Bouaye ([bwɛ][1] ou [bwɛj][2]) est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
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Bouaye | |
Gare de Bouaye | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Loire-Atlantique |
Arrondissement | Nantes |
Intercommunalité | Nantes Métropole |
Maire Mandat |
Jacques Garreau 2020-2026 |
Code postal | 44830 |
Code commune | 44018 |
Démographie | |
Gentilé | Boscéens |
Population municipale |
8 008 hab. (2019 ![]() |
Densité | 579 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 08′ 39″ nord, 1° 41′ 16″ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 34 m |
Superficie | 13,83 km2 |
Type | Commune urbaine et littorale |
Unité urbaine | Nantes (banlieue) |
Aire d'attraction | Nantes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Rezé-1 |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | bouaye.fr |
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La commune, chef-lieu de l'ancien Canton de Bouaye (dissous en 2014) fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais.
Ses habitants s'appellent les Boscéens et les Boscéennes.
Bouaye comptait 8 008 habitants au recensement de 2019 .
Bouaye est situé en bordure nord du lac de Grand-Lieu, à 12 km au sud-ouest de Nantes, sur la route Nantes-Pornic.
Les communes limitrophes sont Bouguenais, Brains, Saint-Aignan-Grandlieu, Saint-Léger-les-Vignes et Saint-Mars de Coutais.
On y trouve un ancien village de pêcheurs, L'Etier.
Bouaye est limitrophe des communes suivantes :
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Brains | La Montagne | Bouguenais | ![]() |
Port-Saint-Père | N | Bouguenais Saint-Aignan-Grandlieu | ||
O Bouaye E | ||||
S | ||||
Saint-Mars-de-Coutais | Saint-Philbert-de-Grand-Lieu (Lac de Grand-Lieu) |
Saint-Aignan-Grandlieu |
Bouaye est desservie par 2 lignes de bus (88 et 98) du réseau TAN[3].
La commune dispose également d'une gare desservie par les TER Pays de la Loire.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, mise en service en 1945[10] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[11],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,5 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[14].
Bouaye est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nantes, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[18] et 645 324 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nantes est la huitième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux et Nice[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21],[22].
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac de Grand-Lieu, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[23]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[24],[25].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (27,8 %), zones agricoles hétérogènes (20,1 %), prairies (15,6 %), cultures permanentes (13 %), terres arables (9,2 %), forêts (8,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,1 %), zones humides intérieures (0,3 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[27].
Le toponyme Bouaye est mentionné pour la première fois dans un document sous la forme Boia en 1115[28], puis attestée sous les formes Boya en 1221, Boae en 1325, Boaye en 1426, Boi au XVIIe siècle et en 1731[29].
Albert Dauzat et Charles Rostaing[30] mettent Bouaye en parallèle avec Bouan, issu selon eux de Bovanum, basé sur le nom de personne roman Bovus (variante de Bovius) suivi du suffixe latin -anum (propre au midi). Selon eux, Bouaye contiendrait le même anthroponyme, mais avec le suffixe -aca, variante féminine d’-acum, d'où une forme primitive *Bovaca. Cette hypothèse n’est pas suivie par Ernest Nègre[31] qui y voit bien, certes, le nom d’homme Bovius, mais suivi d'une désinence -a.
Bouaye possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale, écrit Bóaèy selon l'écriture ELG ou Bouay et Bouèy selon l'écriture MOGA. En gallo, le nom de la commune se prononce [bwaj] ou [bwɛj][32],[33].
La forme bretonne correcte proposée par l'Office public de la langue bretonne est Bouez[29].
Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, Bouaye est une commune essentiellement rurale. Les progrès techniques du XIXe siècle, le développement des infrastructures routières et ferroviaires, favoriseront la lente mutation de la commune[34].
La sédentarité de l'homme sur le sol de la commune, liée à la proximité du lac de Grand-lieu, est attestée dès la préhistoire. Au VIIe siècle, Saint-Hermeland vint évangéliser la population.
Le sol était alors entièrement recouvert par la forêt. Il fallut cinq siècles de labeur à la communauté pour débroussailler, défricher l'espace, afin de dégager les prairies et les champs. De nombreuses terres ont conservé l'appellation de l'époque où les habitants les arrachèrent de la forêt : le Bois-de-la-Noé, la Ville-en-Bois, l’Épine, le Petit-Bois.
La population s'est très vite développée. Au XVe siècle, Bouaye compte déjà 500 habitants. La culture de la vigne est déjà très étendue. Le raisin se presse alors au château de la Sénaigerie.
Dès 1580, le recteur administrait la paroisse et tenait les registres d'état-civil. Le clergé occupa cette fonction jusqu'à la Révolution française. Un premier maire fut nommé en novembre 1792.
En 1826, les premiers documents cadastraux furent établis. Ils évaluaient la superficie communale à 1 349 hectares, 54 ares, 68 centiares.
Chef-lieu de canton créé à la Révolution, Bouaye connaît un réel essor administratif avec sa justice de paix, son conseil de révision, sa gendarmerie.
Le XXe siècle viendra peaufiner cette évolution avec l’électrification et l’avènement de l’automobile.
Le paysage boscéen se modifie, les mentalités aussi. La guerre 1914-1918 aura pour conséquence indirecte « l’émancipation de la femme ». La coiffe sera reléguée au fond des tiroirs. Bouaye compte alors 1 205 habitants.
Dans le contexte d’expansion générale de l’après-guerre, Bouaye se transforme peu à peu en commune périurbaine. Sa position privilégiée aux portes de Nantes, sur la route des plages, à proximité des centres industriels, lui assure un développement plus rapide. Depuis 1968, la commune connaît une explosion démographique particulièrement forte qui porte aujourd’hui sa population à 8008 (estimation 2019). Au cœur de paysages viticoles toujours présents, l’habitat traditionnel a fait place aux résidences pavillonnaires.
Le rattachement à l’agglomération nantaise, concrétisé par la desserte des transports en commun et la construction d’un lycée public, caractérise désormais la commune de Bouaye.
Bouaye Histoire est présente pour aider et mettre en œuvre toute recherche d'histoire locale ; préserver et développer le patrimoine culturel, historique et archivistique de la commune de Bouaye ; et faire connaître au plus grand public, par divers moyens de communication, le résultat de ses recherches.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Liste des maires avant 1947
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1947 | 1949 | René Vinet | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1949 | 1955 | Donatien Olive[Note 6] | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1955 | 1959 | Aristide Richardeau[35] (1906-1990) |
Cafetier, menuisier-charpentier | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Yves Douaud | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Eugène Lévêque[Note 7] | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Christian Davias | SE | Ingénieur EDF | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Georges Le Guellaff[Note 8] | UDF-CDS | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Yves Prat[Note 9] | PS | Cadre commercial, maire honoraire | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Marie-France Burgaud | MoDem[36],[Note 10] | Directrice opérationnelle Vice-présidente de Nantes Métropole (2001 → 2008) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
En cours (au 26 janvier 2021) |
Jacques Garreau[Note 11],[37] | PS[Note 12] | Professeur des écoles 7e vice-président de Nantes Métropole[38] | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2006[39].
L’Agenda 21 de la Ville de Bouaye a été reconnu par le Ministère du développement durable. Ce titre lui offre l’opportunité d’apparaitre dans les manuels scolaires de l’Édition Belin et ainsi de servir d’exemple aux collégiens.
Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de la commune de Bouaye sont les suivantes :
Élection | Territoire | Titre | Nom | Début de mandat | Fin de mandat |
---|---|---|---|---|---|
Municipales | Bouaye | Maire | Jacques Garreau | 2014 | 2020 |
Cantonales | Bouaye | Conseiller général | Gérard Allard | 2015 | |
Législatives | 4e circonscription | Député | Dominique Raimbourg | ||
Régionales | Pays de la Loire | Président du conseil régional | Jacques Auxiette | 2015 | |
Présidentielles | France | Président de la République | François Hollande |
Un Conseil des Sages élu par les Boscéens de plus de 60 ans a été mis en place dès le . Les Sages mettent l’expérience acquise au cours de leur vie au service de la collectivité. Ils donnent de leur temps pour réfléchir et éclairer de leurs propositions les décisions que les élus prennent[40].
Le Conseil des Sages a un pouvoir consultatif s’inscrivant dans une démarche participative et traite des sujets d’intérêt général. Le Conseil des Sages est :
Il est renouvelable par moitié tous les trois ans.
Bouaye a reçu des distonctions[40].
Cette distinction récompense la démarche de la Ville de Bouaye, qui depuis plusieurs années, met en place des initiatives pour faire connaître et contribuer au développement du commerce équitable.
Cette distinction récompense la ville qui a reçu le plus de médailles pour son muscadet au regard du nombre d’hectares de vignes cultivées. La ville de Bouaye a remporté trois fois ce prix en 1988, 2002 et 2010.
Bouaye a obtenu trois flammes au challenge des Villes sportives 2015 organisé par le Comité Départemental Olympique et Sportif de Loire-Atlantique (CDOS 44), dans la catégorie des communes de 4 001 à 8 000 habitants.
Bouaye fait partie de l’intercommunalité de Nantes métropole et du SIVOM d'Herbauges[40].
La Ville de Bouaye est jumelée avec les villes de[40] :
Selon le classement établi par l'Insee, Bouaye fait partie de l'aire urbaine, de l'unité urbaine, de la zone d'emploi et du bassin de vie de Nantes[41]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « intermédiaire » : 89 % des habitants résidaient dans des zones « intermédiaires » et 11 % dans des zones « peu denses »[42].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[44].
En 2019, la commune comptait 8 008 habitants[Note 13], en augmentation de 22,17 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +7,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 465 | 834 | 1 042 | 1 123 | 1 297 | 1 292 | 1 298 | 1 304 | 1 332 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 294 | 1 388 | 1 397 | 1 340 | 1 383 | 1 437 | 1 409 | 1 420 | 1 433 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 400 | 1 469 | 1 389 | 1 215 | 1 267 | 1 279 | 1 264 | 1 355 | 1 406 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 520 | 1 607 | 2 209 | 3 445 | 4 815 | 5 252 | 5 505 | 5 632 | 5 958 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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7 300 | 8 008 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,8 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 836 hommes pour 4 078 femmes, soit un taux de 51,53 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,42 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 90 ou + | 1,0 |
4,7 | 75-89 ans | 6,5 |
14,9 | 60-74 ans | 16,1 |
20,9 | 45-59 ans | 20,5 |
20,6 | 30-44 ans | 21,8 |
15,7 | 15-29 ans | 13,7 |
22,8 | 0-14 ans | 20,4 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,7 |
5,8 | 75-89 ans | 8,6 |
14,7 | 60-74 ans | 16 |
19,6 | 45-59 ans | 18,9 |
20,1 | 30-44 ans | 19,2 |
19,2 | 15-29 ans | 17,5 |
20 | 0-14 ans | 18 |
La commune dépend de l'académie de Nantes. Bouaye dispose de trois écoles primaires, deux collèges et deux lycées. La municipalité est chargée, pour les écoles primaires publiques, de l’accueil périscolaire, de la restauration scolaire et de l’entretien des locaux. La ville compte deux écoles primaires publiques (Groupe scolaire Maryse Bastié et École Victor Hugo) et une privée (Notre-Dame de la Trinité). Pour le secondaire, on trouve un collège privé (Collège privé Saint-Hermeland) et un collège public (Collège public Bellestre). Deux lycées sont aussi situés sur la commune. Un lycée public (Lycée Alcide D'Orbigny) et un lycée privé agricole (Daniel Brottier).
La ville de Bouaye possède deux ensembles sportifs pour de nombreux clubs[40].
L'ensemble sportif de Bellestre de la Ville de Bouaye possède un plateau sportif (foot, sautoirs, lancer de poids, paniers de basket et une piste de rollers), deux terrains de basket extérieurs, une halle de tennis avec deux terrains en salle et deux en extérieur (Chemin de la Piogerie), deux terrains de football, un en herbe, un synthétique (stade Georges-Tougeron, rue du Tour) et un ensemble sportif de 5 200 m2
Cet ensemble dispose d'une salle polyvalente, une salle de danse, une piste d'athlétisme Patrice-Perrais (400 m).
Sur Bouaye, plus de vingt clubs et associations offrent la possibilité de pratiquer un sport, individuel ou collectif, pour le loisir ou la compétition.
Le club de football, FC Bouaye, organise tous les ans en juin un Tournoi national génération espoirs (U9) au stade Georges-Tougeron.
Bouaye compte de nombreux châteaux bien conservés.
Le domaine de la Sénaigerie date du XIIIe siècle. Seul monument historique classé de Bouaye, il possède un pigeonnier rare du XVe. Le pigeonnier était autrefois un signe extérieur de richesse : sa taille était en rapport avec la taille de la propriété. Celui de la Sénaigerie possède 1 000 boulins (niches à pigeons), ce qui signifie que le domaine couvrait 500 hectares (5 km2 !)
Il n'en comporte plus que dix, essentiellement boisés[50].
Le 14 avril 2010, le Ministère de l'Écologie a décerné le « label Biodiversité » au projet de la Sénaigerie[51].
Le château du Bois de la Noë (1720-XIXe siècle), édifié par Arnous de la Noë et remanié au XIXe siècle. Il devient ensuite la propriété de la famille Giraud-Blanchard, riches négociants, qui élevèrent une tourelle en bordure de la route. Ce château est encore appelé « le Bois de la Noë », « La Noë des Bois » ou « La Heurte aux Lièvres ». Propriété de M. Noisette en 1892. Il est transformé en hôtel-restaurant à partir de 1927. Les étages situés au nord sont détruits par un incendie en 1932 et en 1936. À noter que le pavillon de Garde du château date du XIXe siècle[réf. souhaitée].
Le domaine de la Mévellière s'étend sur 52 hectares. Datant du XVIe siècle, ce site a connu de nombreuses métamorphoses au fil des années : bâtiments et façades, cour d'honneur, allées, jardins et plans d'eau. Le patrimoine bâti que l'on peut observer s'accompagne d'un patrimoine naturel intéressant : parc boisé, parc ornemental, verger, étang. On retrouve aussi un grand chêne, au nord de la Mévellière qui a été pris comme point de départ pour établir le cadastre napoléonien de Bouaye de 1826.
Le bâti présente un logis du XVIIIe siècle, des dépendances en mauvais état et une maison dite du gardien construite au XIXe siècle, dans le style clissonnais.
Propriété de la famille Guérin au milieu du XIXe siècle, le château a été acheté en 1930 par M. René Poisson, pilote de chasse pendant la première guerre mondiale. C'est ensuite son fils qui l'a racheté à ses frères et ses sœurs dans les années 1970. Fin 2005, le château de la Mévellière et son parc ont été acquis par la commune tout en garantissant à son ancien propriétaire, M. Poisson, le droit d’usage et la jouissance exclusive des lieux[réf. souhaitée]. Au décès de celui-ci, la commune prit possession du domaine. Après plusieurs réunions participatives et plusieurs années de travaux, le domaine fut ouvert au public le 26 mai 2018.
Plus grand lac d'Europe, ce centre d'éducation à l'environnement permettra[Quand ?] à tous les publics de découvrir la richesse d’un des patrimoines naturels les plus remarquables de Loire-Atlantique.
La Maison du lac prévoit un circuit découverte en trois étapes en débutant par le centre d’accueil. Le circuit se poursuit le long d’un sentier écologique pour finir à l’ancien pavillon de chasse Guerlain[52].
La ville de Bouaye propose 4 circuits de randonnée pédestre[40] :
3 circuits pour découvrir le bourg
Un circuit traversant Bouaye
Située au sein de l'ensemble sportif de Bellestre. La salle est réservée à une programmation municipale[40].
La médiathèque de Bouaye située sur la Place du Marché propose une grande variété de livres, dvd.
L'EBMD (École Boscéenne de Musique et de Danse) est composée de 20 professeurs de danse dont les cours sont ouverts à tous. L'école se situe au 2 rue du stade.
Le Bokal géré par la mairie permet aux musiciens amateurs de pratiquer leurs musiques en dehors des circuits traditionnels. Ce local est aménagé dans un espace autonome de 25 m2 et doté de tout le matériel nécessaire.
Ce festival pluridisciplinaire a été créé en 2013 pour tous les âges. Il se déroule tous les deux ans. On y retrouve du théâtre, du conte, du cirque, de la danse, de la musique… Les spectacles sont produits par des compagnies professionnelles, mais aussi par des associations boscéennes[40].
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Autour de leurs grands terroirs, Luc et Jérôme, cultivent leurs vignes dans le respect de l’environnement. C’est dans le même esprit qu’ils vinifient leurs vins, afin qu’ils expriment au mieux leurs caractères, leurs terroirs. Des vins aromatiques, souples destinés aux consommateurs du monde entier[53].
Situé en plein cœur de l’aire d’appellation Muscadet Côtes de Grandlieu, le Domaine du Haut Bourg est une exploitation familiale constituée par la volonté de quatre générations. C’est en 1945 que les premiers ceps de muscadet ont été plantés sur les terres du domaine et depuis, la surface de vigne n’a cessé de croître atteignant aujourd’hui 40 hectares.
Le domaine est une structure familiale de 21 hectares où se sont succédé trois générations de vignerons.
Une grande partie du domaine est en limite de la réserve du lac de Grand lieu. Afin de protéger le site, Pascal Gobin, exploitant du domaine, pratique une démarche de lutte raisonnée en collaboration avec un technicien viticole.
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Blasonnement :
D'azur à la quintefeuille d'argent, au franc-canton d'or à la croix de sable et à la plaine d'argent.
Commentaires : La quintefeuille est empruntée aux armes de la seigneurie de La Lande-Bougon. La plaine d'argent évoque le lac de Grand-Lieu. Le franc-canton représente le blasonnement du pays de Retz : d'or à la croix de sable, rappelant l'appartenance de Bouaye au pays de Retz. Blason conçu par A. Baudry-Sauriau (délibération municipale du ), enregistré le . |