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Jausiers est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle se trouve dans la vallée de l'Ubaye.

Jausiers

Le village.
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Barcelonnette
Intercommunalité Communauté de communes Vallée de l'Ubaye - Serre-Ponçon
Maire
Mandat
Jacques Fortoul
2020-2026
Code postal 04850
Code commune 04096
Démographie
Gentilé Jausiérois
Population
municipale
1 132 hab. (2019 )
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 25′ 07″ nord, 6° 43′ 53″ est
Altitude Min. 1 195 m
Max. 3 027 m
Superficie 107,73 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Barcelonnette
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Barcelonnette
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Jausiers
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Jausiers
Géolocalisation sur la carte : France
Jausiers
Géolocalisation sur la carte : France
Jausiers

    Ses habitants sont appelés les Jausiérois[1],[2].


    Géographie


    Jausiers et les communes voisines (cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).
    Jausiers et les communes voisines (cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).
    Col de la Bonette via la route de la Bonette.
    Col de la Bonette via la route de la Bonette.

    La commune de Jausiers, seconde localité de la vallée de l'Ubaye en nombre d'habitants, occupe un emplacement stratégique à 1 250 m d’altitude[3]. Elle se situe en effet à l'intersection de trois routes : celle venant d'Italie (par le col de Larche), celle venant des Hautes-Alpes (par le col de Vars), la route de la Bonette (ou de Nice) (par le col de la Bonette-Restefond), sans compter la RD 900 (ancienne route nationale 100), route vers la Haute-Provence.

    Elle est à la limite entre la haute et la moyenne vallée de l’Ubaye. La commune proprement dite se situe sur la D 900, au pied du rocher du Chastel qui porte son clocher.

    Le village a une organisation concentrique :

    Par ailleurs, un certain nombre de hameaux dépendant du village :

    Hameau des Sanières.
    Hameau des Sanières.

    Géologie


    Lors des deux dernières grandes glaciations, la glaciation de Riss et la glaciation de Würm, les vallées de la commune sont envahies par les glaciers de l’Ubaye et ses glaciers affluents, dans la vallée du torrent d'Abriès et celles du Riou Versant et du torrent de Terres Plaines. Les sommets des crêtes n’ont jamais été recouverts[4].

    Les marnes noires[5].


    Relief


    Le village est au pied de deux montagnes : Pointe Fine (2 581 mètres) et Cuguret (2 912 mètres), un peu plus loin la Tête de Siguret (3 032 m) ; sur la route de Restefond, on trouve la Croix de l'Alpe (2 591 mètres), le Gerbier (reconnaissable à son sommet carré à 2 772 mètres), l'Empeloutier (somment arrondi à 2 820 mètres) et le Jas du Chamois (sommet vaguement rectangulaire à 2 811 mètres). Le col de Restefond est à 2 692 m d’altitude, le col de la Bonette (2 715 mètres) et avec la route de la Bonette forment la plus haute route d'Europe (2 802 mètres). La cime de la Bonette culmine à 2 860 mètres.


    Hydrographie


    Jausiers est traversé par l'Ubaye, une rivière de 70 km qui prend sa source au col de Longet. Plusieurs torrents se jettent en elle sur le territoire de la commune :


    Environnement


    La commune compte 800 ha de bois et forêts, soit seulement 7,4 % de sa superficie[1].


    Risques naturels et technologiques


    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Barcelonnette auquel appartient Jausiers est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[6], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[7]. La commune de Jausiers est également exposée à quatre autres risques naturels[7] :

    La commune de Jausiers est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[9]. La départementale RD900 (ancienne route nationale 100) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[10].

    Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2006 pour les risques d’avalanche, d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme[9] mais le Dicrim n’existe pas[11].

    La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle en 2008 pour des inondations et des coulées de boue[7].

    La commune a été victime de nombreux tremblements de terre ; la liste de ceux qui ont eu une intensité macro-sismique ressentie supérieure à V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets) suit (les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre)[12] :

    La commune compte également un mouvement de terrain actif. Il s'agit d'un pan de la montagne de Roche-Plombée, au-dessus du ravin des Sanières (au nord-ouest du village). L'effondrement, commencé en 2011, se réactive à partir du et concerne une zone de 500 mètres de large sur 300 mètres de haut[19] sur l'adret du ravin. Le glissement dure une partie du mois d'août sans obstruer totalement le torrent[20].

    Le , un séisme de magnitude 4,8 a été ressenti dans la région[21]. L’épicentre se situait à 10 km au nord-ouest de Jausiers, dans le massif du Parpaillon[22].


    Toponymie


    Hameau des Sanières au mois de juillet.
    Hameau des Sanières au mois de juillet.

    Communes limitrophes


    Communes limitrophes de Jausiers
    La Condamine-Châtelard La Condamine-Châtelard, Meyronnes Larche
    Faucon-de-Barcelonnette,
    Enchastrayes
    Larche
    Uvernet-Fours Saint-Dalmas-le-Selvage
    (Alpes-Maritimes)
    Saint-Étienne-de-Tinée
    (Alpes-Maritimes)

    Urbanisme



    Typologie


    Jausiers est une commune rurale[Note 1],[27]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[28],[29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Barcelonnette, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[30],[31].


    Occupation des sols


    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (43,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24,6 %), forêts (24,2 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %), zones urbanisées (1,2 %), prairies (1 %)[32].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[33].

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 1,2 % 134
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 1,0 % 103
    Systèmes culturaux et parcellaires complexes 2,5 % 271
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 2,6 % 285
    Forêts de conifères 22,9 % 2484
    Forêts mélangées 1,2 % 134
    Pelouse et pâturages naturels 19,7 % 2132
    Landes et broussailles 1,4 % 148
    Forêt et végétation arbustive en mutation 3,6 % 390
    Roches nues 25,0 % 2710
    Végétation clairsemée 18,9 % 2044
    Source : Corine Land Cover[34]

    Histoire


    Des traces d’occupation de l’âge du fer (sépultures) ont été retrouvées au XIXe siècle[35].

    Dans l’Antiquité tardive, Jausiers fait partie de la vallis Moccensis[36], d’après le nom de la famille romaine des Moccii, qui devait posséder des domaines importants dans les vallées[37] : elle dépend, sur le plan religieux, de l’archevêché de Turin[38]. Le nom évolue ensuite en vallis Muscio (XIIe siècle), vallium Mucii (XIIIe siècle), puis au XIVe siècle, en Vallis Montii, c’est-à-dire le Val-des-Monts, district de la vallée de Barcelonnette qui a existé jusqu’au XVIIIe siècle[36].

    Le fief dépend des comtes de Provence jusqu’en 1388, avant de passer aux comtes de Savoie jusqu’en 1713 (traité d'Utrecht[39]). Ce traité rattache toute la vallée de l'Ubaye à la France.

    Le village vivait en partie de l’industrie de la soie, du XVIe au XXe siècles. Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[40]. Le hameau de Lans a été pillé durant les guerres de la Révolution par un escadron hongrois de l'armée autrichienne.

    Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression s’abat sur ceux qui se sont levés pour défendre la République, dont un habitant de Jausiers[41].

    Comme de nombreuses communes du département, Jausiers se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà sept écoles dispensant une instruction primaire aux garçons (au chef-lieu, et dans les principaux hameaux : les Sanières, les Payans, la Frache, Lans et la Chalanette)[42]. La loi Falloux (1851) imposant une école de filles dans les communes de plus de 800 habitants, Jausiers en possède trois en 1861[43] (nombre qui redescend à deux en 1872[44]). La deuxième loi Duruy (1877) lui permet, grâce aux subventions de l’État, de reconstruire quatre de ses écoles, au chef-lieu, aux Sanières, à Lans et à la Frache[45].

    Quelques petites industries se sont développées au XIXe siècle[39].

    La commune de Jausiers est durement touchée par la Première Guerre mondiale, avec 53 morts. Une souscription publique afin de financer la construction du monument aux morts. Une autre souscription, de fin 1919 à 1921, a lieu dans toute la vallée de l'Ubaye et permet de financer un monument aux 509 morts de la vallée, érigé à Barcelonnette par Paul Landowski[46].

    De à , à l'initiative du député local André Honnorat, Jausiers a accueilli le "Bataillon universitaire serbe" (avec une petite annexe à Mont-Dauphin). Constitué de lycéens et d'étudiants évacués de leur pays après qu'il fut envahi, fin 1915-début 1916, par les armées austro-hongroises, allemandes et bulgares, ce bataillon avait pour objectifs de les conduire au baccalauréat et/ou de leur apporter une formation militaire pour devenir officiers de réserve, et participer ainsi à la future libération de leur pays. 300 à 400 élèves y passèrent, pour une durée de séjour de quelques mois[47],[48],[49].

    En , 68 réfugiés espagnols, arrivés en France lors de la Retirada, sont accueillis et hébergés à la Frache[50]. Plus tard, les réfugiés espagnols sont recrutés dans les compagnies de travailleurs étrangers. En , la 95e CTE arrive des Hautes-Alpes pour travailler aux fortifications du sous-secteur de Jausiers, du côté du col de Restefond[51].

    En 1962, la commune accueille à nouveau des réfugiés : des familles de harkis sont installées dans un hameau de forestage et effectuent des travaux d’entretien de la forêt pour le compte des Eaux et Forêts[52].

    En 1982, le maire lance une station de ski à la Frache. Elle est dotée de trois remonte-pentes, et dispose de km de pistes. Aux 1,8 million de francs de l’aménagement initial, se rajoutent en 1983 1,4 million pour les canons à neige. La station emploie jusqu’à 15 salariés, mais ne parvient pas à l’équilibre budgétaire, et ferme en 1992. Deux remonte-pentes sont démontés[53].


    Héraldique


    Article détaillé : Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.

    Blasonnement :
    d'argent à un coq d'or, becqué, crêté et membré de gueules, soutenus de deux épis de blé aussi d'or passés en sautoir[54].


    Économie


    Maison des produits du terroir.
    Maison des produits du terroir.

    Aperçu général


    En 2009, la population active s’élevait à 502 personnes, dont 21 chômeurs[55] (26 fin 2011[56]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (81 %)[57] et travaillent majoritairement hors de la commune (55 %)[57].


    Agriculture


    Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 27 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non professionnels inclus) et aucun emploi salarié[58].

    Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 14 en 2010. Il était de 13 en 2000[59], de 28 en 1988[60]. Sur ces 14 agriculteurs, 60 % sont de jeunes agriculteurs[61]. Actuellement, ces exploitants sont soit des élevages ovins, soit des polyculteurs[59]. En dehors d'un apiculteur, la totalité sont éleveurs ovins avec un petit peu de brebis et de chèvres laitières. Tous les alpages de la commune sont réservés aux éleveurs de Jausiers[61]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a baissé, de 1 202 ha à 873 ha[60], avant de retrouver en 2010 un niveau équivalent de celui 1988, à 1 218 ha, mais avec une SAU par exploitation qui a doublé entre-temps, à 87 ha[59].


    Industrie


    Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 22 établissements, employant 21 salariés[58].

    Une zone artisanale regroupe 10 entreprises dont 7 sont liées au bâtiment. Une partie non négligeable des ressources communales provient de deux micro-centrales hydro-électriques[61].

    Le petit « plus » de la commune est une biscuiterie complètement artisanale, rouverte depuis (environ) 2012 appelée : La réserve de l'écureuil. Jausiers possède aussi une galerie d'Art et un petit commerce de céramique superbe. Le moulin d'Abriès est le seul moulin encore en activité sur la centaine qui existait au XIXe siècle dans la vallée de l'Ubaye. Il fonctionne depuis 1713 et commercialise toujours sa farine de blé et d'épeautre[62]; les visiteurs se pressent pour découvrir ses entrailles et les explications détaillées du propriétaire.


    Activités de service


    Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 72 établissements (avec 44 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les 25 établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 24 personnes[58].

    D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est moyennement importante pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[63], l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non marchande[64]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

    Les résidences secondaires apportent un complément appréciable à la capacité d’accueil[76] : au nombre de 669, elles représentent plus de la moitié des logements. Parmi les résidences secondaires, 437 possèdent plus d’un logement[71],[69].


    Politique et administration



    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans les Alpes-de-Haute-Provence.
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    Liste des maires


    L'ancienne mairie, près de l’église.
    L'ancienne mairie, près de l’église.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1945   Édouard Caire[77]    
             
    années 1980   Jean-Laurent Cogordan    
    mars 1989[78] mars 2008 Jean-Pierre Aubert[79] PS[80] Maire de Barcelonnette de 2008 à 2014
    mars 2008 2020 Lucien Gilly[81],[82] PS[83],[84] Conseiller général du canton de Barcelonnette (2004-2015)
    mai 2020 En cours Jacques Fortoul   Retraité

    Intercommunalité


    Jausiers a fait partie, de 1993 à 2016, de la communauté de communes Vallée de l'Ubaye, puis depuis le de la communauté de communes Vallée de l'Ubaye Serre-Ponçon.


    Jumelage


    Depuis 1995, Jausiers est jumelée avec Arnaudville, en Louisiane (États-Unis), fondé au début du XIXe siècle par les frères Arnaud de Jausiers.


    Enseignement


    La commune est dotée d’une école primaire[85].

    Une brigade de gendarmerie de proximité est implantée à Jausiers[86]. Elle est doublée d'un peloton de surveillance et d'intervention (PSIG)[87].


    Démographie


    Articles connexes : Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[88]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[89].

    En 2019, la commune comptait 1 132 habitants[Note 3], en diminution de 0,18 % par rapport à 2013 (Alpes-de-Haute-Provence : +1,48 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    1 8701 6731 6611 8521 6901 9031 8852 0041 893
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    1 8301 6921 7171 6151 5131 5201 4121 6251 583
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    1 7591 7971 7951 9241 1201 0251 0221 4781 019
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006
    9906966286817478608961 0021 013
    2009 2014 2019 - - - - - -
    1 0951 1341 132------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[90] puis Insee à partir de 2006[91].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution démographique avant 1765
    1315
    144 feux
    (Source : Baratier, Duby & Hildesheimer[39])

    Lieux et monuments


    Moulin d'Abriès.
    Moulin d'Abriès.

    Architecture civile et fonctionnelle


    Sur la place de l’église, une maison date de 1748. Dans la Grand-Rue, une maison est datée de 1784, et voisine avec des constructions de style roman, mais probablement du XVIIe siècle[93].

    La fontaine des Sanières, avec un bassin de forme ovale, date de 1793[94]. Une autre date de 1808[95].


    Villas des Mexicains

    Le Château des Magnans.
    Le Château des Magnans.
    Article détaillé : Villas mexicaines de la vallée de l'Ubaye.

    La commune compte plusieurs villas « mexicaines », construites par des habitants ayant fait fortune au Mexique au XIXe siècle et au début du XXe siècle, dont :


    Particularismes constructifs anciens

    Le plâtre, nous l'avons oublié pendant une cinquantaine d'années, était utilisé en extérieur pour les enduits, les tableaux, les sur-épaisseurs décoratives, mais aussi pour monter des murs, hourder et bancher. On peut voir de nombreux exemples sur toute la vallée de l'Ubaye et aussi beaucoup à Jausiers. Le four des Magnans, restauré en 2003, a utilisé uniquement du gypse local, transformé en plâtre sur le lieu même du chantier[101].


    Architecture militaire


    Fortification.
    Fortification.

    Deux éléments appartiennent au système Séré de Rivières :

    La ligne Maginot des Alpes a laissé plusieurs éléments, dont certains ont participé victorieusement à l’arrêt de l’offensive italienne en 1940 :


    Art religieux



    Au chef-lieu, église paroissiale

    Article détaillé : Église Saint-Nicolas-de-Myre de Jausiers.

    Elle est placée sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste et patronnée par saint Nicolas de Myre, datée du XVIIe siècle (selon Raymond Collier) ou du siècle suivant (selon les Monuments historiques), de style classique, est classée monument historique[108]. Elle est longue de 26 m, large de 18 m. Sa nef est formée de quatre travées et haute de 18 m ; dans chaque travée, s’ouvrent deux chapelles (nord et sud). La naissance de la voûte est ornée d’une frise de denticules et de rinceaux. Les chapiteaux sont d’ordre corinthien. Le chœur est voûté d’arêtes rayonnantes. La façade occidentale est d’aspect monumental, notamment avec le fronton triangulaire et la porte ornée de rinceaux, de rosaces, de tores de lauriers[109]. Elle possède deux cadrans qui encadrent le portail et la niche contenant la statue de saint Nicolas, datant du XVIIIe siècle et restaurés en 1993[110].

    Elle comporte neuf autels, avec neuf retables, datables du XVIIe au XIXe siècles :

    La chaire, en bois est soutenue par un ange et ornée de rinceaux[112].


    Au chef-lieu, chapelle de la confrérie des pénitents blancs

    La chapelle de la confrérie des pénitents blancs se trouve dans la rue principale, en plein cœur du centre, côté sud, imbriquée entre deux maisons. Désacralisée vers 1995, elle sert maintenant aux activités culturelles. La confrérie avait été créée en 1641 (1620, plus ancienne et plus grande est celle de Saint-Paul-sur-Ubaye). C'est du hameau de Lans que cette idée de la création de la confrérie est née.[réf. nécessaire] Le contexte était alors à la redynamisation catholique qu'on nomme maintenant « la Contre-réforme ». Elle prenait en Ubaye un caractère particulier avec de très vives tensions. Sous l'impulsion du pouvoir Savoyard et refusant très souvent d'abjurer, les protestants furent quasiment chassés en 1634, anticipant ainsi les départs en Dauphiné à la suite de la révocation de l'édit de Nantes de 1685.

    Une étude a été publiée en 1993[113]. La confrérie se place sous le vocable de « Notre-Dame-de-Gonfalon de Rome ». Premier recteur Pierre Fortoul ; Vice-recteur Jean Reynaudy (notaire). L'étude des premiers participants montre une petite dominante de notables, mais toutes les populations sont représentées. En 1645, ils bâtissent la chapelle. Elle est incendiée en 1691 par les troupes françaises. Guerre de la Ligue d'Augsbourg de 1688 à 1697. La répression contre les protestants catalyse un sentiment anti-français). Elle est restaurée entre 1698 et 1700.


    Autres


    Art funéraire


    Le cimetière contient plusieurs tombeaux ornés par un artiste anonyme[116].


    Musées



    Activités sportives et de loisirs


    Plusieurs sites naturels et équipements permettent de pratiquer différents sports dans la commune de Jausiers. Des navettes gratuites permettent d'accéder à tous les sites de la vallée. Les activités praticables à Jausiers sont :


    Pratiques hivernales

    En hiver, à Jausiers et dans les montagnes alentour, il est possible de pratiquer :


    Pratiques estivales aménagées et encadrées


    Espaces naturels


    Tour des Sagnes.
    Tour des Sagnes.

    Cadrans solaires


    Sur l’ancienne caserne, un cadran solaire date du XVIIIe siècle, sans légende ; sur la maison Caire, le cadran datait de 1739, mais a disparu ; sur la maison Bosc, le cadran, représentant un paon (symbole d’immortalité) peint sur une ardoise, date de 1842, avec la devise « Ibit homo in domum aeternitatis suae », (en latin : l’homme ira dans la demeure de son éternité)[117].

    Aux Sanières, les cadrans sont tous exceptionnels :

    Aux Mathis, un cadran date de 1739[119].


    Personnalités liées à la commune



    Jumelages



    Sources



    Bibliographie



    Notes


    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


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    118. Homet et Rozet, Cadrans solaires..., p 54-58
    119. Raymond Collier, op. cit., p 448

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    [de] Jausiers

    Jausiers ist eine französische Gemeinde mit 1132 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Alpes-de-Haute-Provence in der Region Provence-Alpes-Côte d’Azur; sie gehört zum Arrondissement Barcelonnette sowie zum gleichnamigen Kanton Barcelonnette.

    [en] Jausiers

    Jausiers (French pronunciation: ​[ʒozje]; Vivaro-Alpine: Jausièr) is a commune in the Alpes-de-Haute-Provence department in southeastern France.
    - [fr] Jausiers

    [ru] Жозье

    Жозье́ (фр. Jausiers, окс. Jausièr) — коммуна во Франции, находится в регионе Прованс — Альпы — Лазурный Берег. Департамент коммуны — Альпы Верхнего Прованса. Входит в состав кантона Барселоннет. Округ коммуны — Барселоннет.



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