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Venise (en italien : Venezia /veˈnɛttsja/ ; en vénitien : Venexia /veˈnɛˑsja/) est une ville côtière du nord-est de l'Italie, sur les rives de la mer Adriatique. Elle s'étend sur un ensemble de 121 petites îles séparées par un réseau de canaux et reliées par 435 ponts. Située au milieu de la lagune vénète, entre les estuaires du Pô et du Piave, Venise est renommée pour cet emplacement exceptionnel ainsi que pour son architecture et son patrimoine culturel, qui lui valent une inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Venise
Venezia

Armoiries

Drapeau

De gauche à droite et de haut en bas : le campanile et la basilique de la place Saint-Marc, une vue aérienne de la ville, un canal, auditorium de la Fenice et l'île de San Giorgio Maggiore
Noms
Nom latin (origine) Venetiae
Administration
Pays Italie
Région Vénétie 
Ville métropolitaine Venise  
Maire
Mandat
Luigi Brugnaro
2020-2025
Code postal 30100
Code ISTAT 027042
Code cadastral L736
Préfixe tel. 041
Démographie
Gentilé Vénitien
Population 261 905 hab. (2017)
Densité 632 hab./km2
Population de l'agglomération 969 000 hab.
Géographie
Coordonnées 45° 26′ 23″ nord, 12° 19′ 55″ est
Altitude m
Min. 1 m
Max. 9 m
Superficie 41 460 ha = 414,6 km2
Divers
Saint patron Saint Marc
Fête patronale 25 avril
Localisation

Localisation dans la ville métropolitaine de Venise.
Géolocalisation sur la carte : Italie
Venise
Géolocalisation sur la carte : Italie
Venise
Géolocalisation sur la carte : Vénétie
Venise
Liens
Site web Site officiel de la ville de Venise

    Venise et sa lagune *
    Patrimoine mondial de l'UNESCO
    Coordonnées 45° 26′ 23″ nord, 12° 19′ 55″ est
    Pays Italie
    Subdivision Ville métropolitaine de Venise, Vénétie
    Type Culturel
    Critères (i) (ii) (iii) (iv) (v) (vi)
    Numéro
    d’identification
    394
    Zone géographique Europe et Amérique du Nord **
    Année d’inscription 1987 (11e session)
    * Descriptif officiel UNESCO
    ** Classification UNESCO

    Venise est la capitale de la région de la Vénétie. En 2012, la commune compte 269 810 habitants, dont 58 666 intra-muros (Centro storico[1]). 176 000 résident sur les rives (Terraferma), pour la plupart dans les frazioni de Mestre et Marghera, et les 31 000 habitants restants résident dans d'autres îles de la lagune. Avec Padoue et Trévise, Venise constitue l'aire métropolitaine Padoue-Trévise-Venise (PATREVE), une entité statistique de 1 600 000 habitants.

    Fondée peu après 568 par des réfugiés fuyant l'invasion lombarde, elle fut la capitale pendant onze siècles, de 697 à 1797, de la république de Venise. Durant le Moyen Âge et la Renaissance, la ville fut une grande puissance maritime, à l'origine de la Quatrième croisade et victorieuse lors de la bataille de Lépante en 1571 contre l'Empire ottoman. Grâce à ses liens avec l'Asie et le Proche-Orient, dont le marchand et explorateur Marco Polo fut l'initiateur, elle devint également l'une des principales places commerciales d'Europe, notamment de la soie, des céréales et des épices. Enfin, elle est un centre culturel majeur, du XIIIe à la fin du XVIIe siècle, dont les peintres de l’École vénitienne (dont Titien, Véronèse et le Tintoret), Carlo Goldoni et Antonio Vivaldi sont les principaux représentants.

    Son nom provient du peuple qui habitait la région avant le Xe siècle, les Vénètes. Dénommée Venetiae en latin, elle est parfois surnommée la « Cité des Doges », la « Sérénissime », la « Reine de l'Adriatique », la « Cité des Eaux », la « Cité des Masques », la « Cité des Ponts » ou encore la « Cité flottante ». La ville est aujourd'hui célèbre pour ses canaux  notamment le Grand Canal  et ses gondoles, ses nombreuses églises, la place Saint-Marc, le palais des Doges, le Pont des Soupirs, sa Biennale ainsi que son carnaval.

    Venise et la lagune sont des hauts lieux du tourisme mondial, mais la ville est menacée à la fois par un tourisme de masse et des risques de submersion[2].


    Histoire


    Articles détaillés : Histoire de Venise, Chronologie de l'État de Venise et Venise maritime.
    Venise filmée depuis les canaux en 2002.

    De terrains de l'Empire romain à l'indépendance d'une ville


    Les clés de la domination économique de Venise sur l'Italie au Moyen Âge sont l'insularité et l'aisance navale des Vénitiens qui n'a cessé de croître pendant plus d'un millénaire.

    La région à l'extrémité nord-ouest de la mer Adriatique, où se jettent plusieurs fleuves issus des Alpes, est habitée dès l'Antiquité par des pêcheurs, mariniers et saulniers. Cette zone faisait partie de la région X créée par Auguste. Cette région fut nommée ensuite Venetia du nom des Vénètes, ancien peuple italique intégré dans la République romaine dès le IIe siècle av. J.-C. ; Aquilée  sur la terre ferme  était le centre religieux et portuaire important.

    Les invasions des Goths d'Alaric Ier et des Huns d'Attila poussèrent les populations locales (notamment les habitants de la ville romaine d'Altinum, à quelques kilomètres sur la côte)[3] à se réfugier dans les îles des marais situés le long de la mer Adriatique, près du delta du Pô. Selon la légende développée ultérieurement par les Vénitiens pour démontrer l'ancienneté de leur cité et la lointaine origine de leur liberté, Venise aurait été fondée le dans les îlots du rivus altus, qui est devenu le Rialto.

    En 452, un premier établissement est fondé par des réfugiés de Padoue et d'Aquilée. La région échut par la suite au royaume ostrogoth.

    Entre 535 et 552, l'empereur romain d'Orient Justinien Ier entreprit de reprendre le contrôle de l'Italie et la Vénétie fut reconquise par le général Bélisaire, devenant une province de l'Empire romain d'Orient.

    Lorsque les Lombards envahirent l'Italie du nord en 568, des habitants des régions voisines vinrent se réfugier en nombre dans les îles de la lagune formée par l'estuaire du Pô car cette zone marécageuse, difficile d'accès pour des navires à quille, était restée sous la juridiction de l'exarchat de Ravenne, province de l'Empire romain d'Orient. La ville de Venise fondée vers la fin du VIe siècle est ainsi un refuge de la civilisation romano-byzantine, ce qu'elle va rester pendant plus de deux siècles.

    Profitant de l'antagonisme entre l'exarchat de Ravenne et les Lombards, les Vénitiens accrurent leur autonomie et se dotèrent d'un pouvoir local incarné par le premier duc ou « doge » (du latin dux, chef), Paolucio Anafesto (697-717), personnage aux confins de la légende et de l'histoire. Comme les Lombards, les Francs tentent d'envahir sans succès les îles, et lorsqu'il est couronné empereur du Saint-Empire romain par le pape en 800, Charlemagne abandonna le duché de Vénétie. Ce fut donc le seul territoire à rester sous l'influence de Constantinople.

    La ville de Venise ne devint réellement indépendante qu'après le retrait des Byzantins de l'Adriatique, peu après l'an 1000, lors de l'émergence du royaume de Hongrie. La cité-État s'appuya dès lors sur la mer pour étendre son pouvoir.

    Le commerce du sel, puis l'expansion commerciale vers la Méditerranée orientale, entraînèrent une forte croissance de la ville. Après la 4e croisade, que Venise détourna sur Constantinople, la République s'empare des richesses de l'Empire byzantin et constitue son propre empire maritime constitué par la plupart des îles grecques et dalmates. Elle le complète en conquérant la Dalmatie continentale, l'Istrie et un vaste domaine entre les Alpes et le Pô, incluant les cités de Bergame, Brescia, Vérone, Padoue, Trévise et Udine. Elle entre en conflit avec Gênes, sa grande rivale en Italie du nord et en Méditerranée. L'apogée de cette lutte est la quatrième guerre génoise, autrement nommée guerre de Chioggia. Venise sortit vainqueur du conflit, mais très épuisée. Le traité de Turin, en 1381, ne lui fut pas particulièrement avantageux : malgré sa victoire, Venise dut renoncer à des territoires et concéder certains droits à sa rivale. Elle perdait Trévise et la Dalmatie qui revenait au roi de Hongrie. Cependant elle conservait ses institutions et ses principales colonies.


    Grandeur et décadence


    Venise n'a pas de constitution propre. En effet, la définition des attributions et le mécanisme des institutions gouvernementales relevaient à Venise du droit coutumier. Les organes de décision gouvernementaux formaient une pyramide dont l'Assemblée populaire était la base et le doge le sommet. Entre les deux siégeaient le Grand Conseil, les Quarante et le Sénat, puis le Conseil ducal. Cette organisation politique dont les traits se dessinent au XIIIe siècle se maintient jusqu'en 1797[4]. Le quadruplement de la puissance navale dans le premier tiers du XVe siècle, fait de l'arsenal de Venise la plus grande usine du monde, employant jusqu'à 16 000 personnes, derrière une enceinte secrète de 25 hectares. L'activité navale est portée par le dynamisme du quartier d'affaires vénitien.

    Article détaillé : République de Venise.
    Scala del Bovolo (Palais Contarini del Bovolo).
    Scala del Bovolo (Palais Contarini del Bovolo).

    La ville a armé une flotte de 6 000 galères, lui permettant de prendre des risques, sous forme de convois réguliers, pour régner sur la mer Méditerranée. Le quartier du Rialto est la première bourse organisée, selon l’historien Fernand Braudel. Les marchands y échangent des participations dans les galères vénitiennes, mises aux enchères selon le système de l’Incanto des galées du marché[5]. Venise devient ainsi le plus important port de Méditerranée, surclassant Constantinople. Il lui fallut conquérir des terres sur la lagune.

    Le déclin commença avec la progression ottomane en Méditerranée, qui la priva progressivement de toutes ses terres grecques, à l'exception des îles Ioniennes, et de ses accès aux débouchés de la route de la soie. Elle fut en plus très touchée par la peste noire. Malgré la victoire sur les Ottomans à Lépante en 1571, la république de Venise perdit encore de son importance commerciale à cause du détournement du commerce européen vers les océans après la découverte de l'Amérique.

    Venise maintient son rayonnement culturel, en devenant la ville européenne la plus élégante et raffinée du XVIIIe siècle, avec une forte influence sur l'art, l'architecture et la littérature.

    Redevenue politiquement un État italien parmi d'autres, Venise fut annexée par Napoléon Bonaparte le , durant la Première Coalition. L'invasion des Français mit un terme à près de 800 ans d'indépendance. Bonaparte fut cependant perçu comme une sorte de libérateur par la population pauvre et juive de Venise (it), république aristocratique où le pouvoir et la plupart des richesses étaient monopolisés par quelques familles. Bonaparte supprima les barrières du Ghetto ainsi que les restrictions de circulation imposées aux Juifs.

    Article détaillé : Ghetto de Venise.

    En 1797, par le traité de Campo-Formio, Bonaparte livra Venise et ses territoires aux Habsbourg en échange de la Belgique, puis il la leur reprit en 1805 pour l'intégrer au royaume d'Italie dont il se fit couronner roi, avant que la ville ne fût intégrée dans l'Empire d'Autriche de 1815 à 1866. La domination autrichienne sur Venise et la Vénétie ne s'acheva que le après sa défaite de Sadowa contre l'alliance prusso-italienne. Venise devint un chef-lieu de province italien et l'un des hauts lieux du tourisme mondial.

    Après la Première Guerre mondiale, l'Italie revendiqua à l'Autriche vaincue l'ensemble des territoires jadis vénitiens, mais se heurta aux revendications yougoslaves et n'obtint au traité de Rapallo que l'Istrie, la ville de Zara en Dalmatie et les îles de Veglia, Cherso et Lagosta. Le ressentiment développé à ce moment contribua au succès ultérieur de Mussolini.

    Le port de Venise est visé par l'aviation alliée lors de l'opération Bowler en mars 1941. Le , la ville est libérée par des unités de la VIIIe armée britannique.

    Après la Seconde Guerre mondiale, l'Italie perdit aussi ces possessions au profit de la Yougoslavie, ne conservant que Trieste, qui ne fait pas partie des territoires jadis vénitiens, mais où se réfugièrent les populations italophones expulsées de Yougoslavie.

    Venise au XVe siècle par Erhardum Reüwich de Trajecto et Bernhard von Breydenbach.
    Venise au XVe siècle par Erhardum Reüwich de Trajecto et Bernhard von Breydenbach.

    Géographie


    Article détaillé : Lagune de Venise.
    Les sestieri de Venise : .mw-parser-output .legende-bloc-centre{display:table;margin:0 auto;text-align:left}.mw-parser-output .legende-bloc ul li{font-size:90%}.mw-parser-output .legende-bloc-vertical ul li{list-style:none;margin:1px 0 0 -1.5em}.mw-parser-output .legende-bloc-vertical ul li li{list-style:none;margin:1px 0 0 -1.0em}CannaregioCastelloDorsoduroSan MarcoSan PoloSanta Croce
    Les sestieri de Venise :
    • Cannaregio
    • Castello
    • Dorsoduro
    • San Marco
    • San Polo
    • Santa Croce
    Venise dans la lagune.
    Venise dans la lagune.

    Venise occupe une situation géographique exceptionnelle, dans une lagune de la mer Adriatique. Les Vénitiens établirent leur ville en enfonçant des pieux en chêne et en aulne dans le sol sablonneux. Sur ces fondations, ils bâtirent des maisons et des palais et entamèrent un combat contre le mouvement continuel des marées.

    Les principales autres îles de la lagune sont : le Lido, Murano, Burano, Torcello. Sans oublier : San Michele (l'île cimetière de la ville), San Erasmo, Mazzorbo, Vignole (île), Certosa, San Francesco del Deserto, San Giacomo in Paludo, San Servolo, San Lazzaro degli Armeni.

    Venise s'étend sur 415 km2, dont plus de la moitié (253 km2) sont occupés par les eaux. La Lagune de Venise couvre au total 550 km2.


    Ville


    La ville est parcourue par 177 canaux (dont le plus important est le Grand Canal) et 455 ponts[6],[7] (le plus souvent arqués pour laisser passer les bateaux). Elle possède 123 églises et elle s'étend sur 118 îles situées entre l'embouchure de l'Adige (au sud) et du Piave (au nord).

    Elle est découpée en six quartiers historiques appelés les sestieri : San Marco, Castello et Cannaregio sur la rive gauche du Grand Canal et Santa Croce, San Polo et Dorsoduro sur l'autre rive.

    Le centre historique est entièrement piétonnier, les canaux faisant fonction de route, et les divers bateaux qui traversent seulement le Grand Canal, le Canal de la Giudecca et la lagune autour de la ville, sont le moyen de transport public. Venise est une ville unique où l'on se déplace presque exclusivement à pied. On y trouve aussi des taxis d'eau – petits bateaux motorisés qui peuvent transporter de huit à dix personnes – et des « gondoles » – petites embarcations d'avirons très légères ; le transport privé des Vénitiens au moyen des bateaux motorisés ou à avirons est limité aux excursions dominicales. D'autres modèles d'embarcations plus ou moins grosses sont destinés aux transports commerciaux. Chateaubriand constatait que Venise était « une ville contre nature ». Le Vénitien de son point de vue, l'estime unique ville naturelle « dans un monde contre nature ».

    Venise aujourd'hui - Vue depuis le campanile San Giorgio Maggiore.
    Venise aujourd'hui - Vue depuis le campanile San Giorgio Maggiore.

    Climat


    Une rare tornade a frappé Venise le 12 juin 2012[8]. Vue de l'entonnoir nuageux depuis une fenêtre de l’aéroport Marco Polo.
    Une rare tornade a frappé Venise le [8]. Vue de l'entonnoir nuageux depuis une fenêtre de l’aéroport Marco Polo.

    Le climat de Venise, comme celui de la plaine du Pô, est de type continental humide à été chaud (climat Cfa dans la classification de Köppen) assez humide à l'année longue. Les étés sont très moites. Les hivers sont froids, comportant du gel en janvier et du brouillard. Les précipitations, minimales en hiver, tombent en été sous forme d’orages parfois violents, ainsi qu'en automne sous forme de pluie continue[9].

    Relevé météorologique de Venise
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −1 −1 4 8 12 16 18 17 14 9 4 0
    Température moyenne (°C) 2,5 4 8 12 16,5 20,5 23 22 19 13,5 8 3,5 13
    Température maximale moyenne (°C) 6 9 12 16 21 25 28 27 24 18 12 7
    Ensoleillement (h) 3 4 5 6 7 8 9 8 7 5 3 3
    Précipitations (mm) 58 54 57 64 69 76 63 83 66 69 87 54 800
    Humidité relative (%) 81 77 75 75 73 74 71 72 75 77 79 81
    Source : (it) www.ilmeteo.it

    Transports


    La situation géographique de Venise au milieu de la lagune fait que l'essentiel du transport de personnes et de marchandises se fait par voie d'eau. Si Venise ne représente pas la plus grande concentration humaine au monde sans voitures, place occupée par la Médina de Fès el Bali, la cité demeure au XXIe siècle la plus grande île au monde à être libre d'automobiles et de camions, malgré des aménagements importants[10].


    Gondole


    Le transport individuel traditionnel est la gondole vénitienne, bien qu'elle ne soit quasiment plus utilisée que par les touristes ou pour des occasions particulières (cérémonies, mariages et enterrements). Son coût est en effet prohibitif. D'ailleurs, il n'en reste que 425 en 2009.


    Transport en commun


    Les Vénitiens utilisent surtout des bateaux-bus, appelés vaporetti qui, gérés par l'ACTV, desservent les différentes îles en sillonnant les principaux canaux, ainsi que les traghetti, des gondoles à deux rameurs pour piétons qui assurent la traversée du Grand Canal à quelques endroits dépourvus de ponts.

    À cela s'ajoutent toutes sortes d'embarcations publiques et privées tels que les canots à moteur et le transport commercial.

    Le tramway de Venise mis en service en 2010 est constitué de deux lignes permettant de relier le quartier piazzale roma au centre-ville de Venise.


    Transport ferroviaire


    Façade principale de la gare de Venise-Santa-Lucia.
    Façade principale de la gare de Venise-Santa-Lucia.
    People-mover Tronchetto.
    People-mover Tronchetto.

    La navigation maritime et lagunaire resta le seul moyen de transport existant à Venise jusqu'à la construction au XIXe siècle d'un pont ferroviaire, le pont des Lagunes. Inauguré en 1846, il permit de relier la gare de Venise-Santa-Lucia, construite en 1860, au reste du continent. La gare devint un terminus des trains de nuit, amenant au cœur de la cité, à deux pas du grand canal, les voyageurs venant des capitales européennes.

    Sous le régime fasciste, une liaison routière, le pont de la Liberté (Ponte della Libertà), inauguré en 1933, fut également établie, menant à un grand parking sur l'île artificielle de Tronchetto en périphérie nord. Une navette monorail (people mover) relie Tronchetto à Piazza Roma.

    Article détaillé : People-mover de Venise.

    Transport aérien


    Venise est également desservie par l'aéroport de Venise - Marco Polo, en l'honneur de cet ancien et célèbre citoyen vénitien. L'aéroport est situé au bord de la lagune, mais sur le continent, de sorte que les arrivants doivent emprunter, soit un bus, soit un bateau-taxi ou un bateau-bus pour se rendre dans la ville.


    Économie


    Bateau de Costa croisière au port de Venise.
    Bateau de Costa croisière au port de Venise.

    Pendant un millénaire, Venise a été une ville de marchands et ses institutions ont été rédigées à leur profit. Le commerce a contribué à sa puissance et celle-ci était associée à la mer. Après la décadence du XIXe siècle, la ville a vu se développer, au cours du XXe siècle, les industries du tourisme, générant 1,5 milliard d'euros par an, et de la chimie.

    Le secteur dominant de l’économie vénitienne est celui des services (tourisme, transports, activité financière et immobilière) : 44 % des entreprises et 40 % des emplois. Le deuxième secteur d’activité est le commerce (28 % des entreprises et 20 % des emplois), suivent les entreprises du bâtiment (14 % des entreprises et 10 % des emplois). Cette dernière activité est en régression depuis les dernières décennies (données 2001)[11]. En 2007, Venise a accueilli 21 millions de touristes. Le tourisme génère un chiffre d'affaires d'environ 1,5 milliard d'euros par an. Un montant sans doute sous-estimé car de multiples transactions sont effectuées au noir.

    Le port de Venise est l'un des plus importants d'Italie avec plus de 30 millions de tonnes de marchandises y transitant chaque année. Le port de croisières est lui l'un des plus importants d'Europe et de Méditerranée, et a vu passer plus de 1 700 000 passagers en 2014.


    L'avenir de Venise


    Cette section doit être actualisée.
    Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.

    Les bâtiments de Venise sont construits sur des piliers de bois (voir ci-dessous). Ils sont exposés à la menace de marées, notamment entre l'automne et le début du printemps. La ville est périodiquement inondée. C'est ce que les Vénitiens appellent acqua alta. Ce phénomène s'explique par la réunion de plusieurs facteurs naturels : attraction lunaire, et surtout le sirocco, vent chaud venu d'Afrique qui empêche la lagune de se vider, les marées hautes se succédant les unes aux autres.

    Ce phénomène a toujours existé, mais s'est largement amplifié ces dernières décennies sous l'influence conjuguée de plusieurs causes relatives au climat et à l'activité humaine :

    Venise sous les inondations de l'« acqua alta ».
    Venise sous les inondations de l'« acqua alta ».

    Les conséquences sont importantes dans la vie quotidienne des habitants, qui doivent abandonner les niveaux inférieurs des maisons et emprunter des systèmes de passerelles pour se déplacer. Mais les conséquences les plus importantes sont la détérioration inexorable des monuments historiques et de l'habitat due à la montée des eaux et l'apport qui s'ensuit de produits nocifs à la pierre et à la brique.

    On ne sait pas mesurer avec précision l'affaissement de Venise, et son évolution est un sujet de controverse. Un récent projet, présenté par un consortium d'industriels italiens, consiste à poser 78 portes mobiles dans les trois passes de la lagune pour protéger la ville. En temps normal, ces portes, sortes de ponts-levis, seraient remplies d'eau et donc submergées. Lors des marées supérieures à un mètre, une injection d'air comprimé évacuerait l'eau, permettant ainsi aux portes de se redresser et de fermer le passage, séparant alors la lagune de la mer.

    Le projet, nommé MOSE (Module expérimental électromécanique) a démarré en 2003 et les travaux dont l'échéance était initialement prévue pour 2011[16], a sans cesse été repoussée et ne sont pas achevés à ce jour. Il suscite aujourd'hui de nombreuses polémiques notamment par son coût pharaonique et par le doute de plus en plus répandu parmi les scientifiques et les spécialistes des marées quant à l'efficacité de ce système qui ne serait réellement utile que pour les très grandes marées. Ce projet, surtout, ne résoudra pas l'autre grand problème de la ville, celui des vagues en lagune.

    Après un certain temps d'exposition dans la lagune, le projet a révélé plusieurs erreurs techniques. Tout d'abord lorsque les barrières sont élevées une quantité importante de sables s'accumule dans les emplacements originaux des barrières, de plus la vie marine continue son court et des animaux marins tels que des moules se sont implantés au même endroit rendant également impossible le rangement correct des barrières lors des marées basses. Un autre problème majeur fut la corrosion des barrières par l'eau salée de la mer Adriatique, ils ont également remarqué que les barrières de remplacements se dégradaient aussi à l'air libre[16].


    Monuments et lieux réputés



    Techniques de construction


    Articles détaillés : Architecture gothique vénitienne et Architecture de la Renaissance vénitienne.

    Les îlots de la lagune de Venise, composés de matériaux de remblais et alluvionnaires, ne permettaient pas de construction traditionnelle car le sol humide et instable ne pouvait supporter le poids des bâtiments. La solution a été l'utilisation de pilotis, permettant la construction au-dessus de l’eau. La technique consiste à enfoncer ceux-ci dans le sol afin de leur faire porter une plate-forme constituée de madriers en chêne et en mélèze solidement attachés les uns aux autres, consolidant et nivelant le terrain. Ainsi par exemple, afin d’ériger la basilique Santa Maria della Salute, les Vénitiens utilisèrent 1 006 657 pilotis de 4 mètres de long, en chêne, aulne et mélèze.

    Les contraintes liées à une construction sur l’eau avec des pilotis comme fondations font que les palais sont conçus à l’inverse des règles traditionnelles de l’architecture. En effet, si dans les palais terrestres, l'usage veut que l’on commence par les fondations sur lesquelles on pose l’infrastructure destinée à supporter le poids de l’ensemble architectural, à Venise la méthode est totalement inversée : on pose d’abord une grande « boîte » sur des portiques afin de transmettre la charge directement aux pilotis des fondations par un système d'arcs et de voûtes appropriés.


    Églises


    Article détaillé : Liste des églises de Venise.

    Dans Venise, il y a près de 84 églises pratiquement intactes. Parmi les plus connues :


    Ospedale, Oratorio et Ospizio


    La Pièta et le campanile dei Greci.
    La Pièta et le campanile dei Greci.

    Campaniles


    Les campaniles sont des clochers qui ont pour particularité d'être excentrés et parfois non attenants à leur église. Ils ont tous une architecture différente et servent de points de repère dans la ville.


    Îles de la lagune



    Canaux de la lagune


    Article détaillé : Liste des canaux de Venise.

    Musées



    Palais


    Article détaillé : Liste des palais de Venise.

    Théâtres



    Autres lieux



    Places



    Ponts


    Article détaillé : Liste des ponts de Venise.

    Jardins



    Cafés-restaurants


    Entrée du Caffè Florian, place Saint-Marc.
    Entrée du Caffè Florian, place Saint-Marc.

    Les Botteghe del caffè

    La première bottega del caffè ouvre sous les Procuraties en 1683. Rapidement, les cafés se multiplient. Beaucoup tiennent de la taverne : bas plafond et dépourvus de fenêtres, ils sont souvent mal éclairés et sommairement meublé. Un siècle plus tard, on en comptera vingt-quatre sur la seule place Saint-Marc.

    Ces lieux publics ont acquis une telle importance au XVIIIe siècle que Carlo Goldoni fait dire à un cafetier dans la Bottega del caffè : « J'exerce [...] un métier qui est nécessaire à la gloire de notre ville, à la santé des hommes et à l'honnête divertissement de ceux qui ont besoin de respirer un peu. » De fait, des gens de tout âge et de toute catégorie sociale fréquentent ces lieux publics.


    Divers


    La pointe de la Douane et la Salute à Venise 1930.
    La pointe de la Douane et la Salute à Venise 1930.

    Culture



    Festivals et événements



    Artistes liés à Venise


    Venise depuis la Douane, Jean-Baptiste Camille Corot (1834).
    Venise depuis la Douane, Jean-Baptiste Camille Corot (1834).
    Santa Maria della Salute et le Palais des Doges, Jean Madura.
    Santa Maria della Salute et le Palais des Doges, Jean Madura.

    Nicolas Régnier, peintre, né à Maubeuge, mort à Venise.

    Au XIXe siècle, à la suite de Lord Byron, Alfred de Musset et George Sand créent la légende de Venise. Ce couple a participé à lancer la mode de cette ville comme étant une destination idéale pour les amoureux. Cette ville, comme d'autre d'Italie où ils se rendirent, fut le théâtre de la relation tumultueuse entre eux deux, s'ajoutant au fait que chacun tomba successivement malade. Le couple rompit quelque temps plus tard. Ce voyage aura néanmoins servi à l'une pour l'autobiographique Histoire de ma vie, avec une description de la ville et au second le drame romantique Lorenzaccio.

    John Ruskin contribue à l'étude de son architecture dans son ouvrage The Stones of Venice (en).

    Venise est alors la ville des esthète britanniques et, avec Fiesole, leur deuxième lieu de fréquentation.

    À la fin du XIXe siècle, Maurice Barrès, Marcel Proust contribuent à son essor. Le premier la fait découvrir au second. Celui-ci, en s'y rendant pour la première fois, effectua le voyage accompagné de sa mère, à laquelle il était profondément attaché. Ils logèrent à l'Hôtel Danieli, où séjournèrent autrefois Alfred de Musset et George Sand. Ayant effectué d'autres voyages vénitiens depuis, l'auteur en a profité pour s'en servir de décors pour certains de ses romans, tels qu'Albertine disparue, sixième tome d’À la recherche du temps perdu.

    Plus tard les Guallino — Patrick Guallino et Anne Poiré — ont souvent travaillé sur ce thème, qu'il s'agisse de sculptures ou de toiles. Ces œuvres sont exposées dans le monde entier. On peut citer aussi Roger de Montebello qui peint et vit à Venise et expose dans le monde entier. Henri Landier a également consacré nombre de ses œuvres à Venise.


    Artistes et artisans de Venise



    Imprimeurs, typographes, éditeurs


    Principaux peintres vénitiens

    Bernardo Hay, La maison de Lord Byron à Venise, Palazzo Mocenigo, sur le Grand Canal.
    Bernardo Hay, La maison de Lord Byron à Venise, Palazzo Mocenigo, sur le Grand Canal.

    Primitifs italiens


    Âge héroïque - les renaissants


    Âge d'or - période classique


    Fin de l'âge classique


    De l'âge baroque à la peinture moderne


    Principaux musiciens vénitiens


    Divers


    Venise et la littérature



    Opéra/Théâtre


    Bande dessinée

    Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations contenues dans cette section proviennent du site bdtheque.com[60].

    Littérature Divers


    Venise au cinéma



    Venise à la télévision



    Venise dans les jeux vidéo



    Les autres « Venise »


    Cette section adopte un point de vue régional ou culturel particulier et doit être internationalisée (décembre 2021).

    La présence de canaux ou de chenaux dans plusieurs villes du monde fait qu'on les compare à Venise, voire leur donne le surnom de « Petite Venise », telles que :


    Europe


    Plusieurs villes[Lesquelles ?] du nord de l'Europe, revendiquent l'appellation de « Venise du nord (en) en égard à leurs canaux, à laquelle s'ajoutent d'autres appellations :


    Allemagne

    Nombre de villes allemandes sont comparées à Venise, telles que :


    Autriche


    Belgique


    Croatie


    Danemark


    Espagne


    Estonie


    France

    Nombre de villes françaises sont comparées à Venise, telles que :


    Italie


    Norvège

    Nombre de villes norvégiennes, telles que :


    Pays-Bas


    Portugal


    Pologne


    Royaume-Uni

    Nombre de villes britanniques, telles que :


    Russie


    Suède


    Asie


    Plusieurs villes asiatiques revendiquent le surnom de Venise de l'Orient (en). Par exemple :


    Bangladesh


    Brunei


    Chine

    Nombre de villes chinoises, dont :


    Corée du Sud


    Inde


    Indonésie


    Irak


    Japon

    Nombre de villes japonaises, telles que :


    Malaisie


    Philippines


    Thaïlande


    Afrique



    Bénin


    Mali


    Amérique



    Brésil


    Canada


    États-Unis


    Mexique


    Venezuela

    Le pays tirerait son nom d'une référence à Venise (Venizziola, petite Venise, Klein-Venedig)


    Océanie



    États fédérés de Micronésie


    Administration


    Le territoire de la commune de Venise comprend plusieurs municipalités distinctes, y compris celles de la Terraferma veneziana :

    Le maire de Venise n'est pas élu par la seule partie dite historique de Venise, mais par l'ensemble des municipalités du territoire, qui pèsent nettement plus au regard de la population que les habitants du centre historique de Venise. Venise fut longtemps un fief du PCI, le Parti communiste italien, dont Massimo Cacciari était membre. À la mort d'Enrico Berlinguer, il s'éloigna du parti, devenant proche de Romano Prodi.

    Les maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1993 2000 Massimo Cacciari PDS philosophe
    2000 2005 Paolo Costa DL professeur
    2005 2010 Massimo Cacciari PD philosophe
    2010 2015 Giorgio Orsoni PD avocat
    2015   Luigi Brugnaro centre-droit entrepreneur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Quartiers


    Articles détaillés : Sestiere (Venise) et Nizioleto.

    Depuis 1171, la cité des doges comporte six quartiers appelés sestiere : Cannaregio, Castello, Dorsoduro avec l'île de la Giudecca, San Marco, San Polo et Santa Croce, auxquels s'ajoutent Murano, Pellestrina et le Lido. Les autres îles importantes (Burano, Torcello, San Erasmo) comme les localités de la terre ferme (Mestre, Marghera, Favaro Veneto, Zelarino et Chirignago) font partie du territoire de la Commune de Venise.


    Superficie


    L'ensemble des territoires de la Commune représente une superficie totale de 41 317 hectares dont 25 302 sont recouverts par les eaux lagunaires. Les localités de la terre ferme occupent une superficie de 13 028 hectares, le Centre historique mesure à peu près 800 hectares et les principales îles, environ 2 186 hectares.


    Hameaux (frazioni)



    Communes limitrophes


    Campagna Lupia, Cavallino-Treporti, Chioggia, Favaro-Veneto, Jesolo, Marcon, Martellago, Mira, Mogliano Veneto (Trévise), Musile di Piave, Quarto d'Altino, Scorzè, Spinea.


    Population


    Au , la population totale de la commune de Venise est de 268 993 habitants (autant que le centre historique au XVIIIe siècle qui est aujourd'hui compté dans ce que l'on appelle la Venise insulaire : Venise plus les îles de Burano, Murano, Torcello, Sant' Erasmo et la Giudecca, qui compte 69 656 habitants). Sans les îles de Burano, Torcello et Murano, la population du centre historique (dont la Giudecca et Sacca Fisola) est au de 60 755 habitants.

    La Venise dite littorale (Lido, Pellestrina) compte 21 688 habitants, celle de Mestre 88 178, celle de Favaro 23 488, celle de Marghera 28 301 et celles de Chirignago - Zelarino 37 682.

    L'avenir et la sauvegarde de Venise passent, selon les professionnels de l'urbanisme, par le maintien des populations dans leur habitat d'origine et des activités artisanales, commerciales et administratives qui permettent à la population de vivre.

    La question du tourisme durable s'est posée dans les années 2010, car contrairement aux idées reçues, le tourisme n'enrichit pas la ville[86] et il contribue, par sa massification et sa pendularité (à certaines heures de la journée, il y a beaucoup de touristes et à d'autres, il y en a très peu) à chasser les habitants du centre historique.

    Rome et Florence, deux autres destinations importantes du tourisme en Italie, notamment pour des séjours de courte durée, sont elles aussi confrontées à la remise en question d'un modèle de tourisme

    L'actuelle municipalité de Venise s'emploie à renverser cette situation en favorisant l'accès au logement pour les plus défavorisés et en veillant au maintien des activités traditionnelles, des commerces, des écoles et des entreprises du tertiaire qui ont leur siège dans le centre historique.

    Mais, dans le même temps, les hôtels ont été autorisés à ouvrir des chambres dans des appartements situés dans des maisons voisines et le nombre d'appartements loués en tant que locations de vacances à la semaine, ne cesse d'augmenter sans que la municipalité n'intervienne. D'où une nouvelle flambée des prix de l'immobilier qui oblige les jeunes Vénitiens à partir habiter sur la terre ferme, n'étant plus capables d'acheter dans le centre historique.


    Évolution démographique


    Habitants recensés


    Personnalités liées à Venise


    • Christine de Pizan, née à Venise vers 1364
    • Eugène IV, pape, né à Venise en 1383
    • Fra Mauro, né à Venise vers 1385
    • Marco Polo, né le
    • Niccolò Manucci, médecin et voyageur, né le
    • Nicolò de' Conti, né vers 1395, mort à Venise
    • Paul II, pape, né à Venise en 1417
    • Alvise Cadamosto, né à Venise vers 1429-1432
    • Palma le Vieux, mort à Venise le 30 juillet 1528
    • Palma le Jeune, né à Venise vers 1548-1550
    • Pierre l'Arétin, mort à Venise en 1556
    • Le Titien, mort à Venise en 1576
    • Le Tintoret, né le .
    • Mgr Vincenzo Grimani, né le 26 mai 1653 à Venise ou à Mantoue
    • Antonio Vivaldi, né le .
    • Giambattista Pittoni, né le .
    • Giambattista Tiepolo, né le 5 mars 1696
    • Clément XIII, pape, né à Venise, le
    • Canaletto, né à Venise le 18 octobre 1697
    • Carlo Goldoni, né le .
    • Giacomo Casanova, né le .
    • Giandomenico Tiepolo, né le 30 août 1727
    • Louis Caburlotto, né le 7 juin 1817
    • Richard Wagner, mort à Venise le .
    • Serge de Diaghilev, mort à Venise le .
    • Terence Hill, né le .

    Sport



    Jumelages


    En 2012, la ville affichait les jumelages suivants[87] :

    Par ailleurs, elle a conclu des accords de coopération avec les villes suivantes :

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    Notes et références


    1. « Population de Venise, démographie », sur web.archive.org, (consulté le )
    2. Marilyne Dewavrin-Farry, « Venise : une « ville-musée» face à son avenir », sur Géoimage - CNES (Centre National d'Etudes Spatiales), (consulté le )
    3. candice dupret, « le mystère des origines de Venise (france 5) », sur programme-tv.net, (consulté le )
    4. Frédéric C. Lane, Venise, une république maritime.
    5. Doris Stöckly, Le Système de l'Incanto des galées du marché à Venise fin XIIIe-milieu XVe siècle, Brill, 1995, 434 p., (ISBN 9004100024) Google Books.
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    7. « Ponti di Venezia », sur www.gpmeneghin.com (consulté le )
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    21. Venise, l’horloge astronomique.
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    23. Date de la Regata Storica 2019.
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    51. Sophie Basch, Paris-Venise, 1887-1932. La « Folie vénitienne » dans le roman français de Paul Bourget à Maurice Dekobra. Honoré Champion, 2000. rel. (ISBN 978-2-7453-0217-5).
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    60. Alix Bergeret, « BD-Theque : Venise », sur www.bdtheque.com (consulté le ).
    61. Ses hommages sont si marquant qu'un musée lui rendant hommage a ouvert en 2011 dans cette cité, la Casa di Corto Maltese, définitivement fermé depuis 2012. Aussi, plusieurs guides sont sortis, permettant de visiter la ville sur les traces du héros et de son auteur (voir la section "Littérature et guides à propos de Venise").
    62. « Dracula l'ordre des dragons », sur https://www.soleilprod.com (consulté le )
    63. Dominique Clausse, « "Celestia" : une balade onirique dans une Venise futuriste », Atlantico.fr, (lire en ligne)
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    83. « Zoom sur la Venise Verte », sur Sud Vendée Tourisme, Sudvendeetourisme, (consulté le ).
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    85. Sète, surnommée la Venise du Languedoc. « Copie archivée » (version du 20 décembre 2008 sur l'Internet Archive).
    86. Synthèse de la démographie de Venise, Association SOS Venise
    87. Gemellaggi e Accordi di Cooperazione.

    Annexes


    Sur les autres projets Wikimedia :

    Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Venise.

    Bibliographie



    Histoire et guides


    Articles connexes


    • Histoire économique de la République de Venise
    • Lion de saint Marc
    • Ligue de Venise
    • Renaissance vénitienne
    • République de Venise
    • Venise maritime
    • Terraferma veneziana
    • République maritime
    • Comptoirs italiens en mer Noire et en Méditerranée
    • L'école vénitienne une des écoles italiennes de peinture depuis le XIVe siècle
    • Liste des églises de Venise
    • Liste des scuole de Venise
    • Liste des îles de la ville de Venise
    • Liste des ponts de Venise
    • Liste des villes italiennes de plus de 25 000 habitants
    • Liste des îles sans voitures
    • Liste des grandes villes d'Italie classées par leur nombre d’habitants
    • Université « Ca' Foscari » de Venise
    • Université IUAV de Venise
    • Une Nuit à Venise, opérette viennoise de Johann Strauss fils
    • Klein-Venedig, colonie allemande au Venezuela (1528-1546)

    Liens externes



    На других языках


    [de] Venedig

    Venedig (italienisch Venezia [.mw-parser-output .IPA a{text-decoration:none}veˈnɛʦːi̯a], venezianisch Venesia[2] [veˈnɛsja]) ist eine Stadt im Nordosten Italiens. Sie ist Hauptstadt der Region Venetien und der Metropolitanstadt Venedig. Venedig trägt den Beinamen La Serenissima („Die Durchlauchtigste“).[3] Das historische Zentrum (centro storico) liegt auf 127 Inseln in der Lagune von Venedig.

    [en] Venice

    Venice (/ˈvɛnɪs/ VEH-niss; Italian: Venezia [veˈnɛttsja] (listen); Venetian: Venesia or Venexia[citation needed] [veˈnɛsja]) is a city in northeastern Italy and the capital of the Veneto region. It is built on a group of 118 small islands[3] that are separated by canals and linked by over 400 bridges.[3][4] The islands are in the shallow Venetian Lagoon, an enclosed bay lying between the mouths of the Po and the Piave rivers (more exactly between the Brenta and the Sile). In 2020, around 258,685 people resided in greater Venice or the Comune di Venezia, of whom around 55,000 live in the historical island city of Venice (centro storico) and the rest on the mainland (terraferma). Together with the cities of Padua and Treviso, Venice is included in the Padua-Treviso-Venice Metropolitan Area (PATREVE), which is considered a statistical metropolitan area, with a total population of 2.6 million.[5]

    [es] Venecia

    Venecia (en italiano Venezia [veˈnɛʦːi̯a] y en véneto Venèsia [veˈnɛsi̯a]) es una ciudad ubicada en el noreste de Italia. Es también la capital de la región véneta y de la provincia de Venecia. Su centro histórico, declarado Patrimonio de la Humanidad por la Unesco,[2] está situado en un conjunto de islas en la laguna de Venecia, en el norte del mar Adriático. Su particularidad geográfica, así como su milenaria historia y su riquísimo patrimonio monumental y artístico, han hecho de Venecia uno de los destinos turísticos más impactantes y populares del mundo.
    - [fr] Venise

    [ru] Венеция

    Вене́ция (итал. Venezia [veˈnɛt͡sia] слушать, вен. Venèsia) — город на северо-востоке Италии. Административный центр области Венеция и одноимённой территориальной единицы, приравненной к провинции. Образует коммуну, разделённую на 6 самоуправляемых районов. Покровителем города считается апостол Марк, евангелист, чьи мощи хранятся здесь же в Соборе Св. Марка, в связи с чем в город всегда приезжало много паломников-христиан со всего мира.



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