Beuzeville-au-Plain est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Sainte-Mère-Église.
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Le nom de la localité est attesté sous la forme Bosavilla en 1080[2].
Le toponyme Beuzeville est issu de l'anthroponyme germaniqueBoso[2],[3],[4] et de l'ancien françaisvile dans son sens originel de «domaine rural» issu du latinvilla rustica.
Le déterminant locatif, -au-Plain, fait référence à un petit territoire qui avait autrefois formé le doyenné du Plain. Cette appellation est issue de l'ancien français plain «pleine campagne, plaine». Voir également Angoville-au-Plain et Neuville-au-Plain.
Le gentilé est Beuzevillais.
Histoire
En 1458 comme rapporté par l'abbé de Fécamp, la paroisse, sis en la vicomté de Valognes, au bailliage du Cotentin était la possession de l'abbaye[5].
Le , Beuzeville-au-Plain rejoint avec trois autres communes la commune de Sainte-Mère-Église[6] qui devient une commune nouvelle, régime juridique instauré par la loi no2010-1563 du de réforme des collectivités territoriales. Les communes de Beuzeville-au-Plain, Chef-du-Pont, Écoquenéauville et Foucarville deviennent des communes déléguées et Sainte-Mère-Église, qui cumule le statut du commune nouvelle et commune déléguée, est le chef-lieu de la commune nouvelle.
Le conseil municipal était composé de sept membres dont le maire et un adjoint. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Sainte-Mère-Église le jusqu'en 2020 et Olivier Osmont devient maire délégué. Il est remplacé à cette date par Philippe Nekrassoff.
Démographie
En 2019, la commune comptait 47 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2005, 2010, 2015, etc. pour Beuzeville-au-Plain[9]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Beuzeville-au-Plain a compté jusqu'à 120 habitants en 1836.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
78
76
80
102
108
120
102
107
81
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
97
100
100
86
84
59
70
86
78
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
78
88
74
92
88
74
72
66
62
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2010
2015
58
45
40
26
37
46
49
47
48
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
-
-
-
-
-
-
-
-
47
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Lieux et monuments
Le manoir de Mariéville.Le manoir d'Artilly.
Église Saint-Brice (XIe, XIIIe – XVesiècle), inscrite au titre des monuments historiques depuis le [12]; édifice formé du chœur ogival retouché au XVIe avec une nef partant en arc triomphal. Le maitre-autel, deux bas-reliefs, un vitrail et une cloche sont classés à titre d'objets[13].
Château de Mariéville (XVIe – XVIIIesiècle) —appelé aussi manoir ou château de Beuzeville— et communs, inscrits au titre des monuments historiques depuis le [14]. Un des plus anciens de la région[réf.nécessaire].
Ferme-manoir d'Artilly des XVIe – XVIIIesiècles, et sa cheminée[7]. En 1944, Américains et Géorgiens de l'armée allemande se sont battus à l'arme blanche… sans reddition[7].
Le village n'a pas de monument aux morts[15] et est, avec Thierville, une des communes de France à ne pas avoir perdu un citoyen pendant la Première Guerre mondiale[16]. Le seul natif du village à être mort au combat est Bienaimé, Louis, Auguste Agnès: né le , soldat de 2eclasse au 25erégiment d'infanterie, il meurt «tué à l'ennemi» le à Châtelet[17]. Le , la place du village est renommée place Bienaimé-Agnès en sa mémoire[18].
Activité et manifestations
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Personnalités liées à la commune
Thomas Meehan III (1921-1944), officier américain, commandant de la Easy Company. Son avion s'est écrasé à proximité de la commune lors du parachutage de la 101edivision aéroportée. Un monument commémoratif a été érigé dans le village.
Notes et références
Notes
Population municipale 2019.
Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t.2: Formations non romanes; formations dialectales, Genève, (lire en ligne), p.927.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, (ISBN2-905461-80-2), p.67.
Éric Barré, «Une extension de la baronnie d'Argences: la baronnie du Petit-Fécamp en Cotentin au Moyen-Âge», Revue de la Manche, t.37, no148, , p.8 (ISBN979-1-0937-0115-8).
René Gautier et al. (préf.Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche: Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll.«Inédits & Introuvables», , 704p. (ISBN978-2-35458-036-0), p.89.
[Aubry et de Oliveira 2014] Martine Aubry et Matthieu de Oliveira, «Une base de données sur les monuments aux morts: histoire concrète et valorisation numérique», In Situ: revue des patrimoines, no25: «Le patrimoine de la Grande Guerre», , p.1repartie («Monuments commémoratifs»), art.no2 (DOI10.4000/insitu.11551, résumé, lire en ligne, consulté le ).
«La place du village porte le nom d'un poilu», Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
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