Sarrant, est une commune française située dans le département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Lomagne, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de vicomté, surnommée «Toscane française».
Pour les articles ayant des titres homophones, voir Saran et Sarran.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Gimone, le Sarrampion et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Sarrant est une commune rurale qui compte 361 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 070 habitants en 1800. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Sarrantais ou Sarrantaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques: la porte de ville, inscrite en 1927.
Géographie
Localisation
Sarrant est une bastide située au nord-est du Gers en terre gasconne, aux confins de la Lomagne. C'est une commune limitrophe avec les départements de la Haute-Garonne et de Tarn-et-Garonne.
Le village fortifié, disposé en cercle autour de l'église Saint-Vincent, est au carrefour de la D 165 et de la D 205, à 10 km au nord-est de Mauvezin, à 8 km au nord-ouest de Cologne et à 5 km au sud-est de Solomiac.
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Sarrant se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Gimone, le Sarrampion, un bras de la Gimone, le ruisseau de la Mort, le ruisseau de la Tour, le ruisseau de Massignac, le ruisseau d'en Gouhas, le ruisseau de Rouaud et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 22 km de longueur totale[4],[Carte 1].
La Gimone, d'une longueur totale de 135,7 km, prend sa source dans la commune de Saint-Loup-en-Comminges et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Castelferrus, après avoir traversé 54 communes[5].
Le Sarrampion, d'une longueur totale de 25,4 km, prend sa source dans la commune de Monferran-Savès et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Gimone à Maubec, après avoir traversé 14 communes[6].
Réseaux hydrographique et routier de Sarrant.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat du Bassin du Sud-Ouest», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]
Moyenne annuelle de température: 13,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 9,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 9,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 5,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Ste-Anne», sur la commune de Sainte-Anne, mise en service en 1995[12] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,5°C et la hauteur de précipitations de 653,6 mm pour la période 1981-2010[14].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Auch», sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à 31 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,1°C pour 1981-2010[16] à 13,5°C pour 1991-2020[17].
Milieux naturels et biodiversité
Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensée sur la commune[18]:
le «cours de la Gimone et de la Marcaoue» (3 085ha), couvrant 60 communes dont cinq dans la Haute-Garonne, 37 dans le Gers, une dans les Hautes-Pyrénées et 17 dans le Tarn-et-Garonne[19].
Urbanisme
Typologie
Sarrant est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[20],[I 1],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,7% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (77,1%), zones agricoles hétérogènes (20,6%), forêts (2,3%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Sarrant est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Risques naturels
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sarrant.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 203 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 203 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 93% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1987, 1999, 2002, 2005, 2008, 2009, 2013, 2015 et 2018. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1998, 2002, 2003, 2012 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999[23].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de la Gimone, un ouvrage de classe A[Note 7] disposant d'une retenue de 25 millions de mètres cubes. La fiche réflexe du PPI définit le temps d'arrivée de l'onde et la zone d'accueil selon la position des habitants concernés par rapport à la Gimone (rive droite ou gauche)[28],[29],. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[30],[29]
Toponymie
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Histoire
De forme circulaire, le village est une bastide construite autour de son église, placée sous le patronage de saint Vincent d'Agen. Il a succédé à un habitat du haut Moyen Âge, édifié sur un site antique. Sarrant, situé sur la voie romaine Toulouse-Lectoure, longeant la rive droite du Sarrampion, figure sur les cartes de l'Empire romain, sous le nom de Sarrali (table de Peutingër). Cette origine antique a été confirmée, en 2004, par la découverte d'une tombe en bâtière, couverte de tegulae (tuiles), antérieure au IVesiècle.
La charte des coutumes de la ville datée de 1265, avec les privilèges annexes, accordés par Philippe IV le Bel en 1307, fait de Sarrant un castrum royal dirigé par des consuls, nul seigneur ne peut y exercer son pouvoir.
Au XVesiècle, trois châteaux existent dans la juridiction. Le château de Savailhan, appartient à la famille de Mauléon. Denis de Mauléon est un fidèle compagnon d'armes et ami d'Henri de Navarre. Le château de Reychac, aujourd'hui disparu, salle moyenâgeuse rectangulaire d'un seul étage, flanquée d'une tour ronde dominant deux vallons, appartient au baron Jean-Jacques de Reychac. Le château de Cédailh, tout proche du village, est habité par Jean de Cédailh, bourgeois et marchand de Beaumont-de-Lomagne.
Au XVIesiècle, Sarrant est une paroisse prospère comptant presque 2 000 âmes, dont 400 environ vivent dans l'enceinte. La ville s'est développée principalement autour de la culture du blé, de la vigne et de l'élevage des brebis. L'artisanat est dominé par les métiers du tissage de la laine et du lin. Pendant les guerres de religion, la communauté subit attaques et pillages. En 1590, Sarrant est occupé, sa tour endommagée. La ville est libérée contre une importante rançon, payée en mettant en gage l'argenterie de l'église, ce qui a évité sa destruction.
Fait remarquable, probablement unique en Gascogne, une importante confrérie de musiciens, dont beaucoup sont aveugles, s'est développée au cours du XVIesiècle. Entre 1580 et 1640, plus d'une centaine de musiciens, violons, vielles à roue, tambourins à cordes (tountoun) et flûtes, ont été recensés. Les maîtres violons de Sarrant formaient des apprentis venus de tout le pays, du Béarn, du Pays basque, ainsi que du Roussillon, alors espagnol.
Le XVIIesiècle est marqué par la terrible épidémie de peste bubonique de 1628-1631 qui fera une centaine de morts dans la paroisse. Pendant la période de la Révolution, la communauté est victime de brigandages et incendies des gerbiers, des patrouilles armées sont mises en place. À partir de 1793, Sarrant deviendra un foyer de contrerévolution, la population se révolte contre les abus du pouvoir républicain et entre en résistance en dissimulant les prêtres réfractaires qui célèbrent des messes clandestines dans les hameaux.
En 1813, le pont-levis est remplacé par un pont de pierre. Plus tard, une large brèche sera faite dans la muraille ouest pour donner passage à la route. Entre 1853 et 1863, dans un souci d'assainissement et de modernisation de la ville, les fossés sont comblés et des platanes sont plantés sur leur emplacement.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].
En 2019, la commune comptait 361 habitants[Note 8], en diminution de 8,61% par rapport à 2013 (Gers: +0,58%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1841
1846
1851
1856
905
1 070
1 042
983
1 011
1 025
1 020
1 017
912
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
952
887
854
820
785
729
694
685
632
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
635
615
519
541
542
530
491
460
440
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2019
357
319
312
319
338
340
392
368
361
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Manifestations culturelles et festivités
Défilé costumé en 2001.
Festival de danse et de musique médiévales.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 158 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 354 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 800 €[I 4] (20 820 € dans le département[I 5]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 220 personnes, parmi lesquelles on compte 75,4% d'actifs (69,3% ayant un emploi et 6,1% de chômeurs) et 24,6% d'inactifs[Note 10],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 74 emplois en 2018, contre 66 en 2013 et 83 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 154, soit un indicateur de concentration d'emploi de 48% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,7%[I 10].
Sur ces 154 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 41 travaillent dans la commune, soit 27% des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 87,8% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3% les transports en commun, 5,1% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,9% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
41 établissements[Note 11] sont implantés à Sarrant au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 13].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
41
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
9
22%
(12,3%)
Construction
5
12,2%
(14,6%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
12
29,3%
(27,7%)
Information et communication
1
2,4%
(1,8%)
Activités financières et d'assurance
1
2,4%
(3,5%)
Activités immobilières
2
4,9%
(5,2%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
2
4,9%
(14,4%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
5
12,2%
(12,3%)
Autres activités de services
4
9,8%
(8,3%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,3% du nombre total d'établissements de la commune (12 sur les 41 entreprises implantées à Sarrant), contre 27,7% au niveau départemental[I 14].
Agriculture
La commune est dans les «Coteaux du Gers», une petite région agricole occupant l'est du département du Gers[36]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 48 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 39 en 2000 puis à 28 en 2010[38] et enfin à 30 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 37% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51% de ses exploitations[39],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 957ha en 1988 à 1 912ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 41 à 64ha[38].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Depuis 1999 Sarrant fait partie des plus beaux villages de France, le cœur du village constituant un ensemble de maisons et de monuments remarquable. Cette homologation est donnée par l'Association des Plus Beaux Villages de France créée en 1982. Le but de l'association est de préserver et valoriser le patrimoine des villages français pour accroitre leur notoriété et leur fréquentation et développer ainsi une activité économique liée au tourisme. Pour être membre de l'association, le village doit faire acte de candidature: il doit avoir une population de moins de 2 000 habitants; avoir deux sites ou monuments classés Monument Historique et voter en conseil municipal l'adhésion. La demande est recevable si la commune répond à une grille de 27 critères. Le village adhère ensuite à une charte de qualité. Il peut se voir déclasser. Sarrant est donc l'un de ces 151 villages homologués comme "plus beaux villages de France".
La porte de ville, surmontée de sa tour carrée, du XIVesiècle est un témoin des anciennes fortifications.
L'église Saint-Vincent, édifiée au XIVesiècle, a été reconstruite et agrandie après les guerres de religion, au début du XVIIesiècle, et une flèche lui a été ajoutée au XIXesiècle. L'église est répertoriée depuis 2014 dans la base Mérimée[40] et à l'Inventaire général Région Midi-Pyrénées[41].
La chapelle Notre-Dame-de-Pitié[Laquelle ?], à l'extérieur des remparts en face de la porte-tour, a été construite au XVIIesiècle, près de la fontaine dont le soubassement date de l'époque romaine.
La maison de l'illustration est un équipement de 275 m2 situé dans une maison bourgeoise gasconne. Elle accueille des expositions et installations dédiées à l'illustration[42].
À voir aussi à droite de la porte de ville, le jardin médiéval, riche de légumes anciens et de simples.
Clocher de l'église.
Arrière de l'église Saint-Vincent.
Chapelle Notre-Dame-de-la-Pitié.
Horloge dans le musée d'outils anciens du donjon.
Le jardin médiéval.
Le lavoir.
Personnalités liées à la commune
Jacques de Mauléon sieur de Labastide, a fait édifier le château de Savaillan. En 1526 il sert dans la compagnie d'Henri d'Albret roi de Navarre. L'année suivante, chef d'une compagnie d'hommes d'armes gascons, il est lieutenant dans l'armée de Monluc durant la campagne d'Italie. Il se distingue par son courage dans la prise de Forcha-di-Penne. En 1533 il épouse Perrete Guilhot de Ferrières native du diocèse de Castres qui lui donnera neuf enfants. Il décèdera au château de Savaillan durant l'hiver 1559.
Denys de Mauléon, son fils né à Sarrant, est capitaine dans les armées du roi Henri de Navarre. En 1576, il épouse à l'église réformée de Mauvezin, demoiselle Catherine de Monlezun. LerRoi de Navarre lui offre deux moulins en cadeau de noces. Ils auront sept enfants dont le dernier, Henri né en 1588, a pour parrain le roi de Navarre en personne. Blessé d'une arquebusade au Mas-Grenier, Denys de Mauléon meurt dans son château en 1589.
Guillaume de Laffont, capitoul de Toulouse en 1641 au secteur de la porte Saint-Géraud, est propriétaire de nombreux biens à Sarrant dont les métairies des Truilhés, de la Bourdette et du moulin à eau d'en Courbet sur le Sarrampion.
Clément Fermat et son fils Pierre, sieurs d'En Caussan, frère et neveu du mathématicien Pierre de Fermat, sont bien-tenants de Sarrant. Au début du XVIIesiècle ils possèdent les terres nobles d'En Caussan.
Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol.II: Arrondissement de Condom, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 469p. (ISBN2-9505900-7-1, BNF39919209)
Jean Laurent Édouard Desponts, Un village de Gascogne pendant les guerres de la Fronde, Auch, imprimerie de F. Foix, 1867
Claudette Gilard-Fito, "La confrérie des musiciens de Sarrant", Bulletin de la Société Archéologique et Historique du Gers, 3e trimestre 2002
Claudette Gilard-Fito, "Guerre, famine et peste, survie de la communauté de Sarrant", Bulletin de la Société Archéologique et Historique du Gers, 4e trimestre 2003
Claudette Gilard-Fito, Le testament d'après les notaires de Sarrant (16e-18e siècles) Bulletin de la Société Archéologique du Gers, 2e, 3e et 4e trimestres 2005
Claudette Gilard-Fito, "Demoyselles de Savailhan maistresses dudit château sis au lieu de Sarrant", Bulletin de la Société Archéologique et Historique du Gers, 3e et 4e trimestres 2007
Claudette et Guy Gilard, "Un foyer de contrerévolution à Sarrant 1790-1799", Bulletin de la Société Archéologique et Historique du Gers, 4e trimestre 2009 et 1er trimestre 2010
Claudette Gilard et al.:"Histoire de Sarrant, village médiéval gascon". Préface de Georges Passerat. Éditions Glanes d'Histoire Sarrant, 2008. Ouvrage 360 pages. Lauréat de l'Académie des Jeux Floraux 2009. Deuxième édition 2012, revue et augmentée, 479 pages.
Claudette Gilard, A même pot et feu, le mariage à Sarrant sous l'Ancien Régime. BSAHG, 4e trimestre 2017 et 1er trimestre 2018.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[27].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[37].
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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