La Montagne est une commune de France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire, créée en 1877 par scission de la commune de Saint-Jean-de-Boiseau.
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La Montagne | |
![]() Le Château d'Aux | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Loire-Atlantique |
Arrondissement | Nantes |
Intercommunalité | Nantes Métropole |
Maire Mandat |
Fabien Gracia 2020-2026 |
Code postal | 44620 |
Code commune | 44101 |
Démographie | |
Gentilé | Montagnards |
Population municipale |
6 290 hab. (2019 ![]() |
Densité | 1 728 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 11′ 00″ nord, 1° 41′ 00″ ouest |
Altitude | Min. 2 m Max. 38 m |
Superficie | 3,64 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Nantes (banlieue) |
Aire d'attraction | Nantes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Brevin-les-Pins |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-lamontagne.fr |
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Ses habitants s'appellent les Montagnards et les Montagnardes.
La Montagne comptait 6290 habitants au recensement de 2019.
La Montagne est située sur les coteaux de la rive sud de la Loire, à 12 km du centre de Nantes.
La Montagne est une des 24 communes de banlieue de l’unité urbaine de Nantes et fait partie du canton de Saint-Brevin-les-Pins.
Indre | ||
Saint-Jean-de-Boiseau | ![]() |
Bouguenais |
Brains |
La Montagne est desservie par 3 lignes de bus (78, 88 et E8) du réseau TAN[1], et par la ligne 301 du réseau régional Aléop[2].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, mise en service en 1945[9] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[10],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[13].
La Montagne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nantes, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[17] et 645 324 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nantes est la huitième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux et Nice[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (62,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (54,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (57 %), prairies (15,7 %), zones agricoles hétérogènes (7,9 %), forêts (6,8 %), terres arables (6,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,9 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Le nom de La Montagne a pour origine la villa éponyme construite entre 1839 et 1841, par Aristide Demangeat, fils cadet de l’ex-directeur de l’Arsenal d’Indret, qui se trouvait sur une hauteur de la future commune. Cette habitation abrite désormais la mairie.
La Montagne possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale : La Montàeyn (écriture ELG)[24].
Son nom est traduit Ar Menez en breton (sans trace historique de cette dénomination)[25].
La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais.
Le territoire de la commune fait partie de la paroisse de Saint-Jean de Bouguenais, qui devient la commune de Saint-Jean-de-Boiseau en 1789. C'est une communauté essentiellement rurale, mais le développement de l'activité industrielle dès la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, avec, en particulier, la création de l'arsenal d'Indret en 1777, modifie la donne : le secteur de la Montagne tout proche d'Indret connaît une forte croissance démographique liée à l'afflux d'ouvriers.
Il s'ensuit un certain nombre de problèmes entre la population traditionnelle et les nouveaux venus.
Les 2 et , pendant la guerre de Vendée, 209 habitants de Bouguenais sont fusillés par les Républicains près du château d'Aux.
En 1868, une nouvelle paroisse est créée pour le secteur de la Montagne, Notre-Dame. Neuf ans après, Saint-Jean-de-Boiseau est démembrée et la commune de la Montagne est créée, le .
![]() |
Blason | D'or à trois mouchetures d'hermine à l'ancre de marine de sable brochant sur une roue dentée de gueules posée en abîme, soutenue d'un fasce ondée d'azur[26]. |
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Détails | La fasce ondée d'azur est le symbole de la Loire, les mouchetures d'hermine montrent l'attachement à la Bretagne, l'ancre de Marine est le symbole des ouvriers de l'arsenal (auparavant fonderies royales). Ce blason est supporté par deux branches de lauriers qui sont le symbole du drapeau républicain de 1848. Blason présent sur le site de la commune. |
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Alias | ![]() * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (sable sur gueules). Blason et blasonnement non conformes à ceux présentés sur le site officiel de la commune. Le blason représente : le blasonnement du pays de Retz (d'or à la croix de sable), rappelant l'appartenance de La Montagne au pays de Retz ; une ancre évoquant les chantiers navals ; une onde bleue représentant la Loire. Blason enregistré le 3 octobre 1981. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Liste des maires de 1877 à 1945
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Pierre Blandin | PCF | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Similien Guérin | MRP[28] | Contrôleur aux Forges de Basse-Indre Décédé en fonction | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Eugène Guérin | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Francis Lambourg | DVD | Industriel Conseiller général du Pellerin (1964 → 1988) Démissionnaire | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Pierre Cadeau[N 1] (1921-2008) |
DVD | Technicien à l'Établissement d'Indret | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
René Guillard[N 2],[29],[30] (1925-2015) |
PS | Ajusteur Démissionnaire | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
[31] | Francis Lespinet[N 3] (1954-2009) |
PS puis DVG[32] | Éducateur spécialisé[33] Vice-président de Nantes Métropole Démissionnaire | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
[34] | Liliane Plantive[N 4] | DVG (ex-PCF) | Ancienne secrétaire correspondancière Vice-présidente de Nantes Métropole Maire honoraire (2014)[35] | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
[36],[37] | Pierre Hay | DVG | Retraité[38] | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
[39] | En cours (au 8 octobre 2022) |
Fabien Gracia[40] | DVG-ECO | Professeur d'éducation physique et sportive[41] Co-président du groupe écologiste et citoyen à Nantes Métropole |
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[42].
Selon le classement établi par l'Insee, La Montagne fait partie de l'aire urbaine, de l'unité urbaine, de la zone d'emploi et du bassin de vie de Nantes[43]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « intermédiaire » : 99 % des habitants résidaient dans des zones « intermédiaires » et 1 % dans des zones « peu denses »[44].
La commune est créée en 1877, à partir de Saint-Jean-de-Boiseau.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1876. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[46].
En 2019, la commune comptait 6 290 habitants[Note 6], en augmentation de 5,04 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +7,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 |
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2 106 | 2 309 | 2 556 | 2 404 | 2 595 | 2 948 | 3 080 | 3 117 | 2 895 |
1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 940 | 3 232 | 3 441 | 3 923 | 4 136 | 4 418 | 5 025 | 5 165 | 5 419 |
1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 | 2019 | - | - |
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5 555 | 5 847 | 5 974 | 6 021 | 5 997 | 5 995 | 6 290 | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,1 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 033 hommes pour 3 228 femmes, soit un taux de 51,56 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,42 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,9 |
5,5 | 75-89 ans | 8,8 |
13,3 | 60-74 ans | 14,0 |
22,4 | 45-59 ans | 22,1 |
19,7 | 30-44 ans | 20,1 |
15,2 | 15-29 ans | 13,7 |
23,5 | 0-14 ans | 19,4 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,7 |
5,8 | 75-89 ans | 8,6 |
14,7 | 60-74 ans | 16 |
19,6 | 45-59 ans | 18,9 |
20,1 | 30-44 ans | 19,2 |
19,2 | 15-29 ans | 17,5 |
20 | 0-14 ans | 18 |
Le cinéma Le Montagnard est un cinéma Art et Essai bénévole. C'est dans la même salle que depuis 1919 les bénévoles, de l'association des « Montagnards », assurent régulièrement les projections du cinéma. Celui-ci est né de la volonté de l'abbé Guiho qui fait l'acquisition, en 1919, auprès des surplus de l'armée américaine, d'un appareil de projection Power. Les films muets de l'époque sont accompagnés au piano par un pianiste aveugle : il faut lui indiquer au fur et à mesure la nature des scènes et il joue alors un accompagnement en rapport avec le thème de ces dernières. La salle accueille en 1934 le cinéma parlant, puis le cinémascope en 1954, et témoigne de la grande activité des salles paroissiales de la région. La salle est régulièrement rénovée, pour résister aux crises que traverse le cinéma associatif. Aujourd'hui la salle est équipée en numérique, pour les handicapés, avec une capacité d'accueil de 228 places.
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