Goudargues est une commune française située dans le nord-est du département du Gard en région Occitanie.
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Goudargues | |
L'église. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Nîmes |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Gard Rhodanien |
Maire Mandat |
Fred Mahler 2020-2026 |
Code postal | 30630 |
Code commune | 30131 |
Démographie | |
Population municipale |
1 106 hab. (2019 ![]() |
Densité | 37 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 12′ 59″ nord, 4° 28′ 00″ est |
Altitude | Min. 70 m Max. 332 m |
Superficie | 30,27 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bagnols-sur-Cèze (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pont-Saint-Esprit |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Cèze, le Merderis et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (« la Cèze et ses gorges » et les « garrigues de Lussan »), un espace protégé (« Les Concluses ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Goudargues est une commune rurale qui compte 1 106 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze. Ses habitants sont appelés les Goudargais ou Goudargaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Notre-Dame-et-Saint-Michel, inscrite en 1939, et le prieuré, inscrit en 1939.
Le village de Goudargues est situé au bord de la Cèze, entre Barjac et Bagnols-sur-Cèze. Elle est située au nord-est du Gard, non loin des départements de l'Ardèche et de Vaucluse.
La commune dépend administrativement du canton de Pont-Saint-Esprit et de l'arrondissement de Nîmes.
Saint-André-de-Roquepertuis | ||
Méjannes-le-Clap | ![]() |
Cornillon |
Lussan | Verfeuil |
La commune est traversée par la Cèze, cours d'eau qui se jette dans le Rhône près de Laudun-l'Ardoise, à 22 km au sud-est du village. Elle se trouve dans un relief de basse altitude, sur les premiers contreforts des Cévennes orientales.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montclus », sur la commune de Montclus, mise en service en 1978[6] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 917,1 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le département de l'Ardèche, mise en service en 1990 et à 35 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour la période 1971-2000[10], à 13,5 °C pour 1981-2010[11], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[12].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].
Un espace protégé est présent sur la commune : « Les Concluses », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 394,5 ha[15].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[17] :
et un au titre de la directive oiseaux[17] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[20] :
et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[20] :
Goudargues est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[26],[I 1],[27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (80,4 %), cultures permanentes (9,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,9 %), zones urbanisées (1,3 %)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Goudargues est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Cèze, l'Aiguillon et le Merderis. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1991, 1994, 1995, 1997, 1998 et 2002[31],[29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 46,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 680 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 652 sont en en aléa moyen ou fort, soit 96 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
La commune est en outre située en aval du barrage de Sénéchas, un ouvrage de classe A[Note 9] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[35].
Le nom officiel de la commune est Goudargues, francisation du nom occitan originel Godargues [guˈdarɣe(s)] ; concernant la prononciation occitane, localement le -s final n'est pas prononcé, mais l'est plus vers l'ouest[36]. En français, le nom Goudargues est prononcé [gudˈargə], ou [gudarg] non-localement (français « standard » ou « parisien »).
Selon Lo Tresaur dau Felibritge, ce toponyme provient du bas latin Gordanicum, Gordanicus, Gordinicæ[37].
Les origines de Goudargues sont peu précises. Le site aurait peut-être été occupé dès l'époque romaine, mais les premières traces archéologiques trouvées sur place datent de l'époque Gallo-romaine, comme en témoignent les restes d'une riche villa découverte lors de la construction de l'école primaire de la commune. Le lieu est aujourd'hui recouvert de dalles de béton et n'a jamais été fouillé consciencieusement.
Goudargues est mentionné en 837, locum qui vocatur Gordanicus super fluvium Cicer dans une charte de Louis le Débonnaire en faveur de l'abbaye d'Aniane[38],[39].
Goudargues est le siège d'une seigneurie appartenant à la famille de Pèlegrin qui réside dans le château de la Bastide d'Orniols, hameau de Goudargues.
Les alliances des Pèlegrin de La Bastide sont les suivantes : familles de Maubuisson, d'Audibert de Lussan, de Pavée de Villevieille, de Saint-Bonnet de Toiras, de Forest de Blacons, de Gondin, de Fabrique, de La Tour du Pin, de Juge, etc.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1947 | 1959 | Théophile Cherezy | SE | |
1959 | 1983 | Edmond Gay | SE | |
1983 | 2008 | Edmond Taulelle | DVD | |
2008 | 2014 | Martial Bonnefond | DVD | |
2014 | En cours | Fred Mahler | SE[40] | Artisan |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[42].
En 2019, la commune comptait 1 106 habitants[Note 10], en augmentation de 2,12 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
620 | 615 | 720 | 938 | 1 113 | 1 135 | 1 232 | 1 307 | 1 346 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 289 | 1 320 | 1 220 | 1 277 | 1 223 | 1 135 | 1 090 | 1 008 | 972 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
928 | 882 | 830 | 708 | 745 | 762 | 733 | 682 | 672 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
653 | 645 | 612 | 680 | 788 | 945 | 990 | 996 | 1 042 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 105 | 1 106 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2008, l'association Entre Cèze & scène a organisé la première édition du festival Goud'Acoustic. L’association a été créée en pour promouvoir en particulier le Folk Americana et/ou roots music. L’idée de départ a été de créer un festival, afin de partager et faire découvrir ce style de musique à un large public. Goud’Acoustic est parmi les premiers festivals à présenter ce style de musique en France.
Le Maire Fred Mahler décide en 2016, de ne plus couvrir l'apéritif géant se déroulant dans le canal, rassemblant quelque 3500 personnes pour manque de sécurité et d'encadrement. La manifestation est donc annulée.
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 503 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 1 044 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 490 €[I 4] (20 020 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 10,9 % | 12,7 % | 11,4 % |
Département[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 651 personnes, parmi lesquelles on compte 73 % d'actifs (61,5 % ayant un emploi et 11,4 % de chômeurs) et 27 % d'inactifs[Note 12],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 262 emplois en 2018, contre 314 en 2013 et 285 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 409, soit un indicateur de concentration d'emploi de 64,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,6 %[I 10].
Sur ces 409 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 124 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 85,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % les transports en commun, 9,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
119 établissements[Note 13] sont implantés à Goudargues au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 119 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 6 | 5 % | (7,9 %) |
Construction | 7 | 5,9 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 55 | 46,2 % | (30 %) |
Information et communication | 2 | 1,7 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 3 | 2,5 % | (3 %) |
Activités immobilières | 7 | 5,9 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 14 | 11,8 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 13 | 10,9 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 12 | 10,1 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 46,2 % du nombre total d'établissements de la commune (55 sur les 119 entreprises implantées à Goudargues), contre 30 % au niveau départemental[I 14].
Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[45] :
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 33 | 27 | 15 | 4 |
SAU[Note 15] (ha) | 242 | 208 | 103 | 92 |
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 17] (33 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 92 ha[48],[Carte 5],[Carte 6].
L'église Notre-Dame-et-Saint-Michel de Goudargues est un monument dont la partie la plus ancienne, le chœur, date du XIIe siècle. L'édifice actuellement visible est une restauration datant de la fin du XVIIIe, début du XIXe siècle à la suite de l'effondrement du toit pendant un incendie. L'église est de style roman avec des vitraux anciens ainsi que deux tours en flèches dont un clocher avec une cloche datant de 1905.
L'abside a été inscrite au titre des monuments historiques en 1939.
La salle capitulaire est une ancienne salle de réunion des chanoines de l'église. Aujourd'hui, la salle sert de lieu d'exposition culturel et artistique.
![]() |
Blason | D'argent, à un pal losangé d'argent et de gueules[39]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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