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Guillaumes
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Guillaumes
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Ses habitants sont appelés les Guillaumois.
La commune est membre de la Communauté de Communes Alpes-d'Azur.
Géographie
Localisation
Le village est construit à la confluence du Var et du Tuébi. Il est dominé par un éperon sur lequel se trouvent les ruines d'un ancien château.
Une partie du domaine skiable de la station de Valberg (les pistes du Vasson et de Barzès), se trouve sur la commune de Guillaumes.
Géologie et relief
Le village constitue la porte d'entrée du val d'Entraunes et du parc national du Mercantour.
Espaces protégés des Alpes occidentales méridionales, le Parco naturale Alpi Marittime (Italie) et le parc national du Mercantour sont jumelés depuis 1987[1].
La réserve régionale des gorges de Daluis est en grande partie située sur son territoire.
Sismicité
Commune située dans une zone de sismicité moyenne[2].
vallons de coni, de costa plana, du riou, de cante, d'amen, de berthéon, de la palud, des pénettes, du mercier, de l'ubac, de pabane, des anseingues, de la clastre, des fountettes, du pous, d'estouffagne, des chaumas, de la lave des guis, de tireboeuf, de champ de messieria, de rio frei, de la fraccietta, de diane.
Guillaumes dispose de deux stations d'épuration:
la station d'épuration de Guillaumes d'une capacité de 800 équivalent-habitants;
la station d'épuration de Péone - Valberg d'une capacité de 9 000 équivalent-habitants[4].
Climat
Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[5].
Article détaillé: Climat des Alpes-Maritimes.
Voies de communications et transports
Voies routières
Routes départementales 902 de St-Benoît à Daluis, puis départementale 2202.
Le toponyme de Barels est dérivé du nom provençal: barra = barre, à-pic rocheux qui ferme une vallée[10].
La toponymie des bourgs castraux: approches quantitatives[11].
Peuplement et toponymie en Provence orientale et dans le pays niçois[12].
Histoire
Préhistoire
Le territoire de Guillaumes est fréquenté dès le néolithique, comme en témoignent les vestiges de la grotte de Tremens dans le vallon de Cante ou encore les mines de cuivre des gorges de Daluis, exploitées par les hommes préhistoriques[13].
Antiquité
Après la conquête romaine (achevée en 14 av. J.-C.), Auguste organise les Alpes en provinces. Le territoire de l’actuelle commune de Guillaumes dépend de la province des Alpes-Maritimes et est rattaché à la civitas de Glanate (Glandèves). À la fin de l’Antiquité, le diocèse de Glandèves reprend les limites de cette civitas[14].
Moyen Âge
Le château de Guillaumes
C'est Guillaume Ier de Provence dit le Libérateur, comte de Provence, qui, en guerroyant dans la région contre les Sarrasins, repéra l'intérêt stratégique du site. Le castrum de Guillelme[15] est mentionné pour la première fois dans un texte de la première moitié du XIIIesiècle. Il figure dans une liste des habitats relevant du comte de Provence, établie par l'administration comtale entre 1232 et 1234[16].
Le château de Guillaumes a été fondé par le comte de Provence Raymond Béranger V durant la première moitié du XIIIesiècle, probablement entre 1233 et 1235. L'agglomération a été fondée à sa suite vers 1235-1240, en tant que ville neuve et à son emplacement actuel.
Falconis Roche, Baile-clavaire de Villeneuve (1340) et de Vence (1341), damoiseau, originaire de Guillaumes, fut le fils du seigneur de Guillaumes Faraud Roche[17].
Au XIVesiècle, en reconnaissance de leur fidélité, la maison d'Anjou accorde aux habitants des faveurs et privilèges, dont le pouvoir de s'administrer librement par des consuls élus, organiser des marchés et des foires, exemption du fouage, de la taille, de la dîme. La reine Jeanne l'autorise même à porter ses couleurs dans ses armoiries et lui accorde l’assurance de ne jamais être aliéné du domaine comtal. La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. La mort de celui-ci facilite les ralliements, dont celui de la communauté de Guillaumes, à son jeune fils, Louis II d'Anjou, en 1385[18]. En 1390, Guillaumes est désigné par Marie de Blois, comtesse de Guise, comme chef-lieu de viguerie.
À la fin du Moyen Âge, Guillaumes est un petit centre commercial et accueille une foire qui se maintient jusqu’à la fin de l’Ancien Régime[19],[20].
Les terres du prieuré de Buyeï-Les Roberts figurents sur la liste des biens du temple saisis le 13 octobre 1307.
À la fin du XVesiècle, le comte de Provence René Ier d'Anjou, Roi de Naples, ajoute au château le donjon circulaire, symbole de son pouvoir.
En 1481, du fait du rattachement de la Provence à la France, conformément au testament de Charles du Maine, Guillaumes devient enclave française dans les États sardes et dès lors son importance militaire ne fait que se confirmer au fil des siècles.
D'après Charles de Rémusat[21], Guillaumes est le berceau de la famille de Rémusat. On trouve dans les archives de la mairie un Pierre Rémusat, notaire de 1437 à 1481. Jean, notaire de 1620 à 1674, aurait le premier quitté Guillaumes pour s'établir à Marseille.
Époque moderne
FrançoisIer lui accorde le titre de ville royale.
Bourg très isolé aux confins du royaume, Guillaumes est mieux relié au reste de la France à partir de 1674, lorsque l’évêque d’Entrevaux Ithier instaure un service postal bimensuel avec Aix, par mulets, qui dessert également Annot et Guillaumes[22].
Le 22 août 1682 le village est détruit partiellement par un incendie.
De 1700 à 1706, de nouvelles fortifications sont réalisées par Vauban qui séjourna deux fois à Guillaumes pour en établir les plans.
En 1734, des ingénieurs militaires visitent les fortifications du sud-est de la France et passent par Guillaumes. Ils jugent la place inattaquable. Ils la décrivent dans leur rapport:
«Les casernes du château peuvent contenir 400 soldats et leurs officiers. Tout le bas-étage est un souterrain voûté à l’épreuve des bombes.» …
«Dans l’enceinte de la ville, il y a 75 maisons habitées par 360 personnes. On compte un curé et deux vicaires, deux médecins et chirurgiens, trois marchands, cinq cabaretiers, un fournier boulanger, six maîtres-cordonniers et huit garçons, quinze tisserands, un charpentier, trois maréchaux-ferrants forgerons… Le Magistrat est formé de quatre consuls renouvelés tous les ans par les habitants. La justice est administrée par un juge royal et son lieutenant que la communauté nomme tous les ans, un greffier et autres officiers subalternes. Il y a une corporation des Arts et Métiers, une chapelle ou confrérie des Pénitents, un puits dans la ville et deux citernes au château, un four dans la ville où l’on peut cuire 1 500 rations de pain en 24 heures, un moulin dans la ville et huit dans les environs.»
Du 4 au 8 juillet 1744, les troupes franco-espagnoles qui doivent attaquer Entraunes et Saint-Martin-d’Entraunes stationnent dans la ville.
En 1748, après le traité d’Aix-la-Chapelle, Louis XV réduit la garnison de Guillaumes à deux compagnies d’invalides, puis à une seule. Les invalides sont des soldats ayant été blessés, devenus moins valides, et affectés à la défense des places.
En 1760, la place est démantelée à la suite du traité du 24 mars 1760 rectifiant les frontières entre les royaumes de Louis XV et de Charles-Emmanuel III, Guillaumes est cédée à la maison de Savoie et le château est démantelé malgré la révolte de ses habitants. Les troupes françaises quittent la ville le 10 octobre et le commissaire sarde prend possession de la ville le 20 octobre.
Révolution et Empire
En 1792, les troupes révolutionnaires prennent possession du village qui reste français jusqu’au traité de Vienne.
Par le traité de Paris, signé le 15 mai 1796, le roi de Sardaigne cède ses droits sur le comté de Nice à la France. Des volontaires locaux, les Barbets, qui avaient été armés par les Sardes pour lutter contre les troupes françaises, continuent leurs opérations militaires et de résistance. Un rapport du ministère de la Justice évalue alors leur nombre à 4 000. Ils étaient concentrés dans la vallée de la Vésubie et dans le Haut-Var. Les derniers ne furent arrêtés qu’en 1818.
C'est contre les réquisitions pratiquées dans les villages par les armées françaises pour assurer leur approvisionnement que ces volontaires s'étaient tout d'abord révoltés.
Les soldats guillaumois revenus vivants de la campagne de Russie sous Napoléon I firent le vœu de rendre, chaque année, hommage à la Vierge le jour de son assomption.
XIXesiècle
Les traités de Paris de 1814 et 1815 replacent le comté de Nice sous la souveraineté de la Maison de Savoie. Guillaumes reste chef-lieu de mandement.
Après un bref retour sous la souveraineté sarde, Guillaumes comme le comté de Nice est, grâce à l'action de Napoléon III, définitivement rattaché à la France, le 24 mars 1860.
En 1845, Charles-Albert (roi de Sardaigne), fait endiguer la rive gauche du Var devant la ville pour la protéger des crues.
En 1860, Le comté de Nice est rattaché à la France à la suite d’un référendum contesté par certains.
Dès le rattachement, l'État français décide la création de la route impériale no7 de Paris à Nice, de la route Impériale no205 de Nice à Barcelonnette par la vallée de la Tinée et de la route Impériale no2 du confluent de la Tinée à Guillaumes[23],[24].
La route nationale no202 arrive à Guillaumes le 4 mai 1884. En la prolongeant, elle est devenue la route des Grandes Alpes.
En 1902, Louis Payany construit une petite usine hydroélectrique pour alimenter le village en électricité. Cette usine a été nationalisée en 1952 pour être exploitée par Électricité de France.
Début de l’enquête d’utilité publique en février 1904 pour la construction d’un réseau de tramways départementaux comprenant la ligne du «Haut-Var», reliant le pont de Gueydan — en jonction avec la ligne de chemin de fer Nice-Digne — à Guillaumes.
La construction de la ligne de tramway du Haut-Var[25], d’une longueur de 19,120 km, débute en 1910. Les travaux de terrassement de la plate-forme sont terminés en 1914. La pose de la voie métrique est achevée en 1915.
La plateforme suit la route. Le franchissement des gorges de Daluis nécessite le percement de tunnels qui sont aujourd’hui utilisés par la route. À l’entrée amont des gorges se trouve le pont de la Mariée de 58 mètres d’ouverture permettant au tramway de franchir la vallée du Var et d'atteindre Guillaumes par sa rive gauche où il rejoint la RN202 au pont des Roberts.
XXesiècle
1914 - 1918: Première Guerre mondiale. 46 Guillaumois sont tués au cours de la guerre.
La ligne de tramway du Haut-Var est inaugurée le 29 juillet 1923 après les épreuves des ouvrages qui ont été faites le 16 juillet.
Le cahier des charges prévoyait trois aller-retour journaliers en hiver et quatre en été. Mais ce rythme n’a jamais été atteint, il n’y en a jamais eu plus de deux. La durée d’un voyage Pont de Gueydan – Guillaumes était de 1 h 25 min.
L’exploitation de la ligne va se montrer déficitaire. Par exemple, en 1925, les recettes sont de 60 000 francs pour des dépenses de 132 000 francs.
La ligne de tramway est coupée par des éboulements en octobre 1928. Elle entre alors en déclin. Le 16 mai 1929, devant les dépenses importantes nécessaires pour le maintien de la ligne, son exploitation est arrêtée, à peine six ans après son inauguration. La ligne de tramway est déclassée et son matériel est utilisé sur la ligne de la Tinée le 2 avril 1932.
3 septembre 1939 - 2 septembre 1945: Seconde Guerre mondiale.
En 1939, dans le cadre du secteur fortifié des Alpes-Maritimes (SFAM) de la «Ligne Maginot alpine», est achevée la construction de la casemate (blockhaus) située à deux kilomètres en aval du bourg à l'entrée amont des gorges de Daluis. En juin 1940, les défenseurs de cette casemate n'auront pas à utiliser son armement (un canon antichar AC 25 et une mitrailleuse), les envahisseurs italiens n'ayant pas réussi à franchir la vallée de la Tinée où ils ont été arrêtés, notamment dans le secteur d'Isola.
Article détaillé: Casemate de Guillaumes.
Guillaumes est la première commune du département libérée par les F.F.I., le 14 juillet 1944[26].
Jean Vercelli, né en 1925 à Saint-Léger, abattu à Guillaumes (Alpes-Maritimes) le 23 juillet 1944 ouvrier agricole, célibataire, maquisard ORA.
Le jeune Jean Vercelli avait rejoint la zone libérée de Beuil-Guillaumes-Valberg au début de juillet 1944. Lors des combats contre les colonnes allemandes voulant forcer les barrages établis par les FFI, il aurait été capturé au col de Roua et exhibé à l'entrée de l'ennemi dans le village de Guillaumes le 21 juillet. Il fut torturé en tant que "terroriste" puis abattu sur la route de Bouchanières deux jours plus tard. Une plaque rappelant son sacrifice est apposée en bordure de la route[27]. Les allemands ayant peur de tomber dans une embuscade ont fait demi-tour à cet endroit.
Les 4 et 5 novembre 1994, les crues du Var menacent à nouveau le village. Guillaumes est classé en zone sinistrée.
Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires de la Révolution française à la Libération
Administrateur Territorial Président de l’association des maires ruraux des Alpes-Maritimes, Conseiller Régional Provence-Alpes-Côte d'Azur
Urbanisme
Typologie
Guillaumes est une commune rurale[Note 1],[29]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[30],[31].
La commune est en outre hors attraction des villes[32],[33].
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (98,2% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (46,5%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (31,9%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (19,8%), prairies (1,3%), zones agricoles hétérogènes (0,4%), zones urbanisées (0,1%)[37].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[38].
Budget et fiscalité 2018
En 2018, le budget de la commune était constitué ainsi[39]:
total des produits de fonctionnement: 1 626 000 €, soit 2 532 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 1 320 000 €, soit 2 056 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 357 000 €, soit 555 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 448 000 €, soit 698 € par habitant;
endettement: 387 000 €, soit 602 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 21,28%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 19,80%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 29,13%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00% ;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
* Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017: médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation: 18 420 €[40].
Depuis le 1er janvier 2014, Guillaumes fait partie de la communauté de communes Alpes d'Azur. Elle était auparavant membre de la communauté de communes de Cians Var, jusqu'à la disparition de celle-ci lors de la mise en place du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[52].
En 2019, la commune comptait 600 habitants[Note 2], en diminution de 10,85% par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes: +1,25%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1822
1838
1848
1858
1861
1866
1 156
1 210
1 223
1 199
1 351
1 251
1 102
1 117
1 156
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
1911
1 173
1 154
1 289
1 090
1 132
1 026
1 061
1 002
1 132
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
852
867
851
882
748
640
626
594
558
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1982
1990
1999
2005
2006
2010
2015
2019
-
546
533
589
694
697
689
640
600
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[54].)
hôpitaux à Puget-Théniers, Saint-Étienne-de-Tinée, Villars-sur-Var.
Cultes
Culte catholique, paroisse Saint-Jean-Baptiste[59], Diocèse de Nice.
Culture locale et patrimoine
Distinctions culturelles
Guillaumes fait partie des communes ayant reçu l’étoile verte espérantiste, distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espéranto.
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
Ancien prieuré bénédictin, remanié au XVIIesiècle, le Sanctuaire de Notre-Dame de Buyeï[60]. Paroisse mère, ce lieu est lié à l'implantation du christianisme dans l'Empire Romain au début de notre ère[61].
Dans cet édifice se trouve:
le plus grand ex-voto des Alpes Maritimes, classé au titre de la loi du 31 décembre 1913 sur les monuments historiques, par le ministère de la culture et de la communication, qui représente Guillaumes lorsqu'il fut la proie du feu dans la nuit du 22 août 1682[62];
un tableau représentant l'Assomption de la Vierge de 1661[63].
Églises
Église Saint-Étienne[64], d'origine lombarde, commencé au XIIesiècle[65]. Il en reste un chevet et un clocher roman lombard. L'abside est hémiciculaire avec une voûte en cul-de-four. À l'entrée des troupes françaises dans Guillaumes en juillet 1793, elles installent des fours et des magasins dans l'église. L'église est restaurée en 1810.
Église Notre-Dame-des-Neiges au hameau d'Amen[66].
Château de Guillaumes[79] est érigé à partir de 1233-1235[80],[81].
Casemate de Guillaumes, ouvrage défensif construit en 1939 dans le cadre du secteur fortifié des Alpes-Maritimes de la ligne Maginot alpine.
Pont de la Mariée ou du Saut de la Mariée[82] construit dans les gorges de Daluis pour permettre au tramway du Haut-Var, entre Pont de Gueydan et Guillaumes, de franchir le Var[83]. S'appelant à l'origine tout simplement "pont du tramway", il fut rebaptisé à la suite d'un événement tragique qui survint dans la nuit du 30 juillet 1927 durant laquelle une jeune mariée de 22 ans en voyage de noces perdit la vie en tombant accidentellement du pont[84]. Comme un clin d’œil à cette histoire, ce pont sert aujourd'hui notamment à la pratique du saut à l'élastique[85].
Au-dessus d'une porte dans la rue des juifs[88], une étoile de David gravée avec la date en caractères latins 1774. Une plaque a été dévoilée le 11 septembre 2011 en souvenir de la communauté juive[89].
Patrimoine de pays
Lavoir Guillaume II, du nom du fondateur de la ville. Il a été construit à l'emplacement de l'ancien hôpital Saint-Jacques.
Pressoir à raisin[90], Moulin à huile de noix, Moulin à farine, Fontaine, Oratoires.
Au cœur du village médiéval de Guillaumes, dans l'ancien ghetto juif[94], le musée des Arts et Traditions[48], Musée Virtuel d'Art Sacré, exposition de santons.
Jean Pazzi (1920-1982), skieur français de 1935 à 1952, l'un des piliers de l'équipe de France de ski alpin.
Léon Baréty (1883-1971), ancien Ministre et Président du Conseil Général des Alpes-Maritimes, 7e Président de l'Académia Nissarda.
Charles Ginésy, ancien sénateur des Alpes-Maritimes, Président honoraire du Conseil Général des Alpes-Maritimes, né à Guillaumes.
général Jacques Lécuyer dit (Sapin), libérateur des Alpes-Maritimes, dont les cendres reposent sous le monument de la Résistance.
général Oscar-Ulysse-Homère Rancurel (1900-1967).
Daverio Clementino Giovannetti(it)(1926-2014), homme politique et syndicaliste italien, secrétaire de la présidence du Sénat italien de 1979 à 1983, né à Guillaumes.
Notes et références
Notes
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Louis Stouff, «carte 86: Port, routes et foires du XIIIe au XVesiècles», inSous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF35450017)
Baratier et Hilsdesheimer, «carte 122: Les foires (1713-1789)», in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
Charles de Rémusat, Mémoires de ma vie, Plon, 1958, Tome 1, p15-16.
Émile Lauga, La poste dans les Basses-Alpes, ou l’histoire du courrier de l’Antiquité à l’aube du XXesiècle, Digne-les-Bains, Éditions de Haute-Provence, 1994, (ISBN2-909800-64-4), p. 58
La Tribune de Guillaumes, journal d'information du Conseil municipal, no30 août 2010, page spéciale 1860-2010: 150e Anniversaire du rattachement du Comté de Nice à la France, p. 2.
Jean-Loup Fontana et Michel Foussard, Route Napoléon, De Louis XIV à Louis-Philippe, l’histoire du Grand Chemin, Nice, Presses d’Imprimix, , 99p. (ISBN2-906700-14-2)
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol.1: Cantons Antibes à Levens, Paris, Flohic Éditions, coll.«Le Patrimoine des Communes de France», , 504p. (ISBN2-84234-071-X)
Guillaumes: le Comté de Nice en 1850; Guillaumes selon Casalis; Murs et linteaux
Une étude générale du bâti du village a été réalisé par des stagiaires du « Centre européen de formation PARTIR (Patrimoine Architectural Rural, Techniques d'Identification et de Restauration) » Au pied du mur, Éditions Eyrolles, École nationale supérieure d'architecture de Paris-La Villette (ex École d'architecture de Paris-La Villette). Les stages proposés par le Centre européen, dans le cadre de ses antennes régionales, sont destinés prioritairement aux étudiants de 4e et 5eannées des écoles d'architecture françaises et européennes et aux jeunes diplômés dans le cadre des sessions de formations d'application, organisées par l'antenne du centre qui était basée à Villars-sur-Var.
sous la direction de Colette Bourrier-Reynaud, La vallée du Var. Route des vignobles d'hier et des vins d'aujourd'hui, Nice, Serre Editeur, , 40p. (ISBN2-86410-314-1)
Guillaumes, ancien centre viticole, par Jean-Paul David maire, pp. 30 à 33 Syndicat mixte touristique des Alpes d'Azur (SITALPA). Ouvrage collectif coordonné par Colette Bourrier-Reynaud, présidente du SITALPA. L'Ancre Solaire
Catherine et Jean-Claude Poteur, Le château de Guillaumes, Castrum Alpes-Maritimes, , 98p. (ISBN2-9520183-0-8)
Architecture historique des Alpes-Maritimes N°4
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, 4e trimestre 1979, 1287p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
Guillaumes pp. 596-597
Catherine Poteur et Charles-Laurent Salch, Guillaumes en Provence, les donjons circulaires du comtes, Strasbourg, Castrum Europe, Châteaux-forts d’Europe, (ISSN1253-6008, lire en ligne)
Éditions du Centre d'étude des châteaux-forts, n° 24
Bernard Falque de Bezaure, Sur les traces des Templiers du Var, des Alpes-Maritimes, Domaine de l’Olympe, Les Milles (13290), Provençalement Vôtre, , 183p. (ISBN2-914438-05-2, lire en ligne)
Guillaumes: pp. 137-138
Articles connexes
Château de Guillaumes
Entraunes - partie «4.Histoire» pour l'histoire du Haut-Var et de sa capitale Guillaumes.
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
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