Amnéville [amnevil] (en allemand Stahlheim), est une commune française du département de la Moselle, en région Grand Est.
Elle est située dans la région historique et culturelle de Lorraine.
La commune est aussi appelée Amnéville-les-Thermes sur des panneaux routiers et publicitaires depuis le développement du centre thermal et touristique dans le bois de Coulange[Note 1].
Ne doit pas être confondu avec Ammeville.
Amnéville | |
La mairie d'Amnéville. | |
Blason |
Logo |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Metz |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Orne-Moselle |
Maire Mandat |
Éric Munier 2020-2026 |
Code postal | 57360 |
Code commune | 57019 |
Démographie | |
Gentilé | Amnévillois |
Population municipale |
10 416 hab. (2019 ) |
Densité | 996 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 15′ 41″ nord, 6° 08′ 33″ est |
Altitude | Min. 157 m Max. 366 m |
Superficie | 10,46 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Metz (banlieue) |
Aire d'attraction | Amnéville - Rombas (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton de Rombas |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | amneville-les-thermes.com |
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L'ancienne commune de Malancourt-la-Montagne, à dix kilomètres à l’ouest, a été rattachée à Amnéville en 1973.
Amnéville se trouve dans l’Est de la France, dans la vallée de la Moselle, entre Metz et Thionville, sur l'axe Nancy - Metz - Luxembourg.
Vitry-sur-Orne | Gandrange | Richemont | ||
Rombas | N | Mondelange | ||
O Amnéville E | ||||
S | ||||
Marange-Silvange | Hagondange | |||
Enclave : Malancourt-la-Montagne |
Les étages de l’échelle stratigraphique affleurants à Amnéville et à Malancourt-la-Montagne sont mentionnés selon leur ordre de mise en place, des plus anciens aux plus récents[1] :
À Malancourt dans l'ancienne carrière : hibou grand-duc, pélodyte ponctué.
Chênaie à charme, hêtre, cormier.
Hêtraie, cornouiller mâle, nombreuses orchidacées.
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par l'Orne et le Fond Robinet[Carte 1].
L'Orne, d'une longueur totale de 85,7 km, prend sa source dans la commune de Ornes et se jette dans la Moselle à Richemont, après avoir traversé 37 communes[2].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification, dont le territoire correspond aux anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants associés, d'une superficie de 2 418 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[3]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[4].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de l'Orne, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Amnéville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Metz, une agglomération intra-départementale regroupant 42 communes[8] et 285 918 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amnéville - Rombas, dont elle est la commune-centre[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (60,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (52,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (27 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (25,5 %), zones urbanisées (23,5 %), forêts (10,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8,6 %), mines, décharges et chantiers (2,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,5 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Une présence celte sur le territoire communal d'Amnéville est attestée depuis le VIe siècle av. J.-C. Des fouilles ont démontré l'existence d'un village artisanal et d'une nécropole (Musée à l'archéosite de Mondelange). La période gallo-romaine laisse la présence d'une villa à proximité d'un gué sur la rivière Orne non loin de la voie romaine. Une activité artisanale fonctionnant à la force de l'eau de l'Orne. Malgré les convoitises et destructions, l'emplacement de la villa romaine et du lieu-dit du Moulin neuf est constamment habité à travers les époques.
Amnéville fait partie du duché de Bar jusqu’en 1480, puis du duché de Lorraine. Amnéville se situe du côté germanique de l'ancienne frontière linguistique jusqu'à la guerre de Trente Ans.
La ville subit les ravages de la guerre de Trente Ans.
Rappelons que sous l’ancien régime, les rapports sociologiques fonctionnaient sur un modèle pyramidal divisé en trois ordres. Au sommet figurait le clergé, en dessous, la noblesse et à la base le tiers état. Cette hiérarchie fut abolie en 1789. Juillet 1788. Nomination de François-Victor Barthélémy, né à Metz le 27 juillet 1758 comme curé d’Amnéville. 14 juillet 1789. Révolution française. 12 juillet 1790. La Constitution civile du clergé est adoptée pendant la Révolution française par l’Assemblée nationale constituante. Son but est de réorganiser le clergé français, qui doit dépendre désormais de l’État et non plus du Saint-Siège. À la fin de la même année, la loi impose aux fonctionnaires publics ecclésiastiques le serment de fidélité à la constitution. 8 février 1791. Un certificat de la municipalité nous dit que Barthélémy, curé d’Amnéville, a prêté serment l’avant-veille. Pourtant, ce 6 février, contrairement à ce certificat, le curé avait sommé le conseil de signer un procès-verbal rédigé par lui qui en contenait ce texte : « Je jure…, toute l’obéissance à la loi et au roi en tout ce qui ne sera pas contraire au dogme et à la morale de l’église, de soutenir de tout mon pouvoir la constitution civile du clergé, exceptant formellement ce qui regarde essentiellement le spirituel et l’autorité de l’église ». 3 juin 1791. Le curé Barthélémy apprend que son texte n’est jamais parvenu au district et décide de renvoyer son procès-verbal du 6 février 1791. 19 juin 1791. L’essai de remplacement du curé Barthélémy échoue sous l’accusation de « refus de lire le mandement de l’intrus ». Ce mandement fut rédigé par l’évêque constitutionnel Nicolas Francin et faisait allégeance à la nouvelle constitution. Une période instable s’ensuivit provoquée par d’une part les réfractaires au nouveau régime, les manipulateurs venus de l’étranger qui risquât d’abandonner la cathédrale de Metz au culte de la déesse Raison. Septembre 1791. Un nouvel essai de remplacement du curé François Victor Barthélémy est tenté sans déboucher sur une solution. 14 février 1792. À la suite de ces actions, le curé de Vitry, partisan du schisme, réussit à évincer le curé d’Amnéville en agissant et manipulant les prêtres des alentours jusqu’à l’évêque constitutionnel et répondit par ce courrier : « J’ose vous assurer que jamais je n’ai tenu d’autres langages à mes paroissiens que celui de l’obéissance et du respect de la loi ». 8 et 9 avril 1792. C’est à sa vie qu’on attente par coups de fusil dirigés vers son lit. 12 Octobre 1792. Après quelques mois de pressions et de doutes, les craintes le poussèrent à quitter sa paroisse d’Amnéville et malgré une réticence, il fut déclaré sur « la liste des émigrés ». 1803. Amnistié, il devient desservant à Marange, puis à Novéant où il mourût en 1825. Pratiquement détruit, le bourg est devenu au XIXe siècle une annexe de Gandrange. Ainsi, en 1817, le foyer de peuplement de Moulin-Neuf est constitué de 58 habitants répartis dans quelques maisons.
Au cours de la première Annexion allemande, en 1894, la commune d’Amnéville est créée par scission, à partir de la commune de Gandrange[18]. Le complexe de l'usine de Rombas est créé à cette époque. Il est décidé de loger les ouvriers à proximité du complexe industriel, à Amnéville. La nouvelle commune prend le nom de Stahlheim, littéralement « cité de l’acier ». La cité est conçue selon les principes des cités-jardins. La venue de travailleurs et le développement urbain ont contribué à l’essor de la ville. Stahlheim-Amnéville, rebaptisée Amnéville-Stahlheim, redevient française en 1919.
L'implantation de deux usines allemandes sur les villes voisines demandait la construction de logements, d’où un afflux massif de main-d’œuvre de tous horizons. C’est à ce moment-là qu’apparait le mot Stahlheim, pour désigner la ville de l’acier. Ce nom circulait déjà depuis quelques années lorsque le Bezirkspräsident comte Zeppelin nomma, le , une commission de création pour l’exécution des droits et devoirs jusqu’aux prochaines élections municipales. Le ban municipal « extra Orne » de Gandrange fut alors séparé de sa commune initiale pour devenir Stahlheim.
Les arrivées massives d’immigrants Allemands, Alsaciens et Lorrains du Bitcherland métamorphosèrent la cité culturellement et linguistiquement. À tel point que ce ban, placé à cheval sur la frontière linguistique séparant la Lorraine francique de celle de l’ancien duché de Bar, francophone, se transforma en îlot germanophone opaque.
Bien entendu, les autres localités de la vallée de l’Orne subirent également des arrivées massives d’ouvriers cosmopolites, mais celles-ci furent davantage mêlées aux populations sédentaires. Les évolutions culturelles s’y firent, évidemment, dans un esprit de partages et d’échanges, contrairement à Stahlheim, où une culture germanique s’enracina profondément.
Les archives municipales démontrent des liens étroits avec l’usine de Rombas, sous une direction allemande. Les archives associatives parlent quant à elles d’une germanisation nationaliste forte. La gymnastique locale fut par exemple baptisée Turnverein Vater Jahn, du nom de l’inventeur des agrès allemands et également père fondateur du nationalisme allemand du XIXe siècle. De manière générale, l’ensemble des clubs de sports, des chorales et des groupes musicaux fut germanisé jusqu'au club de football qui s'appela pendant cette période "le Borussia".
En parallèle de la métamorphose urbanistique de Metz, Stahlheim se voit doté d’une mairie, d’une école et d’une salle des fêtes gigantesque. Le contraste, flagrant, veut démontrer la puissance prussienne qui dérape rapidement vers la propagande politique.
Stahlheim n’est pas épargnée par les horreurs de la Grande Guerre et perd 134 de ses enfants du côté allemand et deux du côté français.
L’issue du premier conflit mondial, entérinée le , provoque le départ de 80 % des Allemands qui retournent chez eux, laissant derrière eux les Lorrains germanophones et les Alsaciens et essentiellement de souche ouvrière.
Le , le commissaire de la République, déclarant dissous tous les conseils municipaux de Lorraine, maintint à Stahlheim trois membres d’origine française, à savoir Charles Videmont, Simon Oudin et François Nunge pour désigner l’assemblée provisoire jusqu’aux nouvelles élections.
Stahlheim avait vécu et la première question fut de trouver un nouveau nom pour cette cité ouvrière atypique. Un premier jet proposa d’honorer un héros de la Grande Guerre par la dénomination « Pétainville », mais le choix se porta finalement sur Amnéville pour faire référence à l’ancienne villa romaine située devant le passage à gué de l’Orne.
La constitution de l’électorat, essentiellement issue du monde ouvrier dépourvu d’opposition politique, tendait les bras au communisme et aux idées révolutionnaires venant de Russie.
Cité comme exemple au niveau national par Maurice Thorez, Amnéville continua à s’isoler et à se renfermer sur elle-même, à tel point que dans la Vallée de l’Orne on entendait : « Les Stahlheim sont spéciaux ». Ce qui favorisait bien entendu encore plus ce décalage. Les grandes grèves de 1936 accentuèrent ce sentiment en faisant des ouvriers licenciés de véritables héros… Tout cela avant le chaos et le choc de 1939 lorsque les Amnévillois, baignés de culture allemande et de communisme, découvrirent la sinistre réalité du nazisme.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, un Centre de rassemblement des étrangers est créé. Comme les autres communes mosellanes, Amnéville est ensuite annexée au Troisième Reich en . La commune de l'arrondissement de Metz-Campagne redevient "Stahlheim", commune du CdZ-Gebiet Lothringen. À partir d', les jeunes conscrits mosellans, incorporés de force dans l'armée allemande, partent sur le front de l'Est. Beaucoup ne reviendront jamais. En 1944, les bombardements américains se succèdent, rendant les conditions de vie des civils plus difficiles encore. Finalement, la ville est libérée le [19].
1945. Le second retour à la France.
La commune fut profondément divisée avec d’un côté des hommes et des femmes internés et emprisonnés, et de l’autre, des collaborateurs malgré eux. Cette période de souffrances isola encore plus les Amnévillois des autres localités. La cité ouvrière perdit plus de 220 Malgré-nous morts au front. On peut malheureusement imaginer les tensions et les règlements de compte à la fin de la guerre après l’évacuation de l’hiver 1944-1945 et le retour au pays des internés, déportés, soldats et prisonniers.
Amnéville-la Rouge resta fidèle à un communisme pur et dur. Sa population se rangea à nouveau sous la bannière de la faucille et du marteau. Il y avait bien sûr des opposants, mais aucune figure ne permettait de faire basculer l’électorat dans l’autre sens.
1965. Le changement avec l'arrivée du Dr Kiffer.
Jean Kiffer fut maire d'Amnéville de 1965 à 2011. Personnalité forte mais controversée, il fut à l'origine de la mutation de la cité sidérurgique en ville thermale dédiée aux loisirs.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1902 | 1907 | Dr Jakob Peters | n.a. | Médecin |
1907 | 1908 | Hermanni | n.a. | Directeur de cimenterie |
1908 | 1912 | Martin Theilmann | n.a. | Garde-champêtre |
1912 | 1918 | Karl Bode | n.a. | Directeur adjoint de cimenterie |
1918 | 1919 | Simon Oudin | n.a. | n.a. |
1919 | 1927 | Charles Ditner (1884-1936)[20] |
SFIO puis SFIC puis DVG |
Épicier |
1927 | 1939 | Frédéric Rau | SFIC | Serrurier |
1939 | 1944 | Mellinger | n.a. | n.a. |
1945 | 1960 | Frédéric Rau | PCF | Serrurier |
1960 | 1965 | Michel Koch | PCF | Chef d'équipe mécanicien Sidélor Rombas |
21 mars 1965 | 11 août 2011 (décès) |
Jean Kiffer | RPR puis DVD | Médecin Député de la 8e circonscription de la Moselle (1988 → 1997) Député de la 1re circonscription de la Moselle (1973 → 1978) Conseiller général du canton de Rombas (1973 → 2011) |
11 août 2011 | 30 mars 2014 | Doris Belloni | DVD | Factrice Maire par intérim du 11 août 2011 au 23 octobre 2011 |
30 mars 2014 | En cours | Éric Munier | SE | Avocat 1er vice-président de la CC du Pays Orne-Moselle (depuis 2014) |
Jumelée de 1961 à 1965 avec la ville de Magdebourg en Allemagne (alors en RDA), Amnéville est jumelée depuis 1992 avec la ville de Perm en Oural (Russie), pourtant cent fois plus peuplée. Ce partenariat a été confirmé lors d'une rencontre officielle le par les maires d'Amnéville et de Perm.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1895. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[21],[Note 5]
En 2019, la commune comptait 10 416 habitants[Note 6], en augmentation de 1,77 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1895 | 1900 | 1905 | 1910 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 |
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93 | 2 066 | 3 427 | 4 192 | 5 006 | 5 555 | 6 649 | 5 642 | 6 092 |
1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 |
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7 050 | 8 149 | 7 878 | 8 996 | 8 951 | 8 926 | 9 314 | 10 172 | 10 090 |
2016 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
10 443 | 10 416 | - | - | - | - | - | - | - |
Amnéville a subi un renouvellement urbain et régional en passant de ville industrielle en un centre touristique, enregistrant plus de 1 400 emplois et plus de 3 millions de visiteurs à l'année[24]. Les dépenses globales représentent 18% des dépenses touristiques du département de la Moselle[25].
une première chapelle construite en 1905.
Le musée de Tambow évoque la déportation des malgré-nous de la guerre de 1939-1945. Il est dédié à la mémoire des 130 000 incorporés de force dans l'armée allemande, qui furent, pour beaucoup, retenus prisonniers par les Soviétiques au camp de travail de Tambow, en Russie[27].
Le musée est transféré au siège d'ASCOMEMO à Hagondange en décembre 2015.
Amnéville dispose d’un centre touristique et thermal. Il est installé dans le bois de Coulange et sur d’anciens crassiers sidérurgiques. On y trouve notamment les activités suivantes :
Le Zoo d'Amnéville, en dépit de son nom, se situe sur la commune voisine d'Hagondange.
Du 8 au , Amnéville a accueilli le festival international de musique Sonisphere Festival qui se déroulait pour la première fois en France. Pour cette édition, le festival rassemblait certains des plus grands groupes internationaux de heavy metal, tels que le Big Four of Thrash (expression désignant les quatre plus importants groupes de thrash metal américain que sont Metallica, Megadeth, Slayer et Anthrax), Slipknot, Dream Theater, Airbourne ou encore Mastodon. Plusieurs groupes français d'importance étaient également présents comme Loudblast, Mass Hysteria ou encore Gojira. Le Snowhall Parc accueillait cet évènement.
Deux autres éditions du Sonisphere Festival auront lieu à Amnéville : du 7 au 8 juillet 2012 au Galaxie, et du 8 au 9 juin 2013 au Snowhall Parc.
La saucisse au Picon ou « Piconwurst » (en Lothringer platt, une langue locale) est une saucisse à base de Picon, fabriquée dans la ville d'Amnéville, en Moselle (département), dans la région historique de la Lorraine[29],[30]. Elle est faite à base de chair à saucisse, de Picon auquel est ajouté des oranges fraîches, des tomates cerises, certaines épices et ingrédients tenus secrets[31]. Elle possède une popularité en Lorraine et est entrée dans la culture[32].
Blasonnement :
D'azur à deux bars adossés d'or, accompagnés de la colombe du Saint-Esprit fondante d'argent tenant dans son bec la sainte Ampoule d'or en chef et de trois croisettes recroisetées au pied fiché du même aux flancs et en pointe[33]. |