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Saint-Sébastien-sur-Loire[1] est une commune française de l'Ouest de la France, située au sud-est de Nantes, dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

Saint-Sébastien-sur-Loire

Le monument aux morts et l'église Saint-Sébastien.

Blason
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Nantes
Intercommunalité Nantes Métropole
Maire
Mandat
Laurent Turquois
2020-2026
Code postal 44230
Code commune 44190
Démographie
Gentilé Sébastiennais
Population
municipale
27 493 hab. (2019 )
Densité 2 358 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 12′ 29″ nord, 1° 30′ 05″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 33 m
Superficie 11,66 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Nantes
(banlieue)
Aire d'attraction Nantes
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Saint-Sébastien-sur-Loire
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Sébastien-sur-Loire
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Sébastien-sur-Loire
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Saint-Sébastien-sur-Loire
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Saint-Sébastien-sur-Loire
Liens
Site web www.saintsebastien.fr
    Façade de l'Hôtel de Ville de Saint-Sébastien-sur-Loire
    Façade de l'Hôtel de Ville de Saint-Sébastien-sur-Loire

    Le territoire de la commune est occupé au plus tôt 3 000 ans avant notre ère. Zone de peuplement celte, la région est dominée par les Gallo-romains, puis par les Francs, avant d'être intégrée au royaume puis au duché de Bretagne. En 1532, le duché est uni au royaume de France.

    La paroisse, d’abord appelée Aigne, est créée à la fin du XIIe ou au XIIIe siècle ; elle est vouée à saint Sébastien et à partir du XIVe siècle devient un lieu de pèlerinage important au niveau local et régional. À l’époque moderne, c’est une communauté essentiellement rurale, mais où plusieurs grandes familles nantaises font construire des demeures dont certaines subsistent actuellement, notamment celles liées à la famille du général Cambronne, habitant de la commune de 1822 à 1842.

    Au cours de la Révolution, malgré la proximité de Nantes, la commune prend massivement parti contre la République et se joint à l’insurrection vendéenne de mars 1793. Deux ans plus tard, c’est ici qu’est signé le traité de paix entre le général Hoche et le chef des insurgés vendéens, Charette : le traité de la Jaunaye (février 1795).

    Au XIXe siècle, la commune connaît le passage de l’agriculture traditionnelle (vigne, blé, élevage) à l’agriculture maraîchère et une certaine industrialisation, notamment agroalimentaire (Cassegrain). Elle conserve un caractère semi-rural jusque dans les années 1960 ; elle est maintenant urbanisée en quasi-totalité, principalement sous la forme de l'habitat pavillonnaire, d'où sa désignation comme la cité-jardin. Au début du processus d’urbanisation, a eu lieu une expérience intéressante : la construction de la « Cité des Castors » de la Profondine, inaugurée en 1956.


    Géographie


    C'est la 5e ville du département de la Loire-Atlantique en termes de population et la 26e plus petite, en superficie.


    Situation


    Saint-Sébastien est située sur la rive sud de la Loire, ce qui explique la dominance des toits de tuiles, à proximité immédiate de Nantes : le centre-ville de Saint-Sébastien se trouve à km au sud-est de celui de Nantes.

    Les communes limitrophes sont Nantes, Basse-Goulaine et Vertou.

    Selon le classement établi par l'Insee, Saint-Sébastien est une commune urbaine, une des 24 communes de banlieue de l'unité urbaine de Nantes ; elle fait donc partie de l'aire urbaine de Nantes et de l'espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Liste des communes de la Loire-Atlantique).

    Avant la Révolution, la paroisse atteignait la rive droite de la Sèvre nantaise et englobait non seulement le faubourg Pirmil/Saint-Jacques/Sèvre, mais également les îles de la Loire qui forment actuellement l'île Beaulieu.

    Saint-Sébastien fait partie :


    Relief et hydrographie


    La superficie de la commune est de 1 166 hectares ; son altitude varie entre 2 et 33 mètres[2].

    La commune s’étend sur un plateau de faible altitude qui se termine le long de la Loire par un abrupt très marqué : la côte Saint-Sébastien. Le pied de la côte a été exhaussé lors de la construction du boulevard des Pas Enchantés, qui est ainsi à peu près à l'abri des inondations. En contrebas, se trouve l'étendue inondable des îles. Le plateau est parcouru par quelques ruisseaux, pour la plus grande part recouverts à l'heure actuelle, mais qui déterminent quelques vallonnements :


    Voies de communication et transports



    Aéroportuaires

    L'aéroport de Nantes-Atlantique se situe à 15 minutes du centre de Saint-Sébastien-sur-Loire.


    Réseau routier

    Saint-Sébastien-sur-Loire possède :


    Voies ferroviaires

    Saint-Sébastien est traversée par la ligne ferroviaire Nantes - Saintes. En 2003, la ville de Saint-Sébastien, la ville de Vertou, la SNCF et le Conseil régional des Pays de la Loire ont mis en place une ligne de TER dans l'agglomération. Elle relie la gare de Nantes à celle de Vertou en 10 minutes. C'est la ligne 31 du réseau TER Pays de la Loire. À cette occasion, la gare des Pas Enchantés et la gare du Frêne Rond ont été créées sur le territoire de la commune. Ces deux gares disposent d'un parking relais.

    Depuis 2011, cette liaison TER est progressivement remplacée par le tram-train qui relie Nantes à Clisson[3],[4].


    Transports en commun

    La commune est desservie par une ligne Chronobus (C9) et 5 lignes de bus (27, 28, 30 et 42) du réseau TAN[5].

    Depuis 2006, la ligne 4 du Busway permet également de relier en 20 minutes le centre de Vertou à la Place Maréchal-Foch à Nantes, via Saint-Sébastien-sur-Loire et la route de Clisson.

    La commune est aussi desservie par les lignes 312, 313, 331, 333, 362 et 370 du réseau régional Aléop au niveau du lycée La Joliverie[6].


    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[9]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de température : 12 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 13,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 777 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Haie-Fouassière », sur la commune de La Haie-Fouassière, mise en service en 1960[13] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[14],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 843,3 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, mise en service en 1945 et à 10 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[17], à 12,5 °C pour 1981-2010[18], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[19].


    Urbanisme



    Typologie


    Saint-Sébastien-sur-Loire est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[20],[21],[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nantes, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[23] et 645 324 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nantes est la huitième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux et Nice[24],[25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[26],[27].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (75 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (70,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (62,1 %), eaux continentales[Note 6] (10,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5 %), prairies (4,3 %), forêts (3,3 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[29].


    Morphologie urbaine



    Espaces non bâtis

    La plage de Saint-Sébastien-sur-Loire.
    La plage de Saint-Sébastien-sur-Loire.

    Les quartiers de Saint-Sébastien


    Logement


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    Toponymie


    Le village d'Aigne prend le nom du patron de la paroisse et devient Saint-Sébastien-d'Aigne au XVe siècle.


    Dénominations de la commune


    Jusqu'en 1789, la paroisse s'appelle Saint Sébastien d'Aigne. Ensuite, le nom usuel de la commune est Saint-Sébastien (Sébastien de 1793 à 1801), jusqu'en 1920 où le nom de Saint-Sébastien-sur-Loire est adopté par la municipalité, après le refus par le ministère des Postes de Saint-Sébastien-lès-Nantes, nom que l'on trouve pourtant fréquemment sur les cartes postales d'avant la Première Guerre mondiale.

    Depuis quelques années, la municipalité utilise pour sa communication la dénomination Saint-Sébastien Sud Loire.

    Abréviations : SSSL, Saint-Sé, Saint-Séb (cette dernière utilisée localement par les habitants de l'agglomération nantaise pour désigner la commune, est également le nom d'un centre commercial : Saint-Séb'Boulevard et celui d'une des publications municipales, le mensuel Saint-Séb'actu)

    En breton le nom de la commune est Sant-Sebastian-an-Enk[30].


    Aigne


    La première mention[31] se rencontre sous la forme latine Engniam dans une charte de 1287 émanant de l'évêque de Nantes et énumérant un certain nombre de paroisses de la région.

    L'étymologie rattachant Aigne à Eaux ne paraît pas acceptable car elle repose sur une dérivation Aigne-Aignes-Aigues qui a effectivement amené une traduction en latin Aquis ; mais le terme d'origine Engniam ne paraît pas pouvoir être mis en relation avec Aquis.

    Une étymologie envisageable est un mot celte, eginn, hauteur.

    Une autre relie Engniam à la localité italienne d'Aniane, lieu d'origine du mouvement bénédictin.


    Toponymie générale


    Le caractère anciennement rural de la commune apparaît dans la toponymie : la Métairie (quartier), le Pré, Chantepie (= chante pie : lieu où chante la pie)[32], avec plusieurs toponymes agricoles récurrents : ouche, clos, noue, lande, bois.


    Toponymie de détail



    Histoire



    De la Préhistoire au Moyen Âge



    Évolution générale du territoire

    Les premiers occupants s'installent le long de la Loire entre 3 000 et 2 200 ans avant Jésus-Christ. Dans l'Antiquité, le territoire est peuplé par le peuple gaulois mal connu des Ambilâtres, qui occupait la rive sud de la Loire, avec notamment la cité de Ratiatum (Rezé), et qui faisait partie de la fédération des peuples pictons.

    Après la conquête romaine, la Loire marque la limite entre la province d'Aquitaine (qui inclut la cité des Pictons) et la province de Lyonnaise (où se trouve celle des Namnètes). À l'époque des attaques et razzias vikings, le territoire situé sur la rive sud de la Loire participe à la défense du Bas-Poitou sous l'autorité du Comte d'Herbauges. C'est seulement à partir du milieu du IXe siècle, après les victoires des Bretons, commandés par Nominoë, sur les Francs, que le nord du pays d'Herbauges est rattaché au comté de Nantes et à la Bretagne.

    Mais il reste longtemps un enjeu pour les puissances féodales voisines, en particulier les comtes d'Anjou. En 984, Geoffroy Grisegonelle étend son domaine jusqu’à la Sèvre nantaise ; il fortifie ses possessions au sud de Nantes, notamment en construisant une forteresse au Pallet. Ce puissant fort donnait à Geoffroy le contrôle de la vallée de la Sèvre nantaise et des voies d’accès du Poitou au Comté de Nantes. La puissance angevine profita de la construction du donjon du Pallet pour permettre la fondation d'un très important monastère à Vertou. L'influence angevine sur le Sud-Loire nantais se maintiendra jusqu'à la fin du XIIe siècle[33].

    En 851, par le traité d'Angers confirmant la victoire bretonne sur le royaume franc de Charles le Chauve, l'ensemble de la Marche de Bretagne, ainsi que les territoires environnant Nantes, au sud de la Loire, sont incorporés au royaume breton.

    Le bref royaume viking de Bretagne du Xe siècle, centré sur Nantes, ne remettra pas en cause ce nouvel arrimage de la commune de Saint-Sébastien. L'expulsion des normands par Alain Barbe-Torte, petit-fils du dernier roi breton, et la transformation de la Bretagne en duché, confirment la fixation de la limite orientale de la Bretagne. L'intégration des Mauges occidentales au Comté de Nantes est définitivement scellé dès le Xe siècle, de même, le rôle politique central de la cité nantaise au sein du Duché est déjà bien établi (Nantes et ses environs étant l'un des rares territoires sous tutelle directe du Duc).


    Le territoire de Saint-Sébastien

    Il était certainement habité, mais pas suffisamment important pour être bien documenté.

    La plus ancienne mention concernant l'actuel territoire communal concerne Portechaise. En effet, un acte royal de 1123 confirme les privilèges accordés par des actes du Xe siècle (dont un de 936) à l'évêque de Nantes sur le port de Rezé et le ort des chaises (portus Racciaci et portus cathedrarum).

    En ce qui concerne la paroisse, la date de sa création se situe entre deux dates extrêmes :

    La création de la paroisse, dont le saint patron n'est indiqué par aucune source avant le XIVe siècle, date donc de la fin du XIIe siècle ou du début XIIIe siècle[34].

    L'église est bâtie sur les fondations d'une précédente église près du hameau du « Bois-Poitou » (ultérieurement déformé en « Bas-Poitou », nom utilisé actuellement).


    L'époque moderne


    Avant la Révolution, la paroisse de Saint Sébastien d'Aigne s'étend jusqu'à la rive de la Sèvre nantaise à l'Ouest et englobe le faubourg de Saint-Jacques et son prieuré ainsi que les îles sur la Loire qui formeront, au XXe siècle, l'île Beaulieu.


    Le pèlerinage à saint Sébastien

    La paroisse d'Aigne devait déjà être consacrée à Saint Sébastien, mais cela n'apparaît qu'au XVe siècle, lorsqu'elle devient un haut lieu de pèlerinage et prend le nom de Saint-Sébastien d'Aigne. La notoriété de ce pèlerinage est assez grande pour que Rabelais l'évoque dans Gargantua (chapitre 38 de l'édition Juste de 1542). La peur de la peste faisait venir de nombreux pèlerins qui imploraient la protection de Saint Sébastien, qui, selon la Légende dorée, avait sauvé Rome et Pavie de la peste au VIIe siècle.

    Chaque année, aux XVIIe et XVIIIe siècles, le 20 janvier, la ville de Nantes organisait un pèlerinage officiel jusqu'à l'église de Saint-Sébastien. Ce pèlerinage prit fin au cours de la Révolution : le Conseil municipal de Nantes du 16 janvier 1793 arrête la suppression de la cérémonie qui se faisait annuellement au lieu-dit Saint Sébastien.


    Les sources documentaires de l’époque moderne

    La documentation devient plus importante à partir du XVIe siècle avec l’apparition des registres d’état-civil (baptêmes, mariages, sépultures) et des documents issus des fonds notariaux. En revanche, il n’existe pas de document d’ensemble avant le recensement de février 1793, effectué dans le cadre de la commune actuelle. Comme les registres d’état-civil de la paroisse de Saint-Sébastien correspondent en gros à la commune actuelle, l’étude de la période des Temps modernes laisse de côté les données de la paroisse Saint-Jacques.

    Le plus ancien registre[35] conservé est un registre de baptêmes commençant en 1503 (mélangeant latin et français), mais il y a ensuite des interruptions. Les registres de décès sont disponibles de 1608 à 1668 et en continu à partir de 1673 ; les registres de baptêmes sont disponibles en continu à partir de 1634 et les registres de mariage à partir de 1673.


    Démographie de l'époque moderne

    Cela ne fournit pas de renseignements précis sur la population, puisqu’on ne connaît pas le nombre de familles (« dénombrement des feux » qui peut exister ailleurs). On doit donc l’évaluer à partir des naissances en admettant un taux de natalité de 30 à 40 %[36].

    On peut estimer qu’en fait, à la veille de la Révolution, la population de l’actuel territoire communal ne dépassait pas 1 800 habitants.

    La différence considérable entre le XVIe et le XVIIe siècle n’est pas expliquée (trois causes possibles : immigration (mais aucun document n'évoque un tel phénomène), mais aussi : mauvaise tenue de l’état-civil au XVIe siècle ou changement dans la délimitation).


    Le recensement de 1793

    Réalisé en février 1793, à la veille de l'insurrection vendéenne, il fournit une vue d’ensemble[37] qui permet de mieux situer les données démographiques antérieures.

    En février 1793, sont dénombrés 1 603 habitants formant 385 familles (dans le sens : personnes vivant sous le même toit ; actuellement, l'Insee utilise le mot « ménage »).

    La commune comprend 30 agglomérations, dont les plus importantes sont :

    Sur les 385 familles, 340 sont des familles paysannes. Les 45 autres familles vivent principalement dans le bourg et à Portechaise : neuf bourgeois (négociants nantais), cinq rentiers, six fariniers, trois charpentiers, trois tisserands, trois bateliers, deux maçons (pour le reste : 14 corps de métier chacun représenté par une famille, dont le curé, le sacristain et une maîtresse d’école).


    La Révolution et l'Empire


    Pendant la Révolution française, la majorité des habitants de Saint-Sébastien manifeste des réticences vis-à-vis du nouveau régime et est hostile à la République, prenant part à la rébellion vendéenne en 1793.


    Le début de la Révolution

    L'assemblée des habitants en vue de la réunion des États généraux a lieu le 5 avril 1789 : elle élit 8 délégués pour l'assemblée électorale de la sénéchaussée de Nantes et adopte un cahier de doléances classique. En décembre 1789, le nouveau découpage administratif intègre la commune nouvellement créée au district de Nantes et en fait le chef-lieu du troisième canton, qu'elle forme avec Basse-Goulaine[38].


    La détermination des limites communales

    Un point qu'il faut clairement établir est que la délimitation de la commune de Saint-Sébastien par rapport à celle de Nantes ne date ni de 1797, ni de 1801, mais de 1790.

    Lorsque la commune est créée, lui sont attribués les territoires des paroisses de Saint-Sébastien et de Saint-Jacques. Cela signifie pour Nantes la perte de tout contrôle administratif[39] sur le secteur des îles et du pont de Pirmil. La municipalité de Nantes va donc tout faire pour obtenir le rattachement du territoire de Saint-Jacques. Elle présente une requête en ce sens dès le mois de décembre 1789.

    À Saint-Sébastien, les premières élections municipales ont lieu le 23 mars 1790, dans le cadre de la commune étendue : François Lyrot est massivement choisi par les électeurs ruraux de Saint-Sébastien, tandis que Jean-Jacques Fleuranceau, négociant, est tout aussi massivement choisi par les électeurs urbains de Saint-Jacques. À partir de là, Nantes considère que le secteur Saint-Jacques fait partie de Nantes.

    Cependant, la commune de Saint-Sébastien présente un recours devant l'assemblée du district (l'équivalent de l'arrondissement actuel) de Nantes, donnant l'occasion à toutes les parties concernées (Saint-Sébastien, Nantes, le département) de présenter leurs arguments. En août 1790, l'assemblée du district donne raison à la municipalité de Nantes et lui accorde les quartiers Saint-Jacques, Dos d'âne et Vertais. Saint-Sébastien ne fait pas appel de cette décision.

    Conséquence religieuse : en mai 1791, dans le cadre du système de la constitution civile du clergé, la paroisse de Saint-Jacques devient autonome et cesse d'être une dépendance de Saint-Sébastien. Cette situation religieuse sera entérinée en 1801 par le pape, qui n'avait pas reconnu la constitution civile du clergé. Mais il doit être clair que ce n'est absolument pas le pape qui a permis que Nantes s'étende au sud de la Loire.


    La question religieuse

    La rédaction qui suit est issue de l'ouvrage Du village à la cité-jardin, page 93-94. De cet ouvrage sont tirées des citations qui explicitent le point de vue développé par la municipalité nantaise dans cette affaire (disponibles dans la page Histoire de Nantes).

    Le comportement de Nantes et des autorités sur la question territoriale a pu être mal ressenti à Saint-Sébastien. Mais l'instauration de la constitution civile du clergé en 1790-91 est un motif de rupture beaucoup plus important. Les deux prêtres desservants de Saint-Sébastien, Thomas Gergaud, curé (et procureur de la commune) et son vicaire Jean-Baptiste Blanchet, sont réfractaires au serment constitutionnel et révoqués en mai 1791 ; ils quittent la commune le 26. Le 29 a lieu l'arrivée du curé constitutionnel, Jean-Baptiste Desaux, sous la protection de cent gardes nationaux nantais : la population lui est clairement hostile dès le départ.


    L'insurrection vendéenne

    À Saint-Sébastien, la rébellion prend corps les 11 et 12 mars 1793, après l'annonce de la convocation de douze jeunes hommes pour l'armée ; le soir du 12, les insurgés contrôlent la commune, et, après le curé Desaux, 62 familles se réfugient à Nantes (quelques autres les rejoindront ensuite). François Lyrot accepte, après quelques hésitations, de prendre un commandement dans l'armée insurgée.

    Après l'échec de l'assaut vendéen contre Nantes (juillet 1793), les troupes républicaines reprennent le contrôle de Saint-Sébastien en novembre. Mais la politique des colonnes infernales maintient l'état de guerre pendant une longue période ; la commune subit le passage d'une colonne[40] en avril 1794. La situation se détend après Thermidor, en particulier avec le traité de la Jaunaie conclu[41] entre Hoche et Charette en février 1795. Mais la rébellion reprend partiellement ; il faut attendre l'arrestation de Charette et de Stofflet au début de 1796 pour que l'ordre revienne à peu près ; et c'est seulement au début de 1797 que sont rétablies les municipalités de Saint-Sébastien (officiellement nommé Sébastien pour quelques années) et de Basse-Goulaine. L'état-civil de Saint-Sébastien, dont la tenue s'était arrêtée le 11 mars 1793, reprend le 12 mars 1797. En ce qui concerne la vie religieuse, il faut attendre le Concordat de 1801 qui permet le rétablissement du culte. En 1803, l'ancien vicaire réfractaire, Jean-Baptiste Blanchet, devient curé de Saint-Sébastien. Une plaque explicative est affichée au manoir de la petite Jaunaie.


    Le XIXe siècle



    La vie religieuse

    Cette période est marquée par la personnalité des quatre curés plutôt traditionalistes qui se succèdent de 1803 à 1879 : Blanchet, Le Gal, Verhoeven et Picaud. Durant cette période, on peut signaler le transfert du cimetière en 1834 et la reconstruction de l'église de 1868 à 1875. Fin XIXe et début XXe siècle a lieu une certaine modernisation avec la création des sociétés d'obédience catholique : société de musique, société de gymnastique (La Cambronnaise).


    Les écoles

    Il n'y a pas d'école à Saint-Sébastien (dans les limites actuelles) avant 1820. Les écoles se situaient à Saint-Jacques (prieuré) ou à Nantes. L'alphabétisation paraît assez faible au début du XIXe siècle. La première école créée est une école (privée) de filles ; une école de garçons apparaît seulement en 1832, mais elle devient école communale dès 1834 : l'instituteur reçoit un traitement annuel et doit accueillir des élèves de familles dispensées de paiement. En 1845 est construite la première mairie-école (face à l'église, dans l'actuelle rue du Général Duez). L'école communale de filles est établie durant le Second Empire, mais elle occupera longtemps des bâtiments de location, notamment rue (actuelle) Mérot du Barré, alors même qu'en 1910 est construite une seconde mairie-école (ancienne mairie) à laquelle l'école de filles sera ajoutée seulement dans l'entre-deux-guerres.


    L'évolution économique

    Saint-Sébastien reste une commune rurale et agricole jusqu'aux années 1920. Au cours du XIXe siècle, les productions traditionnelles (vin et blé) reculent tandis que la culture des légumes (alors appelée jardinage ; le terme maraîchage apparaît après 1900) se développe à partir des années 1830, et surtout des années 1860, notamment les petits pois et les carottes. L'établissement dès 1856 de l'usine Cassegrain (encore existante) au Frêne Rond montre l'importance de la commune dans ce secteur. À partir de 1870, les jardiniers utilisent massivement les châssis ; et à la fin du siècle, apparaissent les mouilleurs, châteaux d'eau privés (un exemplaire est visible rue de la Galtière), qui permettent d'arroser plus facilement. Au début du XXe siècle apparaît la culture du muguet qui va prendre une énorme importance dans les décennies suivantes.


    La modernisation du cadre de vie

    Ancienne gare des Chemins de fer du Petit Anjou.
    Ancienne gare des Chemins de fer du Petit Anjou.

    À partir de 1866, la commune est traversée par la ligne de chemin de fer Nantes-La Roche-sur-Yon (ultérieurement reliée à La Rochelle puis Bordeaux), mais ne bénéficie d'aucun arrêt malgré des demandes réitérées. La gare la plus proche est alors celle de Vertou.
    En revanche, lorsqu'une ligne à voie métrique du Petit Anjou est construite en 1899 entre Nantes et Cholet (via Beaupréau), Saint-Sébastien a droit à un arrêt (le bâtiment encore existant, rue Jean-Macé, sera construit seulement en 1924 au frais de la commune). La ligne fonctionne jusqu'en 1947.


    Le XXe siècle



    La Première Guerre mondiale

    Au cours de cette guerre, 83 des 403 mobilisés de Saint-Sébastien trouvent la mort.

    Dès 1914, la commune accueille un assez grand nombre de réfugiés de Belgique et du nord de la France.

    D'octobre 1918 à juillet 1919, 2 300 soldats américains en attente de départ sont hébergés à Saint-Sébastien.


    La Deuxième Guerre mondiale

    L'armée allemande est à Saint-Sébastien le . Le , un avion français de reconnaissance venu de Jonzac (Charente) est abattu au-dessus de la commune par la DCA de Saint-Jacques ; les trois aviateurs périssent : le sergent Thierry et les lieutenants Augé et Marty.

    Le , la ville est bombardée par l'aviation alliée. Les dégâts sont importants dans le Bourg et les victimes sont nombreuses. La ville est libérée en .


    L'urbanisation d'après-guerre

    Après la guerre, Saint-Sébastien connaît un processus d'urbanisation assez rapide, qui fait disparaître l'activité agricole. Le dernier clos de vigne est détruit lors de la construction du collège des Savarières en 1967-68 ; la polyculture s'achève en 1998. Mais surtout, l'activité maraîchère prend fin en 1993 : la ville est progressivement devenue à partir des années 1970 une banlieue pavillonnaire, la cité-jardin. Les maraîchers partent s'installer au sud vers Saint-Philbert-de-Grand-Lieu ou à l'est vers Saint-Julien-de-Concelles.

    Parmi les opérations d'urbanisme, on peut signaler la construction de la cité des Castors à la Profondine au début des années 1950, fondée sur la participation des futurs propriétaires aux travaux de construction ; l'inauguration a lieu en 1956.

    À la même époque, la commune supervise avec un organisme HLM la construction d'une petite cité au lieu-dit La Malnoue. Durant les décennies suivantes, les logements collectifs restent rares. À partir des années 1980, en revanche, on assiste à de nombreuses opérations de constructions d'immeubles, principalement dans et près du Bourg.


    Les écoles et collèges

    Le groupe scolaire du Douet, projeté en 1937, est réalisé après la Seconde Guerre mondiale. En 1957 est créé le troisième groupe scolaire, celui de la Profondine. Celui de la Martellière date des années 1970.

    À partir des années 1950, un CEG fonctionne dans les locaux de l'école du Bourg. Il assure un enseignement secondaire court, sans latin. L'enseignement secondaire long est assuré par les lycées de Nantes. En 1968 est créé le CES des Savarières (Collège des Îles de Loire depuis quelques années), suivi en 1972 du CES de l'Ouche Quinet (Collège René Bernier depuis 1988). Pour les classes au-delà de la 3e, les élèves de Saint-Sébastien vont principalement au lycée des Bourdonnières (Nantes sud), proche du Douet, et au lycée La Herdrie (Basse-Goulaine) créé au début des années 1990.

    Le CET, maintenant lycée professionnel des Savarières, a été créé dans les années 1970.


    Politique et administration



    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2020 dans la Loire-Atlantique.
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    Liste des maires


    L'article histoire des maires de France retrace l'évolution des modalités d'élection ou de nomination des maires de la commune.
    Article détaillé : Liste des maires de Saint-Sébastien-sur-Loire.

    Depuis 1945, sept maires se sont succédé :

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Aimée Verbe FN/SFIO Première femme maire de la commune et l'une des premières de France
    Constant Piveteau URD
    puis DVD
    Employé SNCF retraité
    Conseiller général de Nantes-IV (1945 → 1958)
    Marcellin Verbe[Note 7] UDSR
    puis DVG
    Médecin
    Conseiller général de Nantes-IV (1958 → 1964)
    Conseiller général de Nantes-X (1973 → 1982)
    [42] Yves Laurent[Note 8] PS Chargé de mission auprès du ministre de la Ville
    Conseiller général de Nantes-X (1988 → 1991)
    Décédé en fonction[43],[44]
    [45] Michel Caudal PS Premier adjoint du précédent, maire par intérim
    Martine Laurent
    (épouse du précédent)
    DVG puis PS Enseignante
    Conseillère générale de Nantes-X (1991 → 1996)
    Élue lors de l'élection municipale partielle du 20 octobre 1991
    Joël Guerriau[Note 9] UDF puis NC
    puis UDI
    Cadre bancaire
    Sénateur de la Loire-Atlantique (depuis 2011)
    Conseiller général de Nantes-X (1996 → 2011)
    Démissionnaire à la suite de sa réélection comme sénateur
    En cours
    (au 10 février 2022)
    Laurent Turquois[46] UDI Cadre supérieur
    Conseiller départemental de Saint-Sébastien-sur-Loire (depuis 2015)
    Réélu pour le mandat 2020-2026[47]

    Le « Conseil jeunes »


    Le Conseil jeunes, créé fin 1997 début 1998, est composé aujourd'hui de vingt jeunes collégiens, lycéens, étudiants de 15 à 21 ans. C'est une instance citoyenne qui permet aux jeunes de réfléchir sur leur place au sein de la ville, d'échanger avec la municipalité mais surtout de proposer et mettre en œuvre des projets. Au cours de ces dernières années, le Conseil jeunes a organisé des tournois sportifs, des concerts, des soirées à thèmes et des actions à caractère caritatif (voir ci-dessous). Les travaux du Conseil jeunes reposent sur le volontariat et le bénévolat de ses membres. Il reste largement ouvert à la participation d'autres jeunes Sébastiennais.

    Au cours des années, ils ont lancé ou accompagné les projets et événements suivants :

    Ils mènent aussi des actions de promotions du conseil et réalisent le journal Tilt !


    Jumelages et coopération décentralisée



    Population et société



    Démographie



    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[48],[Note 10]

    En 2019, la commune comptait 27 493 habitants[Note 11], en augmentation de 7,35 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +7,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 5071 3531 3771 5731 6051 7671 8861 9852 016
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 9762 0662 3492 2602 3402 3152 4192 4402 497
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 4982 6102 7403 0963 5844 5345 1136 6378 427
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    11 83014 15917 32617 82522 20225 22324 50825 29326 872
    2019 - - - - - - - -
    27 493--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,0 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 12 970 hommes pour 14 413 femmes, soit un taux de 52,63 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,42 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[51]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8 
    90 ou +
    2,1 
    6,9 
    75-89 ans
    10,1 
    14,9 
    60-74 ans
    17,0 
    20,0 
    45-59 ans
    19,6 
    19,3 
    30-44 ans
    18,5 
    19,7 
    15-29 ans
    17,5 
    18,5 
    0-14 ans
    15,4 
    Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2018 en pourcentage[52]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ou +
    1,7 
    5,8 
    75-89 ans
    8,6 
    14,7 
    60-74 ans
    16 
    19,6 
    45-59 ans
    18,9 
    20,1 
    30-44 ans
    19,2 
    19,2 
    15-29 ans
    17,5 
    20 
    0-14 ans
    18 

    Enseignement


    Enseignement technique et professionnel

    Manifestations culturelles et festivités



    Manifestations culturelles

    La commune est, au même titre que sa voisine Nantes, une ville très active en matière de culture.

    Chaque année, la programmation culturelle propose des spectacles pour tous, mêlant arts plastiques, peintures, dessins, photographies, sculptures, expositions historiques et patrimoniales, mais aussi pièces de théâtre, concerts, danses, chants, cinéma et spectacles de rue :


    Autres manifestations

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    Santé


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    Sports


    Article détaillé : Sport à Saint-Sébastien-sur-Loire.

    Saint-Sébastien-sur-Loire est la ville la plus sportive des Pays de la Loire depuis 2000[53]. La commune compte de nombreux terrains de sport, dont un terrain synthétique, et a reçu en 2011 de la part du Moniteur le titre de « Ville Ludique et Sportive ».


    Handball


    Le club de Saint Sébastien Sud Loire Handball.

    Club mixte avec pour équipe fanion l'équipe féminine de Nationale 1.

    Développer et promouvoir le handball sous toutes ses formes, de la pratique sportive aux organisations d'événements, de stages, de formations.


    Rugby

    Le Rugby Club de St Sébastien/Basse-Goulaine (RCSSBG) évolue en Fédérale 3 (équivalent de la 5e division nationale) . Il est composé d'une école de rugby (à partir de 6 ans) et de toutes les équipes classiques jusqu'aux seniors. L'équipe des vétérans du club (LES FROGS) comporte environ 35 membres et se déplace dans tout l'ouest de la France et à l'étranger pour des rencontres amicales et festives. Il existe depuis la saison 2013/2014 une troisième équipe Seniors engagée en 4e et 3e série.


    Football

    Il existe deux clubs de football à Saint-Sébastien :


    Rink hockey

    Le club de Rink hockey de la ville s'appelle l'Amicale Laïque Saint-Sébastien Rink-hockey.


    Économie



    Les activités économiques


    Localisation des activités
    Entreprises industrielles historiques
    Entreprises de services

    Cultes


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    Culture locale et patrimoine


    Le Manoir de la Grande Jaunaie.
    Le Manoir de la Grande Jaunaie.

    Lieux et monuments


    Demeures et châteaux

    Depuis le XVe siècle, mais surtout depuis le XVIIe, des demeures nobles ou bourgeoises ont été construites en assez grand nombre à Saint-Sébastien (dans les anciennes limites paroissiales), quelques-unes isolées, mais beaucoup dans des sites privilégiés. Certaines ont disparu, mais ont généralement laissé des traces.

    Villages

    Certains d'entre eux ont conservé une allure villageoise et des bâtiments anciens :

    Croix
    Divers

    Titres obtenus



    Saint-Sébastien-sur-Loire et la littérature



    Personnalités liées à la commune



    Héraldique


    Article connexe : Armorial des communes de la Loire-Atlantique.
    Blasonnement :
    De gueules à la barre ondée d'argent chargée de trois mouchetures d'hermine de sable, à plomb, accompagnée en chef d'un lion d'or et en pointe d'un brin de muguet aussi d'argent et aussi feuillé d'or[73].
    Commentaires : Adopté par délibération du Conseil Municipal du .
    Le lion reprend les armes de Cambronne ; la barre ondée évoque la Loire ; le muguet rappelle l'importante production locale de cette fleur. Les mouchetures d'hermine évoquent le d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne.

    Voir aussi


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes



    Notes et références



    Notes


    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[10].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Réélu en 1959, 1965, 1971 et 1977.
    8. Réélu en 1989.
    9. Réélu en 2001, 2008 et 2014.
    10. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


    1. Le nom de la commune a été traduit Sant-Sebastian-an-Enk en breton, ce qui correspond à l'ancien nom de la paroisse : « Saint-Sébastien-d'Aigne ») ; notons cependant que le breton n'y a jamais été parlé, mais qu'on y a parlé le gallo, puis le français.
    2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    3. Article Presse-Océan du 12 décembre 2008
    4. Article de « Ouest-France » du 29 mars 2011
    5. Carte interactive du réseau TAN
    6. Carte interactive du réseau Aléop
    7. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    8. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    9. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    10. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    11. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    12. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    13. « Station Météo-France Haie-Fouassière - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    14. « Orthodromie entre Saint-Sébastien-sur-Loire et La Haie-Fouassière », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station Météo-France Haie-Fouassière - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    16. « Orthodromie entre Saint-Sébastien-sur-Loire et Bouguenais », sur fr.distance.to (consulté le ).
    17. « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    19. « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    20. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    22. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    23. « Unité urbaine 2020 de Nantes », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    24. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    25. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    26. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    29. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    30. Office public de la langue bretonne, « Kerofis ». .
    31. Des origines à la cité-jardin, page 17
    32. https://www.geneanet.org/nom-de-famille/CHANTEPIE
    33. « Le donjon et les seigneurs du Pallet au regard de l'histoire de leur époque. », sur abaelard.de (consulté le ).
    34. Cf. Des origines à la cité-jardin pour les paragraphes précédents sur « Le territoire… »
    35. Du village à la cité-jardin…, page 21
    36. Du village à la cité-jardin…, page 22
    37. Du village à la cité-jardin…, page 80ssq.
    38. Du village à la cité-jardin, page 93-94.
    39. Alors que jusque-là, l'administration notamment sous l'aspect des postes de défense était assurée par Nantes, Saint-Sébastien jouant un rôle très secondaire.
    40. commandée par le général Étienne Jean-François Cordellier-Delanoüe ; elle se dirigeait vers le Loroux-Bottereau
    41. à Saint-Sébastien, au manoir de la Petite Jaunaie ; le choix de la commune est dû entre autres à sa position limitrophe
    42. « M. Yves Laurent élu maire de Saint-Sébastien », Ouest-France,
      « L'élection du maire de Saint-Sébastien a eu lieu vendredi soir loirs de la première session du conseil municipal. C'est M. Yves Laurent, 31 ans, du PS, qui a été élu à la majorité par 25 voix et 8 bulletins blancs, représentant les voix des conseillers de l'opposition et celle du maire. »
    43. « En Loire-Atlantique : Vive émotion après le suicide d'Yves Laurent maire socialiste de Saint-Sébastien-sur-Loire », Le Monde, (lire en ligne)
      « Yves Laurent, le maire socialiste de Saint-Sébastien-sur-Loire (Loire-Atlantique), s'est suicidé dans sa voiture, vendredi 13 septembre, à la pointe Saint-Gildas, au bord de l'océan. L'élu n'aurait pas supporté sa mise en cause dans un article de presse consacré aux affaires du financement du PS. Dans une lettre griffonnée quelques instants avant son suicide, il précise qu'il ne pouvait accepter ce "déshonneur". »
    44. « Après le suicide du maire socialiste de Saint-Sébastien-sur-Loire : L'ère du soupçon », Le Monde, (lire en ligne)
      « Les habitants de Saint-Sébastien-sur-Loire ont rendu, dimanche 15 septembre, un dernier hommage à leur maire qui s'est suicidé vendredi. »
    45. « Saint-Sébastien-sur-Loire. Michel Caudal (PS) élu maire ...en attendant les élections municipales », Ouest-France,
      « Pas de surprise vendredi soir au conseil municipal de Saint-Sébastien-sur-Loire, réuni en session extraordinaire dans le délai légal de deux semaines jour pour jour après le décès d'Yves Laurent, maire de la commune. C'est Michel Caudal, premier adjoint, qui a été élu pour lui succéder. »
    46. « Laurent Turquois est élu maire de Saint-Sébastien-sur-Loire », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le )
      « Réélu sénateur, Joël Guerriau, maire centriste (UDI) de Saint-Sébastien-sur-Loire, ne pouvait plus cumuler ces fonctions. Ce lundi soir, à 20 h, le conseil municipal sébastiennais a donc voté pour désigner son successeur. Sans surprise, le premier adjoint, Laurent Turquois, élu UDI, qui est également conseiller départemental, a été élu par 23 voix. »
    47. « Saint-Sébastien-sur-Loire. Laurent Turquois réélu », Presse Océan, (lire en ligne)
      « C’est sans surprise que Laurent Turquois, seul candidat, a été réélu maire par 26 voix sur les 35 conseillers. »
    48. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    49. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    50. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    51. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Sébastien-sur-Loire (44190) », (consulté le ).
    52. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Loire-Atlantique (44) », (consulté le ).
    53. Site de la mairie
    54. Site de La Profondine
    55. Saint-Séb'Boulevard se trouve sur plusieurs panneaux de signalisation routière, route de Clisson et porte de Saint-Sébastien ; la dénomination Saint-Séb'Sud Loire n'a aucune existence officielle ni officieuse.
    56. Mise à jour (26/09/2022) : .
    57. Encyclopedia Britannica
    58. Né en 1577 ; son père venait de Burgos et était apparenté à Thérèse d'Avila
    59. Et non rue Maurice-Daniel, comme indiqué dans Patrimoine des communes…
    60. Ce viaduc est facilement accessible à partir de Basse-Goulaine, rue du Pont Brédy
    61. « ILE PINETTE (R2017) | Label Ecojardin », sur www.label-ecojardin.fr (consulté le ).
    62. Saint-Sébastien-sur-Loire
    63. [PDF]« Santé : La collecte des déchets de soins des particuliers » Saint-Sébastien-sur-Loire en 1997 » (consulté le ).
    64. [PDF]« Environnement : « Cherchez l’antenne ! » Ville de Saint-Sébastien-sur-Loire en 1998 » (consulté le ).
    65. TERRITORIA Observatoire National de l'Innovation Publique
    66. Prix de la ville euro citoyenne : 18 villes récompensées
    67. www.diplomatie.gouv.fr
    68. www.amf.asso.fr
    69. www.afccre.org
    70. Arch. Loire-Inf., R. 1871, Sénéchaussée de Nantes.
    71. L'affirmation assez fréquente, selon laquelle il est né à Saint-Sébastien, ne semble pas fondée. Cf. Du village à la cité-jardin, page 163 : Cambronne, baptisé à l'église Sainte-Croix, est certainement né à Nantes, ce qui est énoncé sur son acte de mariage (rédigé à Saint-Sébastien le 10 mai 1820).
    72. Cf. Entre Sèvre et Loire…, entrées Alphonse de Châteaubriant, Petit Portail et Pas-Enchantés.
    73. http://labanquedublason2.com/ http://www.labanquedublason2.com/lecture_fiche_commune.php3?page=f44190

    На других языках


    [de] Saint-Sébastien-sur-Loire

    Saint-Sébastien-sur-Loire ist eine französische Gemeinde mit 27.493 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Loire-Atlantique in der Region Pays de la Loire. Sie liegt unmittelbar südöstlich von Nantes am linken Ufer der Loire, 380 km westlich der Hauptstadt Paris.

    [en] Saint-Sébastien-sur-Loire

    Saint-Sébastien-sur-Loire (French pronunciation: ​[sɛ̃ sebastjɛ̃ syʁ lwaʁ], literally Saint-Sébastien on Loire; Breton: Sant-Sebastian-an-Enk) is a commune in the Loire-Atlantique department in western France.[3]

    [es] Saint-Sébastien-sur-Loire

    Saint-Sébastien-sur-Loire es una comuna y población de Francia, en la región de País del Loira, departamento de Loira Atlántico, en el distrito de Nantes y cantón de Nantes-10. Es la mayor población de su cantón,[6] aunque no la cabecera.
    - [fr] Saint-Sébastien-sur-Loire

    [ru] Сен-Себастьян-сюр-Луар

    Сен-Себастьян-сюр-Луар (фр. Saint-Sébastien-sur-Loire) — коммуна на западе Франции, находится в регионе Пеи-де-ла-Луар, департамент Атлантическая Луара, округ Нант, центр кантона Сен-Себастьян-сюр-Луар. Третий по численности населения город-спутник Нанта, расположен напротив него на левом берегу Луары. Через территорию коммуны проходит автомагистраль E3 (N844). В северной и южной части коммуны находятся железнодорожные станции Сен-Сабастьян-Па-Аншанте и Сен-Сабастьян-Френ-Рон линии Нант-Сент.



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