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Péone
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Péone
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Ses habitants sont appelés les Péoniens.
Géographie
Hameaux et lieux-dits
Les Chardonniers
Le Serre
La Serre
Settene
Le Plan
Alliège
Le Brac
Le Mians
Les Mianouns
Le Parc
Rabuis
Fossemagne
Fossemagnette
La Colle
Les Huerris
Le Lagas
La Colle des Amignons
Charvin
En Garets
Aubert
Les Amignons
La Baumette
Combarion
Valberg
Le Villard
Saint-Pierre
La station de Valberg
La station de Valberg.
La partie urbanisée de la station d'altitude de Valberg est, pour l'essentiel située sur la commune de Péone au col du Quartier à 1 700 m d'altitude. Ainsi s'explique l'usage de la dénomination Péone-Valberg. En effet, c'est seulement le domaine skiable de la station de sports d'hiver de Valberg qui s'étend, d'ouest en est, sur les trois communes de Guillaumes, Péone et Beuil.
Péone est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,7% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (34%), forêts (29%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (28,7%), prairies (5,8%), zones agricoles hétérogènes (2,2%), zones urbanisées (0,3%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Après la conquête romaine (achevée en 14 av. J.-C.), Auguste organise les Alpes en provinces. Le territoire de l’actuelle commune de Péone dépend de la province des Alpes-Maritimes et est rattaché à la civitas de Glanate (Glandèves). À la fin de l’Antiquité, le diocèse de Glandèves reprend les limites de cette civitas[8].
La tradition voudrait que le comte Raimond Bérenger IV de Provence ait repeuplé au XIIIesiècle le village avec des familles d'origines catalanes, tradition à l'origine du surnom de «Catalans» donné autrefois aux habitants de Péone[9].
Une autre version voudrait que ce soient des ouvriers de passage dans ces lieux après avoir travaillé à la construction de Barcelonnette, qui auraient fondé là, vers 1240, un village qu'ils nommèrent d'après la ville natale de leur chef, Péona en Catalogne[10].
Malgré cette tradition permettant d'expliquer ce curieux nom de berger espagnol, le nom de Péone dérive plus vraisemblablement de Pédona («hauteur rocheuse»), nom plus en rapport avec la topologie des lieux[10].
Sous l'autorité de la Maison de Savoie de la dédition de 1388 au plébiscite de 1860 excepté la période 1792 à 1814.
Pour toute cette période, on pourra se reporter utilement à la partie «4 - Histoire» de l'article «Entraunes» rédigé pour l'essentiel par André Payan-Passeron[11].
Durant la guerre de Trente Ans (1618-1648), les milices locales du capitaine Boniface de Sauze, cernées par les Français, capitulèrent à Péone[10].
Française de 1792 à 1814, Péone est à nouveau française depuis le plébiscite de 1860
De 1870 à 1891, la commune compte plus de 600 habitants et c'est après 1891 que ses effectifs diminuent. Diminution induite par le développement général des sciences, des techniques et des transports caractérisé notamment par le processus d'industrialisation, l'accélération de la division du travail comme de la productivité horaire du travail et de la concentration du nombre des exploitations agricoles aux dépens des plus petites qui disparaissent. Et diminution de la population de Péone qui se manifeste ici aussi par un solde annuel négatif tant des décès par rapport aux naissances que des départs par rapport aux arrivées. Il s'agit du processus d'exode rural qui a débuté en France à partir de 1850, date à laquelle le maximum de population rurale est atteint avec 26,8 M de ruraux. Du fait de l'exode rural, la commune ne compte plus que 407 habitants en 1946. En 55 ans la commune a donc perdu un peu plus d'un tiers de ses effectifs[12]. Mais, malgré la poursuite de l'exode rural aux dépens de la paysannerie, le développement de la station touristique et de sports d'hiver de Valberg[13] explique tant la croissance des effectifs de la commune à partir du recensement de 1962 que la poursuite de la mutation de son économie et donc de sa structure sociale.
L'histoire militaire de Péone durant l'entre deux-guerres et la guerre de 1939-45
Article détaillé: Ouvrage du Col-de-Crous.
Héraldique
Blason
D’azur à la barre de sable chargé de l’inscription PEONE en lettre capitales d’argent, accompagnée en chef d’une montagne de deux coupeaux mouvant du bord supérieur de la bare, celui de senestre plus élevé et sommé d’une croisette et en pointe d’une tête de chamois arrachée le tout d’argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Politique et administration
La mairie.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1959
2001
Charles Ginésy
RPR
Sénateur et président du Conseil général des Alpes-Maritimes
Ancien Vice-président du Conseil général des Alpes-Maritimes
2017
En cours
Guy Ammirati
Depuis le 1er janvier 2014, Péone fait partie de la communauté de communes des Alpes d'Azur. Elle était auparavant le siège de la communauté de communes de Cians Var, jusqu'à la disparition de celle-ci lors de la mise en place du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2019, la commune comptait 783 habitants[Note 3], en diminution de 21,93% par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes: +1,25%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1822
1838
1848
1858
1861
1866
553
875
871
831
320
307
595
646
679
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
1911
643
660
641
645
641
581
575
534
541
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
507
476
437
473
407
404
465
515
521
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2019
-
-
535
528
682
799
961
798
783
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Valberg est une station de sports d'hiver située dans cette commune.
Église Saint-Arige-et-Saint-Vincent-de-Saragosse, église inscrite sur l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques le 29 novembre 1948[19].
Église Notre-Dame-des-Neiges de Valberg.
Personnalités liées à la commune
Alain Clary, homme politique français (PCF), né le 21 mars 1938 à Péone. Maire de Nîmes (1995-2001), député du Gard (1997-2002).
Julie Clary, épouse de Joseph Bonaparte, souverain de Naples (1806-1808) et d’Espagne (1808-1813).
Désirée Clary (sœur cadette de Julie Clary) épouse de Bernadotte, puis reine de Suède, dont la descendance règne encore.
Pertinax: selon une légende, cet empereur romain serait né à Péone.[réf.nécessaire]
Fernand Oury, pédagogue français, fondateur de la pédagogie institutionnelle, repose à Péone.
Notes et références
Notes
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
«Zonage rural», sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Brigitte Beaujard, «Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s.», Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 22
André Payan (dir. Jean Miège) in «La population du Haut-Var - Étude démographique de 1896 à 1962», université de Nice, (mémoire principal de DES de géographie), Nice, octobre 1967, 230 pages, «Les cadres régionaux» pages 14 à 24
André Payan in DES de géographie cité «6° - Péone» pages 110 à 124.
André Payan in DES de géographie cité «Chapitre quatrième: la station de Valberg» pages 157 à 171.
André Payan, "L'évolution démographique et sociale du Haut-Var de 1896 à 1962", p. 39-43 dans Recherches Régionales, archives départementales des Alpes-Mmes, Nice, n° 3 (1970).
Elisabeth Ravel, Souvenirs du Haut-Var - Des gorges de Daluis aux gorges du Cians: Guillaumes - Sauze - Daluis - Val d'Entraunes - Beuil - Péone - Valberg, 88 pages format 21x31, Les Editions du Cabri, Breil-sur-Roya, 1988, (ISBN2-903310-70-X).
Michel et Marie-Louise Gourdon, Mémoire d'en haut - Architecture et objets de la vie quotidienne dans les vallées du Mercantour, 223 pages format 23x31, Les Editions du Cabri et Le Parc National du Mercantour, Breil-sur-Roya, 2000, (ISBN2-908816-83-0).
Edgar Petit, Histoire de Valberg, 343 pages format 24x31, Les Editions du Mercantour, , Puget-Théniers, 2003, (ISBN2-908607-17-4).
Jean-Louis Panicacci, Les Alpes-Maritimes de 1939 à 1945, Edition Serre, Nice, 1989, 399 pages, (ISBN2-86410-134-3).
Jean-Louis Panicacci, "Fortifications Maginot" pages 22-23 et "Le secteur fortifié des Alpes-Maritimes" page 28 avec carte des gros et petits ouvrages et des casemates 2eposition in Sourgentin - le magazine du pays niçois, n° 207 juin-juillet 2013 consacré "à la découverte des fortifications" des Alpes-Maritimes, éditions du Sourgentin, Nice, ISSN 1243-0773.
Michel Braun, Jean-Pierre Garacio et Jean-Louis Panicacci, 1939-1945 La guerre dans les Alpes-Maritimes, 203 pages grand format 24x31, Les Editions du Cabri, Breil sur Roya, 1994, (ISBN2-908816-23-7).
Salicis Claude et alii, 2011, Péone au fil des siècles, Mémoires de l'IPAAM, t. LII/LIII-2010/2011, 544 p. format 21x31, Nice, Editions IPAAM, directeur de publication Claude Salicis, (ISBN978-2-9518478-9-7):
Claude Salicis, avec la collaboration de Céline Winschel, Germaine Salicis, Thierry Schwab, Premier inventaire archéologique, historique et ethnographique de la commune de Péone (06), p.17-108 Lire en ligne
Magali Rossi, Les particularités géologiques de la commune de Péone (06), p.109-138
Laurence Lautier, La commune de Péone (06) et le territoire de Glandèves dans l'Antiquité, p.139-150
Jean-Claude Poteur, Quelques aspects de Péone (06) au Moyen Âge, p.151-160
Jean-Yves Coppolani, Les chartes de Péone (06) - XIVe – XVIesiècle, p.197-214
Edgar Petit, Le premier habitat valbergan - Les limites territoriales de Péone (06), p.215-240
Michel Gourdon, Jean-Claude Poteur, L'habitat rural ancien de la commune de Péone (06), p.241-260
Marcel Graglia, Quelques aspects entrevus d'une communauté montagnarde avant et après la Révolution de 1789 (XVIIe-XIXe siècle): Péone (06), p.261-334
Gilbert Mari, Danielle Mari, La météorite du mont Vasson tombée le 29 novembre 1637 aux confins des territoires de Guillaumes et de Péone (06), p.335-346
Michel Gourdon, Pastoralisme et apiculture: deux aspects de la vie économique à Péone (06), p.347-394
Luc Thévenon, Les édifices religieux de Péone (06), p.395-422
Gilbert Mari, La mine de plomb-zinc de Saint-Pierre à Péone (06), p.423-447
André Clary, Le col de Crous ou les militaires à Péone (06), p.449-468
Edgar Petit, La station de Valberg sur les communes de Guillaumes et de Péone (06), p.469-490
Céline Winschel, Quelques témoignages oraux des Anciens de la commune de Péone (06), p.491-522
Articles connexes
Liste des communes des Alpes-Maritimes
Liste des anciennes communes des Alpes-Maritimes
Entraunes partie «4 - Histoire» notamment pour la période de 1388 à 1860 et le rattachement à la France en 1860.
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