Bouguenais est une commune de l'ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
Bouguenais | |
![]() L'Église Saint-Pierre | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Loire-Atlantique |
Arrondissement | Nantes |
Intercommunalité | Nantes Métropole |
Maire Mandat |
Sandra Imperiale 2020-2026 |
Code postal | 44340 |
Code commune | 44020 |
Démographie | |
Gentilé | Bouguenaisiens |
Population municipale |
19 903 hab. (2019 ![]() |
Densité | 632 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 10′ 48″ nord, 1° 37′ 25″ ouest |
Altitude | Min. 1 m Max. 41 m |
Superficie | 31,5 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Nantes (banlieue) |
Aire d'attraction | Nantes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Rezé-1 |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | |
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La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du Pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais.
Ses habitants, les Bouguenaisiens, étaient 19 903 au recensement de 2019, selon l'INSEE.
Bouguenais est situé sur la rive gauche de la Loire, à 6 km au sud-ouest du centre de Nantes.
Les communes limitrophes sont Nantes, Rezé, Pont-Saint-Martin, Saint-Aignan-Grandlieu, Bouaye, Brains, La Montagne et Indre.
![]() |
Indre Loire |
Saint-Herblain Loire |
Nantes Loire |
![]() |
La Montagne | N | Rezé Jaguère | ||
O Bouguenais E | ||||
S | ||||
Bouaye | Saint-Aignan-Grandlieu |
La plus grande partie de la commune s'étend sur un plateau de faible altitude situé entre la Loire et le lac de Grand-Lieu, terminé au nord par un coteau dominant la Loire.
Le long de la Loire, se trouve une plaine fluviale. Jusqu'au début du XXe siècle, il s'agissait de plusieurs îles séparées par des bras secondaires du fleuve, la plus au nord étant l'île de Cheviré. L'Île de la Fourche est une zone de remblai constituée après la Seconde Guerre mondiale.
La commune a deux centres, tous deux situés sur le coteau : le Bourg et les Couëts, que leur éloignement fait habituellement considérer comme deux entités distinctes.
Le bourg est le centre principal avec la mairie et différents autres services.
Le quartier des Couëts, à 2,5 km environ du bourg, est adjacent à l'agglomération de Rezé. On y trouve notamment une église, un collège public, une école primaire et un lycée professionnel.
En dehors de ces deux centres, on trouve un certain nombre d'anciens villages[1], soit fluviaux (Port Lavigne, La Roche Ballue...), soit ruraux (La Matrasserie, La Bouguinière, La Ville au Denis...), aujourd'hui rattachées à la commune.
La plaine fluviale est largement occupée actuellement par la zone industrialo-portuaire de Cheviré.
Au sud de la commune, se trouve l'aéroport de Nantes-Atlantique, avec sa propre zone d'activités.
La commune est traversée par deux grandes voies de communication : la route de Pornic/Saint-Brevin/Paimbœuf, et le périphérique de Nantes, avec le pont de Cheviré qui relie la commune à Nantes.
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1945 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[2]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 3,1 | 2,9 | 4,8 | 6,4 | 9,9 | 12,6 | 14,4 | 14,2 | 11,9 | 9,4 | 5,7 | 3,4 | 8,3 |
Température moyenne (°C) | 6 | 6,4 | 8,9 | 11 | 14,5 | 17,6 | 19,6 | 19,6 | 17 | 13,5 | 9 | 6,3 | 12,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 9 | 9,9 | 13 | 15,5 | 19,2 | 22,7 | 24,8 | 25 | 22,1 | 17,5 | 12,4 | 9,3 | 16,7 |
Record de froid (°C) date du record |
−13 16.01.1985 |
−15,6 15.02.1956 |
−9,6 01.03.05 |
−2,8 07.04.08 |
−1,5 01.05.1945 |
3,8 01.06.06 |
5,8 10.07.1948 |
5,6 07.08.1956 |
2,8 19.09.1952 |
−3,3 30.10.1997 |
−6,8 21.11.1993 |
−10,8 21.12.1946 |
−15,6 1956 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,2 27.01.03 |
22,6 27.02.19 |
24,2 30.03.21 |
28,3 30.04.05 |
32,8 26.05.17 |
38,6 27.06.19 |
40,3 12.07.1949 |
39,6 07.08.20 |
34,3 01.09.1961 |
30,2 02.10.11 |
21,8 01.11.15 |
18,4 04.12.1953 |
40,3 1949 |
Ensoleillement (h) | 73,2 | 97,3 | 141,3 | 169,8 | 189 | 206,5 | 213,7 | 226,8 | 193,8 | 118,2 | 85,8 | 76,1 | 1 791,3 |
Précipitations (mm) | 86,4 | 69 | 60,9 | 61,4 | 66,2 | 43,4 | 45,9 | 44,1 | 62,9 | 92,8 | 89,7 | 96,8 | 819,5 |
Bouguenais est desservie par une ligne de tramway (ligne 3), 7 lignes de bus (36, 38, 40, 78, 88, 98 et E8) et une navette aéroport du réseau TAN[3].
La commune est également desservi par la ligne 301 du réseau régional Aléop[4].
Bouguenais est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nantes, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[8] et 645 324 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nantes est la huitième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux et Nice[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (32 %), zones urbanisées (21,9 %), zones agricoles hétérogènes (17,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15,9 %), forêts (8,4 %), mines, décharges et chantiers (2,8 %), terres arables (1,1 %), eaux continentales[Note 3] (0,2 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Le nom de Bouguenais vient de celui d'un comte d’Herbauges du IXe siècle, Bégon, dont le nom est aussi à l'origine de Château-Bougon et de la Motte de Bougon.
Bouguenais possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale, écrit Bógonaè selon l'écriture ELG ou Boug·naï et Boug·nè selon l'écriture MOGA. En gallo, le nom de la commune se prononce [bug.naj] ou [bug.nɛ][15],[16].
La forme bretonne correcte proposée par l'Office public de la langue bretonne est Kervegon[17].
On estime que la ville gallo-romaine de Ratiatum s'étendait sur le coteau, alors situé en bord de Loire, de l'actuel bourg de Rezé jusqu'aux Couëts. Quelques objets antiques ont été retrouvés près des Couëts, à un endroit où on pense qu'il y avait un sanctuaire médical. Une motte féodale fut également construite au XIe siècle à proximité de la commune.
Les premières mentions textuelles du bourg de Bouguenais remontent au IXe s. En 840 Begon (Bego, dux Aquituniae) implante son castrum Begonis in Hebadillicam (dans le pays de l’Herbauge) à proximité de Nantes. Au XIe s., le Cartulaire de Redon mentionne un certain Glévian, prince de Begon (Beconensis princeps) qui fait donation à l’abbaye de Redon de l’église Sainte-Marie, de la moitié de ses dîmes et de toutes ses possessions. À partir du XIIe s., les seigneurs de Bougon apparaissent dans des chartes de la toute proche abbaye de Buzay. De nombreux conflits vont émailler les relations entre les seigneurs de Bougon et les moines cisterciens de cette abbaye. En 1179, une Bulle papale d’Alexandre III est d’ailleurs citée dans le recueil des actes de Buzay et mentionne les possessions respectives des deux antagonistes[18].
Durant la période de crise qui suit la mort de l'empereur Louis le Pieux en 840, Charles le Chauve, alors roi d'Aquitaine, charge son parent[19] Bego/Bégon, nommé « duc d'Aquitaine », d'empêcher l'expansion bretonne dans la région de Nantes. Bego installe ici d’une place fortifiée, qui peut être située au lieudit la Basse-Mothe. En 843 ou 844, il est tué au cours d'un combat contre Lambert, comte de Nantes, rebelle à Charles, ou contre Gontier, comte d'Herbauges ; ensuite, la forteresse tombe aux mains d'un groupe de Normands. Finalement, la mission de Bego est un échec, puisqu'après avoir pris Nantes, les Bretons (Nominoë, puis Erispoë) obtiennent en 851 le contrôle sur le Pays de Retz, jusque-là considéré comme partie du comté de Poitiers.
En 1148 un prieuré de Bénedictins est fondé au lieu-dit de la Bouvre, à moins d'un km à l'est du bourg. Ce prieuré est abandonné en 1790 et ne laisse que peu de traces tangibles dans le paysage.
À partir du Xe siècle, la seigneurie de Bougon est détenue par une famille qui s'identifie au XIIIe siècle sous le nom de Chasteigner parmi les vassaux du duc de Bretagne (Herlin de Bougon = Herbelin Chasteigner, seigneur de Bougon). Au XVe siècle, la seigneurie passe par mariage à la famille de la Lande, avec Jean de Machecoul, seigneur de Vieillevigne.
Au milieu du XIIIe s., la famille des Chasteignier prend le titre de Seigneurs de Bougon, titre qu’elle conservera jusqu’en 1473[20].
Le 5 décembre 1864, Paul Renaud, constructeur-mécanicien nantais ayant fait fortune dans le machinisme agricole, acquiert les 110 hectares du domaine. Il fait raser les ruines de l’ancien château incendié lors de la révolution en 1793 et le remplace par une élégante demeure. Il aménage un superbe parc agrémenté d’arbres, de plantes exotiques irriguées à partir d’une puissante éolienne encore visible aujourd’hui.
Le 31 Mars 1927, l’administration de la guerre passe convention avec le Département, la Mairie de Nantes et la Chambre de Commerce et d’Industrie pour cofinancer les dépenses d’acquisition et d’aménagement d’un terrain d’atterrissage à Château-Bougon. Un aérodrome rudimentaire est inauguré en 1932 : une piste en herbe, quelques hangars, un club-house, des baraquements.
Sa superficie va être agrandie par les 50 hectares rachetés par l’administration de la guerre à la famille Renaud, propriétaire des terres et du château de Bougon. Par arrêté du 12 Octobre 1933, le ministre de l’air, Pierre Cot, affecte officiellement l’aérodrome de Nantes Château-Bougon à l‘aéronautique civile.
En 1934-1935, les établissements Bréguet entreprennent la construction d’une usine au Brossais, aujourd’hui usine Airbus.
À la fin de la guerre, la piste principale fait 1535 mètres. Elle sera prolongée entre 1970 et 1980 à plus de 1800 mètres pour recevoir le Concorde.
Au XIIe siècle, un monastère féminin de bénédictines est créé sur le site des Couëts, alors situé dans un lieu écarté entre les forêts de Bougon et de Touffou.
Une agglomération se crée alors autour du monastère, la chapelle servant occasionnellement de lieu de culte public.
Au XVe siècle, la discipline paraissant trop relâchée, le duc François II fait appel à sa tante, Françoise d'Amboise, duchesse de 1450 à 1457, devenue carmélite à Vannes en 1468. En 1477, Françoise d'Amboise et plusieurs sœurs carmélites s'installent aux Couëts après l'éviction, pas très facile, des bénédictines dirigées par Guillemette Le Gac. Les Carmélites conservent le couvent jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Durant ces trois siècles, le monastère des Couëts héberge des femmes de haut rang social.
Dans les années 1790-1792, sous la direction d'une Langlais de la Rouxière, c'est un foyer d'opposition à la réforme du clergé. À la suite de son refus de recevoir l'évêque constitutionnel de Nantes François Minée, le , une première manifestation de femmes nantaises a lieu devant le monastère. Une seconde manifestation le aboutit à l'invasion du couvent : les religieuses présentes sont fouettées (épisode des « fouetteuses des Couëts »), puis ramenées à Nantes et incarcérées au château. Elles sont rapidement libérées, mais, à la demande du maire de Bouguenais, Deméocq, quittent le couvent pour s'installer dans diverses familles sympathisantes. Puis elles y reviennent pour quelque temps, avant un départ définitif le . Le monastère est vendu comme bien national et les bâtiments détruits.
Au XIXe siècle, sur leur emplacement, des bâtiments nouveaux hébergeront le Petit séminaire de Nantes ; au XXe siècle, ils sont pris en charge par l'institution des Orphelins d'Auteuil, actuellement sous la forme du lycée professionnel Louis-Brottier (lycée hôtelier).
Au XVIIIe siècle, la paroisse Saint-Pierre de Bouguenais est répartie entre deux seigneuries principales : la châtellenie de Touffou, qui appartient au roi, et la seigneurie de Bougon, qui appartient alors à un anobli, Robineau. Parmi les autres, se trouve la seigneurie du Chaffault, détenue par la famille Chaurand, des négociants nantais.
Au début de la Révolution, lors de la création des communes, le territoire de la paroisse Saint Pierre de Bouguenais est conservé pour former la commune de Bouguenais.
Comme dans la plupart des communes rurales du département, les habitants sont hostiles à la réforme du clergé de 1790-1791 ; trois prêtres constitutionnels se succèdent, tandis que les prêtres réfractaires maintiennent un culte plus ou moins clandestin.
En mars 1793, au moment de la Levée en masse, la commune est requise pour fournir 12 soldats. La majorité royaliste de la population se soulève contre la République, s'intégrant ensuite aux forces de l'armée du Pays de Retz, dirigée par Charette. Les républicains se réfugient à Nantes, où curieusement, l'ancien seigneur Robineau de Bougon est un des principaux responsables de la garde nationale.
Bouguenais est particulièrement bien placée pour surveiller l'arsenal d'Indret et est le point de départ des attaques vendéennes contre cette usine considérée comme essentielle par les autorités de Nantes. Cette situation est à l'origine du drame de mars 1794 : l'arrestation par les troupes républicaines d'Indret de 209 habitants, fusillés au château d'Aux, les 2 et 3 avril, faisant de Bouguenais une des communes les plus touchées par la répression de l'insurrection vendéenne.
La carrière de pierres de La Roche Ballue est exploitée du début du XIXe siècle jusqu'en 1977. Dans les années 1920, l'activité aéronautique s'implante à Bouguenais (grâce à Wibault racheté en 1934 par Breguet), commune choisie comme site de l'aérodrome de Nantes. L'usine connue plus tard, en particulier en mai 1968, sous le nom de Sud-Aviation, est incluse aujourd'hui dans Airbus.
En 2015, DCNS installe à Bouguenais un site de bureaux d'études (Technocampus Ocean), annexe au site de Nantes-Indret.
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Blasonnement :
De gueules à la bande dentelée d'or accompagnée de deux molettes d'éperon du même.
Commentaires : Sceau de la cour de Bougon (armes pleines de Jean Fournier de La Pinsonnière et de Bougon) – Brevet d'Hozier (1696). Blason (délibération municipale du ) enregistré en 1964. |
La devise de Bouguenais : « Ad Alta. » (« Vers les hauteurs », symbole de générosité). War-zu an Uhel en langue bretonne.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
20 mars 1881 | 14 mars 1890 | Alfred Bascher | Lieutenant-colonel (le 23 juillet 1875), commandant le 81e régiment d’infanterie territorial, chevalier de la légion d'honneur | |
27 avril 1890 | 17 juin 1894 | Henri Van Iseghem 1840-1903 | avocat, Président du Tribunal Civil de Nantes en 1894 , conseiller général du canton de Bouaye
nommé président du tribunal civil de Nantes, il doit laisser son mandat | |
15 juillet 1894 | 17 mai 1896 | Paul Renaud 1818-1899 | constructeur-mécanicien, fondateur des établissements Renaud et Lotz à Nantes,acquiert en 1864 le domaine de Bougon. Il y fait construire le nouveau Chateau de Bougon, y décède en 1899, chevalier de la légion d'honneur | |
17 mai 1896 | 19 mai 1912 | Sébastien Guérin[Note 4] | ||
19 mai 1912 | mai 1925 | Louis Moreau[Note 5] | ||
25 novembre 1940 | 27 mars 1941 | Joseph Bureau | premier adjoint faisant fonction de maire | |
27 mars 1941 | 5 novembre 1944 | Élie Léauté | nommé par le régime de Vichy | |
5 novembre 1944 | mai 1945 | Georges Gaborieau | président de la délégation spéciale | |
19 mai 1945 | octobre 1947 | Alexandre Gendron | ||
25 octobre 1947 | mars 1971 | Henri Robichon 1899-2001 | CNIP | agriculteur, fondateur et président de la COLARENA - COopérative LAitière de la RÉgion NAntaise, député de 1958 à 1962,conseiller général du canton de Bouaye de 1951 à 1964 |
21 mars 1971 | 15 avril 1993 | François Autain | PSU puis PS | député de la troisième circonscription de la Loire-Atlantique (1978 - 1981) secrétaire d'État (1981-1983) sénateur de la Loire-Atlantique (1983 → 2011) |
15 avril 1993 | 13 septembre 2007 | Françoise Verchère[Note 6] | PS puis PG | conseillère générale du canton de Rezé (1994 → 2015) |
13 septembre 2007 | 26 octobre 2017 | Michèle Gressus[Note 7] | PS | institutrice retraitée, suppléante du député Dominique Raimbourg (2007 → 2017) |
26 octobre 2017 | 4 juillet 2020 | Martine Le Jeune | PS | |
4 juillet 2020 | En cours | Sandra Impériale[21] | DVD |
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[22].
Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de la commune de Bouguenais sont les suivantes :
Élection | Territoire | Titre | Nom | Début de mandat | Fin de mandat |
---|---|---|---|---|---|
Municipales | Bouguenais | Maire | Sandra Impériale | 2020 | 2026 |
Départementales | Rezé-1 | Conseiller départemental | Freddy Hervochon et Myriam Bigeard | 29 mars 2015 | 2021 |
Législatives | 4e circonscription | Députée | Aude Amadou | 2017 | 2022 |
Régionales | Pays de la Loire | Présidente du conseil régional | Christelle Morançais | ||
Présidentielles | France | Président de la République | Emmanuel Macron | 14 mai 2017 |
Selon le classement établi par l'Insee, Bouguenais fait partie de l'aire urbaine, de l'unité urbaine, de la zone d'emploi et du bassin de vie de Nantes[23]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « intermédiaire » : 28 % des habitants résidaient dans des zones « denses », 65 % dans des zones « intermédiaires » et 8 % dans des zones « peu denses »[24].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[25],[Note 8]
En 2019, la commune comptait 19 903 habitants[Note 9], en augmentation de 6,65 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +7,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 790 | 2 376 | 2 710 | 3 165 | 3 287 | 3 272 | 3 281 | 3 360 | 3 413 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 637 | 3 877 | 3 729 | 3 709 | 3 642 | 3 599 | 3 768 | 3 897 | 3 761 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 865 | 3 826 | 3 796 | 3 897 | 3 784 | 4 158 | 4 162 | 4 810 | 6 523 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
8 777 | 10 047 | 11 684 | 14 043 | 15 099 | 15 631 | 16 503 | 18 343 | 19 049 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
19 903 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,9 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 9 634 hommes pour 10 024 femmes, soit un taux de 50,99 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 90 ou + | 1,0 |
5,7 | 75-89 ans | 7,9 |
14,5 | 60-74 ans | 16,2 |
21,8 | 45-59 ans | 21,2 |
19,7 | 30-44 ans | 20,2 |
16,4 | 15-29 ans | 15,4 |
21,7 | 0-14 ans | 18,1 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,7 |
5,8 | 75-89 ans | 8,6 |
14,7 | 60-74 ans | 16 |
19,6 | 45-59 ans | 18,9 |
20,1 | 30-44 ans | 19,2 |
19,2 | 15-29 ans | 17,5 |
20 | 0-14 ans | 18 |
Bouguenais est depuis les années 1920 le lieu d'implantation de l'activité aéronautique dans la région nantaise.
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 31 031 €, ce qui plaçait Bouguenais au 12 270e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[30].
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