Sainte-Mère-Église est une commune française, chef-lieu de canton du département de la Manche, dans la région Normandie, peuplée de 3 076 habitants[Note 1].
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Sainte-Mère-Église est traversée par la rivière le Merderet[4]
Accès
Réseau routier de la Manche.
La commune est traversée dans le sens nord-sud par la RN 13 (2 × 2 voies).
Transport inter-urbain
Sainte-Mère est associée aux transports en commun départementaux par bus (Manéo) via la ligne 1: Cherbourg-Octeville - Valognes - Carentan - Saint-Lô.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[7]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]
Moyenne annuelle de température: 11,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 0,8 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 0,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Ste Marie du Mont», sur la commune de Sainte-Marie-du-Mont, mise en service en 1997[11] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,4°C et la hauteur de précipitations de 913,5 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Cherbourg – Maupertus», sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à 34 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 10,4°C pour la période 1971-2000[15] à 10,7°C pour 1981-2010[16], puis à 11,1°C pour 1991-2020[17].
Urbanisme
Typologie
Sainte-Mère-Église est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[18],[19],[20]. La commune est en outre hors attraction des villes[21],[22].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[23]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[24],[25].
Toponymie
Formes latinisées: Sancte Marie Ecclesia 1080 - 1082, Ecclesia de Sancte Maria. Mention de 1317: Saincte-Mariglise. Sainte-Mariglise, «Sainte-Marie-Église», a été altéré en Sainte-Mère-Église. En effet, les formes anciennes impliquent une référence à Marie[26], sans rapport donc avec Méréglise (Eure-et-Loir) qui est attesté sous la forme Mater ecclesia, église-mère[27].
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Mère-Libre[28].
Le gentilé est Sainte-Mère-Églisais.
Histoire
Carte Sainte-Mère-Église (commune nouvelle).Carte Sainte-Mère-Église (commune nouvelle, 2019).
L'histoire de la commune est celle des anciennes communes fusionnées.
En 2018, deux communes ont exprimé le souhait de rejoindre la commune nouvelle: Ravenoville[29] alors que cette dernière avait rejeté l'option en 2015[30] et Carquebut[31].
En 2019, un arrêté complémentaire a été pris le 27 décembre 2018 pour rétablir un accent aigu sur le mot Église[32].
Politique et administration
Administration municipale
Jusqu'aux prochaines élections municipales de 2020, le conseil municipal de la nouvelle commune est constitué de tous les conseillers municipaux issus des conseils des anciennes communes. Le maire de chacune d'entre elles devient maire délégué[1].
Pour les services, la commune dispose d'un bureau de poste, d'un office de tourisme et d'une gendarmerie. Pour les loisirs, on trouve notamment un complexe sportif avec salle omnisports et stade. Il y a aussi une bibliothèque.
La commune est labellisée Village étape depuis 2018.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Les lieux et monuments de la commune sont ceux des anciennes communes déléguées.
Personnalités liées à la commune
Église de Sainte-Mère-Église, avec un mannequin de parachutiste accroché au clocher
Henri Basnage de Franquesnay (1615 à Sainte-Mère-Église - 1695), avocat.
François-Edouard Hasley (1825-1888), successivement évêque de Beauvais, archevêque d'Avignon puis archevêque de Cambrai.
Félix Roumy (1861 à Sainte-Mère-Église - 1935), homme politique, président du conseil général de Nouvelle-Calédonie de 1925 à 1926.
Paul Cirou (1869 à Sainte-Mère-Église - 1951), peintre local de la famille d'Aigremont.
John Steele (1912-1969), parachutiste américain qui doit sa renommée pour être resté accroché au clocher de l'église de Sainte-Mère la nuit du 5 au 6 juin 1944.
Héraldique
Les armes de la commune de Sainte-Mère-Église se blasonnent ainsi: D'azur à l'église d'argent, couverte d'or et surmontée de deux parachutes aussi d'argent soutenant chacun une étoile du même, l'église chargée des lettres A et M capitales de sable, à la champagne cousue de gueules chargée d'un léopard aussi d'or[37].
Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé «Sainte-Mère-Église (commune déléguée)» (voir la liste des auteurs).
Notes
Population municipale 2019, légale en 2022.
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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