Saint-Léger-les-Vignes est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Léger et Vignes.
Ne doit pas être confondue avec la commune de Saint-Léger-des-Vignes, située dans le département de la Nièvre.
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Saint-Léger-les-Vignes | |
![]() L'église Saint-Léger. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Loire-Atlantique |
Arrondissement | Nantes |
Intercommunalité | Nantes Métropole |
Maire Mandat |
Patrick Grolier 2020-2026 |
Code postal | 44710 |
Code commune | 44171 |
Démographie | |
Gentilé | Légérien |
Population municipale |
1 939 hab. (2019 ![]() |
Densité | 299 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 08′ 13″ nord, 1° 43′ 52″ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 29 m |
Superficie | 6,49 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Port-Saint-Père (banlieue) |
Aire d'attraction | Nantes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Rezé-1 |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-saintlegerlesvignes.fr |
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Ses habitants s'appellent les Légériens et les Légériennes.
La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du Pays de Retz et dans le pays historique du Pays Nantais.
Saint-Léger-les-Vignes est située entre le lac de Grand-Lieu et l'estuaire de la Loire, sur le cours de l'Acheneau, rivière qui relie le lac à la Loire, à 15 km au sud-ouest de Nantes et 4 km à l'ouest de Bouaye.
Brains | ||
Port-Saint-Père | ![]() |
Bouaye |
Saint-Mars-de-Coutais | Saint-Philbert-de-Grand-Lieu |
Comme son nom l'indique, elle est entourée de vignobles (production de vins de pays et de Muscadet « Côtes de Grand-Lieu »), ce qui en fait sa principale activité économique[réf. nécessaire].
Saint-Léger-les-Vignes est desservie par la ligne 98 du réseau TAN[1], et par la ligne 303 du réseau régional Aléop[2].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, mise en service en 1945[9] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[10],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[13].
Saint-Léger-les-Vignes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Port-Saint-Père, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[17] et 4 867 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (31,8 %), prairies (23,3 %), zones urbanisées (12,5 %), zones agricoles hétérogènes (10,6 %), forêts (8,8 %), terres arables (7,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,3 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Le nom de la commune est attesté sous la forme Sanctus Leodegarius en 1180[24].[réf. nécessaire]
Le nom de Saint-Léger-les-Vignes viendrait de Saint Léger d’Autun.[réf. nécessaire]
C’est en 1923 que les mots « les Vignes » furent ajoutés à Saint-Léger, à la suite d'une décision municipale de 1918, pour se différencier de ses homonymes.
La forme bretonne correcte proposée par l'Office public de la langue bretonne est Sant-Lezer-ar-Gwiniegi[25].
Au XIIe siècle, l'église de Saint-Léger et les dîmes de la paroisse furent confiés à la protection de l'abbaye de Saint-Florent d'Angers.[réf. nécessaire]
La commune s'appelait Saint-Léger jusqu'au décret du où elle a pris son nom actuel.[réf. nécessaire]
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1871 | 1888 | Michel du Châtelier | ||
1888 | 1924 | Arthur Gazet du Châtelier[26] | Viticulteur | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1945 | avril 1950 (décès) |
Guy Gazet du Châtelier | ||
1950 | mars 1959 | Alice du Châtelier | ||
mars 1959 | mars 1977 | Michel Jallot | ||
mars 1977 | mars 2001 | Gilbert Gobin | ||
mars 2001 | mai 2020 | Jacques Gillaizeau[Note 6] | PS | Ingénieur de la navigation aérienne retraité Conseiller régional des Pays de la Loire (2004 → 2010) |
mai 2020[27] | En cours | Patrick Grolier | Agent SNCF, ancien 1er adjoint |
Selon le classement établi par l'Insee, Saint-Léger-les-Vignes fait partie de l'aire urbaine, de l'unité urbaine, de la zone d'emploi et du bassin de vie de Nantes[28]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « intermédiaire » : 85 % des habitants résidaient dans des zones « intermédiaires », 14 % dans des zones « peu denses » et 1 % dans des zones « très peu denses »[29].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2019, la commune comptait 1 939 habitants[Note 7], en augmentation de 21,04 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +7,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
523 | 344 | 505 | 600 | 559 | 576 | 638 | 562 | 600 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
619 | 600 | 613 | 621 | 605 | 535 | 578 | 541 | 548 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
581 | 585 | 516 | 469 | 448 | 427 | 393 | 437 | 462 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
451 | 451 | 484 | 721 | 946 | 1 158 | 1 375 | 1 406 | 1 540 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 844 | 1 939 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,1 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 948 hommes pour 954 femmes, soit un taux de 50,16 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,1 | 90 ou + | 0,0 |
4,2 | 75-89 ans | 4,3 |
13,2 | 60-74 ans | 12,4 |
21,6 | 45-59 ans | 23,6 |
21,9 | 30-44 ans | 21,2 |
16,6 | 15-29 ans | 17,1 |
22,3 | 0-14 ans | 21,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,7 |
5,8 | 75-89 ans | 8,6 |
14,7 | 60-74 ans | 16 |
19,6 | 45-59 ans | 18,9 |
20,1 | 30-44 ans | 19,2 |
19,2 | 15-29 ans | 17,5 |
20 | 0-14 ans | 18 |
Une école maternelle et élémentaire publique.
![]() |
Blasonnement :
De gueules à la crosse d'or posée en bande, chargée d'une épée versée d'argent garnie d'or posée en barre, croisés en sautoir, surmontant une grappe de raisin d'or, à la bordure également d'or.
Commentaires : La crosse symbolise Saint Léger d'Autun, et la grappe de raisin l'activité viticole de la commune. Blason conçu par l'abbé Thibaud en 1943 ; réduction par l'héraldiste Michel Pressensé en 1970 (délibération municipale du ), enregistré le . |
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