans l'Issole.

    La commune est traversée par plusieurs cours d'eau : l'Issole et ses affluents la Mastre et l'Estelle qui prennent leur source sur la commune.

    Bien que située dans le pays du Haut Verdon, la commune n’est pas traversée par cette rivière qui passe à km du chef-lieu.

    Cours d'eau sur la commune ou à son aval :

    Plan d'eau :


    Climat


    Article détaillé : Climat des Alpes-de-Haute-Provence.
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    Urbanisme



    Typologie


    Thorame-Basse est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].


    Occupation des sols


    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (26 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), prairies (1,1 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].


    Planification de l'aménagement


    La compétence urbanisme est assurée par la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière depuis sa création le , avec effet le . Thorame-Basse n'ayant pas de plan local d'urbanisme, le règlement national d'urbanisme s'applique[15].


    Risques majeurs


    La commune de Thorame-Basse est également exposée à trois autres risques naturels[16] :

    La commune de Thorame-Basse n’est exposée à aucun des risques d’origine technologiques recensés par la préfecture[17] ; aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[17], le Dicrim existe depuis 2016[19].

    Les inondations peuvent être provoquées par plusieurs rivières, même petites. Ainsi, la place du hameau de la Valette était, jusqu’aux travaux de 2013, régulièrement ravagée par les eaux d’un petit torrent[20].


    Sismicité

    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton d'Allos-Colmars auquel appartient Thorame-Basse est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[21], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[16].

    Dans la liste qui suit, figurent les tremblements de terre fortement ressentis dans la commune, ayant atteint une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets). Les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre[22] :


    Toponymie


    Le nom de civitas Eturamina (cité d’Eturamina), cité en 442, est formé sur la racine préceltique *etur, et d’un suffixe préceltique, tous deux d’origine et de sens inconnus[25], qu’il est possible de rapprocher d’Etruria. Charles Rostaing, dans son Essai sur la toponymie de la Provence (1950), donne une autre explication, et considère comme probable que le toponyme soit plus ancien que les Gaulois[26].

    Une autre hypothèse lui assigne comme origine Turris (racine Celto-Ligure) Amaéna (racine latine) littéralement « tour agréable », provenant sans doute à la fois de la position administrative romaine de Thorame, et de son site agréable : vallée perpendiculaire au Verdon, orientée est-ouest, son ensoleillement et la qualité du sol. Le terme de « turris » ne désigne pas seulement la tour au sens ou nous l'entendons aujourd'hui, mais plus généralement un lieu urbanisé pouvant remplir différentes fonctions[27].

    Ce nom de civitas Eturamina cité au Ve siècle ne concerne toutefois que Thorame-Haute[28]. Thorame-Basse n’est citée en tant que telle qu’au XIe siècle, sous la forme de Toramina[29], qui devient « Toramena » (1109) ou « Thoramena ». Sur plusieurs cartes datant du XVIIe siècle, il est mentionné Thoramenes. Thorame est du genre féminin.

    Il s'avère que le déterminant -Basse n'a pas été choisi en fonction de l'altitude, mais en fonction du rang social des deux villages voisins: Thorame-Haute était plus important administrativement parlant: ce fut le siège d'un évêché dès la fin de l'Antiquité et durant toute une partie du Haut Moyen Âge[30].


    Histoire



    Archéologie


    La commune fait l'objet d'une « Zone archéologique de saisine des dossiers d'urbanisme », en vertu de l'arrêté préfectoral no 04218-2011, en date du [31].


    Thorame : Antiquité et Haut Moyen Âge


    L'histoire des "deux Thorame" se confond jusqu'à la scission du territoire d'Eturamina au Moyen Âge en deux communautés distinctes. La tribu des Eguiturii était peut-être installée dans la vallée de l’Issole, et donc à Thorame-Basse[32]. Au milieu du Ve siècle, un évêché est installé à Thorame, peut être sur la colline du Piégut (donc à Thorame-Basse)[33].


    Moyen Âge


    La localité de Thorame-Haute apparait distincte pour la première fois dans les chartes au début du XIIIe siècle (Toramina superioris), suivie de celle de Thorame-Basse (Thoramina inferior) : les deux communautés sont donc séparées à cette date[33],[34]. Ses premiers seigneurs connus sont les Piégut (XIIe-XIIIe siècles) ; leur succèdent les Féraud-Glandevès (XIVe-XVe siècles), les d’Oraison au XVIe siècle, puis les Jassaud jusqu’à la Révolution[29]. En 1342, la communauté de Thorame-Basse est rattachée à la viguerie de Castellane par le comte de Provence[35].

    Au début du deuxième millénaire, jusqu’au XIIIe siècle au moins, une communauté indépendante était installée sur la colline de Piégut. Son église dépendait de l’abbaye Saint-Victor de Marseille. La communauté fournissait un service militaire aux comtes de Provence sous la forme d’un cavalier monté et équipé (redevance dite de la cavalcade)[34]. Une bastide (sous la forme d’une maison forte) appartenait aux Balbi à la Bâtie[34].


    Temps modernes


    Les guerres de religion provoquent des dévastations (destruction de la tour de Piégut). En , une troupe protestante s’approchant du village, les habitants se réfugient dans le clocher qui était fortifié. Les protestants y mettent le siège, puis incendient l’église où meurent plusieurs habitants[34].

    Si l'on en croit E. Bresc[36], le village de La Bâtie situé à l'entrée du goulet d'étranglement de la vallée de l'Issole (anciennement La Bastide) aurait été rattaché au XVIIIe siècle à Thorame-Basse. Il disposait de ses propres armes : D'azur, à une maison d'argent, essorée de gueules et ajourée de sable sur une terrasse de sinople.

    En 1673, un habitant du village, Jean Monge, est assassiné[37].

    La communauté dépendait de la viguerie de Colmars à la fin de l’Ancien Régime[34].


    Révolution française


    Durant la Révolution, les paysans prennent d’assaut le château et arrachent les carcans de la prison à l’été 1791[38]. La commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[39].


    Époque contemporaine


    Au XIXe siècle la commune connaît un certain essor industriel grâce au tissage de la laine. Deux fabriques fonctionnent en 1841, sur le modèle de la fabrique Honnorat de Saint-André-de-Méouilles[40] ; elles sont dirigées par Jean-Baptiste Arnaud et les associés Bonnet et Chauvin[41]. À elles deux, elles n’emploient jamais plus de dix ouvriers[42]. L’une était située au Moustier, l’autre à La Bâtie et utilisait la force motrice de l’Issole[43]. Elles cessent leur activité à la fin du XIXe siècle[44].

    La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. En 1827, le cadastre dit napoléonien de Thorame-Basse est achevé[45].

    Comme de nombreuses communes du département, Thorame-Haute se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà quatre écoles dispensant une instruction primaire aux garçons, au village chef-lieu, mais aussi à La Valette et aux hameaux de Château-Garnier et de La Bâtie[46]. En 1851, la loi Falloux impose l’ouverture d’une école de filles dans les communes de plus de 800 habitants, seuil que Thorame-Basse dépasse brièvement : la commune obéit à la loi, d’autant que la première loi Duruy (1867) abaisse ce seuil à 500 habitants[47]. La deuxième loi Duruy (1877) lui permet, grâce aux subventions de l’État, de reconstruire trois de ses quatre écoles des villages : seule celle de La Valette est laissée en l’état[48].

    En 1948 deux avions s'écrasent à peu d'intervalle sur la montagne du Cheval Blanc (voir l’article pour plus de détails) : un Douglas C-47 Dakota qui s'écrase fin janvier et fait 12 victimes civiles et militaires. Une croix est construite avec les restes de l'avion. Quelques jours plus tard, un autre avion, une Forteresse Boeing B-17 partie à la recherche du premier s'écrase au sommet de Tournon (sur Cheval Blanc) faisant 10 victimes et un survivant.


    Héraldique


    Article connexe : Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.

    Blasonnement :
    De sinople à la tour d'or bâtie au pied et à senestre d'un rocher d'argent mouvant de la pointe[49].


    Économie


    L’activité économique de la commune se partage entre l’agriculture pastorale et le tourisme.


    Entreprises et commerces


    Bière bio du Haut-Verdon.
    Bière bio du Haut-Verdon.

    Agriculture


    Commerces


    Tourisme

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    Politique et administration



    Administration municipale


    Le conseil municipal, réuni le pour réélire le maire[TB 1], est composé de onze membres, dont trois adjoints[TB 2].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
      1977 F. Pougnet   agriculteur
    1977   André Peyron   clerc de notaire
      1995 Paul Bonnet    
    1995 Jean Kints  ? puis UMP médecin militaire retraité
    Boris Pougnet[51],[52] DVG agriculteur et maître brasseur

    (réélu le [TB 1])
    En cours
    (au [TB 2])
    Bruno [Marie Thérèse Joseph] Bichon   directeur d'établissement retraité

    Budget et fiscalité 2020


    En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[53] :

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : Médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 17 670 [54].


    Intercommunalité


    Thorame-Basse a fait partie, jusqu'en 2016, de la communauté de communes du Haut-Verdon Val d'Allos ; depuis le , elle est membre de la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière.


    Population et société



    Démographie



    Évolution démographique

    Articles connexes : Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.

    En 2019, Thorame-Basse comptait 231 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2006, 2011, 2016, etc. pour Thorame-Basse). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.

    Évolution de la population  [modifier]
    1765 1768 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841
    938937897842797885894809795
    1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
    787761808810735674655597615
    1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936
    572578531525504420393340315
    1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
    298238187164134129146151200
    2011 2016 2019 - - - - - -
    220222231------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
    Évolution démographique avant 1765
    1315 1471
    145 feux95 feux
    (Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer[29] et Expilly[57] pour l’Ancien Régime)

    L’histoire démographique de Thorame-Basse, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période, étendue pour la commune, dure de 1800 à 1866. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1926, la commune enregistre la perte de la moitié de sa population du maximum historique de 1861[58]. Le mouvement de recul ne s’arrête que tardivement, dans les années 1980. Depuis, la population s’est remis à croître.

    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement


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    Santé


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    Cultes


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    Lieux et monuments



    Architecture civile et défensive


    La vallée de l’Issole, où est située Thorame-Basse, marque la limite sud des toits montagnards, qui étaient traditionnellement couverts de bardeaux[Col 1]. Ce type de couverture a largement été remplacé, dans la seconde moitié du XXe siècle, par les tôles (tôle ondulée, tôle plate, etc.). Une maison du village date de 1504, dont le linteau est soutenu par deux figures d’atlantes ou de caryatides, dont les traits sont usés et méconnaissables[Col 2].

    La mairie est logée dans un bâtiment appelé « le château » : grande bâtisse carrée, il a deux étages aux fenêtres cintrées du côté de la campagne. Il remonte au XVIIIe siècle[Col 3].

    La tour de Piégut se trouve sur une colline qui domine le village, et voisine avec Notre-Dame de Piégut : un chemin d’oratoires y conduit. La tour, aux salles voûtées d’ogives, doit dater du XIVe siècle[Col 4].


    Art religieux


    ornant le chœur, un vaste retable à trois pans. Au centre, se trouve une peinture de saint Pierre et l’ange ; sur les côtés, saint Pierre et saint Paul sont statufiés. Le tout, encadré de colonnes, de frises en bois sculpté, date de la fin XVIIe-début XVIIIe, et est classé au titre objet[Col 7],[59] ;
    un tableau classé de la première moitié du XVIIe siècle représente la Crucifixion[Col 8],[60] ;
    un autre retable représente la donation du rosaire[Col 9] ;
    une armoire ornée de chutes de fruits de la fin du XVIIe siècle[Col 10],[61].

    Activités et associations


    Festivités

    Chaque année au début du mois d'août depuis 1903 a lieu la "Messe des bergers" à la cabane de Chalufy. Ce pèlerinage amène chaque année une foule nombreuse.

    La Bâtie, Château Garnier et Thorame-Basse ont leur fête annuelle en été.

    Équipements culturels et scientifiques

    La commune possède un point-lecture informatisé (l'une des médiathèque du Pays A3V).

    Un observatoire est en cours de construction sur la montagne du Cheval Blanc (2 326 m d'altitude) par l'association "A4", il s'agit d'un télescope automatique dirigeable à distance via Internet[69].

    Associations

    Personnalités liées à la commune



    Pour approfondir



    Bibliographie



    Articles connexes


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Liens externes



    Notes et références



    Notes


    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.

    Références


    1. Compte-rendu du conseil municipal du [PDF] (consulté le ).
    2. « Le conseil municipal » (consulté le ).
    1. p. 345.
    2. p. 359.
    3. p. 267.
    4. p. 311.
    5. p. 209-210.
    6. p. 514.
    7. p. 472-473.
    8. p. 478.
    9. p. 481.
    10. p. 518.
    11. p. 469.
    12. p. 382.
    13. p. 485.
    14. p. 148.
    15. p. 467.
    16. p. 386.
    1. Roger Brunet, « Canton d’Allos-Colmars », Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013
    2. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », , 72 (non-paginé), Relié (ISBN 2-7399-5004-7)
    3. Les transports Haut-Verdon-Voyage
    4. Navettes gratuites en juillet et août
    5. Navettes sites nordiques
    6. Transports scolaires
    7. Maurice Jorda, Cécile Miramont, « Les Hautes Terres : une lecture géomorphologique du paysage et de ses évolutions », in Nicole Michel d’Annoville, Marc de Leeuw (directeurs) (photogr. Gérald Lucas, dessin. Michel Crespin), Les Hautes Terres de Provence : itinérances médiévales, Le Caire : Association Les hautes terres de Provence ; Saint-Michel-l'Observatoire : C'est-à-dire, 2008, 223 p. (ISBN 978-2-952756-43-3). p. 33.
    8. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    14. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    15. « Les documents d'urbanisme communaux », sur ccapv.fr, Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière (consulté le ).
    16. Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 1er septembre 2012
    17. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 98
    18. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37
    19. Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 1er septembre 2012
    20. F. R., « Cérémonie des vœux et galette des rois », La Provence, 15 janvier 2014, p. 11.
    21. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
    22. BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Thorame-Basse », Sisfrance, mis à jour le 1er janvier 2010, consulté le 1er septembre 2012
    23. BRGM, « fiche 40137 », Sisfrance, consultée le 1er septembre 2012
    24. BRGM, « fiche 40203 », Sisfrance, consultée le 1er septembre 2012
    25. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Volume I : Formations préceltiques, celtiques, romanes. Notice 1188, p 57
    26. Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise » in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., carte 11 et commentaire
    27. Le nom de civitas Eturamina (cité d’Eturamina), sur le site Wiktionnaire
    28. Thorame-Haute / Eturamina (Alpes-de-Haute-Provence), par Guy Barruol
    29. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 202
    30. Pierre-Henri Billy, Dictionnaire des noms de lieux de la France, Paris, .
    31. Voir : http://www.culturecommunication.gouv.fr/Regions/Drac-Paca/Politique-et-actions-culturelles/Archeologie/Zones-de-presomption-de-prescription-archeologique/Arrete-prefectoral-par-commune-concernee
    32. Baratier, Duny & Hildesheimer, carte 12 « Peuples et habitats de l’époque pré-romaine », in Atlas historique de la Provence
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    34. Daniel Thiery, « Thorame-Basse », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 23 décembre 2011, mis à jour le 24 décembre 2011, consulté le 1er septembre 2012
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    38. André Lombard, « Violences et troubles de 1789 à l’An VI », La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 154.
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    47. Labadie, op. cit., p. 16.
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    53. Les comptes de la commune
    54. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    55. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    56. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    57. Abbé Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, Amsterdam, (lire en ligne), p. 938.
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    59. Arrêté du 21 avril 1975, notice de la Base Palissy, consultée le 3 mars 2009
    60. Arrêté du 7 septembre 1988, notice de la Base Palissy, consultée le 3 mars 2009
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    68. Arrêté du 25 mars 1956, notice de la Base Palissy, consultée le 3 mars 2009
    69. La montagne du Cheval Blanc, culminant à 2323 mètres dans les Alpes de Haute Provence, a été choisie pour les qualités de son ciel
    70. Foyer rural des deux Thorame c.o.o.l Mairie 04170 Thorame-Basse
    71. les personnalités au château De Jassaud

    На других языках


    [de] Thorame-Basse

    Thorame-Basse ist eine französische Gemeinde mit 231 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Alpes-de-Haute-Provence in der Region Provence-Alpes-Côte d’Azur. Sie gehört zum Kanton Castellane im Arrondissement Castellane. Die angrenzenden Gemeinden sind: Prads-Haute-Bléone im Nordwesten, Villars-Colmars im Nordosten, Thorame-Haute im Osten, La Mure-Argens im Südosten, Saint-André-les-Alpes im Süden, Lambruisse im Südwesten sowie Tartonne und Draix im Westen.

    [en] Thorame-Basse

    Thorame-Basse (French pronunciation: ​[tɔʁam bas]; Occitan: Torama Bassa) is a commune in the Alpes-de-Haute-Provence department in southeastern France.

    [es] Thorame-Basse

    Thorame-Basse es una población y comuna francesa, situada en la región de Provenza-Alpes-Costa Azul, departamento de Alpes de Alta Provenza, en el distrito de Castellane y cantón de Allos-Colmars.
    - [fr] Thorame-Basse

    [ru] Торам-Бас

    Тора́м-Бас (фр. Thorame-Basse, окс. Torama Bassa) — коммуна во Франции, находится в регионе Прованс — Альпы — Лазурный Берег. Департамент коммуны — Альпы Верхнего Прованса. Входит в состав кантона Алло-Кольмар. Округ коммуны — Кастелан.



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