Nozay est une commune de l'Ouest de la France, dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. Avant la Révolution française, elle faisait partie de la Bretagne historique et de la circonscription ecclésiastique et civile dite archidiaconé de la Mée.
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Nozay | |
Mairie de Nozay. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Loire-Atlantique |
Arrondissement | Châteaubriant-Ancenis |
Intercommunalité | Communauté de communes de Nozay (siège) |
Maire Mandat |
Jean-Claude Provost 2020-2026 |
Code postal | 44170 |
Code commune | 44113 |
Démographie | |
Gentilé | Nozéens |
Population municipale |
4 195 hab. (2019 ![]() |
Densité | 73 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 33′ 55″ nord, 1° 37′ 26″ ouest |
Altitude | Min. 13 m Max. 96 m |
Superficie | 57,7 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Nozay (ville isolée) |
Aire d'attraction | Nantes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Guémené-Penfao |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.nozay44.fr/ |
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Territoire rural de 5 770 hectares, Nozay a longtemps vu son économie s'articuler autour de l'agriculture : commerce de bétail et de blé, fabrication artisanale de textile. Au début du XXe siècle, grâce au chemin de fer, l'extraction de pierre de schiste et de minerais de fer et de cassitérite va dynamiser la commune. De nos jours, les sphères d'influence économique de Nantes et de Rennes animent le commerce et l'artisanat local.
Nozay est située au nord du département de la Loire-Atlantique, à 40 km de Nantes et 60 km de Rennes, le long de la voie express reliant ces deux villes.
Les communes limitrophes sont Jans, Marsac-sur-Don, Vay, Puceul, Abbaretz et Treffieux.
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Marsac-sur-Don | Jans | Treffieux | ![]() |
Vay | N | Abbaretz | ||
O Nozay E | ||||
S | ||||
La Grigonnais | Puceul |
Le territoire de Nozay s'étale en pente douce vers l'est. On passe ainsi de 91 mètres à l'ouest de la commune au lieu-dit Le Haut-Mérel à 28 mètres au Bois-Hubert à l'est. Si la ville en elle-même (au centre d'une moitié gauche du territoire) et la limite sud de la commune ont une moyenne de 50 mètres, la frontière septentrionale a été érodée par la rivière du Don, qui s'écoule dans des terrains d'une hauteur moyenne de 25 mètres. Le reste du paysage est légèrement vallonné, portant de petites collines, telles la butte de Limerdin ou celle de Moque-souris, constituant les restes de l'axe central des reliefs du Massif armoricain breton. Le territoire nozéen est irrigué par plusieurs petits ruisseaux. À l'ouest, les rus des Rochettes, de la Briandrie, de Jouvence (lequel traverse la ville) rejoignent les ruisseaux des Hunières et de la Villate. Ces derniers se rejoignent à Ville-au-Chef en compagnie de ceux de la Mare de l'Aune et de Cétrais, venant respectivement de l'est et du sud. Toutes ces confluences prennent le chemin du Don par le ruisseau du Sauzignac. Le Don se jette dans la Vilaine. Au sud-ouest, les ruisseaux de Créviac et de la Source du Fresne se jettent dans un affluent de l’Isac à Puceul[1].
Les sous-sols de la commune font partie de la Bretagne centrale ou domaine centre-armoricain, de formation datée d'environ 370 millions d'années. Ils sont sédimentaires et reposent sur un socle de grès armoricain[2]. Le sous-sol est presque entièrement formé de différentes sortes de schistes. L'un de ces schistes, de type sub-ardoisier, bleu-noir et relativement dur, contient de la tourmaline ou du mica ; c'est celui que l'on a longtemps appelé « pierre verte », de nos jours « pierre bleue », et largement utilisé pour la construction dans le pays. L'autre, le plus abondant, est un méta-argilite gris-blanc, qui s'altère rapidement en donnant une argile argentée. Un filon de quartz stannifère de 8 kilomètres traverse la commune d'est en ouest. On trouve également une poche de granit au village de Gatine, et un gisement de kaolin au Petit-Perray[3].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Derval », sur la commune de Derval, mise en service en 1979[10] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[11],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de précipitations de 767,8 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, mise en service en 1945 et à 43 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[14], à 12,5 °C pour 1981-2010[15], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[16].
Le paysage est à dominante rurale, propice à la culture fourragère (herbe) et céréalière (blé), sur la grande partie est de la commune grâce à une bonne qualité des sols. La plupart de ces exploitations agricoles sont spécialisées dans l'élevage bovin et la production laitière.
La commune de Nozay est traversée par plusieurs routes départementales[17], dont :
Sa position géographique stratégique situe Nozay au carrefour de grandes agglomérations (30 minutes de Nantes, 45 min de Rennes, 20 min de Châteaubriant)[17].
Le réseau d'autocars Aléop, géré par la région des Pays de la Loire, permet de relier Nozay au reste de la Loire-Atlantique[18]. Nozay ne possède plus de gare depuis 1970[Note 4]. Les aéroports les plus proches de Nozay sont ceux de Rennes - Saint-Jacques et de Nantes Atlantique, qui proposent des vols réguliers intérieurs et internationaux.
Nozay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[19],[20],[21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nozay, une unité urbaine monocommunale[22] de 4 150 habitants en 2017, constituant une ville isolée[23],[24].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[25],[26].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,6 %), zones agricoles hétérogènes (26,1 %), prairies (11 %), forêts (4,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,6 %), zones urbanisées (3,1 %)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[28].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Noziacum en 1072[29],[30]et 1123[31],[32], Nozeyum en 1145[29], Nozauym en 1287[29] et Nouzay en 1453[30].
Probablement du latin nucetum « lieu planté de noyers » (comprendre gallo-roman NUCETU), basé sur nux « noix », devenu NUC- + suffixe -ETU, devenu -ei, -oi en langue d'oïl, -iacum doit être une fausse latinisation de l'ancien suffixe d'oïl -ei, -oi (< latin -etum)[32].
La forme bretonne correcte proposée par l'Office public de la langue bretonne est Nozieg[33].
L'occupation du territoire nozéen est attestée dès la préhistoire par la découverte de plusieurs haches en pierre polie, et par l'érection du menhir de Couëbrac[34].
À l'époque romaine on a fabriqué de 6 000 à 9 000 tonnes de bronze, près des mines et des exploitations anciennes de cassitérite d'Abbaretz et Nozay. Vers -1200, -725, des hommes avaient déjà exploité ce sol pour la fabrication du bronze et vers -150, les Vénètes, venus par les côtes atlantiques proches, faisaient du commerce avec les Grecs et les Carthaginois.
La découverte au XIXe siècle d'un torque en or et de monnaies romaines affirme l'activité des celtes et gallo-romains à l'époque antique, notamment celle de petits ateliers d'extraction et de travail de minerai d'étain et de fer[35].
À la suite de l'évangélisation du pays nantais au début du Moyen Âge, une communauté chrétienne se fixe sur un site qui deviendra le bourg de Nozay (nommé de nos jours le Vieux-Bourg), et où les sépultures d'un cimetière mérovingien ont été découvertes au XIXe siècle[36].
Nozay apparait la première fois en 1123, sous le nom de Noziacum. La paroisse fait alors partie des biens des évêques de Nantes depuis au moins 986[37]. Elle est donnée par la suite, parmi de nombreuses autres terres, à des nobles du pays nantais, afin de gagner leur appui dans les luttes entre évêques et comtes de Nantes.
Au Moyen Âge, la plus grande partie de la paroisse de Nozay appartient à plusieurs petites seigneuries (dont la Croix-Merhan, Rozabonnet, Peret, la Touche, etc.), toutes vassales du seigneur de Nozay. Du XIIe au XIVe siècle, les seigneurs de Nozay sont les membres de la famille Le Bœuf, puis du XIVe au XVe siècle de la famille de Rieux. En ville, prospère une communauté de bourgeois et de marchands, qui se fait bâtir de nombreux hôtels en pierre de taille[38], alors que l'église Saint-Pierre-aux-Liens du Vieux-Bourg s'agrandit successivement, au rythme de l'accroissement de la population.
À l'époque moderne, Nozay est marquée par le développement de la seigneurie de la Touche, qui sous l'influence première de Pierre Piraud, secrétaire du baron de Châteaubriant, rachète au XVIe siècle de nombreuses petites seigneuries nozéennes, et se constitue un domaine rassemblant une grande partie de la paroisse. Il reste cependant toujours vassal de la seigneurie de Nozay, qui elle, passe en 1532 aux mains des familles de Montmorency, puis de Bourbon-Condé en 1632, toutes deux barons de Châteaubriant[39]. Économiquement, à la fin du XVIIe siècle, Nozay est réputée pour ses tanneries, ses fabriques d'étoffes, et ses foires.
Le règlement du évoque des toiles dénommées "beurières", tissées dans les régions de Nozay et de Fougeray[40].
À partir de 1830, l'histoire locale est fortement marquée par l'agronome alsacien Jules Rieffel, fondateur de l'école nationale d'agriculture de Grand-Jouan[41].
En 1882, Louis Davy redécouvre la cassitérite (oxyde d'étain) dans la région d'Abbaretz et Nozay. Mais ce n'est qu'en 1920 que la Société nantaise des minerais (SNMO) ouvre un puits qu'elle referme en 1926, puis rouvre en 1952 et referme en 1957. Elle emploiera jusqu'à 350 mineurs.
Après 1900, Nozay est connue pour ses carrières d'où l'on extrait du schiste appelé « pierre bleue », et du minerai de fer et d'étain. En raison des deux guerres mondiales et de la désertification des campagnes, la population nozéenne va progressivement décliner, puis repartir à la hausse à partir de 1990 jusqu'à atteindre de nos jours les 4 000 habitants.
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Blasonnement :
De gueules à la croix d'or cantonnée de quatre lionceaux du même.
Commentaires : Armes de la famille de Nozay (Armorial de Guy Le Borgne – 1668). Blason (délibération municipale du ) enregistré le . |
Jusqu'en 1971, la commune de Nozay ne possédait pas d'armoiries. En septembre 1971, le Comité d'Héraldique Urbaine en prit conscience lors de la préparation de la publication du premier recueil des armoiries officielles de la Loire-Atlantique. La commune chargea donc les Archives départementales d'effectuer des recherches. La référence à la famille de "Nozay", dont les armoiries sont : de gueules à la croix d'or, cantonné de 4 lionceaux de même, fut choisie. Le conseil municipal de Nozay vota l'adoption de ces armoiries le , armoiries enregistrées ensuite le par la Commission d'héraldique urbaine.
Mais en réalité, et malgré l'homonymie, les membres de la famille de Nozay, qui furent seigneurs de Villemort et de Lyé en Poitou, n'ont jamais possédé aucune terre à Nozay. On considère comme premier seigneur de Nozay Briant Le Bœuf, seigneur des terres de Nozay, d'Issé et de Fougeray au XIIIe siècle. Les armoiries des Le Bœuf, de gueules à un bœuf passant, regardant d'or, la queue entre les jambes remontant en pal et fourchée, sont aujourd'hui celles de la commune d'Issé, et apparaissent sur celles de Grand-Fougeray.
La commune compte trois monuments historiques :
Nozay possède en outre un patrimoine bâti très riche :
Outre l'église Saint-Pierre-aux-Liens, réalisée par l'architecte Bougoin au XIXe siècle, Nozay porte un petit patrimoine religieux d'intérêt tels de nombreux calvaires, chapelles (Limerdin, Guerry), ou tombeaux et caveaux sculptés du cimetière local.
La chapelle a été construite en 1840 par Jules Rieffel. La chapelle a d'abord servi pour aux élèves et aux employés de l'école d'agriculture qui se trouvait sur le domaine de Grandjouan et que Jules Rieffel dirigeait. La chapelle est également un lieu de sépulture. Une campagne de financement participatif est lancée en 2019 pour restaurer la chapelle[46].
Il existe plusieurs légendes traditionnelles sur Nozay. La plus connue est sans doute celle de la « légende de la Croix-Merhan » : l'histoire du fermier de la Croix-Merhan, qui jadis, pour débarrasser ses terres des serpents qui les infestaient, fit appel à un sorcier ; mais qui ne respectant pas le contrat passé avec lui, mourut sous les crocs d'un serpent[47].
La commune de Nozay (ancien chef-lieu du canton de Nozay) fait partie du canton de Guémené-Penfao, composante de la sixième circonscription de la Loire-Atlantique, dans la région des Pays de la Loire.
Le décompte des votes du 1er tour de l'élection présidentielle 2012 a révélé à Nozay un taux d'abstention de 14,46 %[48], très en dessous du taux national[49]. Les électeurs nozéens ont principalement voté pour François Hollande (29,84 %), Nicolas Sarkozy (29,66 %), Marine Le Pen (13,46 %), François Bayrou (12,06 %) et Jean-Luc Mélenchon (8,46 %)[48]. François Hollande obtient un score un peu supérieur au niveau national, Nicolas Sarkozy 2,5 % de moins[49]. Cette tendance se confirme au second tour, car pour une abstention toujours inférieure à celle du pays entier, Nozay vote majoritairement pour François Hollande (52,49 %), devant Nicolas Sarkozy (47,51 %)[48].
Le député de la circonscription législative dont dépend Nozay est Yves Daniel (du Parti socialiste), élu lors des élections législatives de 2012. Les conseillers départementaux du canton sont, depuis mars 2015, Anne-Sophie Douet et Yannick Bigaud (Union de la Droite), élus avec 50,05 % des voix devant Viviane Lopez et Gilles Philippot (DVG), ce dernier conseiller général sortant[50].
Le conseil municipal compte 27 élus. Le maire, Jean-Claude Provost, est entouré de 7 adjoints. Parmi les autres conseillers municipaux, 15 font partie de la majorité et 4 de l'opposition. Tous ces élus se répartissent le travail au sein d'une douzaine de commissions et délégations[51].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
en 1791 | 1791 | Louis Bouvais de la Fleuriais | ||
en 1793 | en 1793 | Louis Hardi | curé | |
en 1795 | en 1795 | Toussaint Heureux | ||
en 1796 | en 1796 | Claude Victoire Heureux | fils du précédent | |
1798 | 1814 | Stanislas Hochedé de la Pinsonnais | ||
en 1814 | en 1814 | Etienne Joseph Grimard | ||
en 1817 | en 1817 | Jean-Pierre Leroux | ||
en 1830 | en 1830 | Julien Marie Bizeul | ||
1834 | 1848 | Jules Rieffel | ||
22/03/1848 | 19/10/1848 | Eugène Grénon | ||
en 1848 | en 1850 | Constant du Bois de Maquillé | page de Charles X, conseiller général de Loire-Atlantique | |
en 1853 | en 1853 | Auguste Aubert | ||
en 1855 | en 1855 | Julien Bouscasse | ||
en 1860 | en 1860 | Stanislas Blanchet | ||
en 1871 | en 1871 | Prosper Leroux | ||
1878 | 1894 | Constant de Maquillé | ||
1894 | 1900 | Henri de Maquillé | fils du précédent | |
1900 | 1931 | Alexis Letourneaux père | ||
1931 | 1935 | Alexis Letourneaux fils | fils du précédent | |
1935 | 1944 | Alexandre Jenvret | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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octobre 1944 | janvier 1970 | Joseph Ferré (1901-1982) |
UDSR | Ingénieur agronome et exploitant agricole, syndicaliste Conseiller général de Nozay (1945 → 1951) Démissionnaire |
février 1970 | mars 1989 | Jean Guyon[N 1] (1934-2003) |
DVD | Arboriculteur Conseiller régional des Pays de la Loire (1973 → 1998) Conseiller général de Nozay (1970 → 2003) Président du SIVOM de la Région de Nozay (1977 → 1989) Suppléant du député Xavier Hunault (1973 → 1986) |
mars 1989 | juin 1995 | Paul Lognoné[53] (1934-2017) |
DVG | Médecin généraliste Vice-président du SIVOM de la Région de Nozay |
juin 1995 | juin 2004 | Christian de Grandmaison[N 2] (1936-2004) |
UDF | Consultant, ancien entrepreneur Conseiller régional des Pays de la Loire (2001 → 2004) Président de la CC de la Région de Nozay (1995 → 2004) Décédé en fonction |
juillet 2004 | mars 2014 | Thérèse Avril[N 3] | NC-DVD | Enseignante retraitée |
mars 2014 | En cours (au 8 février 2022) |
Jean-Claude Provost[N 4] | DVD | Animateur de région Conseiller départemental de Guémené-Penfao (2021 → ) Vice-président de la CC de Nozay |
Taxe | Taux appliqué (part communale) | Recettes dégagées en 2010 et en € |
---|---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 18,97 % | 529 000 |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 18,65 % | 658 000 |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 48,11 % | 116 000 |
Taxe professionnelle (TP) | 0,00 % | 0 |
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Évolution des dépenses d'équipement (en milliers d'€) : ![]() |
La gendarmerie de Nozay est basée depuis le XIXe siècle dans sa caserne de la route de Nantes, et consiste de nos jours en une brigade territoriale et un peloton de motards. La Communauté de Brigades de Nozay comprend la brigade de Nozay et la brigade de Derval, dépendant elles-mêmes de la compagnie de Châteaubriant[57]. Nozay dispose d'une caserne de pompiers ; ce Centre d'Intervention Secondaire dépend du Groupement de Blain[58].
La commune dépend de la cour d'appel de Rennes. Pour tous les autres tribunaux et cours (instance, commerce et prud'hommes), Nozay dépend de la juridiction de Nantes. La maison de justice et du droit la plus proche est implantée à Châteaubriant[59].
Nozay est le siège de la Communauté de communes de la région de Nozay, qui regroupe 7 communes, représentant une population d'environ 15 000 habitants en 2012 et une superficie de 27 000 hectares. Le conseil communautaire compte 29 élus, et est présidé par Claire Théveniau, maire de Puceul[60]. Avec la communauté de Communes du Castelbriantais et celle de Derval, la CCRN compose le Pays de Châteaubriant.
La ville de Nozay est jumelée depuis 1991 avec la ville de Broughton (en), dans le Lincolnshire, cité de 5 000 habitants du nord-est de l'Angleterre.
Selon le classement établi par l'Insee, Nozay est une ville isolée qui est le centre d'un bassin de vie. Elle fait partie de l'aire urbaine et de la zone d'emploi de Nantes[61]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 86 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 14 % dans des zones « très peu denses »[62].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[64].
En 2019, la commune comptait 4 195 habitants[Note 7], en augmentation de 6,04 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +7,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 051 | 2 030 | 1 724 | 2 216 | 2 678 | 2 758 | 3 002 | 3 037 | 3 369 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 439 | 3 692 | 3 805 | 3 791 | 3 857 | 4 154 | 4 157 | 4 170 | 3 978 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 966 | 4 068 | 4 140 | 3 708 | 3 528 | 3 509 | 3 338 | 3 382 | 4 631 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 349 | 3 242 | 3 237 | 3 158 | 3 050 | 3 156 | 3 497 | 3 581 | 3 835 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 087 | 4 195 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,4 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 006 hommes pour 2 167 femmes, soit un taux de 51,93 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,42 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,9 |
6,5 | 75-89 ans | 10,8 |
14,9 | 60-74 ans | 14,6 |
19,4 | 45-59 ans | 17,8 |
19,9 | 30-44 ans | 20,0 |
17,5 | 15-29 ans | 14,4 |
20,9 | 0-14 ans | 19,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,7 |
5,8 | 75-89 ans | 8,6 |
14,7 | 60-74 ans | 16 |
19,6 | 45-59 ans | 18,9 |
20,1 | 30-44 ans | 19,2 |
19,2 | 15-29 ans | 17,5 |
20 | 0-14 ans | 18 |
Nozay dépend de l'académie de Nantes. En 2014, la ville recensait 1 500 élèves. La commune compte deux écoles maternelles et élémentaires publiques, une école privée maternelle et élémentaire, deux collèges (un privé[69], et un public[70]). Les collégiens peuvent ensuite s'inscrire dans les lycées de Nantes, Blain, Châteaubriant et Redon. La commune possède aussi un centre de Formation en agro-équipement et un Centre de Formation Professionnelle Pour Adultes (CFPPA)[71].
Nozay dispose d'un hôpital local avec un secteur personnes âgées. Celui-ci comprend la maison de retraite La Chesnaie avec 71 logements individuels, et une unité de soins de longue durée d'une capacité d'accueil de 32 lits[72]. Un Pôle Médico-Social (PMS) regroupant une quarantaine de professionnels médico-sociaux a ouvert ses portes en [73].
Nozay dispose d'un cinéma, d'une bibliothèque intercommunale, d'un office de tourisme, de plusieurs salles municipales pour l'organisation de réunions ou de fêtes, et d'un cybercentre pour le public désireux de se familiariser avec l'informatique. Marché le jeudi matin et samedi matin[74]. À destination des jeunes, la commune bénéficie d'une Résidence Jeunes pouvant loger jusqu'à 37 jeunes travailleurs, d'un centre socio-culturel (La Mano), d'un Relais Petite Enfance (RAM), d'un Multi-Accueil pour les enfants (Le Manège Enchanté)[75]. Le secteur associatif est très actif, avec 65 associations, tant professionnelles, que scolaires, culturelles, sportives, pour les loisirs, ou pour les services (comme la Croix-Rouge, les Restos du cœur)[76].
La salle des sports de La Chesnaie dispose d'une grande salle accueillant la pratique de nombreux sports, d'un grand mur d'escalade, d'une salle consacrée aux arts martiaux (judo, aikido, karaté), et d'une salle de remise en forme. Le football est pratiqué sur deux stades communaux, le BMX sur le terrain de Moque-Souris, le tennis sur courts intérieurs et extérieurs, l'athlétisme sur le stade de la route d'Abbaretz. La commune dispose aussi d'une piscine découverte, d'un skate-park et d'un minigolf sur le site des Étangs, ainsi que du site du jardin public pour la détente des nozéens. De nombreux clubs sportifs existent, outre ceux évoqués au-dessus : handball, basket-ball, badminton, tennis de table, gymnastique, randonnée, danse, tai-chi-chuan, volley-loisir, moto-cross, VTT[77].
En plus des journaux quotidiens régionaux (Ouest-France et Presse-Océan), il existe deux hebdomadaires : L'Éclaireur[78] et La Mée[79], tandis que la mairie édite une lettre d'information municipale (le Flash-Infos). Sur Internet, on trouve une web télé de pays : Pulceo[80], et un site d'informations du Pays de Châteaubriant, Châteaubriant Actualités[81], alors que Radio Château sur 99.7 FM est la station de radio locale.
Nozay compte un lieu de culte consacré à la pratique de la religion catholique : l'église Saint Pierre-aux-Liens. Le territoire de la commune fait partie de la paroisse Saint Clair en Pays Nozéen, membre de la zone pastorale de Châteaubriant, qui dépend du diocèse de Nantes (province ecclésiastique de Rennes)[82].
En 2006, la part des Nozéens (non-scolarisés) ayant un diplôme supérieur au baccalauréat est de 27,6 %, pour 28,5 % ayant un CAP ou un BEP. 19,2 % de ces Nozéens n'ont aucun diplôme. En 2006, le revenu fiscal médian par ménage était de 16 883 €, pour un impôt moyen de 413 €. À cette date, 58,2 % des actifs nozéens travaillaient dans le département hors de la commune, dont 6,1 % en Ille-et-Vilaine[83].
En 2006, 2 192 Nozéens étaient considérés comme actifs, c'est-à-dire ayant entre 15 et 64 ans. Les actifs ayant un emploi représentaient 69 % de la population et 25 % étaient comptabilisés comme inactifs (retraités, étudiants, et autres)[83]. La même année, l'Insee recense 131 chômeurs, ce qui donne un taux de chômage de 6 % pour la commune[83] contre 9 % pour le département[84].
Répartition des emplois par domaines d'activité en 2006
Agriculture | Industrie-construction | Tertiaire | Dont commerce | Dont services | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Nozay | 8 % | 25,4 % | 66,6 % | 9,9 % | 12,5 % | |
Moyenne nationale | 3,48 % | 15,40 % | 6,45 % | 13,32 % | 61,40 % | |
Sources des données : Insee[83]. |
Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d'entreprise |
Cadres, professions intellectuelles |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Nozay | 6,3 % | 6,5 % | 9,4 % | 21,8 % | 30,8 % | 25,2 % |
Moyenne Nationale | 2,4 % | 6,4 % | 12,1 % | 22,1 % | 29,9 % | 27,1 % |
Sources des données : Insee[83]. |
En 2006, Nozay comptait 183 établissements actifs, dont 19 dans l'industrie, 18 dans la construction, 28 dans le commerce et 118 dans les services ; l'industrie étant dominée par l'agroalimentaire et la plasturgie[85]. Concernant les exploitations agricoles, 51 étaient recensées en 2008, exploitant 3 665 hectares agricoles, et la moitié étaient spécialisées dans la production de lait de vache[86].
Nozay comptait 1 629 logements en 2006, d'après une étude de l'Insee. Les résidences principales représentaient 90,8 % des logements, réparties à 83 % en maisons individuelles et à 16,6 % en appartements. Après n'avoir augmenté que de 20 % entre 1968 et 1990, le nombre de résidences principales bondissait de 30 % en une quinzaine d'années. Dans le même temps, le nombre de résidences secondaires diminuait de moitié ; ces deux données traduisant l'essor démographique de la commune. De fait, Nozay a vu entre 1975 et 2006 la construction de plusieurs lotissements, de taille modeste, mais qui conjugués aux maisons neuves individuelles, représentaient alors 30 % du parc résidentiel. Les constructions antérieures à 1949 représentaient quant à elles 50 % du parc, majoritairement de vieilles bâtisses en pierre de pays. En 2006, la plupart des habitations possédaient 5 pièces ou plus (42,8 %), celles avec 3 ou 4 pièces atteignaient cumulées 46 % ; les petits logements étaient donc peu nombreux. Nozay possède par conséquent des logements de taille importante du fait de la réhabilitation en logements d'anciennes fermes, et du fait d'un espace immobilier non restreint, permettant de grandes constructions. Enfin, 68 % des résidents nozéens étaient propriétaires de leur logement en 2006, et depuis des périodes supérieures à 20 ans[87].