Richemont est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.
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Richemont | |
Église Saint-Gorgon. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Thionville |
Intercommunalité | Communauté de communes Rives de Moselle |
Maire Mandat |
Jean-Luc Queuniez 2020-2026 |
Code postal | 57270 |
Code commune | 57582 |
Démographie | |
Gentilé | Richemontois |
Population municipale |
2 092 hab. (2019 ) |
Densité | 247 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 16′ 46″ nord, 6° 10′ 01″ est |
Altitude | Min. 152 m Max. 214 m |
Superficie | 8,48 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Metz (banlieue) |
Aire d'attraction | Luxembourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Fameck |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
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Les habitants sont appelés les Richemontois.
Richemont se situe au confluent de l'Orne et de la Moselle.
La commune est située en plein sur l'axe mosellan Metz-Thionville et également sur l'axe transfrontalier Luxembourg-Metz-Nancy. Elle est ainsi idéalement desservie par l'autoroute A31 ; position stratégique d'un point de vue économique comme politique. Cette situation a fait du village une place forte durant le Moyen Âge sous le nom de Fort Ornelle et qui a consacré alors le pont de Richemont « Marche d'estault » (frontière d'état), entre le Luxembourg et le pays messin.
Une forêt de 68 ha, avec un parcours de santé et un jardin botanique, sépare Richemont et Gandrange[1].
|
Fameck | Uckange | Guénange | ||
Gandrange | N | Bousse | ||
O Richemont E | ||||
S | ||||
Amnéville | Mondelange | Mondelange |
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Moselle, la Moselle canalisée, l'Orne et le ruisseau du Moulin de Brouck[Carte 1].
La Moselle, d’une longueur totale de 560 kilomètres, dont 315 kilomètres en France, prend sa source dans le massif des Vosges au col de Bussang et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne[2].
La Moselle canalisée, d'une longueur totale de 135,2 km, prend sa source dans la commune de Pont-Saint-Vincent et se jette dans la Moselle à Kœnigsmacker, après avoir traversé 61 communes[3].
L'Orne, d'une longueur totale de 85,7 km, prend sa source dans la commune de Ornes et se jette dans la Moselle sur la commune, après avoir traversé 37 communes[4].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification, dont le territoire correspond aux anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants associés, d'une superficie de 2 418 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[5]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[6].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Moselle, de la Moselle canalisée et de l'Orne, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité. Ainsi en 2020, dernière année d'évaluation disponible en 2022, l'état écologique de l'Orne était jugé moyen (jaune)[Carte 2].
Richemont est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Metz, une agglomération intra-départementale regroupant 42 communes[10] et 285 918 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (43,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (45,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (29,3 %), forêts (15,5 %), zones urbanisées (13,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,6 %), zones agricoles hétérogènes (10,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,9 %), mines, décharges et chantiers (5,6 %), terres arables (3,9 %), eaux continentales[Note 3] (3,2 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].
Le nom originel de Richemont parait avoir été celui de Reichardsberg qui se traduirait en français par Richard-mont[17]. Durant le XIXe siècle, Richemont était également connu au niveau postal sous l'alias de Reispert[18].
Les archives font mention de Richemont pour la première fois en 900[1]. Ancien domaine luxembourgeois de la seigneurie de Rodemack. Anciennement appelé « Fort Ornelle » (situation à l'entrée du Val de l'Orne).
Gilles de Rodemack fit construire un château au XIVe siècle, qui fut détruit par les Messins en 1483.
Confisqué sur le dernier des seigneurs de Rodemack, Richemont fut donné par Philippe d'Autriche, fils de Marie de Bourgogne, à Christophe de Bade, gouverneur de Luxembourg. L'ancienne seigneurie de Richemont comprenait : Richemont, Pépinville, les deux Guénange (haute et basse), la cense de Bruck et une part dans Uckange[17].
Depuis le traité des Pyrénées de 1659, la France se comporta comme suzerain de Richemont malgré les protestations de l'Espagne. Le pont de l'Orne servait de « marche d'estaut » en 1324 pour régler la justice entre pays messin et Luxembourg.
En 1817, Richemont, village de l'ancien Luxembourg français à gauche de l'Orne, avait pour annexes les hameaux de haute et basse Bevange, la ferme et le château de Pépinville et la ferme de Fronholtz. À cette époque, il y avait 688 habitants répartis dans 86 maisons.
Vers 1275, cette terre appartenait à l'ordre du Temple, à la suppression de cet ordre en 1311, le roi Jean de Bohême auquel, comme souverain du pays, elle doit avoir fait retour, semble en avoir disposé en faveur de la maison de Roussy à la charge de fortifier le château[17].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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13 jan. 1616 | Adam Horn | |||
23 juin 1621 | 27 nov. 1627 | Symon Pidoll | ||
1659 | Gerhard Van der Noot | |||
1670 | Johann Girard | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Maire en 1971 | mars 1983 | Roland Perlot[23] | PSU | |
mars 1983 | ? | Roger Tusch[23] | DVD | Retraité |
mai 2020 | En cours | Lean-Luc Queuniez | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2019, la commune comptait 2 092 habitants[Note 4], en augmentation de 12,78 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1836 | 1841 | 1861 | 1866 | 1871 |
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623 | 625 | 622 | 896 | 950 | 967 | 1 041 | 1 006 | 967 |
1875 | 1880 | 1885 | 1890 | 1895 | 1900 | 1905 | 1910 | 1921 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
838 | 845 | 863 | 933 | 961 | 1 255 | 1 476 | 1 720 | 2 241 |
1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 |
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1 103 | 1 110 | 1 126 | 1 084 | 1 554 | 2 220 | 3 010 | 2 095 | 1 776 |
1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 | 2019 | - | - |
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1 769 | 1 879 | 1 869 | 1 867 | 1 863 | 2 075 | 2 092 | - | - |
Richemont possédait une centrale thermique au gaz d'une puissance de 180 MW depuis 1950, située à environ 1 km à l’est du centre-ville, à la confluence de l’Orne, du canal des mines de fer de la Moselle, et de la Moselle. Fonctionnant grâce aux gaz de haut fourneau fourni par les hauts fourneaux des vallées de l’Orne, de la Fensch et de la Moselle, elle centralisait la distribution du gaz entre les différentes usines sidérurgiques et transformait le surplus en électricité.
La commune compte seize associations :
Blason | Ecartelé au 1 burelé d’argent et d’azur de dix pièces, au lion de gueules à double queue, armé, lampassé et couronné d’or ; au 2 fascé d’or et d’azur de six pièces, à trois pals alésés et fichés de gueules brochant sur le tout ; au 3 parti de sable et d’argent à la croix pattée de gueules ; au 4 d’or à la tête de maure de sable liée et perlée d’argent, soutenue par un cor de chasse d’azur enguiché et virolé de gueules. Sur le tout un pont alésé à cinq arches sommé d’une croix, le tout de gueules[28]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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