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Saint-Étienne-de-Tinée (Sant Estève de Tiniá en occitan alpin, prononcé Sant Estève de Tignò ; en italien Santo Stefano di Tinea) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Cette commune a aussi été appelée Saint-Étienne-aux-Monts au XIXe siècle. Ses habitants sont appelés les Stéphanois[1].

Saint-Étienne-de-Tinée

Vue du village et de la vallée.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Nice
Intercommunalité Métropole Nice Côte d'Azur
Maire
Mandat
Colette Fabron
2020-2026
Code postal 06660
Code commune 06120
Démographie
Gentilé Stéphanois
Population
municipale
1 494 hab. (2019 )
Densité 8,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 15′ 28″ nord, 6° 55′ 31″ est
Altitude Min. 949 m
Max. 3 027 m
Superficie 173,81 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Tourrette-Levens
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Saint-Étienne-de-Tinée
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Saint-Étienne-de-Tinée
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Étienne-de-Tinée
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Étienne-de-Tinée
Liens
Site web http://www.saintetiennedetinee.fr
    La mairie, place de l'Église.
    La mairie, place de l'Église.
    Fenêtre en trompe-l'œil.
    Fenêtre en trompe-l'œil.

    Géographie



    Localisation


    Le village de Saint-Étienne-de-Tinée se situe à proximité du parc national du Mercantour. Une partie de la commune est intégrée à la zone cœur du parc national, tandis que le conseil municipal a décidé par délibération de ne pas appliquer la charte du parc national sur le reste du territoire de la commune[2].


    Géologie et relief


    La commune est composée de 9 hameaux : Auron, Saint-Maur, le Bourguet, Roya, la Rougelle, Pre du Loup, le Cialancier, la Blache et Douans en font partie.

    La station-village de sports d'hiver d'Auron, située à 1600 m d'altitude, a été créée en 1937.


    Catastrophes naturelles - Sismicité


    Le , de nombreux villages des diverses vallées des Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya, Fontan, Roquebillière, St-Martin-Vésubie, Tende...) sont fortement impactés par un "épisode méditerranéen" de grande ampleur[3]. Certains hameaux de la commune restent inaccessibles jusqu'à plus d'une semaine après la catastrophe et l'électricité n'a été rétablie que vers le . L'Arrêté du portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a identifié 55 communes, dont Saint-Étienne-de-Tinée, au titre des "Inondations et coulées de boue du 2 au "[4].

    Commune située dans une zone de sismicité moyenne[5].


    Hydrographie et les eaux souterraines


    Juste en aval du village se trouve La Clapière, le glissement de terrain le plus volumineux d'Europe et l'un des plus rapides au monde[6]. La rupture brutale du versant de la montagne affecté par l'éboulement pourrait entraîner la formation d'un barrage naturel entravant le cours de la Tinée, dont les eaux formeraient alors un lac noyant le village[6]. Afin d'éviter ce scénario, un tunnel de dérivation des eaux de la Tinée a été construit sur le versant opposé face à la Clapière[6].

    Cours d'eau sur la commune ou à son aval[7] :

    Plans d'eau :

    La commune dispose de deux stations d'épuration :


    Climat


    La variété des reliefs lui confère deux types de climat, classés Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[10].

    L'hiver y est froid et neigeux et la route du col de la Bonette est fermée à la circulation de début octobre à fin mai.

    Sa géographie particulière lui vaut de disposer d'une « pico-centrale » unique en France[11].

    Article détaillé : Climat des Alpes-Maritimes.

    Voies de communications et transports



    Voies routières

    Commune desservie par la D2205.


    Transports en commun


    Communes limitrophes


    Communes limitrophes de Saint-Étienne-de-Tinée
    Jausiers(Alpes-de-Haute-Provence) Larche(Alpes-de-Haute-Provence) Argentera( Italie)
    Saint-Dalmas-le-Selvage Pietraporzio( Italie),
    Vinadio( Italie)
    Entraunes,
    Châteauneuf-d'Entraunes
    Guillaumes, Péone, Beuil Isola

    Histoire


    Nommé Sancti Stephani Tinænsis par les premiers chrétiens. Une charte datée de 1066 permet d'affirmer qu'un village du nom de Sancti Stephani Tiniensi existe et ses terres ont été cédées à la cathédrale de Nice. C'est au XVIIe siècle que le village prend son nom actuel, puis au XIXe siècle jusqu'en 1860 nommé Santo-Stefano Monti par les Italiens, Saint-Étienne-de-Tinée a connu une longue histoire.

    Le village et ses terres ont fait partie de la seigneurie des Thorame-Glandevès ; il passe ensuite aux Faucon de Glandevès au XIIIe siècle, et au XIVe siècle aux Balb de Saint-Sauveur.

    La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. La communauté de Saint-Étienne-de-Tinée soutient les Duras jusqu’en 1386, puis change de camp pour rejoindre les Angevins grâce aux négociations patientes de Marie de Blois, veuve de Louis Ier et régente de leur fils Louis II. La reddition d’Aix a également pu jouer un rôle dans la volte-face de la communauté[14].

    Comme d’autres communautés de l’Est de la Provence qui choisit le rattachement à la Savoie, à partir de 1388, le village dépendait des comtes de Savoie, puis ducs de Savoie avant de faire partie du Royaume de Piémont-Sardaigne (comme l'ensemble du comté de Nice) avant son rattachement à la France en 1860. On y vivait replié sur soi-même, en raison des liaisons très difficiles avec les vallées voisines et avec le littoral.

    En 1594, une troupe de huguenots commandée par Lesdiguières s'empare de la vallée de la Tinée. Le comte de Beuil, gouverneur du comté de Nice, réagit et s'empare du village. Il fait brûler l'église où s'étaient réfugiées des troupes protestantes le . Le feu se transmet aux toits en bardeaux des maisons les plus proches, puis au reste du village. Seul le clocher datant de 1492 a résisté aux flammes.

    À partir de 1900, l'élargissement des routes et l'apparition de l'automobile permit au village de se développer. En un terrible incendie détruisit une grande partie de Saint-Étienne-de-Tinée. Le village ne dut sa renaissance qu'à une souscription lancée dans toutes les communes de France et au dynamisme de son maire Maurice Rovery. En reconnaissance de cette souscription, l'une des principales artères du village se nomme « rue des Communes de France ».


    Héraldique


    De gueules aux deux croisettes d'argent l'une sur l'autre[15].



    Politique et administration



    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans les Alpes-Maritimes.
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    Liste des maires


    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
        Maurice Rovery    
        Bernard Issautier   Conseiller général
        Lucien Pascal    
    1978   Paul Ollié RPR-UDF Conseiller général du canton de Saint-Étienne-de-Tinée
    1989 1995 Jean-Marie Borelli RPR  
    1995 2001 Adrien Lotto    
    2001 2005 Pierre Brun   Décès en cours de mandat
    22 septembre 2005 2008 Georges Brun   Suite élection partielle
    2008 2014 Thérèse Fabron[16] UMP-LR Cadre
    2014 En cours Colette Fabron LFA  

    Chiffres clés



    Budget et fiscalité 2019

    En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[17] :

    Avec les taux de fiscalité suivants :


    Revenus et pauvreté des ménages en 2017

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 860 [18].


    Intercommunalité


    La commune relève de la Métropole Nice Côte d'Azur.


    Urbanisme


    Saint-Étienne-de-Tinée dispose d'un plan local d'urbanisme[19].

    La commune a adhéré au "plan local d'urbanisme métropolitain", approuvé le [20].


    Typologie


    Saint-Étienne-de-Tinée est une commune rurale[Note 1],[21]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[22],[23]. La commune est en outre hors attraction des villes[24],[25].


    Occupation des sols


    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).


    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 0,5 % 84
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 0,7 % 127
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 0,6 % 102
    Forêts de feuillus 0,4 % 62
    Forêts de conifères 22,5 % 3906
    Forêts mélangées 2,6 % 455
    Pelouses et pâturages naturels 19,8 % 3438
    Landes et broussailles 4,6 % 797
    Forêt et végétation arbustive en mutation 4,0 % 702
    Plages, dunes et sable 0,1 % 25
    Roches nues 23,5 % 4077
    Végétation clairsemée 20,4 % 3543
    Plans d'eau 0,2 % 28
    Source : Corine Land Cover[26]

    Population et société



    Démographie



    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].

    En 2019, la commune comptait 1 494 habitants[Note 2], en augmentation de 15,72 % par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes : +1,25 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    1 4501 6891 7952 1042 3382 1752 1282 1062 150
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    2 1522 1472 1211 9661 8571 8581 7891 8581 824
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    1 5281 5451 5181 6051 5041 5031 5051 5491 700
    1982 1990 1999 2006 2011 2016 2019 - -
    1 7801 7831 5281 3231 2961 5511 494--
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement


    Établissements d'enseignement[31] :


    Santé



    Cultes


    Culte catholique, paroisse Notre-Dame de la Tinée, Diocèse de Nice[34].


    Économie



    Entreprises et commerces



    Agriculture

    Élevages d'ovins et de caprins[35].


    Tourisme

    Dès le XVe siècle, Auron accueillait déjà les tourismes, des pèlerins qui venaient vénérer Saint-Érige, dont la chapelle fut ornée, en 1451, de fresques retraçant sa vie.

    La station de ski d'Auron, située sur le territoire de la commune[36], a contribué à son développement.


    Commerces

    En 1926, la compagnie Énergie électrique du littoral méditerranéen lance le projet de « Grand Bancairon », dirigé par l'ingénieur suisse Adrien Palaz et qui est destiné à produire 120 000 ch d'électricité. Il consiste à bâtir de vastes réservoirs (le Pra, Salso Moreno), qui alimenteront à Saint-Étienne-de-Tinée une grande usine hydroélectrique utilisant l’eau des réservoirs de Rabuons, Vens, Ténibres et autres lacs de montagne. Pour faciliter les travaux, on perce à flancs de montagne le « chemin de l’Énergie », ouvrage d’art de 8 km, dominant en balcon la vallée de la Tinée de près de 1300 mètres, taillés parfois à même la paroi, en perçant des tunnels dans le roc[37]. Seule la centrale hydroélectrique du Bancairon sera finalement réalisée. L'autre partie est restée sans suite. Les banquiers proposèrent la filialisation du Bancairon, en estimant que les frais d'une telle opération ne seraient pas élevés, afin de réserver l'investissement aux actionnaires acceptant une dose plus importante de risque industriel[38]. Cette option est finalement abandonnée, d'autres banquiers proposant simplement d'augmenter les dividendes, ce qui n'est pas retenu non plus.


    Lieux et monuments



    Édifices civils


    Façade de la Maison Fabri.
    Façade de la Maison Fabri.

    Édifices religieux



    Sites de haute montagne


    En bordure de la frontière italienne, à proximité du Parc du Mercantour, ou même à l'intérieur de celui-ci, la commune de Saint-Étienne-de-Tinée englobe de spectaculaires lacs de haute montagne. Les plus connus sont le lac de Rabuons (2 500 m) et les cinq lacs de Vens (2 380 m), tandis que d'autres moins réputés sont par exemple les lacs de Morgon (de 2 427 m à 2 480 m) et leurs voisins les lacs Les Laussets (2 400 m).

    Par ailleurs, une station de sports d'hiver est accessible depuis Saint-Étienne-de-Tinée : Auron, qui est située à 1 600 m d'altitude.

    Article détaillé : Auron.

    Personnalités liées à la commune


    Une autre branche de cette famille a été notaires et insinuateurs à Saint-Étienne.


    Notes et références



    Notes


    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


    1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 20/07/2008.
    2. Délibération du conseil municipal du 17 mai 2013
    3. Alex : Épisode méditerranéen en Provence en octobre 2020
    4. Communes reconnues en état de catastrophe naturelle - Alpes-Maritimes et Côtes-d'Armor
    5. Didacticiel de la règlementation parasismique
    6. Mikaël Block, « Le plus grand glissement de terrain d'Europe : la Clapière », Banque des Savoirs - Essonne, (lire en ligne)
    7. L'eau dans la commune
    8. Description de la station Auron
    9. Description de la station village
    10. Table climatique
    11. Alpes-maritimes: pico-centrale. Consulté le 13/08/2008.
    12. Navettes intra-commune et inter-villages
    13. Flotte de minibus et d'autocars de Tourisme de la Côte d'Azur
    14. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, cartes p. 417-418 et p. 419.
    15. Métropole Nice Côte d'Azur (Stations du Mercantour) : Saint-Étienne-de-Tinée, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
    16. Site de la préfecture des Alpes-Maritimes, consulté le 20 juin 2008.
    17. Les comptes de la commune
    18. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    19. Plan local d'urbanisme
    20. Le PLU a fait l’objet d’une mise à jour par arrêté métropolitain du 2 septembre 2015 et la modification no 2 a été approuvée par délibération du Conseil Métropolitain du 29 juin 2017
    21. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    23. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    24. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    25. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    26. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    31. Établissements d'enseignement
    32. École maternelle et élémentaire
    33. Professionnels de santé
    34. Paroisse Notre Dame de la Tinée
    35. Élevages d'ovins et de caprins
    36. La station d'Auron
    37. Blog du CAF de Nice
    38. André Strauss, dans "Le Crédit lyonnais: 1863-1986" par Bernard Desjardins, Librairie Droz, 2003, page 443
    39. Maison Fabri Saint Etienne de Tinée
    40. Moulin à farine Saint Etienne de Tinée
    41. Notice no PM06002750, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune
    42. Notice no PM06001288, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue
    43. Ministère de la Culture : Chapelle Saint-Sébastien
    44. Chr*/ istiane Lorgues-Lapouge, René Lorgues, Comté de Nice baroque - Tome 1 : La vallée de la Tinée, p. 77-78, Encyclopædia Niciensis, Volume V, Serre éditeur, Nice, 2004 (ISBN 2-86410-416-4) ; p. 99
    45. Ministère de la Culture : Chapelle Saint-Érige
    46. Charles-Alexandre Fighiera, Familles notables de Saint-Étienne, p. 10, Nice-Historique, année 1958, no 106 Texte
    47. « Fernand-Florens », sur www.ajpn.org (consulté le )
    48. « Angèle-Florens », sur www.ajpn.org (consulté le )
    49. http://www.noblesseetroyautes.com/camille-gottlieb-en-vacances-a-auron/

    Voir aussi


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes



    На других языках


    [de] Saint-Étienne-de-Tinée

    Saint-Étienne-de-Tinée (okzitanisch Sant Estève d'en Tiniá, italienisch Santo Stefano di Tinea bzw. Santo Stefano Monti) ist eine französische Gemeinde mit 1494 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Alpes-Maritimes in der Region Provence-Alpes-Côte d’Azur. Sie gehört zum Arrondissement Nizza, zum Kanton Tourrette-Levens und ist Mitglied im Gemeindeverband Métropole Nice Côte d’Azur. Die Bewohner nennen sich Stéphanois.

    [en] Saint-Étienne-de-Tinée

    Saint-Étienne-de-Tinée (French pronunciation: ​[sɛ̃.t‿etjɛn də tine], literally Saint-Étienne of Tinée; Italian: Santo Stefano di Tinea; Vivaro-Alpine: Sant Estève d'en Tiniá) is a commune in the Alpes-Maritimes department in southeastern France.

    [es] Saint-Étienne-de-Tinée

    Saint-Étienne-de-Tinée (en occitano Sant Estève de Tiniá) es una población y comuna francesa, en la región de Provenza-Alpes-Costa Azul, departamento de Alpes Marítimos, en el distrito de Niza y cantón de Saint-Étienne-de-Tinée.
    - [fr] Saint-Étienne-de-Tinée

    [ru] Сент-Этьен-де-Тине

    Сент-Этье́н-де-Тине (фр. Saint-Étienne-de-Tinée) — коммуна на юго-востоке Франции в регионе Прованс — Альпы — Лазурный берег, департамент Приморские Альпы, округ Ницца, кантон Туррет-Леванс[1]. До марта 2015 года коммуна административно входила в состав упразднённого кантона Сент-Этьен-де-Тине (округ Ницца).



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