Pont-Saint-Vincent est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.
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Pont-Saint-Vincent | |
![]() L'église Saint-Julien-de-Brioude. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Nancy |
Intercommunalité | CC Moselle et Madon |
Maire Mandat |
Yannick Hellak 2020-2026 |
Code postal | 54550 |
Code commune | 54432 |
Démographie | |
Gentilé | Vincipontains, Vincipontaines [1] |
Population municipale |
1 844 hab. (2019 ![]() |
Densité | 277 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 36′ 21″ nord, 6° 05′ 53″ est |
Altitude | Min. 216 m Max. 412 m |
Superficie | 6,66 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Neuves-Maisons (banlieue) |
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Neuves-Maisons |
Législatives | 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.mairie-pontsaintvincent.fr/ |
modifier ![]() |
Pont-Saint-Vincent est un bourg situé à 16 km au sud ouest de Nancy, et fait partie de l'agglomération de Neuves-Maisons .
Sexey-aux-Forges | Chaligny | Neuves-Maisons |
![]() |
Méréville | |
Maizières | Bainville-sur-Madon |
La commune s'est appelée autrefois Conflans, traduisant sa position au confluent du Madon avec la Moselle, lun des principaux affluents du Rhin.
Pont-Saint-Vincent est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Neuves-Maisons, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[5] et 17 937 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (44,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (44,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,8 %), zones agricoles hétérogènes (15,5 %), zones urbanisées (10 %), prairies (9,2 %), eaux continentales[Note 3] (8,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,3 %), zones humides intérieures (3,1 %), terres arables (0,5 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Installée au confluent de la Moselle et du Madon, au pied du plateau Sainte Barbe, à l'endroit où la Moselle pénètre à travers les côtes qui portent son nom, la commune s'est développée à flanc de coteau au débouché du pont historique enjambant la rivière. Entourée de villages en partie agricoles (Chaligny, Chavigny, Maron, Neuves-Maisons...) la commune de Pont-Saint-Vincent avec sa petite noblesse, ses fonctionnaires, son artisanat diversifié, avait pris une importance commerciale et cela dès le XVIe siècle.
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 1 006, alors qu'il était de 954 en 2014 et de 979 en 2009[I 1].
Parmi ces logements, 88 % étaient des résidences principales, 0,5 % des résidences secondaires et 11,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 71,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 27,9 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Pont-Saint-Vincent en 2019 en comparaison avec celle de Meurthe-et-Moselle et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,5 %) inférieure à celle du département (2 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 72,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (73,5 % en 2014), contre 57,2 % pour la Meurthe-et-Moselle et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Pont-Saint-Vincent[I 1] | Meurthe-et-Moselle[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 88 | 88,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,5 | 2 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 11,6 | 9,3 | 8,2 |
C'est dès 1262 que ce bourg est désigné sous sa forme composée actuelle : Pont-Saint-Vincent. Son origine vient tout simplement du fait que son territoire fut attribué en partie à l'Abbaye Saint-Vincent de Metz[12] et qu'un pont célèbre, en bois, avait été érigé sur la Moselle depuis fort longtemps.
Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Pont-la-Montagne[13].
Une présence humaine à Pont-Saint-Vincent est attestée dès l'Antiquité. Les vestiges d'une villa gallo-romaine, ainsi que le mobilier romain (tessons de céramique, morceaux d'amphores, tuiles plates à rebord, enclos en pierre sèche, et d'autres restes d'habitations) confirment la présence gallo-romaine sur le territoire. Il faut ajouter à cela que Pont-Saint-Vincent est situé sur une voie de communication antique, l'axe qu'elle emprunte semble venir du Saintois (dans le secteur de Vézelise et Sion-Vaudémont), au sud de la vallée de la Moselle. Ensuite elle franchit la rivière entre Pont-Saint-Vincent et Chaligny, traverse le plateau calcaire bajocien de la forêt de Haye du sud au nord et rejoint la confluence de la Moselle avec la Meurthe, vers Pompey et Frouard, au nord de l'agglomération nancéienne.
Il a été exhumé quantité de sépultures antiques[14], sur un chemin qui conduit du village de Bainville-sur-Madon sur le plateau de la montagne Sainte-Barbe. Différents objets accompagnaient les sépultures, parmi lesquels des vases en terre rouge et noire utilisés par les gallo-romaine dans les tombeaux, des fibules, des boucles de ceinturon en bronze et en fer, des débris de colliers en pâte colorée, des pointes de flèche, un fer de lance, trois lames de couteaux, une petite monnaie impériale en bronze, et trois lames de scramasaxes. La présence de ces armes, qui sont particulièrement utilisées par les Francs, l'orientation des squelettes attestant des sépultures chrétiennes, et enfin le peu de profondeur des fosses dans lesquelles les corps avaient été déposés, permettent de fixer la date de leur enfouissement aux alentours de 400. Les sépultures découvertes sur la montagne Sainte-Barbe appartiennent bien certainement à un de ces essaims de barbares que les empereurs accueillirent sur le territoire de la Gaule, et qui, sous le nom de Lètes, étaient chargés de défendre les contrées que leurs ancêtres avaient ravagées tant de fois.
Avant le XIIe siècle il n'y a pas ou peu de traces écrites sur Pont-Saint-Vincent. Plusieurs éléments tel que des escaliers en pierre et les noms de lieux-dits notamment, laissent supposer qu'un autre château existait à Pont-Saint-Vincent au-dessus de l'actuelle rue Carnot sous la route qui mène au plateau. Avant le XIIIe siècle, il semblerait que trois hameaux quelque peu séparés soient à l'origine du Pont-Saint-Vincent actuel. Saint Vincent, le plus ancien, situé dans le haut du pays actuel, Conflans dans le bas, et la Neuve Ville - qui deviendra plus tard « Neuves-Maisons » - de l'autre côté de la Moselle. Cette dernière agglomération dont on parle vers 1210, fut construite spécialement pour dégager l'ensemble existant. Le hameau de Conflans, qui se situait sur la principale artère de communication, fut affecté au comté de Vaudémont, suivi peu de temps après par les deux autres hameaux, et cela jusqu'à l'avènement de René II au duché de Lorraine en 1477. Afin de vaincre la réticence des paysans qui préféraient le plateau, Hugues III comte de Vaudémont, propose d'affranchir les serfs qui accepteraient de s'installer sur l'autre rive.
Au XIIIe siècle, les comtes de Vaudémont font construire une bastide et un château afin de surveiller le péage instauré sur le pont. Il est détruit lors d'une crue en 1410 et n'est pas reconstruit immédiatement : le passage de la Moselle s'opérantt alors par bac ou à gué.
En 1562, Pont-Saint-Vincent - c'est-à-dire l'ensemble de la rive gauche - est joint au comté de Chaligny, lequel contrôlait déjà toute la rive droite de la Moselle. La prévôté qui s'y installe a la charge de 7 à 8 villages et occupe le bâtiment du presbytère. À cette date Pont-Saint-Vincent n'avait pas de curé et était « annexe » de Sexey-aux-Forges.
La commune se trouve dans l'arrondissement de Nancy du département de la Meurthe-et-Moselle
Elle faisait partie de 1801 à 1973 du canton de Nancy-Ouest, année où elle intègre le canton de Neuves-Maisons[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 d'un nouveau canton de Neuves-Maisons
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de Meurthe-et-Moselle.
Pont-Saint-Vincent est membre fondateur de la communauté de communes Moselle et Madon, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Cette communauté de communes succède au district urbain de Neuves-Maisons créé en 1965.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1831 | 1837 | Jean Nicolas Tourtel | ||
1837 | 1848 | Jean-Pierre Doncourt | ||
1848 | 1865 | Jean Dieudonné Gérardin | ||
1865 | 1870 | Jean Masson | ||
1870 | 1871 | Jean-Baptiste Boulange | ||
1871 | 1878 | Joseph Moine | ||
1878 | 1900 | Auguste Grandidier | ||
1900 | 1908 | Léon Allord-Garny | ||
1908 | 1909 | Charles Urion | ||
1909 | 1909 | Théodore Lefort | ||
1909 | 1913 | Édouard Bastien | ||
1913 | 1919 | Charles Dalle | ||
1919 | 1920 | Eugène Canteneur | ||
1920 | 1925 | Charles Poussardin | ||
1925 | 1941 | Paul Croupie | ||
1941 | 1944 | Albert Mangeot | ||
1944 | 1970 | Jean Deschamps | ||
1970 | 1978 | Marcel Pejoux | PS | Conseiller général |
1978 | 1983 | Roger Koenig | ||
1983 | 1989 | Jacques Seren | ||
1989 | 1995 | Jean Chefson | ||
juin 1995 | mai 2020[15] | Jacques Seren-Rosso | Retraité salarié du secteur privé | |
mai 2020[16] | En cours (au 6 juillet 2022) |
Yannick Hellak[17] | Cadre de la fonction publique |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2019, la commune comptait 1 844 habitants[Note 4], en diminution de 3,81 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 023 | 962 | 929 | 1 042 | 1 078 | 884 | 862 | 866 | 863 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
822 | 810 | 865 | 995 | 1 846 | 1 688 | 1 781 | 2 163 | 2 258 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 363 | 2 632 | 2 119 | 2 123 | 2 353 | 2 140 | 2 028 | 2 227 | 2 490 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 | 2015 |
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2 540 | 2 347 | 2 143 | 2 069 | 2 051 | 2 044 | 2 043 | 1 968 | 1 887 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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1 844 | - | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | Burelé d'argent et de sable de dix pièces au pairle d'azur brochant sur le tout. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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