Labrihe (La Briha en gascon) est une commune française située dans l'est du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Fézensaguet, un petit pays gascon, ancienne vicomté se situant entre l'Armagnac et la Lomagne.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Gimone, l'Arrats, le ruisseau de la Barage et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Labrihe est une commune rurale qui compte 213 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 514 habitants en 1831. Ses habitants sont appelés les Labrigeois ou Labrigeoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château de Bouvées, classé en 1990.
Géographie
Localisation
Labrihe est une commune située en Lomagne à 45 km au sud-est de Condom et traversée par la Gimone et l'Arrats.
Carte de la commune de Labrihe et de ses proches communes.
Bouvées, ancienne commune rattachée à Labrihe en 1824[2].
Bouvées vue de l'ouest.
Entrée ouest de Bouvées.
L'église de Bouvées.
Autre vue de l'église.
Rue principale.
Une rue.
Une autre rue.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 944 hectares; son altitude varie de 115 à 183mètres[3].
Labrihe se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[4].
Voies de communication et transports
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Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[5]. Elle est drainée par la Gimone, l'Arrats, le ruisseau de la Barage, un bras de la Gimone, un bras de l'Arrats, le ruisseau d'en Galin et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 13 km de longueur totale[6],[Carte 1].
La Gimone, d'une longueur totale de 135,7 km, prend sa source dans la commune de Saint-Loup-en-Comminges et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Castelferrus, après avoir traversé 54 communes[7].
L'Arrats, d'une longueur totale de 162,1 km, prend sa source dans la commune de Lannemezan et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Loup, après avoir traversé 66 communes[8].
Réseaux hydrographique et routier de Labrihe.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat du Bassin du Sud-Ouest», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]
Moyenne annuelle de température: 13,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 9,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 5,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Ste-Anne», sur la commune de Sainte-Anne, mise en service en 1995[14] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[15],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,5°C et la hauteur de précipitations de 653,6 mm pour la période 1981-2010[16].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Auch», sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à 27 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 13,1°C pour 1981-2010[18] à 13,5°C pour 1991-2020[19].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[20]:
les «coteaux de l'Arrats en amont et aval de Homps» (186ha), couvrant 3 communes du département[21], et
les «prairies humides de l'Arrats à Mauvezin» (96ha), couvrant 2 communes du département[22]
et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[20]:
le «cours de la Gimone et de la Marcaoue» (3 085ha), couvrant 60 communes dont cinq dans la Haute-Garonne, 37 dans le Gers, une dans les Hautes-Pyrénées et 17 dans le Tarn-et-Garonne[23];
le «cours de l'Arrats» (815ha), couvrant 30 communes dont 22 dans le Gers et huit dans le Tarn-et-Garonne[24].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Labrihe.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Labrihe est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[25],[I 1],[26].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,5% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (78,1%), zones agricoles hétérogènes (19,4%), forêts (2,6%)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Labrihe est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Arrats et la Gimone. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[30]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2009 et 2018[31],[28].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Labrihe.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 115 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 115 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 93% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1998, 2002, 2003 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[28].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de la Gimone, un ouvrage de classe A[Note 7] disposant d'une retenue de 25 millions de mètres cubes. La fiche réflexe du PPI définit le temps d'arrivée de l'onde et la zone d'accueil selon la position des habitants concernés par rapport à la Gimone (rive droite ou gauche)[35],[36]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[37],[36].
Toponymie
Entrée ouest du village.
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Histoire
Le château de Labrihe.
Quelques traces d'oppida néolithiques, attestent un très vieil habitat.
En 1293, Guillaume-Asner de Sobole, co-seigneur de Labrihe est désigné pour provoquer la concession des privilèges du Fezensaguet.
Deux châteaux, de Labrihe et de Bouvées (SI) ont été reconstruits en 1560 par monseigneur de Saint-Julien, évêque d'Aire-sur-l'Adour, sur les ruines de constructions antérieures. Ces deux châteaux, les églises de Bouvées et de Labrihe constituent avec le lavoir-fontaine de Bouvées le patrimoine communal.
Politique et administration
La mairie.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[38],[39].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la communauté de communes Bastides de Lomagne et du canton de Gimone-Arrats (avant le redécoupage départemental de 2014, Labrihe faisait partie de l'ex-canton de Mauvezin).
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Gers.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[43].
En 2019, la commune comptait 213 habitants[Note 8], en augmentation de 3,9% par rapport à 2013 (Gers: +0,58%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1841
1846
1851
1856
316
302
327
333
514
460
455
449
439
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
417
413
361
360
338
357
333
326
309
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
324
304
249
218
241
234
228
203
181
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
2015
152
142
145
136
150
187
196
203
208
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
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-
-
213
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-
-
-
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-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[44].)
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 92 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 218 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 740 €[I 4] (20 820 € dans le département[I 5]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 130 personnes, parmi lesquelles on compte 78,8% d'actifs (68,9% ayant un emploi et 9,8% de chômeurs) et 21,2% d'inactifs[Note 10],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 21 emplois en 2018, contre 26 en 2013 et 21 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 91, soit un indicateur de concentration d'emploi de 23,2% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,6%[I 10].
Sur ces 91 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 13 travaillent dans la commune, soit 14% des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 92,5% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,2% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,4% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
20 établissements[Note 11] sont implantés à Labrihe au [I 13].
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 20 entreprises implantées à Labrihe), contre 12,3% au niveau départemental[I 14].
Agriculture
La commune est dans la Lomagne, une petite région agricole occupant le nord-est du département du Gers[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 19 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 17 en 2000 puis à 12 en 2010[51] et enfin à 12 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 37% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51% de ses exploitations[52],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 739ha en 1988 à 888ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 39 à 74ha[51].
Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol.II: Arrondissement de Condom, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 469p. (ISBN2-9505900-7-1, BNF39919209)
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[34].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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