Le Broc est une commune française du Moyen Pays niçois (29 km au nord de Nice, 46 km de Cannes et 44 km de Grasse) située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur[1].
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1: carte dynamique; 2. carte OpenStreetMap; 3: carte topographique; 4: avec les communes environnantes
Le territoire de la Commune de le Broc est adossé à la ligne sud ouest/ nord est du Massif des Baous, à l’extrémité est des Plans de Provence[2].
Elle est au confluent du Var et de l’Estéron à l'est, et du Bouyon[3] et de l'Estéron au nord-ouest.
Cette petite ville de 1 870 hectares, à la fois proche de la mer et des montagnes pré-alpines est adossé à la ligne sud ouest/ nord-est du massif des Baous et domine la confluence du Var et de l’Esteron.
Géologie et relief
Le vieux village, d’une grande valeur architecturale, groupé autour de placettes et de ruelles, est perché sur un éperon rocheux, élément fort du paysage. Un ensemble de petits jardins et boisements donne au Broc sa qualité paysagère.
Le territoire communal est constitué de quatre unités de sites:
Les plateaux calcaires des Baous: ce sont de grands espaces naturels peu boisés, terrains de parcours pour l’élevage ovin;
Les coteaux: l’urbanisation s’y est développée sur d’anciennes restanques d’oliviers ou de jardins à proximité du village. Mais aujourd’hui celle-ci s’est étendue dans des secteurs beaucoup plus éloignés;
La plaine du Var: c’est un site plat, occupé en partie par le lotissement industriel départemental. Le reste est occupé en grande partie par un lac de 49 hectares (lac du Broc)[4], né de l’extraction de granulats et par des terres en friches;
La plaine de l'Esteron: hormis au niveau de la confluence avec le Var, elle se transforme rapidement vers l'ouest en un site fermé, très encaissé par endroits (clues), formant un espace linéaire remarquable, qui a conservé vers l'amont une forte naturalité et un grand intérêt écologique, floristique, faunistique et paysager; l'un des joyaux du parc naturel régional des Préalpes d'Azur.
Catastrophes naturelles - Sismicité
Le 2 octobre 2020, de nombreux villages des diverses vallées des Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya, Fontan, Roquebillière, St-Martin-Vésubie, Tende...) sont fortement impactés par un "épisode méditerranéen" de grande ampleur[5]. Certains hameaux sont restés inaccessibles jusqu'à plus d'une semaine après la catastrophe et l'électricité n'a été rétablie que vers le 20 octobre. L'Arrêté du 7 octobre 2020 portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a identifié 55 communes, dont Le Broc, au titre des "Inondations et coulées de boue du 2 au 3 octobre 2020"[6].
La commune est soumise à plusieurs risques (risque sismique (de niveau 4, sur une échelle de 1 à 5), risque d'inondation (pour la plaine du Var et de l'Esteron), risque de mouvement de terrain (éboulements en masse et de blocs, des glissements, des ravinements, des effondrements et des reptations) et risque d'incendie de forêt)[1]. Un "plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPRnp) Inondation" a été approuvé par arrêté préfectoral le [1].
Le Broc dispose de la station d'épuration intercommunale de Saint-Laurent-du-Var d'une capacité de 80 000 équivalent-habitants[9].
Climat
Climat classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger[10].
Article détaillé: Climat des Alpes-Maritimes.
Voies de communications et transports
Voies routières
Le Broc se situe à 3 km de Carros et 28 km de Nice par la route départementale.
Transports en commun
Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
Commune desservie par le réseau Lignes d'Azur[11].
Environnement
La commune est membre du parc naturel régional des Préalpes d'Azur qui s'étend sur 45 communes.
Si la plaine alluviale a été fortement arfificialisée, une partie des cotaux et la vallée de l'esteron sont d'un grand intérêt écologique, comme l'on montré les inventaires ZNIEFF (et bien qu'ils soient incomplets pour certains groupes taxinomiques (champignons en particulier), ce qui a justifié un classement en site Natura 2000 (ZPS et ZICO) d'une partie du territoire communal. La commune, située à la croisée de plusieurs milieux est concernée par 4 ZNIEFF [1]:
ZNIEFF «Montagne du Chiers» (massif montagneux délimité au Sud par la combe de Cagne et le vallon du Ruth, et au nord par le ruisseau de Bouyon, se prolongeant côté l’est jusqu’au village);
ZNIEFF «Le Var» (tout le parcours du Var, qui possède encore une riche flore aquatique et hygrophile et pas moins de 36 espèces animales patrimoniales);
ZNIEFF «L’Esteron» (cours d’eau et ses abords tels que ripisylve, berges...);
ZNIEFF «La vallée de l’Esteron oriental d’Aiglun à Gilette» (partie centrale de l’Esteron (de la Clue d’Aiglun à Gilette). Elle comprend deux éléments de type 1, à savoir la Clue d’Aiglun et la Clue du Riolan. Cette zone renferme un patrimoine faunistique revêtant un intérêt biologique élevé car il comprend 23 espèces animales d’intérêt patrimonial.
La qualité de l'environnement et en particulier le bon état des eaux est un atout touristique pour l'arrière pays niçois, mais aussi une condition pour l'alimentation en eau potable des communes de la région. En effet le contexte montagneux est karstique et une pollution de surface peut rapidement être transférée vers la nappe; «des pollutions agricoles et/ou domestiques ont été détectées, en particulier dans les eaux des poudingues, ceci même en profondeur».
Intercommunalité
Commune membre de la Métropole Nice Côte d'Azur.
Urbanisme
La commune est intégrée dans le plan local d'urbanisme métropolitain approuvé le 25 octobre 2019[12].
Typologie
Le Broc est une commune rurale[Note 1],[13]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[14],[15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].
Hors des plaines alluviales où s'étendent les méandres des deux cours d'eau, les coteaux sont rapidement pentus; La commune est entièrement soumise à la loi montagne qui implique que l’urbanisation doit se réaliser en continuité avec les bourgs, villages, hameaux, groupes de construction traditionnelles ou habitations existants[18]. L'environnement accidenté est peu propice à l'agriculture intensive moderne[1].
L'ancien village est perché sur un éperon rocheux qui surplombe la plaine du Var et la vallée de l’Esteron et la ville s'est étendue plus bas (périurbanisation) avec diverses activités, industrielles notamment (ZID; Zone Industrielle Départementale) de Carros-Le Broc sur 118 hectares, soit plus grande du département en termes de taille[1].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,4% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (68,4%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17%), zones urbanisées (5,6%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,9%), eaux continentales[Note 3] (2,1%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Le village du Broc a conservé des activités plus artisanales et traditionnelles alors que la vaste zone d'activité construite près du fleuve regroupait en 2012 près de 440 entreprises dont 19% (correspondant à 10% des emplois de la zone) sont implantés sur la commune de Le Broc (7 500 emplois selon l'ADEME en 2012)[1].
Un habitat fortifié dénommé Le Broc (de Braco vers 1200, de Broco en 1235) est mentionné dans la première moitié du XIIIesiècle. Il comportait un château qui était situé sur le rocher, en bordure orientale de l'agglomération, où l'on voit encore quelques traces[25].
Le château du Broc semble avoir été implanté dans un territoire plus ancien, dénommé Olive, et dont le centre fortifié n'a pas encore été localisé. La première église paroissiale d'Olive, dédiée à Saint Pierre, est devenue par la suite la chapelle Saint-Michel, dont les ruines subsistent, en contrebas du village du Broc[26].
Dès le Moyen Âge un village s'est développé au sud du château; c'est ce que nous indique l'église Sainte-Marie-Madeleine, construite sur le col et qui est mentionnée, indirectement, en 1312. Ce mouvement se poursuit durant l'époque moderne vers l'ouest et vers le nord-ouest.
Deux-Frères est un autre habitat fortifié autrefois indépendant, aujourd'hui rattaché au territoire de la commune du Broc. Il est mentionné au milieu du XIIIesiècle. Il en subsiste des ruines sur le sommet situé au nord de la chapelle Sainte-Marguerite (parfois dénommées à tort Château de Fougassière). Il a été abandonné au XVesiècle.
En 1396, Pierre Giraudi de Broco, juge de Barcelonnette (1364), de Grasse (1365-1366) et d'Aix (1366-1367) est coseigneur du Broc.
En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[30]:
total des produits de fonctionnement: 4 853 000 €, soit 3 425 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 3 568 000 €, soit 2 518 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 986 000 €, soit 696 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 1 929 000 €, soit 1 362 € par habitant;
endettement: 4 067 000 €, soit 2 870 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 7,07%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 10,00%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 24,45%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00% ;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017: médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation: 23 680 €[31].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Ses habitants sont appelés les Brocois.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].
En 2019, la commune comptait 1 414 habitants[Note 4], en augmentation de 0,64% par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes: +1,25%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
789
753
782
923
911
959
1 134
1 131
1 066
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 043
970
895
788
710
684
696
638
582
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
564
574
541
441
380
316
328
259
273
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
316
339
360
422
671
1 023
1 237
1 301
1 405
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 416
1 414
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Sur le mur est encastré une inscription romaine qu'on peut lire[40]:
Inscription romaine.
Inscription
Reconstitution possible
Traduction
... VELABI F MIL CHOR ... PINORVM QVI ... T • IN • PANNVNIA ... LA..IO VIRO GE ... V .. T • VLATVNAE ... MENTO • ... IT
Velabi f(ilio?) mil(iti?) c(o)hor(tis) (Primae ou Secundae? Al)pinorum qui (militaui)t in Pannunia (uexil)la(r)io uiro Ge (mina con)u(x e)t Vlatunae (filiae ex testa)mento (posu)it
(À ..?), fils de Velabus, soldat de la (première?) cohorte des Alpins, qui a servi en Pannonie vexillaire, Gemina, à son époux et à Ulatuna sa fille, a élevé (le monument) selon le testament ..
Au-dessus se trouve un cadran solaire portant l'inscription « QUOD ASPICIS FUGIT ».
L'église possède plusieurs œuvres classées au titre des Monuments historiques[41].
Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol.I: Cantons de Carros à Levens, Paris, Flohic Éditions, coll.«Le Patrimoine des Communes de France», , 504p. (ISBN2-84234-071-X)
Canton de Carros – Le Broc, pp. 267 à 269
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et fortifications de la France au Moyen Âge, Strasbourg, éditions Publitotal, 1978, reprint 1991, 1287p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
Une vision d’ensemble de l’architecture castrale. Page 206: Broc (Le), Deux-Frères ou Dos-Fraires
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Divers gauche a priori: Philippe Heura a été élu en 2014 au conseil municipal du Broc sur la liste d'Emile Tornatore classée divers gauche par le ministère de l'Intérieur [lire en ligne(page consultée le 21/03/2020)].
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