Le Ravin de Fouranne (rd), 3,1 km, sur les deux communes de Lambruisse et Saint-André-les-Alpes.
Le Ravin de la Moulière (rg), 6,3 km, sur les trois communes de Thorame-Basse, Saint-André-les-Alpes et La Mure-Argens.
Le Ravin de l'Aget (rd), 3,3 km, sur la seule commune de Saint-André-les-Alpes[12].
Climat
La variété des reliefs lui confère deux types de climat, classés Cfb dans la classification de Köppen et Geiger: méditerranéen et montagnard[13].
Article détaillé: Climat des Alpes-de-Haute-Provence.
Voies de communications et transports
Voies routières
Saint-André-les-Alpes est desservi par la route nationale 202, départ de la route de la vallée de l’Issole, et de celle de la vallée du Haut-Verdon[14],[15].
En fonction des destinations, plusieurs aéroports (cf. tableau ci-contre).
Ports
Ports en Provence-Alpes-Côte d'Azur:
Port Lympia (port de Nice) (111 km),
Port Hercule (Port de Monaco) (122 km).
Rade de Toulon (159 km),
Port de Marseille (173 km),
Risques naturels et technologiques
La commune de Saint-André-les-Alpes est exposée à quatre risques naturels[18]:
avalanche,
feu de forêt,
inondation,
mouvement de terrain.
La commune de Saint-André-les-Alpes est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[19]. La route nationale 202 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[20].
Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[19]; le Dicrim existe depuis 2011[21]. Parmi les catastrophes récentes, on note des inondations et coulées de boue en janvier 1994[18], et l’incendie de forêt du Chamatte, qui détruit 1 950ha de forêt en 1982[22].
Sismicité
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Saint-André-les-Alpes est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[23], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[18].
Toponymie
Le nom du village apparaît pour la première fois vers 1200 (Sant Andrea), sous sa forme occitane, qui a été francisée par la suite[24],[25]. La commune se nomme Sant-Andrièu en vivaro-alpin et en provençal.
Avec la fusion de la commune de Saint-André avec celle de Méouilles, en 1837, la commune prend le nom de «Saint-André-de-Méouilles». Elle ne prendra le nom de Saint-André-les-Alpes en 1928.
Histoire
Auguste fait la conquête de la vallée du Verdon en même temps que celle des Alpes, qu’il achève en 14 av. J.-C.. Il est difficile de connaître le nom du peuple gaulois qui peuplait la vallée, et le nom de la civitas dont les vallées de Saint-André dépendaient au Haut-Empire: Eturamina (Thorame), Civitas Saliniensum (Castellane) ou Sanitensium (Senez). À la fin de l’Empire romain, le rattachement à celle de Sanitensium, et à son diocèse, semblent avérés[26].
Courchons
Courchons, qui apparaît pour la première fois dans les chartes en 1226 sous le nom de Corchono, relevait directement des comtes de Provence[27]. Cette communauté compte 25 feux en 1315 et 4 en 1471. Sa population est de 189 habitants en 1765[27]. En altitude, possédant un terroir uniquement fait de montagnes, froide et peu peuplée, aucune église ni chapelle n’y est fondée avant le XVIIesiècle[28]. La fusion de Courchons avec Saint-André-les-Alpes date du [29].
Méouilles
Méouilles est signalée en 1278. Son église paroissiale relevait du chapitre de l’évêché de Senez, qui percevait donc les revenus à cette église[28]. Le fief de Méouilles, d’après l’état d’afflorinement[30] de 1783, était encore indépendant à la fin de l’Ancien Régime[31]. La commune de Méouilles est rattachée à Saint-André en 1837, qui prend le nom de Saint-André-de-Méouilles.
Saint-André
Saint-André-les-Alpes est fondée au XIIIesiècle par les habitants de Méouilles[2]. La seigneurie est successivement une possession des Castellane aux XIIIesiècle et XIVesiècle, des Pontevès au XVIesiècle, des Forbin au XVIIesiècle et des Laugier au XVIIIesiècle[32]. Sur le plan spirituel, la paroisse relevait de l’évêque de Senez, qui nommait le prêtre et percevait les redevances attachées à l’église[28].
À la veille de la Révolution française, il n’existait qu’un seul fiefs sur le territoire de Saint-André (d’après l’état d’afflorinement de 1783[31]).
Troins
Troins est signalée en 1237[28]. La communauté comptait 29 feux en 1315, mais est fortement dépeuplée par la crise du XIVesiècle (Peste noire et guerre de Cent Ans) et complètement abandonnée en 1471[33],[32]. Elle compte à nouveau 45 habitants en 1765, mais est finalement annexée par celle de Saint-André[28],[32] en 1791. Le hameau est complètement dépeuplé en 1884, et son emplacement réel incertain. Le Seuil dans les gorges de l'Issole est un emplacement possible[34].
Révolution française
Durant la Révolution, la commune de Saint-André compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[35]. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Verdissolle[36].
La commune de Troins, reconstituée en 1793, est absorbée entre 1795 et 1800[37].
XIXesiècle
La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du 15 septembre 1807 précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1838 que les cadastres dit napoléoniens de Saint-André et de Courchons sont achevés[38].
En 1837, Saint-André, parfois appelé Saint-André-du-Seuil[39] (du nom du principal village de Troins[28]), fusionne avec Méouilles. La nouvelle commune prend le nom de Saint-André-de-Méouilles.
C’est à Saint-André qu’a débuté l’essor de l’industrie textile dans la vallée du Verdon au XIXesiècle. La manufacture André Honnorat est la plus ancienne et sert de modèle aux autres[40]. Créée en 1819[39], elle produit 10 000 pièces de drap de laine en 1837[41]. Une autre fabrique ouvre en 1837 (créée par Jean-Baptiste Honnorat, homonyme du précédent)[41]. Ancien maquignon, occasionnellement contrebandier[42], il construit une vaste fabrique (vaste par rapport aux maisons plus anciennes), rectangulaire, à deux étages, bien éclairée de hautes fenêtres, où il installe ses machines, des cardeuses et des fileuses achetées à Lyon, puis revendues et remplacées par d’autres venant de Vienne. Ces machines sont actionnées par l’énergie hydraulique (la fabrique est construite près de l’Issole)[43]. Il rachète ensuite les foulons déjà existants sur la commune, ce qui lui permet de réaliser toutes les opérations de transformation de la laine[44]. La fabrique emploie jusqu’à 100 ouvriers. Elle ferme en 1886[44]. Son exemple est suivi dans toute la vallée, et par Simon à Saint-André même. En 1856, il y quatre fabriques à Saint-André employant 100 ouvriers[45], puis 200 en 1858[46]. Les effectifs employés déclinent ensuite: 142 en 1868, 84 en 1871, 100 en 1876 et 33 en 1879[47].
Les principales de la commune sont les fabriques Honnorat, Honnorat-Bongarçon et Arnaud (reconverties en logements)[48]. Elles ferment toutes à la Belle époque: la plus ancienne, Honnorat-Bongarçon, ferme en premier en 1886, la dernière, la fabrique Arnaud, en 1908[49].
Le chemin de fer (ligne de Nice à Digne) arrive à la gare de Saint-André-de-Méouilles le 15 mai 1892[50],[51]. La gare de Saint-André reste le terminus des trains venant de Digne jusqu’à l’inauguration de la totalité de la ligne du 5 au 7 août 1911 en présence de Victor Augagneur, ministre des Travaux Publics[51].
XXesiècle
Partie du lac de Castillon proche du village de Saint-André-les-Alpes.
La commune est renommée Saint-André-les-Alpes en 1927[37].
En 1935 le champion cycliste Antonin Magne perdit le Tour de France au profit du Belge Romain Maes à la suite d'une crevaison provoquée par un tesson de bouteille dans la traversée de Saint-André-les-Alpes.
La commune a été décorée, le 11 novembre 1948, de la Croix de guerre 1939-1945[52].
En 1962, un hameau de forestage est créé pour accueillir des réfugiés harkis qui sont employés par les Eaux et Forêts[53].
En 1966, la commune de Courchons est rattachée à Saint-André.
Professeur Président de la Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière (2017-2020)
Intercommunalité
Saint-André-les-Alpes a fait partie, jusqu'en 2016, de la communauté de communes du Moyen Verdon, puis depuis le , de la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière.
Urbanisme
Typologie
Saint-André-les-Alpes est une commune rurale[Note 1],[58]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[59],[60].
La commune est en outre hors attraction des villes[61],[62].
La communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le avec effet le , regroupe 41 communes. Cet établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi)[63].
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92,5% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (73,3%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,7%), zones agricoles hétérogènes (3,2%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,5%), zones urbanisées (2,2%), eaux continentales[Note 2] (2,1%)[64].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[65].
Une brigade de gendarmerie de proximité est implantée à Saint-André-les-Alpes[67].
Budget et fiscalité
Mairie.
En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[68]:
total des produits de fonctionnement: 1 658 000 €, soit 1 699 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 1 099 000 €, soit 1 126 € par habitant;
total des ressources d’investissement: 276 000 €, soit 283 € par habitant;
total des emplois d’investissement: 226 000 €, soit 232 € par habitant.
endettement: 1 847 000 €, soit 1 892 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d’habitation: 12,39%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 23,81%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 92,72%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 58,73% ;
cotisation foncière des entreprises: 24,47%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015: Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation: 19 909 €[69].
Environnement
La décharge publique, ouverte en 1970, est fermée en 1989 aux ordures ménagères. Située sur les bords de l’Issole, elle contient 30 000 m3 de déchets, qui ont subi un terrassement, puis été recouverts d’une couche imperméable en 2009 pour éviter les pollutions[70].
Saint-André-les-Alpes et La Mure-Argens[71] partagent une même déchèterie[70].
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[72]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[73].
En 2019, la commune comptait 1 010 habitants[Note 3], en augmentation de 8,37% par rapport à 2013 (Alpes-de-Haute-Provence: +1,48%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1765
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
567
555
581
665
687
785
771
847
947
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1851
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
948
936
894
892
895
802
790
683
821
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
667
654
733
636
541
605
712
579
708
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1954
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
658
751
952
901
852
794
818
912
915
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2016
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 008
1 010
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[74].)
Histogramme de l'évolution démographique
L’histoire démographique de Saint-André-les-Alpes, après la saignée des XIVeetXVesiècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXesiècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure une seule génération à Saint-André, de 1846 à 1872. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de baisse de la population de longue durée. Cependant, et contrairement à de nombreuses communes du département, Saint-André n’accuse jamais la perte de plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1851[75]. Les minimums de population sont atteints dans l’entre-deux guerres mondiales. Depuis la fin des années 1960, la population oscille entre 800 et 1 000 habitants.
Comme de nombreuses communes du département, celles de Saint-André-de-Méouilles et de Courchons se dotent d’écoles bien avant les lois Jules Ferry: en 1863, elles comptent chacune leur école dispensant une instruction primaire aux garçons, implantée au village chef-lieu[86]. À Courchons, aucune instruction n’est donnée aux filles: ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[87], ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concerne Courchons[88]. Par contre, Saint-André applique la loi Falloux[87],[88]. Si Saint-André profite de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve, Courchons s’abstient[89], et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Courchons sont scolarisées.
La commune dépend de l'académie d'Aix-Marseille[90]. Les élèves commencent leur scolarité à l'école primaire du village, qui accueille [91], puis au collège René Cassin de la commune[92].
Saint-André-les-Alpes est aujourd'hui dotée de deux établissements d’enseignement:
le collège René-Cassin[94] (avec 35 postes en 2009[95]).
La commune dispose également d’une médiathèque municipale informatisée[96].
Cultes
La paroisse catholique de Saint André les Alpes dépend du Diocèse de Digne, Riez et Sisteron[97],[98].
Économie
Agriculture
Marché hebdomadaire à Saint-André-les-Alpes.
Le nombre d’exploitants installés sur la commune a augmenté dans les années 2000, passant de 4 à 7. Les exploitations sont tournées vers les grandes cultures et l'élevage[99]. Le domaine pastoral de l'ancienne commune de Courchons représente 392ha, dont 100ha privés. Il permet de faire pâturer 2 100 brebis sur la montagne de l'Aup. La commune a construit une cabane pastorale et un impluvium pour soutenir l'élevage ovin[100].
Un exploitant de la commune produit de la lavande[101].
Un marché paysan a lieu chaque semaine dans le centre-ville.
Artisanat - Industrie
Boulangerie à Saint-André-les-Alpes.
Quelques entreprises se sont implantées sur la zone artisanale, dont Stick'air, entreprise produisant des enseignes et des lettrages adhésifs, qui emploie 15 salariés[102].
Activités de service
Saint-André-les-Alpes fonde une grande part de son activité sur le tourisme, principalement estival: campings (2 en 2008), hôtels (5 en 2008), quelques restaurants. Depuis les années 1980, le vol libre en deltaplane et parapente anime le ciel du village, grâce à l'organisation de compétitions nationales et internationales. Le site de départ du Chalvet est mondialement réputé et de nombreux records ont été battus de ce départ.
Les métiers de bouche et les commerces touristiques sont représentés dans le vieux village[103].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château de Méouilles, ancienne résidence de la famille seigneuriale d'Aillaud[104], situé sur la colline du village disparu de Méouilles, au sud de Saint-André, est une bâtisse, avec une tour ronde à l’angle; il date du milieu du XVIIesiècle[105]. Sur la placette du village, l’ancienne maison seigneuriale a été transformée en hôtel (Trotabas puis du Parc)[106].
Le moulin à farine, puis usine de draps dite Fabrique Arnaud, actuellement maison[107],[108].
La fontaine de la placette, surmontée d’un piédouche, elle date de 1790[109].
Ponts Julien: les ponts Julien ou Saint-Julien[110]: le pont Julien antique, effondré vers 1650, a été reconstruit en 1698. La route d’Annot à Castellane passait sur ce pont; la route de Saint-André à Castellane passait dessous, rive droite. Le nouveau pont date de 1947, son tablier fait 81 m de long. L’arc fait 61 m de corde. Il a la particularité de faire reposer le tablier sur l’arche par l’intermédiaire de poteaux entretoisés[111].
au lieu-dit les 7 arches[112], en remontant la vallée de l’Issole, se trouvent les trois arches subsistantes d’un aqueduc construit pour l’irrigation au XIXesiècle[113].
Ponts de Saint-André-les-Alpes.
Pont Julien contemporain.
Le pont Julien du XVIIesiècle et le pont contemporain.
Église paroissiale Saint-André.
L’église paroissiale Saint-André est construite entre 1847 et 1849. Sa nef longue de trois travées principales, et des travées intercalaires plus étroites, qui débouche dans un chœur sous coupole, courant à cette époque. Les chapelles latérales au chœur forment un faux transept. Le clocher est une tour, placée à côté du chœur[114]. Parmi son mobilier, sont classés monument historique au titre objet:
les deux bustes reliquaires de sainte Agathe et de saint Laurent, datant du XVIIIesiècle (bois peint et doré)[115];
un tableau représentant la Donation du Rosaire, du XVIIesiècle[116].
L’ancienne église Saint-Martin, paroissiale, de Méouilles est en cours de restauration[28].
Notre-Dame[119]: construite au XVIIesiècle, sa façade est refaite au XIXesiècle. Elle est constituée de deux nefs juxtaposées, voûtées d’arêtes[120];
Saint-Jean du Désert, sur la rive droite de l’Issole, elle date également du XIXesiècle[28].
À Courchons: l’église Saint-Jacques-le-Majeur-et-Saint-Christophe, construite au début du XVIIesiècle (1609), est en ruines. Son toit était recouvert de bardeaux, les cloches logées dans un clocher-mur[121]. Cette église avait de multiples patrons: outre les deux titulaires, on compte aussi saint Jacques, saint Philippe et sainte Madeleine[28]. Il se trouve encore à proximité de l’ancien village, un bâtiment collectif restauré abritant la fontaine, le four à pain, et le lavoir offert par Boni de Castellane (photographie ci-dessous).
Chapelle Saint-Jean-Baptiste[122] sur les contreforts du massif du Chalvet.
Chapelle Saint-François[123] dans la maison de retraite Saint-François.
Courchons.
Four communal, fontaine et lavoir de Courchons (ce dernier offert par Boniface de Castellane).
Façade église ancienne commune de Courchons, en ruines.
Au hameau de Troins[124], dans la forêt au nord de Saint-André, l’église Saint-Michel-du-Seuil est en ruines[28],[34]. Il subsistait une abside de l’ancienne église de Troins en 1969[32], effondrée depuis. Sur le territoire de l’ancienne communauté, on trouve deux tours ruinées, dont une a pu être construite par le comte de Provence à la fin du XIIesiècle à l’époque où il matait les petits féodaux et construisait des châteaux pour les surveiller. Dans ce cas, il peut s’agir d’une tour confiée aux Hospitaliers[28].
Enfin, on trouve un réseau de chemin de fer miniature (privé) chemin des Vertus[125].
Héraldique
Article détaillé: Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.
Blasonnement: De sinople, à un sottoir d'or, et un saint André de carnation vêtu de gueules brochant sur le tout[126],[127].
Blasonnement: Courchons (ancienne commune): d'azur, à un château d'or et un chef d'argent, chargé du mot COURCHONS de sable[126].
Blasonnement: Méouilles (ancienne commune): d'or à un sureau de sinople, fleuri d'argent[126].
Blasonnement: Troins (communauté rattachée vers 1791): d'azur, à une fasce d'argent, chargé du mot TROINS de sable[126].
Personnalités liées à la commune
Monument mémoriel col des Robines
La famille Simon au cours d'une période qui s'étend du XVIe au XIXesiècle a marqué la vie des communautés du Moyen Verdon. C'était une famille bourgeoise[128] présente depuis au moins le XVIesiècle à Saint-André-les-Alpes et dans ses environs[129] qui a donné de nombreux notaires, avocats, mais aussi ecclésiastiques, ces derniers ayant participé à la fondation de plusieurs chapelles ou églises dans la région du parc naturel régional du Verdon, dont notamment celle de La Mure-Argens;
Henri Juglar (né en 1738 à Saint André, mort en 1824), maire en 1791, député à la Législative lors de la Révolution française;
Alain Raoust, réalisateur né à Saint-André-les-Alpes;
Jean-François Nicolino, né en 1964 à Saint-André-les-Alpes, ingénieur motoriste de Formule 1 et des 24 h du Mans;
Jean Antoine Fabre, né et mort à Saint-André (1749-1837), ingénieur hydraulicien, dirigea les travaux du canal des Alpilles commencés en 1772[130];
André Honnorat, né en 1776[131]. Il fut à la tête de la plus importante draperie du Verdon au XIXesiècle[132].
Marcel Pascal, propriétaire de l'hotel Pascal, plaque tournante de la Résistance locale, et Roger Bonnefont, dit Williams, tombés le 11 juin 1944.
Voir aussi
Bibliographie
Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559p.
Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF35450017)
Alain Collomp a consacré de nombreuses recherches à l’étude de la société de la vallée du Verdon, et notamment de Saint-André, du XVIe au XIXesiècle. Il a publié:
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence: le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. «Villes et villages de France», 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN2-7399-5004-7).
Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 13 août 2012.
Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p.97.
Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p.80.
Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF35450017), p.194.
Daniel Thiery, «Saint-André-les-Alpes», Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 22 décembre 2011, mis à jour le 23 décembre 2011, consulté le 13 août 2012.
«Troins, un hameau oublié», La Provence, 16 octobre 2012, p.12.
Patrice Alphand, «Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no307, 1ertrimestre 1989, 108eannée, p.296-298.
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Jacques Boetti est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Jacques Chirac (RPR) à l’élection présidentielle de 1988, cf Conseil constitutionnel, liste des citoyens ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République, Journal officiel de la République française du 12 avril 1988, page 4791, disponible en ligne, consulté le 29 juillet 2010.
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