Saint-Rambert-en-Bugey est une commune française située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Saint-Rambert-en-Bugey | |
Vue du centre de Saint-Rambert-en-Bugey. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Belley |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Plaine de l'Ain |
Maire Mandat |
Gilbert Bouchon 2020-2026 |
Code postal | 01230 |
Code commune | 01384 |
Démographie | |
Gentilé | Rambertois |
Population municipale |
2 188 hab. (2019 ![]() |
Densité | 77 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 56′ 49″ nord, 5° 26′ 15″ est |
Altitude | Min. 271 m Max. 819 m |
Superficie | 28,55 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Ambérieu-en-Bugey (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Ambérieu-en-Bugey |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saint-rambert-en-bugey.fr |
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Saint-Rambert-en-Bugey est situé dans le Jura méridional, dans les montagnes du Bugey, au débouché de la vallée de l'Albarine, à 310 m d'altitude.
Ambronay | l'Abergement-de-Varey, Nivollet-Montgriffon | Oncieu |
Ambérieu-en-Bugey | ![]() |
Argis |
Torcieu | Cleyzieu, Conand | Arandas |
Une station météorologique est ouverte le à 296 m d'altitude 45,95028, 5,4611[2].
Saint-Rambert-en-Bugey possède un climat de type semi-continental.
La vallée est située dans une zone climatique de transition : en automne, alors que la plaine de l'Ain, située à quelques kilomètres, se trouve en pleine zone de brouillard, la vallée de l'Albarine reste ensoleillée jusqu'à Torcieu ; la brise de montagne, canalisée par la cluse des Hôpitaux, chasse la brume[3]
La partie de la cluse sinueuse où est bâtie la ville est dirigée du nord-est au sud-ouest.
La ville est traversée dans sa longueur par la rivière Albarine[4] très fréquentée par les pêcheurs à la mouche pour son peuplement en truites fario et en ombres communs.
Trois affluents rejoignent l'Albarine à Saint-Rambert-en-Bugey :
Saint-Rambert-en-Bugey est une commune rurale[Note 1],[5]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ambérieu-en-Bugey, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].
La ville de Saint-Rambert-en-Bugey est constituée schématiquement de deux parties distinctes: la "vieille ville", anciennement enceinte dans les murs de la ville, qui étire une double rangée d'habitations anciennes en amont de l'église, et, en aval, des bâtiments (usines, cités ouvrières, maisons de contremaîtres et "châteaux" des propriétaires) de la filature de la Schappe
Saint-Rambert a vu sa richesse architecturale se perdre au fur et à mesure de son histoire.
Dès 1602, son château est détruit. Les remparts sont détruits par des crues, les portes de la ville démontées pour faciliter la circulation, l'abbaye détruite à la suite de la Révolution de 1789.
La révolution industrielle a marqué profondément la physionomie de la cité. On remarque les restes d'un très rare ensemble de cités ouvrières, de villas de contremaitres, de châteaux de directeurs et d'usines textiles datant du XIXe siècle (Schappe).
Autrefois surnommé la « Venise du Bugey[10] » à cause de son canal qui traversait le bourg et de ses fontaines monumentales, Saint-Rambert a vu son canal couvert et ses fontaines détruites lors des opérations de bétonnage des années 1960.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65,2 %), prairies (22,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,6 %), zones urbanisées (3,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La ville est traversée par la route départementale D 1504, ancienne « route nationale 504 ».
La gare de Saint-Rambert-en-Bugey est située sur la Ligne de Lyon-Perrache à Genève (frontière). Elle est desservie[12] par des trains TER Rhône-Alpes qui effectuent des missions entre la gare de Lyon-Perrache et celles de :
Saint-Gervais ; Évian ; Chambéry-Challes-les-Eaux ; Genève.
La station de Saint-Rambert a été mise en service en 1857 par la Compagnie du chemin de fer de Lyon à Genève.
Les autres voies de Saint-Rambert-en-Bugey sont[13] :
Au cours des siècles, Saint-Rambert-en-Bugey s'est appelé
Hydronyme d'origine gauloise, reposant soit sur une forme gauloise °BEBRŌNNO, soit sur une forme gallo-romane °BEBRŌNE. Le radical BEBR- est celui du gaulois °BEBROS ou °BEBRUS « castor », adapté en bas-latin sous la forme BEBER. Le second élément de l'hydronyme est soit le gaulois ONNO « cours d’eau » (cas le plus probable), soit un suffixe de présence gallo-roman -ŌNE, d'où le sens global de « rivière aux castors », ou éventuellement « endroit où il y a des castors ».
avec le latin locellus, diminutif de locus, « lieu »
de Ragnebert qui y fut assassiné en 680.
de par la proximité des Monts Jura ou Mont Joux.
La commune a aussi été surnommée :
Les habitants emploient couramment l'abréviation « Saint-Ran »..
Charles Athanase Walckenaer donne le district de Saint-Rambert comme étant le territoire des Ambarres[18]
Selon la légende, les origines de la ville de Saint-Rambert remontent à saint Domitien, au Ve siècle. Domitien aurait fondé un monastère et un hospice sur les bords du Brevon, vers 440. Ce « désert », où se cachait précédemment des « faux-monnayeurs », se nommait Bébronne.
Au VIIe siècle, Ragnebert, un noble et pieux chevalier franc (un "leude") est victime d'obscures intrigues de pouvoir sous le règne du « roi fainéant » Thierry III. Exilé dans le Bugey par Ebroïn, le maire du palais, il est assassiné sur ses ordres le , sur le chemin de l'abbaye. Une croix de pierre, placée à quelques pas du pont du Brevon, indique l'endroit où il aurait été mis à mort par deux « sicaires ».
D'après la légende, les prodiges se multiplièrent sur le tombeau de Ragnebert et le lieu devint rapidement un important lieu de pèlerinage. En peu de temps, il se forma sous la protection de l'abbaye un bourg qui prit le nom du martyr. Cette dévotion connaît au XIIe siècle une diffusion régionale en atteignant, par l’intermédiaire du monastère de l’Île Barbe (Saint-Rambert-l'Île-Barbe, Lyon), les comtés de Forez (Saint-Rambert-sur-Loire, Loire) et d’Albon (Saint-Rambert-d'Albon, Drôme).
Les reliques de Rambert et Domitien sont toujours conservées dans l'église paroissiale Saint-Antoine.
L’Abbaye de Saint-Rambert se trouve au XIIe siècle à l'apogée de sa puissance. Indépendante de toute suprématie temporelle, elle ne relève que du pape pour la question canonique. Elle possède des domaines jusqu'en Savoie, et se trouve un des petits états les plus riches du Bugey[21]. En 1191, une bulle du pape Célestin III, où l'on énumère les bénéfices de l'Abbaye[22], montre que son étendue était plus considérable que celle du canton actuel.
La construction du château de Cornillon, sur un éperon rocheux au-dessus de la ville, permet à l'Abbaye d'assurer seule son indépendance et sa sécurité.
En 1196, l'abbé Régnier cède à Thomas, comte de Savoie, le château de Cornillon en échange de sa protection.
Vers 1282, le conflit entre la maison de Savoie et celle du Dauphiné gagne le Bugey. Situé à la « frontière », Saint-Rambert reçoit en 1288 du comte de Savoie Amédée V des franchises et des privilèges semblables à ceux de la ville de Bourg. Le château de Cornillon, dernier bastion savoyard sur la route qui mène à Pont d’Ain, est une place importante dans cette guerre d'escarmouches, de sièges et d'expéditions punitives. Des chevauchées partent de Saint-Rambert pour aller ravager la plaine de l'Ain[23]. Cette position stratégique va accroitre l'importance du bourg de Saint-Rambert qui s’entoure de remparts et devient une ville de garnison et de stockage du matériel militaire. Le , le traité de Paris met fin au conflit.
Le bourg obtient rapidement franchises et privilèges. Il devient notamment la résidence obligée des juge-mages du Bugey et se développe considérablement.
Saint-Rambert reste savoyard jusqu'en 1601 et la signature du traité de Lyon.
En 1601, le traité de Lyon rattache Saint-Rambert à la France. Le château de Cornillon est détruit en 1602 par le maréchal de Biron.
En 1607, le duc de Nemours Henri de Savoie obtient du roi Henri IV la réunion des justices s’exerçant sur ses marquisats de Saint-Sorlin et Saint-Rambert et ses baronnies de Chazey, Poncin et Cerdon ; la centralisation se fait à Saint-Rambert, ainsi sauvé de la désertification et de la ruine qui la menaçaient[24] : en effet, la ville doit faire face à la concurrence de la route Lyon-Bellegarde passant par Nantua, plus courte que la route Lyon-Bellegarde passant par Saint-Rambert et Belley (de Bellegarde, on rejoint Genève). En 1607 également, un collège est fondé à Saint-Rambert par Claude Guichard.
L'industrie textile est la plus importante des industries de la ville, reconnue pour l'excellente qualité de sa production de toile de chanvre (nappe, serviette, etc.). Un bureau de visite et de marquage des toiles, créé en 1738, lutte contre les nombreuses malfaçons et contrefaçons.
Les habitants sont pour la plupart pauvres et la ville insalubre. Des épidémies déciment de temps à autre la population. Des tanneurs travaillent en ville (en 1767, il y a cinq tanneries à Saint-Rambert-en-Bugey), malgré les interdictions. Ces commerces locaux empuantissent les alentours. En 1697, la muraille "au devant de l'église" est emportée par une crue.
En 1748, la « porte d'en haut » est détruite pour agrandir le chemin royal de Lyon à Chambéry.
Le don gratuit, la mauvaise gestion des syndics et un mauvais procès contre les Chartreux de Portes, qui réclament que la justice de leur seigneurie de Saint-Sorlin soit rendue à Lagnieu, ruine la ville : en 1771, le parlement de Dijon ordonne que la justice du marquisat de Saint-Sorlin soit exercée à Lagnieu. Les magistrats de Saint-Rambert sont déboutés de leur recours en 1773 et la communauté condamnée à payer les frais du procès. Elle doit piocher dans les économies de l'hôpital pour faire face à cette dépense. Le siège de la justice à Saint-Rambert est disloqué.
Sous la Terreur, la déchristianisation imposant le changement des noms de lieux à consonance chrétienne, Saint-Rambert est rebaptisé Montferme.
Un bataillon de volontaires du district de Saint-Rambert se forme lors de la levée en masse décrétée le . Le bataillon de Montferme combat dans l'Armée des Alpes sous les ordres de Kellerman, puis de Dumas[25].
Alphonse de Lamartine nous a laissé cette description de Saint-Rambert au début du XIXe siècle :
En mars 1814, lors de la campagne de France qui voit Napoléon Ier tenter d'arrêter l'invasion de la France, des paysans et des gardes nationaux de Tenay et de Saint-Rambert se joignent aux hommes du 23e régiment d'infanterie de ligne et tiennent tête à un détachement de 600 Autrichiens au lieu-dit les Balmettes, vers Torcieu
La révolution industrielle a profondément marqué la physionomie de la ville. L'histoire de Saint-Rambert au XXe siècle est totalement liée à celle de la filature de la Schappe.
En 1905, l'abbé Tournier, l'un des cofondateurs de la revue Le Bugey, crée à Saint-Rambert la première association de parents d'élèves[26].
En 1908, monsieur Bois, propriétaire, loue pour dix années sa papeterie de Caline pour 12 000 F. l'an (avec faculté de rachat de 300 000 f.) à la société Henri Thouvard et Delafon, d'Entre-deux-Guiers (Isère). Le matériel neuf acheté aux établissements Bouvier et Paul, de Grenoble, permet de pousser la production de 20 tonnes par mois à 120 tonnes par mois. monsieur Bois décède en . Le mois suivant, l'usine est fermée pour cause de guerre puis liquidée. André Navarre, célèbre industriel papetier (et ancien patron d'Henri Thouvard) achète le matériel de l'usine moyennant 420 000 f. Il cède les lieux en 1923 à Voisin & Pascal, sans la machine à papier.
Le canton de Saint-Rambert-en-Bugey abrite plusieurs groupes de résistants, mais également un noyau organisé de miliciens.
Saint-Rambert fait partie des villes où se fera un dépôt de gerbes clandestins, simultanément au défilé du 11 novembre 1943 à Oyonnax.
À partir de 1944, l'axe ferroviaire stratégique Ambérieu-Culoz est régulièrement saboté par les maquisards, notamment au pont de Reculafol.
Le , au cours de l'attaque d'un train blindé, 6 soldats allemands sont tués. Simultanément, une patrouille allemande est attaquée dans la ville.
Le , la Wehrmacht et la Gestapo, épaulées par la milice, investissent la ville en guise de représailles. Après une brève tentative de résistance, les maquisards doivent décrocher et se cacher où ils le peuvent.
Des barrages sont établis aux entrées de la ville où de nombreuses personnes sont arrêtées. Plus de 250 ouvriers de la filature de la Schappe sont parqués dans la cour de l'usine, de 14 h 30 à 22 h, et 30 otages, pris au quartier du four-à-chaux, à l'abbaye et à la mairie, sont parqués sous la Grenette (l'ancien marché couvert de Saint-Rambert, mairie actuelle).
Dix-huit otages sont libérés, mais 12 d'entre eux sont mitraillés à 21 h 45 dans la rue du Pavé (actuellement rue des Otages).
Meurent sur le coup :
Trois otages, grièvement blessés, seront emmenés à l'hôpital de Nantua. Reconnus lors d'une descente des nazis dans l’hôpital, ils seront fusillés une seconde fois dans la carrière de la Croix-Chalon, certains sur leurs civières. Il s'agit de :
Deux otages, blessés plus légèrement, s'en sortiront en vie :
Le chauffeur de taxi André Rigaud, arrêté dans la journée à un barrage, passé à tabac et interné à la Schappe, est abattu à 22 heures, lors de la libération des ouvriers. Lors de son arrestation, il était en mission commandée[27] pour le maquis Chico (réseau DITCHER Tiburce-Buckmaster) sous les ordres du capitaine Jean-Paul Archambault.
Centre important de la Résistance, Saint-Rambert-en-Bugey sera décorée de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze[28].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
02.1791 | 06.1791 | Philippe Grumez | ||
06.1791 | 11.1791 | Pierre Augerd | ||
11.1791 | 12.1792 | Anthelme Joseph Reverdy | ||
12.1792 | 12.1793 | Victor Augerd | ||
01.1794 | 11.1794 | Guillaume Trocu-Malix | ||
1800 | 1804 | Jean François Brun | ||
1804 | 1815 | Adrien Falavier | ||
1815 | 1816 | Jean Marie Juvanon | ||
1816 | 18301 | André Dupuy | ||
1830 | 1845 | Louis Falavier | ||
1845 | 1846 | Aimé Martin | ||
1846 | 1848 | Adolphe Dupuy | ||
1848 | 1852 | Paul Brun | ||
1852 | 1860 | Adolphe Dupuy | ||
1860 | 1865 | Aimé Debeney | ||
1865 | 1869 | Charles Rat | ||
1869 | 1878 | Benoît Martelin | ||
1879 | 1880 | Jules Chappuy | ||
1881 | 1884 | Frédéric Auguste Juvanon | Conseiller d'arrondissement | |
1884 | 1891 | Jules Dufour | ||
01.1892 | 05.1892 | Jean Marie Mathieu | ||
1892 | 1928 | Lucien Franc | Conseiller général | |
1928 | 1935 | Henri Franc | Conseiller général | |
1935 | 1944 | Michel Temporal | PR | |
1944 | 1947 | Lucien Broyer | ||
1947 | 1953 | Luc Beatrix | SFIO | |
1953 | 1977 | Marcel Buis | CNI-RI | Conseiller général |
1977 | 1983 | Charles Pain | ||
1983 | 1995 | Jean Claude Marquis | UDF | Conseiller général |
juin 1995 | mars 2001 | Jean-Claude Canard | ||
mars 2001 | En cours (au 19 août 2019) |
Gilbert Bouchon | DVG | Conseiller général |
La commune de Saint-Rambert-en-Bugey est jumelée depuis juillet 2022 avec la ville italienne de Rueglio, une petite commune située dans le Piémont.
Les habitants de la commune sont appelés les Rambertois[29].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].
En 2019, la commune comptait 2 188 habitants[Note 3], en diminution de 2,32 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 042 | 2 596 | 2 244 | 2 130 | 2 420 | 2 613 | 2 633 | 2 567 | 2 528 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 799 | 2 597 | 2 531 | 2 537 | 2 620 | 2 964 | 3 409 | 3 765 | 4 113 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 028 | 4 971 | 4 950 | 4 204 | 4 319 | 4 168 | 3 463 | 2 862 | 2 866 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 936 | 2 857 | 2 439 | 2 161 | 2 112 | 2 065 | 2 167 | 2 166 | 2 166 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 265 | 2 188 | - | - | - | - | - | - | - |
La ville possède :
On trouve à Saint Rambert :
L'actualité du canton de Saint-Rambert-en-Bugey est couverte par :
Les curés de Saint-Rambert Cl. DUPUY F. DARNAND L. GAMET A. VIVET J. TOURNIER Ad. GAMET J. REUTHER Cl. ARBAN J. DELORME J. ROBIN |
Début 1803 1837 1863 1889 1900 1908 1934 1937 1958 1968 |
Fin 1837 1863 1889 1900 1908 1934 1937 1958 1968 1971 |
Suivant la tradition, le culte catholique est présent à Saint-Rambert-en-Bugey depuis le Ve siècle. La crypte de Saint-Domitien, réputée pour son architecture romane, daterait du IXe ou Xe siècle[41].
Le culte est aujourd'hui pratiqué à l'église Saint-Antoine.
Saint-Rambert-en-Bugey fait partie avec les villages d'Arandas, Argis, Conand, Nivollet-Montgriffon, Tenay, Torcieu, Blanaz, Oncieu, Evosges, Chaley et Cleyzieu du Groupement paroissial de Saint-Rambert-en-Bugey, du secteur pastoral Ambérieu-Ambronay-Saint-Rambert et du diocèse de Belley-Ars[42].
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Saint-Rambert-en-Bugey | Ain |
---|---|---|
Revenu net déclaré moyen par foyer fiscal en 2009 | 16 089 € | 25 083 € |
Foyers fiscaux imposables en % de l'ensemble des foyers fiscaux en 2009 | 40,7 % | 57,3 % |
Médiane du revenu fiscal des ménages par unité de consommation en 2010 | 15 855 € | 19 903 € |
La ville est traversée par la rivière Albarine, essentiellement peuplée à cet endroit de truites fario, d'ombres communs et de vairons. La rivière abrite également à Saint-Rambert une colonie de canards colvert
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La commune de Saint-Rambert-en-Bugey porte :
En 1262, la ville portait « D'or à un geai ou passereau de sable, au chef de Savoie" »[51]. Le chef de savoie a été remplacé par un chef de France en 1601. L'oiseau est désormais désigné comme une corneille (probablement à cause du château de Cornillon). Article connexe : Armorial des communes de l'Ain. |
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« En juillet 2007, à Saint-Rambert-en-Bugey (Ain), un couple s'était échappé d'une maison de retraite pour se jeter sous les roues d'un train. Lui avait 81 ans et avait commencé à travailler comme typographe, à l'âge de 12 ans. Elle en avait 83 et avait entamé une carrière d'employée de bureau avant d'acheter un bar avec son mari, puis un hôtel-restaurant. Ils n'avaient pas eu d'enfants et s'aimaient d'un amour brûlant. La perspective que l'un puisse disparaître avant l'autre fût-elle pour autant l'unique motif de leur décision ? ».