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Bagnolet est une commune française, située dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France.

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Bagnolet

L'ancienne mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-Saint-Denis
Arrondissement Bobigny
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Est Ensemble
Maire
Mandat
Tony Di Martino
2020-2026
Code postal 93170
Code commune 93006
Démographie
Gentilé Bagnoletais
Population
municipale
36 060 hab. (2019 )
Densité 14 031 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 52′ 09″ nord, 2° 25′ 05″ est
Altitude Min. 57 m
Max. 119 m
Superficie 2,57 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Bagnolet
(bureau centralisateur)
Législatives 7e circonscription de la Seine-Saint-Denis
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Bagnolet
Géolocalisation sur la carte : France
Bagnolet
Géolocalisation sur la carte : Seine-Saint-Denis
Bagnolet
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Bagnolet
Liens
Site web http://www.ville-bagnolet.fr

    Ses habitants sont appelés les Bagnoletais.


    Géographie



    Description


    Situation de la commune dans la petite couronne.
    Situation de la commune dans la petite couronne.

    La ville est située dans le Bassin parisien, dans la région Île-de-France. Elle est limitrophe de Paris, en banlieue est, dans le sud du département de la Seine-Saint-Denis. Elle fait partie de la petite couronne de Paris.

    Bagnolet est situé à moins de km, à vol d'oiseau, de Notre-Dame de Paris[1].


    Communes limitrophes


    Communes limitrophes de Bagnolet
    Les Lilas Romainville
    Paris
    Montreuil

    Géologie et relief


    Bagnolet appartient au Bassin parisien, cuvette géologique sédimentaire.

    Ses sols sont de l'ère tertiaire, nummulitique, anciens noms donnés à ce qu'aujourd'hui on appelle l'époque paléogène. Ils se caractérisent par :

    Formations géologiques.
    Formations géologiques.
    Le site du village en 1706, au fond de son « fossé ».
    Le site du village en 1706, au fond de son « fossé ».

    Cette époque a vu l'émergence des premiers mammifères.

    Aujourd'hui, c'est une large dépression orientée nord-sud qui trouve sa place entre les collines de Romainville à l'est, Ménilmontant et Belleville à l'ouest. La présence de gypse dans son sous-sol a donné lieu à de nombreux forages, et des carrières aux multiples galeries souterraines ont miné le flanc est du « fossé » dès le XVe siècle :

    « Le "fossé" nord-sud a longtemps été un obstacle à l'établissement de voies de passage de Paris vers l'est qui s'établirent au nord (Romainville) et au sud (Vincennes, Montreuil)[2]. »

    L'altitude moyenne du terroir est d'environ quatre-vingts mètres avec un maximum de cent-dix-neuf mètres sur le plateau oriental[3].


    Voies de communication et transports


    La ville était desservie par les tramways parisiens dès l'extrême fin du XIXe siècle.On voit ici un tramway de l'Est Parisien, lointain ancêtre de la RATP, au carrefour des rues de Paris et de Vincennes, en direction de Bondy et de la gare de Gargan.
    La ville était desservie par les tramways parisiens dès l'extrême fin du XIXe siècle.
    On voit ici un tramway de l'Est Parisien, lointain ancêtre de la RATP, au carrefour des rues de Paris et de Vincennes, en direction de Bondy et de la gare de Gargan.

    Bagnolet est desservie par la ligne 3 du métro, terminus Gallieni. Le sud de la ville est proche de la ligne 9, station Robespierre, tandis que le nord est proche de la ligne 11, station Mairie des Lilas. Les stations Séverine, Adrienne Bolland et Porte de Bagnolet de la ligne 3b du tramway, bien que situées à Paris, desservent à distance la ville.

    L'autoroute A3 naît à la porte de Bagnolet et coupe en deux parties inégales le territoire de la commune. La ville est également desservie par le boulevard périphérique de Paris, porte de Bagnolet.

    Beaucoup de lignes de bus desservent la commune de Bagnolet. La société de transports internationaux par autobus Eurolines avait son terminal au sous-sol de la station de métro Gallieni.

    La ville est équipée de plusieurs stations de Vélib' depuis juin 2009[4]. Autolib' était accessible dans la ville jusqu’à l’arrêt du service.



    Urbanisme



    Typologie


    Bagnolet est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[8] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11],[12].


    Morphologie urbaine


    Carte des quartiers.
    Carte des quartiers.

    Bagnolet est officiellement subdivisé en 7 quartiers[13] :


    Densité de population


    Bagnolet a une densité de population d'environ 14 000 habitants au kilomètre carré. Elle était de 12 650 en 1999. La moyenne est de 6 424 pour la Seine-Saint-Denis. Cette densité élevée est typique des communes de la petite couronne parisienne.


    Projets d'aménagement


    Le quartier Coutures fait partie, avec le quartier limitrophe du Bas-Montreuil du programme national de revitalisation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD)[15].


    Toponymie


    Panneau d'entrée dans la commune.
    Panneau d'entrée dans la commune.

    Mentionné sous les formes latines Balneolum (1255), Baneletum (1350) et sous les noms primitifs de Baiginaux (1256), Baignoleto et Bailloleto (1258), Bagnolia (ca. 1260)[16], Bagnolet, tel qu'on l'écrit aujourd'hui, apparaît déjà sur des documents de 1273 et 1276[17].

    Le nom de Bagnolet vient sans doute[pourquoi ?] du latin tardif balneoletum (balneolum, "bain" + suffixe -etum) qui rappelle la présence ancienne d'un établissement de bain. Le nom de la commune de Baignolet (Eure-et-Loir) est de même origine. En outre, cinq lieux-dits ou hameaux portent ce nom en France : voir Bagnolet (homonymie).


    Histoire



    Moyen Âge



    XIIIe et XIVe siècles

    Première représentation de Bagnolet, plan Truschet-Hoyau, 1552.
    Première représentation de Bagnolet, plan Truschet-Hoyau, 1552.

    La première mention de Bagnolet se trouve dans un cartulaire de l'abbaye de Saint-Maur daté de 1255, du temps de règne de Louis IX. Il s'agit certainement du titre de propriété d'un terrain situé sur la paroisse de Montreuil et/ou de Romainville - la paroisse de Bagnolet n'existant pas encore[18].


    La paroisse

    L'établissement de la paroisse date au plus tard de 1377, année ou un nommé Regnault en est le curé, selon les registres du parlement de l'année. Plus tard, en 1385, on trouve le nommé Roger de la Haye, suivant un vieux registre de l'Officialité de Paris[19].

    L'église, probablement du début du XIVe siècle, plus précisément vers 1320[20], est dédiée à saint Gilles et saint Leu (dit aussi saint Loup, appellation usuelle vers 1520) ; saint Loup était au VIIe siècle l'archevêque de Sens dont dépend l'évêché de Paris comprenant le doyenné de Chelles auquel est rattachée la cure de Bagnolet à cette époque. Pour l'anecdote, « on lit dans un compte de la Prévôté de Paris de l'an 1490, que le premier de Septembre, jour Saint Leu et Saint Gilles, le Lieutenant Criminel, le Procureur du Roi, plusieurs Conseillers au Châtelet, le Greffier, Commissaires, Crieur, Trompettes et plusieurs Sergens alloient dîner à Bagnolet ce jour-là, et qu'en cette année pour le jour de la Fête du Village, il fut dépensé huit livres onze sols parisis. »[19].


    Le territoire

    Les sources sont très fragmentaires. Il ne peut en être fait qu'un inventaire chronologique, un peu disparate et non exhaustif pour en esquisser la structure[21] :

    Délimitation grossière du territoire de Bagnolet au XIVe siècle.
    Délimitation grossière du territoire de Bagnolet au XIVe siècle.

    De ces archives, on peut déduire qu'à la fin du XIVe siècle, sous le règne de Charles VI, le territoire est constitué de différents fiefs revendiqués par divers seigneurs et relevant de la juridiction du Prévôt de Paris. Ses limites sont incertaines ; « le village naissant semble se réduire à la partie nord et ouest du territoire, sur le plateau, des hauteurs de Belleville, Ménilmontant[22] à Malassis et aux Cailloux (sous Malassis) »[Note 5]. De l'église supposée être à l'emplacement de l'actuel édifice - dans le « fossé » avec quelques feux autour - nulle trace dans les documents de l'époque ; la première représentation connue date de 1552 (plan Truschet-Hoyau).


    XVe siècle


    Résidences

    Localisation des résidences et de leurs biens au XVe siècle.
    Localisation des résidences et de leurs biens au XVe siècle.

    Au début de cette période, Bagnolet-lez-Paris devient la banlieue résidentielle de la capitale. De hauts dignitaires achètent des propriétés ou maisons de plaisance sur ses terres[23].

    Après Jean des Mares, prévôt des marchands de Paris, avocat général au parlement de Paris, puis Guillaume de la Trémoille chambellan de Charles VI, propriétaires successifs de la maison de Bruyères-lez-Paris, c'est la Reine Isabeau de Bavière, épouse de Charles VI, qui achète un hôtel au dit Bagnolet.

    Cet hôtel est acquis par Isabeau en l'an 1412. Il appartenait alors à Pierre des Essarts responsable des finances sous Charles VI. Le domaine consiste en un château avec jardins, viviers, colombier, plâtrière, pressoir, moulin à vent, vignes et terres labourables, l'ensemble situé sur la montagne des Cailloux, entre Mallassise et l' Épine (à l'ouest du marais de Villiers). La propriété est donnée à Tanneguy III du Chastel chambellan du roi Charles VI, prévôt de Paris, qui participera à l'assassinat de Jean sans peur en 1419. Du Chastel donnera la propriété, à son tour, en 1437, à son neveu Prégent de Coëtivy, grand favori du roi Charles VII et futur amiral de France. Des ruines de murs du château subsistaient encore en 1770 (voir la carte de Cassini).

    Tout près de la résidence d'Isabeau, se trouve le manoir de Mallassis. Cette propriété a vraisemblablement été donnée par Charles VI à sa maitresse « la Petite Reine » Odette de Champdivers (Odinette), qui lui donna une fille qui fut légitimée, Marguerite de Valois, connue sous le nom de demoiselle de Belleville (en Poitou).

    Pour finir, le Duc de Bedford, connétable d'Angleterre, nommé Régent du royaume de France pour le roi d'Angleterre, en 1422, fait acquisition à Bagnolet et aux environs de propriétés, notamment le « Bois de Bagnolet » hôtel situé près des Bruyères. Après le départ des Anglais de région parisienne, ses biens seront donnés en 1438 par le roi Charles VII à Prégent de Coëtivy et à un autre seigneur.


    Le village

    D'après les actes cités à propos des résidences bagnoletaises, le village tire ses ressources essentielles des vignes qui couvrent ses coteaux, de ses cultures et de ses grains (moulin à vent), et des plâtrières.

    La guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons ravage le royaume et l'occupation anglaise a de désastreuses conséquences sur les habitations des villes et des villages. Bagnolet n'y échappe pas et voit des maisons, dont celle de Pierre des Essarts, incendiées par l'armée des Princes en 1411. D'autre part, les hivers rigoureux de 1420 à 1437 entrainent de graves disettes qui sont sources d'épidémies de grippe, peste et variole. La population est diminuée de moitié dans les villages d'Île-de-France, mais Bagnolet n'est pas expressément citée.


    Époque moderne



    Autour des origines du château

    Localisation de l'hôtel seigneurial, en bas du « fossé de Bagnolet », vers 1700.
    Localisation de l'hôtel seigneurial, en bas du « fossé de Bagnolet », vers 1700.

    À la fin du XVIe siècle, Estienne Regnault, seigneur de Ferrières-en-Brie, devient le premier seigneur haut justicier de Bagnolet. En 1586, il acquiert du roi Henri III la haute, moyenne et basse justice sur tout le village et sur la paroisse, en plus du fief anciennement appelé l'Hôtel de Bagnolet. Il acquiert aussi d'autres propriétés : le fief du Pannetier de Saint-Denis, sur Charonne et Bagnolet, en 1585 ; le fief des Guesdons situé sur Montreuil et Bagnolet, en 1600 ; le domaine de Vaugary, dans Bagnolet, en 1597, où il va résider dans un manoir qui sera appelé « la maison du Milieu » aujourd'hui situé 43, rue Sadi-Carnot[Note 6]. Devant la porte du logis, il fait construire une fontaine alimentée par les eaux collectées dans un réservoir situé en haut de Bagnolet[Note 7]. Plus tard, il fait bâtir « sa grande maison et hôtel seigneurial en bas Bagnolet » sur les lieux du futur château. En 1606, la terre et la seigneurie est saisie et adjugée à son fils Germain ; la maison du Milieu, elle, est adjugée au valet de chambre du Dauphin pour le compte du futur Louis XIII[24].

    En 1611, la propriété de Germain Regnault est à nouveau saisie et adjugée pour 14 000 livres à Jean Davy Du Perron, frère de Jacques Davy du Perron, cardinal. Ils seront tous deux archevêques de Sens et Jean sera le dernier prélat à avoir Paris comme évêché dans son archidiocèse (Paris sera métropole en 1622). Les deux frères résideront dans « la grande maison » ; ils augmenteront par différentes acquisitions le parc et l'enclos du nouveau domaine. C'est là que Jacques mourra en 1618[25]. Après le décès de Jean en 1622, leur neveu vendra l'ensemble de la seigneurie en 1625 à Étienne Briyois, secrétaire du roi Louis XIII.

    De 1625 à 1631, Étienne Briyois, homme ambitieux et ayant le goût du luxe, agrandit le domaine ; on ne compte pas moins de 71 contrats d'acquisition. Malheureusement pour lui, endetté, il sera poursuivi. La terre et seigneurie de Bagnolet seront remis par bail judiciaire à la comtesse de Soissons contre un versement de 85 000 livres en 1639.

    De 1636 à 1692, la comtesse de Soissons, Anne de Montafié puis sa fille Marie de Bourbon-Condé seront dames de Bagnolet. Anne de Montafié augmente l'étendue du domaine et fait l'acquisition, en face l'église de la paroisse d'une maison à usage d'auditoire (bâtiment destiné à l'exercice de la justice). La résidence, elle, comprend « des logements magnifiques, galeries, fontaines et jardins et une infinité de rares curiosités… ». Marie, sa fille, a la jouissance du domaine au décès de sa mère en 1644. Elle y recevra Marie d'Orléans-Longueville et probablement Jean Loret, poète, attaché aux Longueville.


    Le château

    En 1700 - après le décès de Marie en 1692 - Bagnolet sera vendu à François (ou Jean ?) Le Juge, fermier général. Il posera « la première pierre de taille du gros pavillon » de ce qu'on peut alors appeler le château.

    Article détaillé : Château de Bagnolet (Paris).

    En 1711, Louis Chevalier, secrétaire du Roi est le nouveau propriétaire de la seigneurie de Bagnolet. Il fondera en 1714 « l'établissement de deux sœurs de la Charité pour le soulagement des pauvres malades et l'instruction de la jeunesse »

    En 1719, la duchesse d'Orléans, fille de Louis XIV et épouse du Régent Philippe d'Orléans, acquiert à son tour la seigneurie et le château pour 82 817 livres[26].


    De la Révolution à aujourd'hui


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    En 1859, Bagnolet incorpore une petite partie de la commune de Charonne[27].

    Dans les années 1960, une partie de Bagnolet est détruit pour construire l'autoroute A3 et la porte de Bagnolet.


    Politique et administration



    Rattachements administratifs et électoraux


    Rattachements administratifs

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[28], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de la Seine-Saint-Denis et à son arrondissement de Bobigny après un transfert administratif effectif au .

    Elle faisait partie de 1801 à 1967 du canton de Pantin de la Seine. Lors de la mise en place de la Seine-Saint-Denis, la ville devient en 1967 le chef-lieu du canton de Bagnolet[29]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Le consulat général du Mali en France est situé à Bagnolet, au 53, rue Hoche. De nombreux ressortissants de ce pays sont d'ailleurs établis en Seine-Saint-Denis, notamment à Montreuil[30], commune limitrophe.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton de Bagnolet

    Articles détaillés : Liste des cantons de la Seine-Saint-Denis, Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis et Liste des conseillers départementaux de la Seine-Saint-Denis.

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription de la Seine-Saint-Denis.

    Articles détaillés : Liste des circonscriptions législatives de la Seine-Saint-Denis et Liste des députés de la Seine-Saint-Denis.

    Intercommunalité


    Après les élections municipales de 2008, les villes de Bagnolet, Bobigny, Bondy, Les Lilas, Montreuil, Noisy-le-Sec, Le Pré-Saint-Gervais, Pantin et Romainville ont entamé les réflexions en vue de la création d'une communauté d'agglomération. Celle-ci, dénommée communauté d'agglomération Est Ensemble a été créée au .

    Bagnolet a également adhéré au syndicat Paris Métropole.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[31].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées.

    La commune fait donc partie depuis le de l'établissement public territorial Est Ensemble, créé par un décret du 11 décembre 2015[32] et qui regroupe l'ensemble des communes qui faisaient partie de l'ancienne communauté d'agglomération.

    Articles détaillés : métropole du Grand Paris, établissement public territorial et établissement public territorial Est Ensemble.

    Tendances politiques et résultats


    Carte postale de l'hôtel de ville de Bagnolet vers 1918.
    Carte postale de l'hôtel de ville de Bagnolet vers 1918.

    Bagnolet a longtemps été une commune emblématique de la ceinture rouge, désignant les nombreuses villes de la banlieue parisiennes acquises au Parti communiste français. Ainsi, ce dernier a fourni l'ensemble des maires de la commune de 1928 à 2014.

    Les élections nationales confirment ce fort ancrage à gauche. Lors de l'élection présidentielle française de 2012, François Hollande (parti socialiste) arrive largement en tête avec 37,19 % des voix, devant Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) qui reçoit 24,88 % des voix. Au deuxième tour, l'écart entre les deux candidats est particulièrement important car François Hollande l'emporte avec 72,37 % des voix contre 27,63 % des voix à Nicolas Sarkozy (Union pour un mouvement populaire) (au niveau national, les résultats sont de 52 % pour le premier contre 48 % au second)[33].

    Lors des élections législatives de 2012, Bagnolet, au sein de la 7e circonscription de Seine-Saint-Denis, a accordé 41 % de ses suffrages au candidat socialiste Razzy Hammadi et 25 % au candidat du front de gauche Jean-Pierre Brard. Au deuxième tour, en raison du désistement de ce dernier, le candidat socialiste recueille 100 % des suffrages[34].

    Comme de nombreuses communes du département, Bagnolet connaît un taux d'abstention important, supérieur à la moyenne nationale. Ainsi, l'abstention s'élève à 49,93 % des électeurs lors de l'élection municipale de 2014 au deuxième tour[35] ou encore à 55,68 % au second tour des élections régionales de 2015 (42 % au niveau national)[36].

    Les élections municipales de 2014 marquent la fin de cette suprématie. Le maire sortant, Marc Everbecq, n'est plus soutenu par le PCF et le Front de gauche qui sont représentés par Laurent Jamet. En effet, il est très critiqué pour sa gestion controversée de la commune et des finances locales, marquées par un fort endettement[37],[38]. Pour autant, il décide de se représenter et obtient plus de 15 % des voix au premier tour avant de se désister. Au total, ce sont six listes qui sont en mesure de se maintenir au deuxième tour dont cinq de gauche, parmi lesquelles la liste du Parti socialiste dirigée par Tony Di Martino. Celle-ci fusionne avec une liste divers gauche et, au terme d'une quadrangulaire, s'impose avec 35,56 % des voix devant la liste du front de gauche qui recueille 31,35 % des voix, la liste écologiste avec 20,26 % des voix et la liste d'union de la droite avec 12,81 % des voix[35].

    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans la Seine-Saint-Denis.

    Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis[39], la liste PS - PRG - GÉ menée par le maire sortant Tony Di Martino  qui a bénéficié de la fusion de la liste DVG du 1er tour menée par Édouard Denouel   obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 3 479 voix (55,53 %, 31 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain).
    Elle devance donc nettement la liste PCF - LFI menée par Laurent Jamet  qui a bénéficié, elle, de la fusion de la liste EÉLV - G·s - PP - PA de Claire Laurence   avec ses 2 786 voix (44,46 %, 8 conseillers municipaux élus).
    Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 63,59 % des électeurs se sont abstenus[40].

    Article connexe : Élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis.

    Liste des maires


    Liste des maires successifs[41]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1772 1804 Jean-Pierre Maurice    
    1807 1816 M. Baudon Comte d'Issoncourt    
    1816 1820 M. Buisson    
    1820 1832 M. Pinard    
    1832 1849 Jean-Pierre Marie Vienot    
    1849 1862 Maurice    
    1863 1880 Adolphe Léon Vienot    
    1880 1890 Adrien Benoît Hure    
    1890 1892 Édouard Stoff    
    1892 1893 Joseph Nicolas Auguste Gobin    
    1900 1901 Adrien Benoît Hure    
    1901 1901 Jean Ferdinand Reiss    
    1901 1911 Adrien Benoît Hure    
    1911 1919 Jean Ferdinand Reiss    
    1919 1920 Raoul Berton[Note 8],[42] SFIO Comptable
    Décédé en fonction
    1920 1927 Jules Sabatier[43] SFIC puis USC
    puis SFIO
    Artisan peintre, puis employé communal
    Conseiller général de Pantin (1925 → 1929)
    Mandat écourté par la dissolution du conseil municipal.
    1927 1928  ? SFIO  
    1928 octobre 1939 Paul Coudert[Note 9],[44] PCF Ouvrier sculpteur sur bois
    Conseiller général de la Seine (1929 → 1935, 1936 → 1940, 1945 → 1957)
    Mandat suspendu par le gouvernement Daladier[45]
    octobre 1939 1943 Léon Rousseaux   Président de la délégation spéciale nommée par le gouvernement Daladier[45]
    Nommé maire le par le gouvernement de Vichy[46]
    Décédé en fonction
    décembre 1943 1944 Georges Borschneck   Industriel
    Maire nommé par le régime de Vichy[47]
    1944 mars 1959 Paul Coudert[Note 9],[44] PCF Démissionnaire
    mars 1959 juin 1986 Jacqueline Chonavel[48],[Note 10] PCF Sténodactylographe
    Députée de la Seine-Saint-Denis (1968 → 1981)
    Conseillère générale de Bagnolet (1964 → 1970)
    Chevalier de la Légion d’honneur
    Démisssionnaire
    1986 mars 2001[49] Daniel Mongeau[50],[51] PCF Instituteur
    Conseiller général de Bagnolet (1970 → 2001)
    Vice-président du conseil général de la Seine-Saint-Denis (1994 → ? )
    mars 2001 avril 2014[52],[53] Marc Everbecq[54],[55] PCF  
    avril 2014[56],[57],[58] En cours
    (au 11 mars 2021)
    Tony Di Martino PS Réélu pour le mandat 2020-2026[59],[60]
    Article connexe : Liste des maires de la Seine-Saint-Denis.

    Budget et fiscalité communale


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    En 2014, la nouvelle direction socialiste qui remplace Marc Everbecq (Parti communiste) à la tête de Bagnolet trouve une situation financière de la ville très dégradée : 15 millions d'impayés dont certaines factures datant de 18 mois. La dette atteint 109 millions d'euros. Les raisons principales en seraient les travaux de la mairie et du groupe scolaire Joliot-Curie entre 2009 et 2014, qui ont représenté près de 71 millions d'euros, soit 40 millions pour la mairie (au lieu de 22,5 millions prévus) et 31 millions pour l'école (le double du devis initial). La ville a par ailleurs un personnel plus nombreux qu'ailleurs. La ville emploie alors 1 300 agents, soit une masse salariale de 41 millions d'euros au lieu de 900 agents en moyenne pour une ville de 35 000 habitants, soit une masse salariale de 35 millions d'euros. Paradoxalement, une bonne partie des agents sont au maximum de leur plafond d'heures supplémentaires, ce qui entraîne de nombreuses heures supplémentaires[38],[61],[37].

    En 2018, Bagnolet est la troisième ville française la plus endettée par habitant avec une dette de 3 710 euros par personne[62].


    Jumelages


    Panneau annonçant les villes jumelles de Bagnolet.
    Panneau annonçant les villes jumelles de Bagnolet.

    Bagnolet est jumelée avec :


    Population et société



    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[63],[Note 11]

    En 2019, la commune comptait 36 060 habitants[Note 12], en augmentation de 0,21 % par rapport à 2013 (Seine-Saint-Denis : +5,95 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0439539878781 0931 0901 3211 3271 298
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5562 5532 9242 5972 8613 8395 2806 1247 116
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    8 79911 77015 74420 40626 53828 11228 05225 05926 779
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    31 59134 05435 90632 55732 60032 51134 06934 51335 864
    2019 - - - - - - - -
    36 060--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[64].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement


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    Manifestations culturelles et festivités


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    Santé


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    Sports


    Les associations sportives locales[65] sont nombreuses et proposent des sports très variés : avec des athlètes sélectionnés pour les compétitions internationales dont les Jeux olympiques


    Médias


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    Cultes


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    Culture locale et patrimoine


    Façade occidentale de l'église Saint-Leu-Saint-Gilles de Bagnolet.
    Façade occidentale de l'église Saint-Leu-Saint-Gilles de Bagnolet.

    Lieux et monuments



    Patrimoine paysager


    Sur une superficie totale de 257 hectares, Bagnolet compte 35 hectares d'espaces verts dont 7 sites principaux, dont 5 squares et 2 parcs:


    Équipements culturels


    Bagnolet possède une médiathèque, un conservatoire, un cinéma et des centres de quartier :

    La ville est aussi connue pour le Concours chorégraphique international de Bagnolet, aussi appelé concours "Ballet pour Demain" (il n'existe plus depuis 1988) et l’événement annuel Kosmopolite: concours international de graf.

    Outre ces équipements municipaux, la ville de Bagnolet est riche de quatre lieux créés et gérés par des compagnies indépendantes :

    L'Échangeur-Cie Public Chéri est conventionné par La DRAC Île-de-France - Ministère de la Culture et de la Communication et reçoit le soutien du conseil régional d'Île-de-France, ducConseil général de Seine-Saint-Denis et de la Ville de Bagnolet.

    Par ailleurs existe une chanson intitulée "La Fanfare de Bagnolet", interprétée principalement par le groupe Les Quatre barbus.


    Bagnolet au cinéma et à la télévision


    Article détaillé : Liste de films tournés à Bagnolet.

    Dans la culture populaire



    Personnalités liées à la commune



    Héraldique


    Blason
    D'or à la branche de pêcher entrelacée en sautoir de sinople fruitée de trois pièces de gueules ordonnés 1 et 2[73].
    Détails
    Comme Montreuil-sous-Bois, Bagnolet possédait des murs à pêches où étaient cultivés ces fruits, que l'on retrouve sur le blason des deux villes.
    Officiel.

    Pour approfondir


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Bibliographie


    Histoire

    Articles connexes



    Liens externes



    Notes et références



    Notes


    1. Cyrène : genre de mollusques lamellibranches.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Mêlée : querelle, rixe, bagarre.
    5. Voir carte de 1706.
    6. Voir la résidence actuelle : le 43, rue Sadi-Carnot
    7. Plus haut que l'actuel « château de l'Étang ».
    8. Une rue de la ville porte le nom de ce maire.
    9. Un équipement municipal porte le nom de ce maire.
    10. Jacqueline Chonavel a été la première femme à administrer une ville de plus de 30 000 habitants.
    11. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


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    2. Picard 1980, p. 17.
    3. D'après Picard 1980, p. 15-18.
    4. Article sur l'inauguration des stations Vélib' sur le blog du maire de Bagnolet.
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    9. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    13. « Les quartiers », sur Bagnolet.fr (consulté le ).
    14. Le Parisien, « VIDEO. Bagnolet : coup de filet anti-drogue à la Capsulerie », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
    15. Voir essentiellement Abbé Lebeuf 1883-1893, p. 653, T II.
    16. Marcel Picard 1980, p. 13, 19..
    17. Voir : Jean Lebeuf 1883, p. 653,654, repris par Marcel Picard 1980, p. 19.
    18. Jean Lebeuf 1883, p. 654.
    19. Marcel Picard 1980, p. 19.
    20. D'après Jean Lebeuf 1883, p. 654, 655 et Marcel Picard 1980, p. 20, 21.
    21. Ménilmontant semble faire partie de la paroisse de Bagnolet avant les années 1771-1780, d'après les Archives nationales consultées par Marcel Picard 1980, p. 20,80.
    22. D'après Abbé Lebeuf 1883-1893 et surtout suivant de nombreuses références, dont les Archives nationales, citées dans Marcel Picard 1980, p. 24-29.
    23. Archives de Paris dans Marcel Picard 1980, p. 31, 32.
    24. D'après Vigneul Marville, Mélanges d'histoire et de littérature, Paris, (lire en ligne) cité par Marcel Picard 1980, p. 95 ; d'autres auteurs le font mourir à Paris, à l'hôtel de Sens, voir Charles Sellier, Anciens hôtels de Paris.
    25. Pour la section : d'après les Archives de Paris et de l'ancienne Seine dans Marcel Picard 1980, p. 31-37.
    26. Loi sur l'extension des limites de Paris (du 16 juin 1859), dans le Bulletin des lois de l'Empire français, t. XIV, XIe série, no 738, 3 novembre 1859, p. 747–751, [lire en ligne].
    27. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. Julien Bordier, « Mali-sous-Bois », sur lexpress.fr, (consulté le ).
    30. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
    31. Décret n° 2015-1661 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Romainville sur Légifrance.
    32. « élection présidentielle de 2012 à Bagnolet », Le Monde (consulté le ).
    33. « Résultat des élections législatives de 2012 à Bagnolet », Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    34. « Résultat des élections municipales à Bagnolet », Le Monde (consulté le ).
    35. « Résultat des élections régionales de 2015 à Bagnolet », Le Monde (consulté le ).
    36. Gilles Gaetner, « Ubu maire à Bagnolet », Valeurs actuelles, (lire en ligne).
    37. « Marc Everbecq a-t-il ruiné Bagnolet ? : La nouvelle équipe municipale PS découvre peu à peu l'ampleur de la dérive des finances de la ville. Elle met en cause l'ancien maire PC, défait dès le premier tour », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne).
    38. Hélène Haus, « 2e tour des municipales : à Bagnolet, le duel à gauche aura des airs de déjà-vu : Tony Di Martino, le maire sortant socialiste, affrontera l’élu d’opposition Laurent Jamet (PCF) au second tour. Les deux briscards de la politique locale sont chacun portés par des listes d’union renouvelées », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ) « Si la liste de leurs colistiers est renouvelée, ce sont finalement les mêmes rivaux qu'en 2014 qui s'affronteront au second tour des élections municipales à Bagnolet le 28 juin prochain. Le maire sortant Tony Di Martino, arrivé en tête le 15 mars dernier avec 30,78 % des voix, sera opposé à l'élu d'opposition communiste Laurent Jamet, parti en ticket avec l'ancienne porte-parole de La France Insoumise Raquel Garrido. Le duo, en seconde position, avait récolté 22,17 % des suffrages au premier tour ».
    39. T. P., « Municipales à Bagnolet : Tony Di Martino gagne (encore) devant Laurent Jamet : Le maire (PS) sortant est réélu avec 55,5% des suffrages face au ticket Laurent Jamet (PCF) et Raquel Garrido (LFI) », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
    40. Liste des maires de Bagnolet sur francegenweb.org
    41. Jean Maitron et Claude Pennetier, « BERTON Raoul, Louis : Né le 8 mai 1871 à Paris (XIe arr.), mort le 8 janvier 1920 (vraisemblablement à Bagnolet) ; comptable ; maire socialiste de Bagnolet (1919-1920) », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
    42. Claude Pennetier, « SABATIER Jules, Pierre : Né le 19 mai 1882 à Paris (Xe arr.), mort le 28 janvier 1933 à Bagnolet (Seine) ; artisan peintre, puis employé communal à Paris ; maire socialiste puis communiste puis socialiste-communiste puis socialiste SFIO de Bagnolet (1920-1927) ; conseiller général du canton de Pantin (1925-1929) », Le Maitron en ligne, 30/11/2010 mis à jour le 29/4/2017 (consulté le ).
    43. Claude Pennetier, « COUDERT Paul, Albert : Né le 4 avril 1892 à Bagnolet (Seine, Seine-Saint-Denis), mort le 8 février 1985 à Bagnolet ; ouvrier sculpteur sur bois ; militant communiste ; maire de Bagnolet (1928-1940, 1944-1959) ; conseiller général de la Seine (1929-1935, 1936-1940, 1945-1957) », Le Maitron en ligne, 25/10/2008 modifié le 29/3/2020 (consulté le ).
    44. « Les municipalités communistes suspendues dès hier dans la Seine, la Seine-et-Oise et le Pas de Calais », Le Populaire, no 6076, , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
    45. « Maires des communes suburbaines de la Seine », Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, no 131, , p. 391 (lire en ligne)
    46. « Maires, adjoints et conseillers municipaux », Journal officiel de l'État français, no 300, , p. 3210 (lire en ligne, consulté le ).
    47. Céline Lenormand, Nadia Ténine-Michel, « CHONAVEL Jacqueline [née CHARTRAIN Jacqueline, Rose] : Née le 7 juillet 1924 à Paris (Ve arr.) ; sténodactylo ; membre du secrétariat fédéral du PCF ; maire de Bagnolet (Seine, Seine-Saint-Denis) de 1959 à 1986, conseillère générale de Seine-Saint-Denis (1967-1970), députée de Seine-Saint-Denis (1968-1981) », Le Maitron en ligne, 25/8/2008 modifiée le 24/3/2011 (consulté le ).
    48. Hugues Tailliez, « « Confiance à la nouvelle génération » Daniel Mongeau, 58 ans, maire (PCF) de Bagnolet (93) », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne).
    49. Jacques Girault, « MONGEAU Daniel, Valentin : Né le 24 avril 1942 à Paris (XIVe arr.), mort le 26 novembre 2012 à Paris (XIIe arr.) ; instituteur ; militant communiste, maire de Bagnolet (Seine-Saint-Denis), conseiller général », Le Maitron en ligne, 27/3/2013 mis à jour le 6/5/2014 (consulté le ).
    50. « La mort de l'ancien maire de Bagnolet, Daniel Mongeau », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne).
    51. « Bagnolet : la guerre à Everbecq est déclarée », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne).
    52. « Municipales à Bagnolet : le maire (PC) Marc Everbecq n'ira pas au second tour », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne).
    53. Alain Beuve-Méry, « En Seine-Saint-Denis, les ambitions du PS irritent les communistes… », Le Monde, (lire en ligne) « Enfin, la composition de la liste commune à Bagnolet pose problème. Le PS réclame la moitié des postes de conseillers. Pour le PCF, en cas de désaccord persistant, les représailles porteraient sur Les Lilas, ville détenue par la droite et où son influence est faible, et sur Le Pré-Saint-Gervais, la ville de M. Bartolone. Marc Everbecq, responsable de la communication de M. Hue et successeur désigné de Daniel Mongeau, à Bagnolet à l´issue des municipales, se dit « confiant » quant à la résolution de ce dernier litige. ».
    54. « Élections municipales : Seine-Saint-Denis », Le Monde, (lire en ligne) « En revanche à Saint-Denis comme à La Courneuve et à Bagnolet, les maires sortants PCF, Didier Paillard, Gilles Poux et Marc Everbecq, remportent les triangulaires. Ils devancent leurs adversaires socialistes avec respectivement 51,12 %, 49,23 % et 53,10 % des voix ».
    55. Marie-Pierre Bologna, « Tony Di Martino (PS) élu maire de Bagnolet », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne) « Arrivé second au premier tour, avec seulement une voix d’écart sur le candidat communiste, Laurent Jamet, le socialiste qui s’est allié à la liste Dynamique citoyenne de Mohammed Hakem entre les deux tours l’a finalement remporté avec 378 voix d’écart sur l’adjoint au maire, Laurent Jamet ».
    56. Marie-Pierre Bologna, « Bagnolet : Tony Di Martino (PS) a la victoire modeste », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne).
    57. « Eviter la banqueroute de Bagnolet, la lourde tâche de Tony di Martino », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne).
    58. Hélène Haus, « Municipales : à Bagnolet, le socialiste Tony di Martino brigue un second mandat : Le maire PS, élu depuis 1995 à Bagnolet, avait mis un terme à 86 ans de règne communiste en 2014. Il lance sa campagne ce samedi », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ).
    59. « Compte-rendu de la séance du 3 juillet 2020 » [PDF], Comptes-rendus du conseil municipal, sur https://www.ville-bagnolet.fr (consulté le ).
    60. Jean-Gabriel Bontinck, « Les finances des communes du 93 toujours plombées par la dette », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne).
    61. « Villes les plus endettées de France : le classement 2018 », sur www.journaldunet.com (consulté le ).
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    63. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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    71. Hilton McConnico - article de L'express du 2 avril 2007
    72. https://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=3505

    На других языках


    [de] Bagnolet

    Bagnolet ist eine französische Stadt mit 36.060 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Seine-Saint-Denis. Sie grenzt östlich an die Hauptstadt Paris an.

    [en] Bagnolet

    Bagnolet (French pronunciation: [baɲɔlɛ] (listen)) is a commune in the eastern suburbs of Paris, France. It is located 5.2 km (3.2 mi) from the center of Paris.
    - [fr] Bagnolet

    [ru] Баньоле

    Баньоле́ (фр. Bagnolet) — город и коммуна во французском департаменте Сен-Сен-Дени, в округе Бобиньи; административный центр кантона Баньоле; ближний восточный пригород Парижа.



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