Brains [bʁɛ̃] Écouter est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
Pour la brasserie galloise, voir SA Brain & Company.
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Brains | |
![]() L'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Brains | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Loire-Atlantique |
Arrondissement | Nantes |
Intercommunalité | Nantes Métropole |
Maire Mandat |
Laure Beslier 2020-2026 |
Code postal | 44830 |
Code commune | 44024 |
Démographie | |
Gentilé | Brennois Brainnois |
Population municipale |
2 849 hab. (2019 ![]() |
Densité | 186 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 10′ 12″ nord, 1° 43′ 14″ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 34 m |
Superficie | 15,31 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nantes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Rezé-1 |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-brains.fr |
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La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais.
Ses habitants s'appellent les Brennois et les Brennoises, ou les Brainnois et les Brainnoises.
Brains comptait 2 691 habitants au recensement de 2014.
Jules Verne fit de nombreux séjours à Brains, chez son oncle à La Guerche, et chez des amis au Plessis[1].
Brains est situé entre la Loire et le lac de Grand-Lieu, à 18 km au sud-ouest de Nantes et 4 km au nord-ouest de Bouaye. Les communes limitrophes sont Le Pellerin, Cheix-en-Retz, Port-Saint-Père, Saint-Léger-les-Vignes, Bouaye, Bouguenais, La Montagne et Saint-Jean-de-Boiseau.
La commune est bordée dans sa partie sud ouest par l'Acheneau.
Le Pellerin | Saint-Jean-de-Boiseau | La Montagne |
Cheix-en-Retz | ![]() |
Bouguenais |
Port-Saint-Père | Saint-Léger-les-Vignes | Bouaye |
Brains est desservie par la ligne 98 du réseau TAN[2].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, mise en service en 1945[9] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[10],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[13].
Brains est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (33,9 %), prairies (28,1 %), zones agricoles hétérogènes (27,6 %), zones urbanisées (4,6 %), cultures permanentes (2,1 %), forêts (1,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Le nom de la localité est attesté sous les formes de Brenno en 1179, Bren au XIIe siècle, Brent en 1287[21].
Il est traduit Brenn en breton, sans que cette dénomination ait une valeur historique[21].
Brains possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale, écrit Brâin et Brein selon l'écriture MOGA. En gallo, le nom de la commune se prononce [brœ̃ː] ou [brɛ̃ː][22].
La plus grande partie du territoire communal, couvert par une vaste forêt, appartient, sous l'Ancien Régime, aux ducs de Bretagne [référence nécessaire]. Des démembrements successifs donneront naissance à des seigneuries plus ou moins puissantes : Jasson, Le Plessis, Le Pesle, Lorière, La Sauvagerie, La Pilaudière et la Guerche. La seigneurie du Pesle, la plus importante, était à l'origine une juveignerie de Briord. Devenue aujourd'hui une demeure privée, elle domine l'Acheneau à la Cour du Pesle.
Le château du Plessis fut la propriété de Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière, lieutenant de Charette pendant les guerres de Vendée 1793-1796.
Le château de la Guerche dépendait du Pesle jusqu'au XVIe siècle. Jules Verne y était accueilli par son oncle Prudent Allotte de la Fuÿe, propriétaire de 1828 à 1837, pendant les vacances d'été. Il s'y exerçait à des vers impromptus.
L'église fut construite vers 1875 sur l'emplacement de l'ancienne qui datait de 1676. Le clocher, haut de 50 mètres, date de 1901.
Le presbytère vendu comme bien national sous la Révolution abrite aujourd'hui « l'espace des Clos Mâts », lieu culturel avec la bibliothèque et la Musique.
À la fin du XIXe siècle, on dénombrait six moulins à vent. Seuls subsistent les moulins des Charbonnières, du Breuil, de la Fouelle et de la Roche du Gré.
Le cadastre napoléonien révèle un territoire rural ponctué de villages encore parfaitement lisibles aujourd'hui.
Le Port Hamoneau, témoin du rôle économique de l'Acheneau jusqu'en 1914 pour l'acheminement du vin et du sable rouge vers Nantes, accueille aujourd'hui les promeneurs et les pêcheurs venus goûter le calme et la quiétude des marais environnants, à l'ombre des peupliers[23].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Maires avant 1947
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1947 | 1968 | Yves Boquien | doyen de la faculté de médecine | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1968 | mars 1977 | François Charpentier | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1977 | mars 1983 | Joseph Albert | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1983 | mars 2014 | Jean-Pierre Legendre | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2014 | En cours | Laure Beslier | DVG | chargée bancaire |
Selon le classement établi par l'Insee, Brains fait partie de l'aire urbaine, de la zone d'emploi et du bassin de vie de Nantes. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine[24]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 98 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 2 % dans des zones « très peu denses »[25].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].
En 2019, la commune comptait 2 849 habitants[Note 6], en augmentation de 7,92 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +7,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 096 | 649 | 909 | 893 | 1 019 | 1 028 | 1 060 | 1 116 | 1 124 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 084 | 1 170 | 1 150 | 1 124 | 1 179 | 1 138 | 1 177 | 1 159 | 1 165 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 150 | 1 219 | 1 146 | 1 103 | 1 111 | 1 047 | 1 035 | 1 041 | 1 078 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
999 | 1 021 | 1 174 | 1 578 | 1 889 | 2 172 | 2 479 | 2 523 | 2 587 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 840 | 2 849 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,7 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 416 hommes pour 1 420 femmes, soit un taux de 50,07 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 90 ou + | 0,5 |
2,9 | 75-89 ans | 4,8 |
14,2 | 60-74 ans | 14,6 |
24,0 | 45-59 ans | 23,3 |
19,2 | 30-44 ans | 21,8 |
15,6 | 15-29 ans | 15,4 |
23,8 | 0-14 ans | 19,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,7 |
5,8 | 75-89 ans | 8,6 |
14,7 | 60-74 ans | 16 |
19,6 | 45-59 ans | 18,9 |
20,1 | 30-44 ans | 19,2 |
19,2 | 15-29 ans | 17,5 |
20 | 0-14 ans | 18 |
![]() |
Blasonnement :
D'or à l'aigle essorante de sable, la tête senestrée, soutenue d'une divise ondée d'azur en pointe.
Commentaires : Le sceau communal en usage depuis 1863 (second Empire) ne fut pas restitué à l'État et servit pour officialiser de faux documents durant l'Occupation, imprimés par la Résistance pour imiter des documents allemands. C'est pour cela que l'aigle doit être dessiné tel quel. La divise ondée évoque la rivière l'Acheneau. Les couleurs or et sable évoquent aussi le blasonnement du pays de Retz : d'or à la croix de sable, rappelant l'appartenance de Brains au pays de Retz. Blason conçu par l'héraldiste Michel Pressensé (délibération municipale du ), enregistré le . |