Ravenoville est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 254 habitants[Note 1], devenue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Sainte-Mère-Église depuis le .
Ravenoville est divisé en deux bourgs: Ravenoville-Bourg et Ravenoville-Plage. Une route sinueuse d'environ deux kilomètres parmi le bocage normand les relie.
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
élection présidentielle de 2017 [5]: 61,05% pour Emmanuel Macron (En Marche, élu), 38,95% pour Marine Le Pen (FN), 78,28% de participation.
élection présidentielle de 2012 [6]: 67,49% pour Nicolas Sarkozy (UMP), 32,51% pour François Hollande (PS, élu), 86,69% de participation.
élection présidentielle de 2007 [7]: 24,02% pour Ségolène Royal (PS), 75,98% pour Nicolas Sarkozy (UMP, élu), 89,47% de participation.
élection présidentielle de 2002 [8]: 79,88% pour Jacques Chirac (RPR, élu), 20,12% pour Jean-Marie Le Pen (FN), 84,11% de participation.
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours
élections législatives de 2017 [9]: 60,99% Pour Philippe Gosselin (Les républicains, élu), 39,01% Benoite Nouet (La république en marche), 59,18% de participation.
élections législatives de 2012 [10]: 63,64% pour Philippe Gosselin (UMP, élu), 36,36% Christine Le Coz (PS), 57,66% de participation.
élections législatives de 2007 [11]: 68,18% pour Claude Gatignol (UMP, élu), 31,82% Yveline Druez (PS), 66,51% de participation.
élections législatives de 2002 [12]: 75,57% pour Claude Gatignol (UMP), 24,43% pour Alain Labbé (communiste), 65,73% de participation.
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores
élections européennes de 2009[13]: 37,08% pour Dominique Riquet (UMP), 16,85% pour Hélène Flautre (Europe Écologie), 42,15% de participation.
élections européennes de 2004[14]: 29,41% pour Tokia Saïfi (UMP), 16,47% pour Didier Vergy (LCP), 16,47% Jean-Louis Bourlanges (LUDP), 41,47% de participation.
Élections régionales
élections régionales de 2010 [15]: 64,89% pour Jean-François Le Grand (LMAJ), 35,11% pour Laurent Beauvais (LUG), 58,67% de participation.
élections régionales de 2004 [16]: 27,27% pour Philippe Duron (PS), 52,27% pour René Garrec (UMP), 20,45% pour Fernand Le Rachinel (Front national), 66,20% de participation.
Élections cantonales
élections cantonales de 2011: Canton de Sainte-Mère-Église[17] 36,97% pour Élisabeth Aubert (SOC), 63,03% pour Marc Lefèvre (DVD), 55,65% de participation
élections cantonales de 2004: Canton de Sainte-Mère-Église[18] 30,08% pour Élisabeth Aubert (SOC), 69,92% pour Marc Lefèvre (DVD), 66,20% de participation
Élections référendaires
Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l’Europe[19]: 56,93% pour le oui, 43,07% pour le non, 68,57% de participation.
Référendum de 1992 relatif au traité de Maastricht[20]: 44,65% pour le oui, 55,35% pour le non, 73,87% de participation.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22],[Note 2].
En 2019, la commune comptait 254habitants, en diminution de −1,55% par rapport à 2014 (Manche: 0,44%, France hors Mayotte: 2,49%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
501
440
549
579
601
614
650
673
665
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
600
641
670
639
600
565
548
518
525
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
510
463
451
408
432
403
433
417
443
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
428
405
392
330
251
252
245
265
254
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
254
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique
Vie locale
Ravenoville dépend de Sainte-Mère-Église, que ce soit au niveau de l'éducation (pour ses écoles), de la santé (pharmacie, médecin, vétérinaire) ou du commerce.
Économie et tourisme
Depuis , Ravenoville forme avec Sainte-Mère-Église et Sainte-Marie-du-Mont un groupement de «communes touristiques»[25].
Ravenoville accueille les touristes dans l'un de ses deux campings, dans ses gîtes ou pour les camping-cars sur un parking près de la mer.
Ancien minigolf.
Lieux et monuments
La Vierge Noire, statue noire le long du front de mer. Une célébration religieuse a lieu autour.
Château de Ravenoville (XVIIesiècle). Inhabité depuis le XXesiècle, en partie détruit en 1944, il fut rasé en 1955. Il en subsiste les communs, style début XVIIesiècle, avec au centre un pavillon surélevé, voisinant avec un colombier, de forme octogonale. Le mariage de la blancheur de la pierre calcaire et des parements en brique rouge sont du plus bel effet. Le château avait une façade classique, avec un avant-corps central et à chacune de ses extrémités un pavillon. Ses combles, sous un toit à la Mansart s'éclairaient par des lucarnes[26].
Église Saint-Gilles (gothique), avec son cimetière. L'église est cruciforme, les murs sont garnis de modillons des XIeetXIIesiècles. Elle est sous le vocable de Notre-Dame de l'abbaye de Blanchelande qui en a le patronage. À l'entrée du chœur préside l'arche de la gloire. Un poêle monumental est notamment à voir. À l'intérieur une plaque de schiste (1578) scellée dans le mur du chœur porte une épitaphe gravée avec dans les angles des armoiries, d'alliances de la famille Scelles «de gueules à trois boucles d'or», représentées en mi-parti[27]: Madeleine Vauquelin, «d'azur au sautoir engrelé d'argent cantonné de quatre croissants d'or», épouse de Jean Scelles (mort en 1556); Catherine Le Sauvage, «d'azur au tronc de chêne d'argent à trois chicots, 2 à droite et 1 à gauche, accompagné en chef de deux glands, le fruit d'argent et l'écorce d'or, et en pointe de deux feuilles d'argent», épouse de Foulques Scelles (1554-1578), fils de Jean; une du Saussay, «d'hermine au sautoir de gueules», épouse de Robert Scelles, mort en 1576, fils de Jean[28].
Fort de Ravenoville (XVIIe – XIXesiècle), bâti sur une ancienne redoute carrée en maçonnerie datant de 1689. L'enceinte ainsi que l'ancien corps de garde intérieur ont été profondément modifiés.
Manoir-ferme de Surville: manoir des (XVIe – XIXesiècle)[29], défendu par des douves , il comprend une belle porte double, encore avec son heurtoir, ainsi qu'une belle tour carrée avec échauguette.
Pêcheries.
Ferme de Portbail (XVIe – XIXesiècle).
Ferme du Mesnil, entièrement restaurée (XVIIe – XXesiècle).
Manoir de Cibrantot (XVIIIe – XIXesiècle), possession au XVIIesiècle de Louis Berryer[30].
La Vierge Noire.
Le fort de Ravenoville.
L'église Saint-Gilles.
Le pigeonnier voisinant avec les communs du château.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016,etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, 1996, page 947. (ISBN2600001336).
Florence Delacampagne, «Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIesiècle): Étude historique et topographique», dans Archéologie médiévale, t.12, (lire en ligne sur Persée.), p.185.
Éric Barré, «Une extension de la baronnie d'Argences: la baronnie du Petit-Fécamp en Cotentin au Moyen-Âge», Revue de la Manche, t.37, no148, , p.8 (ISBN979-1-0937-0115-8).
Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin: Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296p. (ISBN978-2-913920-38-5), p.244.
Collectif, Blasons armoriés du Clos du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, , 214p. (ISBN2-85480-543-7), p.136;138.
René Gautier et al. (préf.Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche: Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll.«Inédits & Introuvables», , 704p. (ISBN978-2-35458-036-0), p.484.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии