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Pantin est une commune française située dans la banlieue nord-est de Paris dont elle est limitrophe, dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France.

Pantin

L'hôtel de ville.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-Saint-Denis
Arrondissement Bobigny
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Est Ensemble
Maire
Mandat
Bertrand Kern (PS)
2020-2026
Code postal 93500
Code commune 93055
Démographie
Gentilé Pantinois, Pantinoise
Population
municipale
59 846 hab. (2019 )
Densité 11 945 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 53′ 48″ nord, 2° 24′ 06″ est
Altitude Min. 38 m
Max. 108 m
Superficie 5,01 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Pantin
(bureau centralisateur)
Législatives 6e circonscription de la Seine-Saint-Denis
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Pantin
Géolocalisation sur la carte : France
Pantin
Géolocalisation sur la carte : Seine-Saint-Denis
Pantin
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Pantin
Liens
Site web https://www.pantin.fr/

    Ses habitants sont appelés les Pantinois, Pantinoises.


    Géographie



    Situation


    La ville est située en bordure de Paris et est principalement constituée par une plaine traversée par les routes nationales 2 et 3, la ligne de chemin de fer Paris - Strasbourg et le canal de l'Ourcq.

    Pantin est située dans :


    Communes limitrophes


    Communes limitrophes de Pantin
    Aubervilliers La Courneuve Bobigny
    Paris Romainville
    Noisy-le-Sec
    Le Pré-Saint-Gervais Les Lilas Bobigny
    Localisation de Pantin dans la petite couronne.
    Localisation de Pantin dans la petite couronne.

    Les limites entre Pantin et les villes voisines ont évolué à plusieurs reprises :


    Hydrographie


    La ville est traversée par le canal de l'Ourcq.

    Une petite rivière, le ruisseau de Montfort, qui prend sa source à Bobigny et se jette dans la Seine à Saint-Denis, passe à Pantin, mais cette rivière est busée de longue date et n'est plus visible.


    Voies de communication et transports



    Infrastructures routières

    La ville est desservie notamment par :


    Réseau cyclable

    En 2021, dix-neuf stations Vélib' Métropole sont situées sur le territoire communal.[réf. nécessaire]


    Transports urbains

    La ville est desservie par plusieurs infrastructures lourdes de transport en commun :

    La gare de Pantin.
    La gare de Pantin.
    La ligne de tramway T3b tangente le territoire de la commune.
    La ligne de tramway T3b tangente le territoire de la commune.

    RER :

    Métro :

    Tramway :  : stations situées sur la commune de Paris, à proximité immédiate de l'ouest de Pantin :

    Les stations de métro et de tramway Porte de la Villette et Porte de Pantin quant à elles desservent à distance la ville.

    Bus :

    Lignes RATP61145147150151152170173248249318330.

    5 lignes Noctilien NoctilienN13N41N42N45N140.


    Urbanisme



    Typologie


    Pantin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[4] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[7],[8].


    Morphologie urbaine


    Carte des quartiers.
    Carte des quartiers.
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    On peut distinguer les quartiers suivants de la commune :

    La commune dénombre plusieurs grands ensembles :


    Logement


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    Projets d'aménagements


    Jacqueline Osty, grand prix de l'urbanisme en 2020, a réalisé l'aménagement des 3,5 ha d'espaces publics du site du port. Elle a forgé un socle commun, conservant un esprit minéral et continu, évocateur du passé de la zone portuaire, avec un recours léger à la végétation sous forme de longues lignes droites engazonnées et de salon de verdures entre les ensembles de logements[9].

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    Environnement



    Qualité de l'air


    En , sur un panel de 315 villes françaises, Pantin est déclarée la plus polluée avec un taux de particules fines de 22 microgrammes de particules fines par mètre cube en moyenne par an, selon un rapport publié par l'Organisation mondiale de la santé (OMS)[10] en utilisant un nouveau modèle de qualité de l'air[11].

    En 2016, l'OMS classE Pantin comme ville la plus polluée de France[12].


    Toponymie


    Le premier acte connu où le nom de Penthinum apparaît est un acte du XIe siècle, accordant le domaine de Pantin au prieuré Saint-Martin-des-Champs.[réf. nécessaire]


    Histoire



    Antiquité, Moyen Âge et Époque moderne


    Des traces archéologiques attestent de l'occupation du territoire de Pantin par des populations celtes à l'âge du bronze.

    Les Romains ayant aménagé une voie entre Lutèce et Trèves (ancêtre de la nationale 3), une occupation permanente du site est attestée au IIe siècle.

    La paroisse catholique est créée à la suite de la visite de l'évêque d'Auxerre, le futur saint Germain, à qui elle est dédiée.

    En 1197-1198, le prieur de Saint-Martin-des-Champs Robert accorde aux villageois une charte de franchises, en exemptant de toute imposition les terres précédemment données à champart.

    En 1411, le village est mis à sac par les Armagnacs, lors de la guerre de Cent Ans et, en 1499, le fief de Pantin est loué par le prieuré au contrôleur du grenier à sel de Melun.

    L’abbaye de Saint-Denis possède un péage sur le chemin de Pantin qu’elle afferme à partir du XVIIe siècle.


    Pantin au XVIIIe siècle

    Sources[13]

    Au XVIIIe siècle, le village de Pantin attire de nombreuses personnalités, séduites par son « bon air ».

    On connaît la présence de la société de Morville qui possédait un théâtre à Pantin dans les années 1730 : « Nous avions loué une maison et un théâtre à Pantin… M. de Caylus le dirigeait, M. d'Armenonville y jouait les premiers rôles. Nous y avons joué plusieurs comédies de M. de Coypel, qui n'ont pas vu le jour ».

    Si aucun document ne permet pour le moment d’établir la présence de la danseuse Camargo, celle de Beaumarchais est en revanche bien attestée. Son mariage en 1768 avec une riche veuve lui procure des biens considérables sur Pantin : une douzaine de maisons louées aux villageois, de nombreux terrains ainsi qu’une splendide résidence de campagne revendue en , située à la hauteur du 123 avenue Jean-Lolive.

    Mais la plus célèbre de ces « stars » reste bien évidemment la danseuse Guimard, dont la maison occupait l’actuelle école Charles-Auray. La ville de Pantin vient d’ailleurs de donner son nom à une petite rue près du canal. À proximité, son éternelle rivale Anne-Victoire Dervieux achète aussi une maison en 1776, d’ailleurs vite revendue et qui échoira ensuite à la femme du célèbre danseur Maximilien Gardel.

    Le rôle de taille de 1783 dévoile la présence dans le village du musicien Rodolphe, l’ami de Mozart.

    Quant à Étienne Méhul, il avait acheté en 1809 - sous le nom de sa tante - une petite propriété située près de l’église où il se livre à sa grande passion des fleurs (en particulier les tulipes).

    En 1790, la commune perd la paroisse du Pré-Saint-Gervais qui obtient son autonomie. De 1790 à 1795 Pantin était un canton du district de Franciade.


    Circonscriptions administratives d'Ancien Régime


    Circonscriptions religieuses


    Circonscriptions administratives


    Époque contemporaine



    Le XIXe siècle, l'époque des transformations

    Le canal de l'Ourcq a contribué fortement à l'industrialisation de Pantin.
    Le canal de l'Ourcq a contribué fortement à l'industrialisation de Pantin.
    La défense contre les Alliés en 1814Illustration par une carte postale du début du XXe siècle, peut-être d'après un tableau de l'époque.
    La défense contre les Alliés en 1814
    Illustration par une carte postale du début du XXe siècle, peut-être d'après un tableau de l'époque.

    Afin principalement d'alimenter Paris en eau salubre, la construction du canal de l'Ourcq est décidée par Bonaparte par le décret du 29 floréal an X (19 mai 1802) pour réaliser un canal de dérivation de la rivière de l'Ourcq, vers un bassin de la ville de Paris, situé près du village de la Villette, et sa première pierre est posée dès le . L'infrastructure est mise en service en 1804, et assure également des fonctions de transport de fret, favorisant ensuite le développement industriel de ses abords.

    En 1806, la garde impériale de Napoléon, à son retour de la bataille d'Austerlitz, campe dans la plaine de Pantin.

    En 1808 le canal de l'Ourcq rompt une des berges et inonde la plaine[15].

    Pantin est un des villages qui, dans la campagne de 1814, se signale pour défendre Paris lors de la bataille de Paris. Le corps d'armée française commandé par le général Compans, s'arrête et se fortifie à Pantin contre le général russe Ragefski et le prince de Wurtemberg, qu'il combat avec tant d'opiniâtreté et de succès, que Ragefski est obligé de renouveler ses tirailleurs détruits par l'artillerie française. Le , une lutte sanglante s'engage, et après plus de deux heures d'une horrible mêlée, Pantin, pris et repris plusieurs fois, reste au pouvoir des troupes françaises.

    De son côté, le maréchal de Marmont a également repoussé de Belleville les troupes russes, mais ce succès est de courte durée : de nouvelles troupes russes, prussiennes et wurtembergeoises se préparant à contre-attaquer. Barclay de Tolly, général en chef, s’avance avec 180 000 hommes contre pas plus de 25 000 Français. Le général Compans soutient courageusement l’attaque et après une forte résistance, désespérant de triompher du nombre toujours croissant d'ennemis, fait sonner la retraite et laisse à l'ennemi le village de Pantin.

    Retiré avec les débris de ses soldats sur les hauteurs de Pantin, il soutient encore avec intrépidité le feu de l'ennemi, lorsque la nouvelle de l'arrêt des combats stoppe le carnage. La capitulation est signée le 31 mars. Pantin est occupé pendant trois mois par les troupes anglo-écossaises qui pillent et dévastent le village[15].

    Articles connexes : Campagne de France (1814) et Occupation de la France à la fin du Premier Empire.

    Le curé de Pantin, Jean-Baptiste-Auguste Ségault de Moncourt, sera fusillé par les prussiens en 1814 , et inhumé au cimetière de Pantin. sources archives communales de Pantin[réf. nécessaire].

    En 1826, l'ingénieur Henri Navier propose une ligne de chemin de fer de Paris à Strasbourg par Vitry-le-François et Nancy. Celle-ci est entérinée par la loi relative à l'établissement des grandes lignes de chemin de fer en France qui approuve l'Étoile de Legrand structurant les premières lignes françaises de chemin de fer. L'une d'elles est la ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville concédée en 1853 à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Strasbourg. Celle-ci ouvre en 1864 la gare de Pantin, favorisant les déplacements des habitants et le développement économique de la commune.

    La ville connaît fin 1869 une notoriété passagère à l'occasion d'un sinistre fait divers, l'affaire Troppmann.

    En 1875, le canal de l'Ourcq et la ligne de chemin de fer divisent la ville en deux quartiers : le Village et les Quatre-Chemins. Ce dernier quartier est excentré, et les Pantinois de la Petite Prusse (nom que l'on donnait au quartier neuf, car il abritait une population majoritairement originaire d'Alsace-Lorraine) demandent la sécession. La demande d'érection en commune indépendante est refusée. Mais le maire écoute les demandes et tient ses engagements : un lieu de culte est construit au bord de la route de Flandre et un hôtel de ville est bâti près du canal, inauguré en 1886.

    À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, la ville est desservie par plusieurs lignes de tramway, qui permettent la desserte des quartiers vers Paris, la gare de Pantin, Aubervilliers et Saint-Denis et évincent les anciens omnibus

    Articles détaillés : Tramway d'Île-de-France#Histoire, Compagnie des tramways de l'Est parisien et Compagnie des tramways de Paris et du département de la Seine.

    C'est dans l'ancienne usine d'allumettes qu'est découverte la pâte inoffensive au sesquisulfure de phosphore qui remplaça le dangereux phosphore blanc.


    De la Première à la Seconde Guerre mondiale

    Stèle commémorative de la libératiion des Déportés.
    Stèle commémorative de la libératiion des Déportés.

    Le , des taxis parisiens réquisitionnés prennent en charge les unités d'infanterie à la gare de Pantin au fur et à mesure de leur débarquement des trains pour les transporter sur le front lors de la première bataille de la Marne.

    La Coupe de France de football 1917-1918 est la première édition de la Coupe de France de football. La finale a opposé le l'équipe du FC Lyon à celle de l'Olympique de Pantin au stade Olivier De Serres à Paris. Le match fut remporté par Pantin avec un score de trois buts à zéro.

    La commune subit de graves destructions au cours de bombardements pendant la Seconde Guerre mondiale. Le est parti du quai aux bestiaux de la gare de Pantin le dernier convoi de déportés de la région parisienne, composé de 2 500 hommes et femmes sortis des prisons parisiennes et du Fort de Romainville[16]. Les hommes seront immatriculés dans la série des 77 000 à Buchenwald, 80 % seront transférés au camp de Dora. Les femmes seront envoyées à Ravensbrück. 903 déportés de ce convoi décéderont dans les camps. La particularité de ce convoi est que 168 aviateurs alliés y sont intégrés : ils ne sont pas considérés comme prisonniers de guerre. Le 16 août, les déportés seront obligés d'évacuer leurs wagons à la hauteur de Nanteuil - Saacy. Le pont a été bombardé. Ils vont à pied jusqu’à la gare de Nanteuil. Il y eut des évasions qui se sont soldées par des exécutions.


    L'industrie à Pantin au XXe siècle

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    La gare de Pantin et le quartier industriel des Quatre-Chemins au début du XXe siècle.
    La gare de Pantin et le quartier industriel des Quatre-Chemins au début du XXe siècle.

    Après avoir remporté la course de la côte d'Argenteuil sur une bicyclette à moteur SICAM, firme dont il était un des chefs de fabrication et un des pilotes en , Charles Benoît crée en 1923, avec Abel Bardin, qui avait été directeur commercial de la même SICAM, les ateliers de la Motobécane, qui créent leur usine rue Beaurepaire. Leur premier modèle, la « 175 », atteint 50 km/h et son succès est tel qu'on imagine une version « dames et ecclésiastiques », à cadre ouvert pour faciliter l'utilisation de l'engin aux personnes portant jupes, robes ou autres soutanes. Leur gamme s'étoffe ensuite avec la commercialisation de la Motoconfort MC1 de 308 cm3.

    En 1923 également, Eugène Haug reconstruit les Grands Moulins de Pantin, une minoterie industrielle bâtie dans un style alsacien sur le même modèle que les Grands Moulins de Paris et ceux de Corbeil.

    Le , un missile balistique V2 s'écrase sur Pantin[17].


    L’après-guerre

    La ligne 5 du métro de Paris est prolongée de la gare du Nord à l'église de Pantin en 1942. Cette station est jusqu'en 1985 le terminus de la ligne. De ce fait, une importante gare routière est installée devant l'église, où de nombreux bus de la banlieue avaient et ont encore leur terminus.

    En 1959 commence la construction des Courtillières, conçues par Émile Aillaud. Composé de 1 500 logements répartis en un long immeuble et en deux plus petits qui « serpentent » autour d'un parc de 4 ha, c'est l'un des premiers « grands ensembles » de la région parisienne. Au moment de sa construction, il était considéré comme le plus long bâtiment d'Europe[réf. nécessaire].

    Des édifices publics sont venus compléter ce qui n'était au début qu'une cité d'habitation : mairie annexe, crèches, établissements d'enseignement, gymnases, maison de quartier, bibliothèque, centre de santé ont été construits.

    Quarante ans après son inauguration, la cité est très dégradée, longtemps laissée à l'abandon par son gestionnaire et propriétaire, la Société d'économie mixte propriété de la ville de Paris (SEMIDEP)[18]. La population de Pantin en pleine croissance s'ouvre massivement à l'immigration extra-européenne à partir des années 1970[réf. nécessaire].


    Le XXIe siècle

    Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2007)
    Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.

    Après que l'OPHLM de Pantin est devenue propriétaire de la cité, la municipalité lance en 2001 un grand projet de réhabilitation du quartier. D'un montant estimé à 200 millions d'euros[19] (en partie financés par l'Agence nationale pour la rénovation urbaine), le projet consiste principalement en une requalification urbaine du quartier, requalification qui prévoit la destruction d'une partie des bâtiments et la rénovation des parties restantes.

    Le chantier, déjà engagé, a été gelé en mai 2006 par le ministère de la Culture et le ministère du Logement et de la Ville du fait d'une demande de classement aux monuments historiques. Les inspecteurs des Monuments historiques ayant préconisé en avril 2007 la sauvegarde des bâtiments ; le projet est actuellement bloqué et reste dans l'attente d'une décision définitive sur la nature du classement, décision rendue difficile de par l'état d'avancement des travaux et l'opposition de la municipalité soutenue par la population[20],[21].


    Politique et administration


    En 1867 est créé la commune des Lilas, par démembrement notamment du territoire de Pantin[22].


    Rattachements administratifs et électoraux


    Rattachements administratifs

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[23], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de la Seine-Saint-Denis et à son arrondissement de Bobigny après un transfert administratif effectif au .

    Elle était de 1793 à 1967 le chef-lieu du canton de Pantin de la Seine. Lors de la mise en place de la Seine-Saint-Denis, elle est divisée entre les cantons de Pantin et de Pré-Saint-Gervais, puis intervient en 1976 un nouveau découpage cantonal qui scinde la commune entre les cantons de Pantin-Est et de Pantin-Ouest[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateurdu canton de Pantin

    Articles détaillés : Liste des cantons de la Seine-Saint-Denis, Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, Liste des conseillers généraux de la Seine et Liste des conseillers départementaux de la Seine-Saint-Denis.

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de la Seine-Saint-Denis.

    Articles détaillés : Liste des circonscriptions législatives de la Seine-Saint-Denis, Liste des députés de la Seine et Liste des députés de la Seine-Saint-Denis.

    Intercommunalité


    À la suite des élections municipales de 2008, les villes de Bagnolet, Bobigny, Bondy, Les Lilas, Montreuil, Noisy-le-Sec, Le Pré-Saint-Gervais, Pantin et Romainville ont entamé des réflexions en vue de la création d'une communauté d'agglomération. Celle-ci, dénommée communauté d'agglomération Est Ensemble a été créée au .

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[24].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées

    La commune fait donc partie depuis le de l'établissement public territorial Est Ensemble, créé par un décret du [25] et qui regroupe l'ensemble des communes qui faisaient partie de l'ancienne communauté d'agglomération..

    Articles détaillés : métropole du Grand Paris, établissement public territorial et établissement public territorial Est Ensemble.

    Tendances politiques et résultats


    Lors du premier tour des élections municipales de 2014, la liste PS menée par le maire sortant Bertrand Kern obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 5 462 voix (50,53 %, 35 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[26] :

    Lors de ce scrutin, 53,71 % des électeurs se sont abstenus.

    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans la Seine-Saint-Denis.

    Lors du premier tour des élections municipales de 2020[27], la liste PS - EÉLV - PRG - GRS - PP menée par le maire sortant Bertrand Kern remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 5 110 voix (57,60 %, 37 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant très largement les listes menées respectivement par[28],[29] :

    Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 64,05 % des électeurs se sont abstenus.

    Article connexe : Élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis.

    Liste des maires


    Liste des maires successifs de Pantin[30],[31]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1790 1791 Charles François Tiphaine    
    1792 1793 Cozette    
    1793 1794 Nicolas André Deroy    
    1794  ? François Rouiller    
    1800 1806 Nicolas André (?) Deroy    
    1806 1812 François Rouiller    
    1812 1825 François Joseph Gorneau    
    1826 1830 Ferdinand Lefevre    
    1830 1831 Duchesne    
    1831 1835 Benoit Antoine Bonnefons De La Vialle    
    1835 1836 Ferdinand Lefevre   Décédé le 14 août 1836
    1836 1850 Jean Claude Henri Narjot    
    1852 1859 Charles Étienne Auger    
    1859 1870 Charles Étienne Courtois    
    1870 1875 Simon Clovis Delizy    
    1876 1881 Eugène Jean-Baptiste Varenne    
    1881 1885 Ovide Appolinaire Pétigny   Conseil municipal dissout à la suite de sa mésentatente[32]
    1885 1896 Joseph Albert Pellat[Note 3],[32] Républicain Médecin à la manufacture des tabacs
    1896 1919 Charles Marie Victorien David[32] Rad. Industriel fabricant de wagons, usine Desouches, David et Cie
    1919 1938 Charles Auray[32] SFIO (1919-1920)
    SFIC (1920-1923)
    USC (1923-1924)
    SFIO (1924-1933)
    PSdF-USR (1933-1938)
    Comptable, puis permanent du GODF
    Conseiller général de Pantin (1935 → 1938)
    Député de la Seine (1924 → 1927)
    Sénateur de la Seine (1927 → 1938)
    Décédé en fonction
    1938 1944 Henri Labeyrie[32] SFIO Préposé à la Manufacture de tabacs de Pantin
    Maintenu maire par le Gouvernement de Vichy[33]
    1944 octobre 1944 Charles Bertrand PCF  
    octobre 1944 1947 Paulin Cornet[32],[34] Front national
    de la Résistance
    Employé des chemins de fer de l’Est
    Président du Comité local de Libération puis élu maire en avril 1945
    1947 1949 André Faizas[32],[35] SFIO Commerçant
    Conseil municipal dissout à la suite de la division de la coalition anti-communiste
    1949 1953 Marcel Eugène Leclerc[32] RPF Négociant en huile et graines industrielles
    1953 1959 Louis Collaveri[36] SFIO Journalier puis employé d'octroi
    Conseiller général de Pantin (1929 → 1935)
    1959 1968 Jean Lolive[Note 4],[32],[37] ,[38] PCF maçon, briquetier, cimentier, résistant-déporté
    Député de la Seine puis de la Seine-Saint-Denis (1958 → 1968)
    Décédé en fonction
    1968 1977 Fernand Lainat[32] PCF Machiniste receveur au dépôt RATP de Flandre à Pantin
    Secrétaire syndical CGT
    Secrétaire PCF de la section de Pantin
    1977 2001 Jacques Isabet[32],[39] PCF Ajusteur mécanicien RATP puis permanent du PCF
    Conseiller général de Pantin-Ouest (1976 → 1985)
    2001[40],[41] En cours
    (au 19 septembre 2021)
    Bertrand Kern[42] PS Cadre bancaire, assistant parlementaire de Claude Bartolone puis avocat
    Conseiller général de Pantin-Ouest (1998 → 2015)
    Conseiller départemental de Pantin (2015 →2021)
    Député de la Seine-Saint-Denis (1998 → 2002)
    Président de la CA Est Ensemble (2010 → 2012)
    Réélu pour le mandat 2020-2026[43],[44]
    Article connexe : Liste des maires de la Seine-Saint-Denis.
    Articles connexes : Histoire des maires de France et Nomination des maires sous la Troisième République.

    Politique de développement durable


    En septembre 2021, la vitesse des véhicules est limitée à 30 km/h dans l'ensemble de la commune, à l'exception des anciennes RN 2 et RN 3, ainsi que de la RD 115.

    En effet, la ville, qualifiée en 2016 par l'OMS de ville la plus polluée d'Ile-de-France, avec un taux de particules fines annuel de 36 microgrammes/m3[45], souhaite améliorer la sécurité des usagers de la route mais également réduire les nuisances sonores et la pollution, tout en favorisant l'évolution de la ville afin qu'elle soit adaptée aux besoins des piétons et des circulations douces[46].


    Jumelages



    Population et société



    Démographie


    Articles connexes : Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[47],[Note 5].

    En 2019, la commune comptait 59 846 habitants[Note 6], en augmentation de 11,92 % par rapport à 2013 (Seine-Saint-Denis : +5,95 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1729261 1541 0201 8711 9062 3233 0472 657
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 9094 8428 56312 33713 66517 85719 17021 84725 586
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    29 71632 69636 35938 97539 18937 26037 71636 24236 963
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    46 29247 60742 73943 55347 30349 91953 57753 79755 342
    2019 - - - - - - - -
    59 846--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement



    Culture



    Équipements culturels


    Associations


    Cultes


    Église Saint-Germain
    Église Saint-Germain

    Économie



    Revenus de la population et fiscalité


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    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 24 455 , ce qui plaçait Pantin au 24 090e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[51]. Ce chiffre est inférieur à la moyenne départementale de Seine-Saint-Denis (26 994 ).


    Emploi


    Le taux de chômage, en 2014, pour la commune s'élève à 19,1 %, un chiffre nettement supérieur à la moyenne nationale (10,4 %)[52].


    Entreprises


    Les Grands Moulins de Pantin accueillent BNP Paribas.
    Les Grands Moulins de Pantin accueillent BNP Paribas.
    Technicentre Est Européen de la SNCF.
    Technicentre Est Européen de la SNCF.
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    Au , Pantin compte 1 408 entreprises.

    De grands groupes sont implantés sur la commune, comme Maj -Elis (location de linge), Audim (téléphonie, en liquidation judiciaire le ), Netcom Group (téléphone, siège social et administratif), Papyrus (distributeur de papier) passé sous le contrôle du Portugais Inapa[53], Innelec Multimédia (logiciels de loisirs) coté en bourse[54] ou Solabia (biochimie)[55].

    En 2016, l'agence de publicité BETC (561 salariés) s'installe le long du canal de l'Ourcq dans les anciens bâtiments des Magasins généraux[56] (construits dans les années 1930 pour stocker des céréales et des marchandises destinées à Paris[57]).

    Autres établissements :


    Commerces


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    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    En matière de locaux industriels et d'activité, on note :


    Patrimoine naturel


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    Les falaises de Pantin seront réaménagées pour devenir la Corniche des forts.
    Les falaises de Pantin seront réaménagées pour devenir la Corniche des forts.

    Personnalités liées à la commune


    Par ordre chronologique de naissance :


    Héraldique, devise et logotype



    Hardy Pantin en avant

    Les armes de la commune de Pantin se blasonnent ainsi :
    D'argent à la croix de gueules cantonnée de quatre molettes du même.




    Notes et références



    Notes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Une crèche, dont il fut le fondateur à Pantin, porte le nom de ce maire, ainis que la rue où elle se trouve..
    4. Une place, une avenue et un collège de la commune portent le nom de ce maire.
    5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    7. La restructuration de l'ancien centre administratif de Pantin en Centre national de la Danse a valu aux architectes Antoinette Robain et Claire Guieysse le prix de l'Équerre d'argent 2004.

    Références


    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. Marie-Douce Albert, « Grand Prix de l'urbanisme Jacqueline Osty, l'instinct paysager », Le Moniteur, no 6116, .
    10. « Voici la ville la plus polluée de France et celle où l'air est le plus agréable », LExpress.fr, (lire en ligne, consulté le ).
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    12. « La ville de Pantin (93) championne de la pollution atmosphérique en France » (consulté le ).
      • Morville : Théâtres de société, qui cite le témoignage d’un contemporain rapporté dans Dominique Quéro, « Autour de la société de Morville et de trois prologues de Caylus (1731-1733) », in Le Comte de Caylus, les arts et les lettres, actes du colloque d’Oxford, 2004, p. 137.
      • Camargo : son nom est juste cité dans Fernand Bournon, État des communes, Pantin, 1901, mais aucune source n’est mentionnée.
      • Beaumarchais : Archives nationales, Z/1j/961 (estimation maison), AN ET/LIII/472 (inventaire après décès de la femme de Beaumarchais), AN Y/11089 (plainte).
      • Guimard : AN ET/XXXVIII/509 (achat maison), AN Z/2/2758 (plainte du curé), AN ET/LXII/559 (vente maison). Nombreux passages sur la Guimard à Pantin dans les Mémoires secrets dits de Bachaumont.
      • Dervieux puis Gardel : AN ET/XXXI/210 (achat maison), Z/1j/1113 (estimation maison).
      • Rodolphe : AN Z/1g/404 (rôle de taille).
      • Méhul : AN ET/CXV/1140 (inventaire après décès de Méhul).
    13. Atlas du patrimoine de la Seine-Saint-Denis.
    14. Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
    15. Marie-Pierre Bologna, « Le Quai aux Bestiaux va enfin devenir un lieu de mémoire », leparisien.fr, (consulté le ).
    16. Le bombardement de Paris par V2 (septembre-octobre 1944)
    17. « Questions au gouvernement, séance du 28 octobre 1997 », Sénat français (consulté le ).
    18. Matin Plus, 20 septembre 2007. Lire en ligne
    19. Le journal du dimanche, 2 septembre 2007.
    20. lemonde.fr, 15 septembre 2007
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
    23. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
    24. Décret n° 2015-1661 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Romainville sur Légifrance.
    25. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 » , sur www.interieur.gouv.fr (consulté le )
    26. Hélène Haus, « Municipales : à Pantin, Bertrand Kern (PS) vise un quatrième et « dernier mandat » : L’édile socialiste se représente avec le soutien d’EELV. Mais la multiplication des listes de gauche pourrait lui mettre des bâtons dans les roues », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ) « Il fait partie du club des 19 maires de Seine-Saint-Denis élus dès le 1er tour en 2014, même si cette année-là, Bertrand Kern a échappé de justesse à un second round en remportant « seulement » 50,53 % des voix. À 58 ans, le maire socialiste de Pantin est cette année candidat à un quatrième mandat (...) Têtes de liste : Nadège Abomangoli (LFI), Nathalie Arthaud (LO), Geoffrey Carvalhinho (LR), Olivier Enjalbert (SE) et Bertrand Kern (PS) ».
    27. « Résultats par commune. Seine-Saint-Denis (93) - Pantin », sur interieur.gouv.fr, (consulté le ).
    28. Maëlys Dolbois, « Municipales 2020 à Pantin : Bertrand Kern élu maire dès le premier tour : Le premier tour des élections municipales s'est déroulé ce dimanche 15 mars 2020. Retrouvez les résultats de ce scrutin pour la commune de Pantin (Seine-Saint-Denis) », Actu Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ).
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    31. Les maires de Pantin
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    33. Emmanuel Bellanger, Claude Pennetier, « CORNET Paulin, Jean, Prosper : Né le 30 mars 1885 à Fontenay-sous-Bois (Seine, Val-de-Marne) ; employé des chemins de fer de l’Est ; syndicaliste confédéré (CGT) ; conseiller municipal de Pantin (Seine, Seine-Saint-Denis) de 1919 à 1929 ; résistant Front national ; président de la délégation spéciale de Pantin à la Libération, maire (1944-1947), premier adjoint (1947-1949), conseiller municipal (1949-1953) et de nouveau adjoint (1953-1959). », Le Maitron en ligne, 26/10/2008 mis à jour le 3/12/2018 (consulté le ).
    34. Emmanuel Bellanger, Claude Pennetier, « FAIZAS André, Jean : Né le 5 février 1902 à Thouars-sur-Garonne (Lot-et-Garonne) ; représentant de commerce puis commerçant ; conseiller municipal SFIO (1929-1935), maire (1947-1949) de Pantin élu sur la liste SFIO, puis conseiller municipal (1949-1959) tour à tour élu sous l’étiquette RPF et indépendant. », Le Maitron en ligne, 1/4/2009 mis à jour le 20/6/2009 (consulté le ).
    35. Emmanuel Bellanger, Claude Pennetier, « Collaveri Louis [Collaveri Ezio, Corrado, dit] : Né le 13 septembre 1878 à Livourne (Italie), mort le 5 mai 1963 à Pantin (Seine, Seine-Saint-Denis) ; journalier en 1919, employé d’octroi en 1925 ; conseiller municipal socialiste SFIO de Pantin (1925-1935) ; conseiller général du canton de Pantin (1929-1935) ; maire SFIO de Pantin (1953 à 1959) », Le Maitron en ligne, 25/10/2008 mis à jour le 30/1/2021 (consulté le ).
    36. Claude Pennetier, « LOLIVE Jean, Auguste : Né le 6 juin 1910 à Brignais (Rhône), mort le 6 septembre 1968 à Pantin (Seine, Seine-Saint-Denis) ; maçon, briquetier, cimentier ; militant communiste ; résistant-déporté ; sénateur de la Seine pendant six mois en 1958 ; député de la Seine puis de la Seine-Saint-Denis (1958-1968) ; conseiller général de la Seine (1953-1959) ; maire de Pantin (1959-1968) », Le Maitron en ligne, 31/7/2012 mis à jour le 14/8/2014 (consulté le ).
    37. « Jean Lolive (1910-1968) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
    38. Paul Boulland, « ISABET Jacques, Emmanuel : Né le 10 juillet 1939 à Paris (XVIIIe arr.) ; ajusteur mécanicien RATP ; membre du secrétariat de la fédération PCF de Seine-Saint-Denis (1966-1973), collaborateur du comité central du PCF ; maire adjoint (1968-1977) puis maire (1977-2001) de Pantin (Seine-Saint-Denis), conseiller général de Seine-Saint-Denis (1979-1985) », Le Maitron en ligne, 6/4/2010 mis à jour le 20/9/2010 (consulté le ).
    39. « Bertrand Kern élu maire », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne) « Le député socialiste Bertrand Kern, 39 ans, a été élu, hier dimanche, maire de Pantin par 31 voix contre 5 pour Nicole Guedj, sans étiquette, et 4 blancs, succédant ainsi au maire PC sortant Jacques Isabet, qui briguait un cinquième mandat ».
    40. Christiane Chombeau, « Pantin : le goût de la politique », Le Monde, (lire en ligne).
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    43. « Compte-rendu du conseil d'installation du mercredi 27 mai 2021 » [PDF], Délibérations et recueil des actes administratifs, sur https://www.pantin.fr (consulté le ).
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    45. Anthony Lieures, « Limitation à 30 km/h : critiquée à Paris, la mesure s’étend en Seine-Saint-Denis : Après la journée sans voiture de ce dimanche, la ville de Pantin passera toutes ses voies, sauf ses grands axes départementaux, en zone 30 ce lundi. En banlieue parisienne, ce n’est pas une première », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
    46. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    48. Observatoire du patrimoine religieux, « Oratoire de Padre Pio » , sur www.patrimoine-religieux.fr (consulté le )
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    56. Élisabeth Couturier, « À Pantin, on ne prête qu'aux friches », Paris Match, semaine du 22 au 28 septembre 2016, p. 32-33.
    57. « Hôtel de ville », notice no PA93000074, base Mérimée, ministère français de la Culture
    58. « Eglise Saint-Germain », notice no PA00079943, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    59. Sainte Marthe des quatre chemins - 93500 PANTIN
    60. Église Sainte-Marthe-des-Quatre-Chemins Ville de Pantin
    61. Notice no PA00079944, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    62. Notice no PA93000005, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    63. Notice no PA93000006, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    64. Dorine Goth, « À quelle femme Pantin rend hommage en renommant l'ex-piscine Leclerc : Le nouveau nom de l'ex-piscine Leclerc à Pantin (Seine-Saint-Denis) a été révélé vendredi 29 avril 2022. Elle sera baptisée après Alice Milliat, nageuse, hockeyeuse et rameuse », Actu Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ).
    65. Notice no PA93000007, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    66. Atlas du Patrimoine de Seine-Saint-Denis.
    67. SOURCE : Le Syndicat de la Corniche des Forts.
    68. Site officiel de Raymond Mulinghausen

    Voir aussi


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    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes



    На других языках


    [de] Pantin

    Pantin .mw-parser-output .IPA a{text-decoration:none}[pɑ̃ˈtɛ̃]  ist eine französische Stadt mit 59.846 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) in der Region Île-de-France nordöstlich von Paris. Die Einwohner werden Pantinois genannt.

    [en] Pantin

    Pantin (French pronunciation: [pɑ̃tɛ̃] (listen)) is a commune in the northeastern suburbs of Paris, France. It is located 6.4 km (4.0 mi) from the centre of Paris. In 2019 its population was estimated to be 59,846. Pantin is located on the edge of the city of Paris and is mainly formed by a plain crossed by national roadway 2 and 3, the Paris–Strasbourg railway line and the canal de l'Ourcq.
    - [fr] Pantin

    [it] Pantin

    Pantin è un comune francese di 52.491 abitanti situato nel dipartimento della Senna-Saint-Denis nella regione dell'Île-de-France.



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