Beaumont-de-Lomagne est une commune française située dans le sud-ouest du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Lomagne, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de vicomté, surnommée «Toscane française».
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Gimone, le ruisseau de Tessonne, la Folie, l'Averan, le Galet, le ruisseau de Caravêche, le ruisseau d'en Vidalot, le ruisseau de Sasserot et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Beaumont-de-Lomagne est une commune rurale qui compte 3 773 habitants en 2019. Elle est dans l'unité urbaine de Beaumont-de-Lomagne et fait partie de l'aire d'attraction de Beaumont-de-Lomagne. Ses habitants sont appelés les Beaumontois ou Beaumontoises.
Ancienne bastide fondée en 1276 connue pour ses grandes foires agricoles et la culture de l'ail blanc de Lomagne qui en ont fait sa renommée.
Géographie
Localisation
Commune située dans la Lomagne en Pays Garonne Quercy Gascogne et Rivière-Verdun entre Auch (sud-ouest) et Montauban (nord-est) ainsi qu'entre Agen (nord-ouest) et Toulouse (sud-est).
La superficie de la commune est de 4 616 hectares; son altitude varie de 96 à 252mètres[2].
Voies de communication et transports
Elle se trouve au carrefour de la RD 928 de Montauban à Auch (ancienne route nationale 128 déclassée) et de la RD 3.
La ligne 849 du réseau liO relie le centre de la commune à la gare de Dieupentale, en correspondance avec des TER Occitanie vers Toulouse et Montauban, et la ligne 933 relie la commune à Montauban ou Auch[3].
Les gares les plus proches de la commune sont la gare de Castelsarrasin ou la gare de Montauban-Ville-Bourbon. Pour le fret, la gare de Beaumont-de-Lomagne sur la ligne de Castelsarrasin à Beaumont-de-Lomagne[4] dessert la commune.
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[5]. Elle est drainée par la Gimone, le ruisseau de Tessonne, la Folie, L'Averan, le Galet, le ruisseau de Caravêche, le ruisseau d'en Vidalot, le ruisseau de Sasserot, un bras de la Gimone, un bras de la Gimone, le ruisseau de Bréville, le ruisseau de Capélas, le ruisseau de Dubernet, le ruisseau de Guiraud, et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 69 km de longueur totale[6],[Carte 1].
La Gimone, d'une longueur totale de 136 km, prend sa source dans la commune de Saint-Loup-en-Comminges et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Castelferrus, après avoir traversé 54 communes[7].
Le ruisseau de Tessonne, d'une longueur totale de 21,8 km, prend sa source dans la commune de Faudoas et s'écoule du sud-ouest vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Bourret, après avoir traversé 10 communes[8].
Réseaux hydrographique et routier de Beaumont-de-Lomagne.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat du Bassin du Sud-Ouest», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]
Moyenne annuelle de température: 13,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 9,3 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 10,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Sérignac», sur la commune de Sérignac, mise en service en 1978[14] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[15],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,7°C et la hauteur de précipitations de 676,4 mm pour la période 1981-2010[16].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Montauban», sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 33 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 13,6°C pour 1981-2010[18] à 14°C pour 1991-2020[19].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[20]:
le «bois de la Crambe» (123ha), couvrant 2 communes du département[21], et
le «ruisseau de la Tessone, bois et lac» (135ha), couvrant 6 communes du département[22]
et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[20]:
le «cours de la Gimone et de la Marcaoue» (3 085ha), couvrant 60 communes dont cinq dans la Haute-Garonne, 37 dans le Gers, une dans les Hautes-Pyrénées et 17 dans le Tarn-et-Garonne[23].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Beaumont-de-Lomagne.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Beaumont-de-Lomagne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[24],[I 1],[25].
Elle appartient à l'unité urbaine de Beaumont-de-Lomagne, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 3 765 habitants en 2018, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beaumont-de-Lomagne, dont elle est la commune-centre[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (84,3%), zones urbanisées (5,2%), zones agricoles hétérogènes (4,7%), forêts (3,1%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1%), eaux continentales[Note 8] (0,9%), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7%)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Beaumont-de-Lomagne est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Gimone et le ruisseau de Tessonne. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[29]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1996, 1999, 2003, 2013, 2014 et 2021[30],[27].
Beaumont-de-Lomagne est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 9],[31].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Beaumont-de-Lomagne.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[32].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 1 726 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 726 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 96% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[34].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1995, 1998, 2002, 2003 et 2009 et par des mouvements de terrain en 1999[27].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[35].
La commune est en outre située en aval du barrage de la Gimone, un ouvrage de classe A[Note 10] situé dans les départements de Haute-Garonne et du Gers sur la rivière Gimone et disposant d'une retenue de 25 millions de mètres cubes[37]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[38].
Toponymie
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Histoire
Beaumont-de-Lomagne, bastide fondée en 1276 à la suite de l’acte de paréage entre l’abbaye de Grandselve et le roi Philippe le Hardi représenté par son sénéchal de Toulouse, Eustache de Beaumarchès, se voit octroyer en 1278 une charte de coutumes très libérale pour l’époque qui définit les droits et les devoirs de ses habitants[39].
En 1280 commence à s’élever la vaste église à chevet plat trahissant l’influence de Cîtaux. Le clocher, réalisé au XVesiècle, ressemble à celui de Saint-Sernin, à Toulouse.
La halle de Beaumont-de-Lomagne, au centre de la place, est destinée à abriter le marché du samedi. La construction de l’église se termine vers 1430 et l'évêque de Montauban, chassé de cette ville par les Anglais, en fait sa cathédrale jusqu’en 1432.
Le XIVesiècle est marqué par le début de la guerre de Cent Ans. Prise par les Anglais en 1345, Beaumont est délivrée en 1350 mais continue à subir les pillages des routiers et la guerre civile due à l’opposition de deux chefs militaires: le comte de Foix et Jean d'Armagnac. Le siècle se termine par une épidémie de peste qui fait 500 morts.
Beaumont, cité catholique était entourée par trois villes protestantes: Montauban, Mas-Grenier et Mauvezin. En 1577, Henri III vendit Beaumont à Henri III de Navarre (futur Henri IV), chef des protestants dont une troupe venait de massacrer une centaine de beaumontois.
En décembre 1580, six-cents mercenaires de Montauban, démobilisés, prirent Beaumont et y restèrent deux mois, causant beaucoup de dégâts. La paix revenue, beaucoup de Beaumontois avaient adopté les idées de tolérance d’Henri IV.
Au XVIIesiècle, Louis XIII fait assiéger plusieurs villes du Sud-Ouest dont Beaumont. Le «Château du Roi» est détruit par décret royal. En 1639 Louis XIII vend Beaumont au prince de Condé.
Pendant la minorité de Louis XIV, l’un des chefs de la Fronde étant Arnaud de Conti, vicomte de Beaumont, la ville est occupée en 1651 par les troupes des princes rebelles. Sans combat, Beaumont finit pourtant ruinée et doit payer une lourde amende de 15 000 livres, qui est avancée par M. Fermat, M. de Toureil et Jean-Georges de Saliné, seigneur de Roujos, capitoul de la Dalbade à Toulouse en 1644 et en 1654, né à Beaumont en 1597, décédé à Beaumont en 1689 (fonds Saliné archives du Gers). Une terrible épidémie de peste s'ensuit.
En 1702, la ville ne compte que 2 400 habitants. Avec la période de paix, elle entreprend différents travaux et redevient prospère.
En 1777, les remparts sont détruits. Le passé guerrier de Beaumont n’est plus qu’un souvenir. Après avoir envoyé un délégué aux États Généraux, Beaumont crée un club révolutionnaire.
À partir de 1790, la ville fait partie du département de Haute-Garonne et se voit écartée au profit de Grenade, sa voisine et rivale, de la fonction de chef-lieu de district.
En 1808, à la suite du nouveau découpage des départements par Napoléon Ier, Beaumont est désormais en Tarn-et-Garonne.
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, la ville était située dans la zone libre. Le , la Gestapo y arrêta le commissaire de police et résistant Jean Philippe.
De nos jours, si l’importance des grandes foires a décru, Beaumont demeure un marché agricole important grâce à la culture de l’ail.
De son passé qui ne fut pas sans gloire, elle garde la mémoire grâce à ses vieux édifices: l’église, semi-forteresse dont la masse imposante domine la ville, la grande halle à l’importante charpente ainsi qu’une quinzaine d’hôtels particuliers dont la majorité date de la période allant du XVIIeauXIXesiècle.
Héraldique
Son blasonnement est: D'or au mont d'azur sommé d'un saule de sept branches sans feuilles de sinople, au chef aussi d'azur chargé de trois fleurs de lys du champ[40].
Politique et administration
La mairie.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 3 500 habitants et 4 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt sept[41],[42].
Composition du conseil municipal 2020-2026
Liste
Tendance
Effectif
Statut
Jean-Luc DEPRINCE
DVG-PRG
21
Majorité
Jacqueline TONIN
DVD
4
Opposition
Christian MAILFERT
DVD
2
Opposition
Rattachements administratifs et électoraux
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Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 en Tarn-et-Garonne.
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Médecin Conseiller général du canton de Beaumont-de-Lomagne (1998 → 2004)
mars 2008
En cours
Jean-Luc Deprince
PRG-MRSL
Agriculteur Conseiller général (2011 → 2015) puis départemental du Canton de Beaumont-de-Lomagne (2015 → ) Vice-président de la CC de la Lomagne Tarn-et-Garonnaise Président de la fédération départementale du PRG (jusqu'en 2021)
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[45].
En 2019, la commune comptait 3 773 habitants[Note 11], en augmentation de 0,03% par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne: +4,13%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
3 700
3 713
3 412
3 770
4 130
4 211
4 112
4 164
4 176
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
4 285
4 300
4 456
4 344
4 513
4 371
4 199
4 040
3 859
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
3 732
3 494
3 577
3 093
3 242
3 062
3 066
3 183
3 469
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2009
2014
3 486
3 629
3 625
3 579
3 488
3 690
3 691
3 809
3 746
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
3 773
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
En 2018, la commune compte 1 630 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 3 529 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 990 €[I 7] (20 140 € dans le département[I 8]). 37% des ménages fiscaux sont imposés[Note 13] (42,6% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 076 personnes, parmi lesquelles on compte 71,4% d'actifs (61,2% ayant un emploi et 10,3% de chômeurs) et 28,6% d'inactifs[Note 14],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Beaumont-de-Lomagne[Carte 4],[I 12]. Elle compte 1 739 emplois en 2018, contre 1 698 en 2013 et 1 801 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 303, soit un indicateur de concentration d'emploi de 133,5% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,9%[I 13].
Sur ces 1 303 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 685 travaillent dans la commune, soit 53% des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 82,2% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5% les transports en commun, 11,6% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,7% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
364 établissements[Note 15] sont implantés à Beaumont-de-Lomagne au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16],[I 16].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
364
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
35
9,6%
(9,6%)
Construction
31
8,5%
(14,9%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
121
33,2%
(29,7%)
Information et communication
1
0,3%
(1,9%)
Activités financières et d'assurance
13
3,6%
(3,4%)
Activités immobilières
15
4,1%
(3,3%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
47
12,9%
(14,1%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
61
16,8%
(13,6%)
Autres activités de services
40
11%
(9,3%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,2% du nombre total d'établissements de la commune (121 sur les 364 entreprises implantées à Beaumont-de-Lomagne), contre 29,7% au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[52]:
Jardins Du Midi, commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et légumes (44 929 k€)
Top Alliance, commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et légumes (34 588 k€)
Ivy D'or, commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et légumes (25 993 k€)
Condifrance, commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et légumes (12 694 k€)
Ligne Directe Production, commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et légumes (7 571 k€)
L'artisanat ainsi que le commerce y sont bien représentés.
Agriculture
La commune est dans la Lomagne, une petite région agricole située dans le sud-ouest du département de Tarn-et-Garonne[53]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 115 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] à 95 en 2000 puis à 59 en 2010[55] et enfin à 55 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 52% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57% de ses exploitations[56],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 3 933ha en 1988 à 3 896ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 34 à 71 ha[55].
Ail blanc de Lomagne et est orientée principalement vers la production de céréales et des oléo-protéagineux, viticulture Saint-sardos (AOVDQS), élevage du cheval de race trotteur français.
Vie locale
Santé
La commune possède un centre communal d'action sociale, deux maison de retraite, un EHPAD, un laboratoire d'analyse médicale, un service d'ambulances, des infirmiers, des sages-femmes, des médecins généralistes, des professionnels de la rééducation, de l'appareillage, des pédicures-podologues, des dentistes[57], un centre de réadaptation cardiaque.
Service public
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Enseignement
Beaumont-de-Lomagne fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune par l'école maternelle du Blanc le groupe scolaire Fermat, le collège Despeyrous, le lycée professionnel et l'Université populaire pour le secteur public et l'école Sainte-Lucile, le collège Saint-Joseph, et le lycée agricole pour le secteur privé.
Sports
Stade beaumontois Lomagne rugby club de rugby à XV qui évolue en Championnat de France de 3edivision fédérale.
Sport hippique avec le Grand Prix du Sud-Ouest et le Prix de Grand Selve.
Tennis Club Beaumontois avec son tournoi open 1requinzaine d'août.
Volley-ball: Beaumont Lavit Lomagne Volley Club de volley-ball qui évolue en championnat régional féminin.
Équipement
Hippodrome de Borde-Vieille, stade Gaston-Vivas.
Culture et festivité
Fête à Fermat (chaque année en juin), fête de l'ail (chaque année en juillet), médiathèque, salle de cinéma, office de tourisme.
Associations
De nombreuses associations y existent, avec d'autres infrastructures qui abritent les associations (Croix-Rouge, Restos du cœur, etc.).
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes de la Lomagne tarn-et-garonnaise[58].
Sur la commune, il existe une déchèterie (ZA de Bordevieille).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Hôtel Toureilh (XVIIesiècle), place Gambetta (actuellement la mairie);
Halle du XIVesiècle et couverts sur deux côtés;
Article détaillé: Halle de Beaumont-de-Lomagne.
Statue du mathématicien Pierre de Fermat;
Hôtel de Fermat (1500 - 1800), 3 rue Fermat[59] (actuellement Office de tourisme de la communauté de communes);
Église Notre-Dame-de-l'Assomption. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1843[60]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[60]. L'église est de style gothique méridional avec un clocher octogonal toulousain. Sa construction a débuté vers 1280;
Article détaillé: Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Beaumont-de-Lomagne.
Presbytère (vers le XVesiècle), rue du Presbytère;
La halle du XIVesiècle.
La statue de Fermat.
L'hôtel Fermat.
Église Notre-Dame-de-l'Assomption.
Les Cordeliers.
Hôtel Pierre Long.
Maison à deux croisées du XVIesiècle, rue de l’Église;
Maison du Seigneur d’Argombat (XVIesiècle), rue de l’Église. Jean-Jacques de Saliné sieur d'Argombat épouse Ursule de Garaud de Vieillevigne. Il possède aussi le château d'Argombat acheté aux religieux de l'abbaye de Belleperche (abbé Frayssinet);
Hôtel de Saliné puis de Ruble, rue Fermat;
Maison de Jean d’Armagnac, (XVesiècle), rue de la République;
Hôtel de Noble (XVIIIesiècle), rue de la République;
Hôtel Vergnes (XVIesiècle et XVIIIesiècle), rue de Lomagne;
Les Cordeliers, hôpital Saint-Jacques au XIIIesiècle et XIVesiècle, couvent au XVIIesiècle, 8 rue Despeyrous[61];
Couvent des clarisses XVIIesiècle, rue Toureilh;
Hôtel Pierre Long, c. 1780-1785, 1, rue Nationale, avec une très belle façade sur le jardin, au revers[62];
Hôtel aujourd’hui appelé Maison des Lumières (hôtel de Voyageurs), rue de la Font, lui aussi doté d’une impressionnante façade arrière, néoclassique et néopalladienne, s’ouvrant sur le jardin par deux étages de galeries à colonnes. Ce morceau de bravoure paraît dater de la première moitié du XIXesiècle (c. 1840?), mais le reste de l’édifice remonte aux XVIIesiècle et XVIIIesiècle;
Hôtel de François Bordes, rue Nationale;
Maison de François-Isidore Darquier, rue Darquier;
Premières maisons de Beaumont, rue Launac et rue Toureilh;
L'église Saint-Jean de Saint-Jean-de-Coquessac, inscrite à l'inventaire général du patrimoine culturel[63];
Chapelle Notre-Dame de Beaumont-de-Lomagne;
Deux monuments aux morts l'un pour les soldats tombés en 1914-1918 et 1939-1945, rond-point du ; l'autre, plus rare, honore les soldats de la guerre de 1870-1871, place Jean Moulin.
Chapelle Saint-Jean, Saint-Jean-de-Coquessac.
Clocher-mur de Saint-Jean-de-Coquessac.
Monuments aux Morts de 1870 - 1871.
Chapelle Notre-Dame de Beaumont-de-Lomagne.
Personnalités liées à la commune
Le mathématicien Pierre de Fermat y est né entre 1601 et 1608 à l'hôtel de Fermat.
Jean-Georges de Saliné, seigneur de Roujos, avocat, parent et ami de Pierre de Fermat (lettre de Pierre Fermat adressée à Jean-Georges de Saliné: fonds Saliné archives du Gers). Né à Beaumont-de-Lomagne, il y meurt le à l'âge de 92 ans, il fut capitoul de la Dalbade à Toulouse en 1644 et 1654 (la plus haute marche de la fonction municipale, chef du consistoire de Toulouse ). Sa fille Claire de Saliné née à Beaumont le 12/07/1669 épouse en 1693 Jean-Bertrand de Faudoas de Séguenville. En 1720, sa petite-fille Jeanne-Paule de Faudoas de Séguenville épouse Jean-Pierre Castel, receveur des finances de Toulouse, et vend en 1757 sa métairie de Roujos au noble Zacharie Vernhes de Beaumont-de-Lomagne.
Françoise de Saliné, née à Beaumont-de-Lomagne en 1604, fille des seigneurs d'Argombat. Elle fonda à Paris le monastère de Saint-Thomas-d'Aquin dont elle devint prieure sous le nom de Françoise des Séraphins, et où elle meurt le .
[Babinet 1888] Gustave Babinet de Rencongne (transcription et annotation), Le livre juratoire de Beaumont-de-Lomagne: Cartulaire d'une bastide de Gascogne, Montauban, Société archéologique de Tarn-et-Garonne, Imprimerie et lithographie Forestié, , 276p. (lire en ligne)
Carte géologique de la France à 1/50 000 - Beaumont-de-Lomagne, BRGM Direction du service géologique et des laboratoires, 1968 (lire en ligne)
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[36].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[54].
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
«Municipales triangulaire possible au second tour», La Dépêche, (lire en ligne) «À Beaumont-de-Lomagne, le maire socialiste qui ne se représentait pas sera remplacé par un conseiller général RPR. [...] Il faut rappeler que la ville était détenue par le PS depuis 1971, 30 ans tout juste.».
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