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Derval est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.


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Derval

Mairie de Derval

Blason
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Châteaubriant-Ancenis
Intercommunalité Communauté de communes Châteaubriant-Derval
Maire
Mandat
Dominique David
2020-2026
Code postal 44590
Code commune 44051
Démographie
Gentilé Dervalais
Population
municipale
3 505 hab. (2019 )
Densité 55 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 40′ 06″ nord, 1° 40′ 12″ ouest
Altitude Min. 8 m
Max. 77 m
Superficie 63,51 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Derval
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Guémené-Penfao
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Derval
Géolocalisation sur la carte : France
Derval
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Derval
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Derval
Liens
Site web www.derval.fr/

    Derval fait partie de la Bretagne historique, en Pays nantais.


    Géographie


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    Situation de la commune de Derval dans le département de la Loire-Atlantique
    Situation de la commune de Derval dans le département de la Loire-Atlantique

    Localisation


    La commune de Derval est située au nord de la Loire-Atlantique, le long de la voie express Nantes-Rennes (axe des Estuaires), à environ 50 km de Nantes et de Rennes, à 25 km de Châteaubriant et 40 km de Redon.

    Communes limitrophes de Derval
    Pierric Grand-Fougeray
    Ille-et-Vilaine
    Mouais
    Conquereuil Lusanger
    Marsac-sur-Don Jans

    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 13,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 750 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1979 à 2017 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records DERVAL (44) - alt : 43 m 47° 41′ 30″ N, 1° 41′ 12″ O
    Records établis sur la période du 01-01-1979 au 31-08-2017
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,5 2,1 3,8 5,2 8,7 11,3 13,1 12,9 10,7 8,5 5 2,8 7,2
    Température moyenne (°C) 5,6 5,9 8,3 10,3 14 17,1 19,1 19,1 16,5 12,9 8,6 5,9 12
    Température maximale moyenne (°C) 8,8 9,6 12,8 15,5 19,3 23 25,1 25,2 22,2 17,2 12,2 9 16,7
    Record de froid (°C)
    date du record
    −14
    16.01.1985
    −11,5
    25.02.1986
    −10
    01.03.05
    −3,5
    05.04.1979
    −1
    07.05.1979
    2
    05.06.1989
    5,5
    02.07.1979
    4,5
    23.08.1979
    1,6
    26.09.10
    −3
    30.10.1997
    −7,2
    20.11.1985
    −8,8
    29.12.1996
    −14
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    19,1
    27.01.03
    19,9
    04.02.04
    24
    29.03.12
    28,6
    30.04.05
    31,5
    28.05.01
    36,5
    20.06.17
    37,2
    22.07.1990
    40,6
    10.08.03
    33,3
    06.09.06
    30,9
    02.10.11
    20,9
    07.11.15
    17,3
    16.12.1989
    40,6
    2003
    Précipitations (mm) 83,9 58,8 59,7 56,4 71,8 43,3 44,6 37,8 63,7 84,6 78,7 84,5 767,8
    Source : « Fiche 44051002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme



    Typologie


    Derval est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Derval, une unité urbaine monocommunale[11] de 3 489 habitants en 2017, constituant une ville isolée[12],[13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,2 %), zones agricoles hétérogènes (15,6 %), forêts (5,6 %), prairies (4,5 %), zones urbanisées (3,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].


    Toponymie


    Le nom de la localité est attesté sous les formes in condita Deruualinse en 819, Darual en 864, Derval en 1239, Dervaul en 1245, Dervau en 1258, Derwall en 1334, Dervallum en 1371[18].

    Le nom de Derval semble avoir pour origine un mot gaulois dervos « chêne » auquel est associé le suffixe -alis[19]. Dervos est fréquent dans la toponymie française, par exemple dans le nom de la forêt du Der (Haute-Marne, ; in foreste Dervo); Drevant (Cher, Derventum, de *derventon « chênaie »); etc., ainsi que dans l'ancien français dervée « forêt de chênes ». Même origine proto-celtique que le vieux breton daeru « chêne », moyen breton deru « chêne »[20].

    Derval possède aussi un nom en gallo, la langue d'oïl locale : Derva (graphie ABCD[21], prononcé [dɛʁva])[22]. La forme bretonne proposée par l'Office public de la langue bretonne est Derwal[18], ce toponyme n'étant cependant pas historiquement attesté car Derval est situé hors de la zone de pratique traditionnelle du breton.

    Durant la Révolution française, la commune porte le nom de Montagne-sur-Kurel[23].

    Ses habitants sont appelés les Dervalais[24].


    Histoire



    La baronnie de Derval


    La paroisse de Derval est plusieurs fois mentionnée au IXe siècle dans les chartes du cartulaire de Redon, mais ce n’est qu’au XIIe siècle qu’apparaissent les sires de Derval. À cette époque vivait Bonabes Ier de Derval. Puis se succédèrent de 1203 à 1274, Guillaume Ier, II, III de Derval. Guillaume Ier est présent aux États de Bretagne à Vannes en 1203. On connaît les sceaux de Bonabes II (qui était seigneur de Derval en 1275) et de son fils ainé : ils sont reproduits dans les Preuves de l’Histoire de Bretagne de dom Morice.

    Bonabes II ayant perdu son fils laissa la seigneurie de Derval, à sa mort, à son petit-fils Olivier IV, sire de Rougé. Celui-ci hérita à la fois des seigneuries de Rougé et de Derval. Ses descendants s’appelant tour à tour Bonabes et Jean, furent seigneurs de Derval pendant le XIVe siècle. Ils prirent le parti de Charles de Blois (et non le parti de la France comme il est souvent dit) au cours de la guerre de Succession de Bretagne : le duc de Bretagne, Jean de Montfort, confisqua en conséquence le château de Derval et le donna au chevalier anglais Robert Knolles qui conserva cette place jusqu’en 1380, date à laquelle il dut la rendre à Jean de Rougé. La seigneurie de Derval passe par alliance, en 1427, dans la maison de Malestroit : Jean de Malestroit obtint en 1435 l’érection de Derval en baronnie et prit le nom de Jean de Derval. Ce fut sa petite nièce, Françoise de Rieux, épouse de François de Laval, baron de Châteaubriant, qui en hérita en 1482. À partir de cette époque, Derval suivit la fortune de Châteaubriant et fit partie de la donation faite, en 1539, par Jean de Laval, baron de Châteaubriant, au connétable Anne de Montmorency. En avril 1554, ce dernier obtint du roi l’union de la seigneurie de Derval à la baronnie de Châteaubriant. Dès lors il n’y eut plus de baron de Derval, mais la terre seigneuriale de ce nom devint la propriété des ducs de Montmorency, puis des princes de Condé, successivement barons de Châteaubriant[25].


    Le château


    Article détaillé : Château Saint-Clair.
    La Tour Saint-Clair, vestige du donjon de l'ancien château de Derval
    La Tour Saint-Clair, vestige du donjon de l'ancien château de Derval

    « L’histoire fait assez souvent mention de Derval, surtout de son château, qui fut une des plus fortes places de Bretagne : il était situé à une demi-lieue au nord du bourg, flanqué de neuf tours, tant grosses que petites, et entouré de fossés et d’un étang rempli d’une eau courante, qu’on retenait ou qu’on laissait couler par de petites écluses. Il avait en outre deux murs qui le cachaient : le premier était peu de choses ; mais le second était formé par des bâtiments qu’il fallait traverser pour arriver au troisième pont, où se trouvait la principale entrée. Il appartenait en 1373 à Robert Knolles qui y fut assiégé par le connétable Bertrand du Guesclin, et Bonabes IV de Rougé de Derval, à la tête de quatre cents gentilshommes bretons. (Il faut seulement rappeler que Du Guesclin, chargé de réduire tous les châteaux forts de Bretagne, réussit à peu près. Deux seules forteresses lui résistèrent, Brest et...Derval). Les assiégés se défendirent fortement pendant quelque temps, mais enfin ils capitulèrent, obtinrent un délai, et donnèrent des otages pour gages de leur parole. Le terme expiré, le duc d’Anjou se rendit lui-même devant le château, et envoya un héraut pour sommer la garnison de se rendre. Knolles, qui avait eu le temps de réparer ses fortifications et de se mettre en défense, répondit qu’il n’avait consenti que malgré lui au traité, et qu’il ne rendrait sa place que par la force des armes.

    Siège du Château de Derval en 1373, vous pouvez apercevoir Bertrand du Guesclin au premier plan de l'enluminure reconnaissable à ses armoiries
    Siège du Château de Derval en 1373, vous pouvez apercevoir Bertrand du Guesclin au premier plan de l'enluminure reconnaissable à ses armoiries

    Le duc informé de la réponse des assiégés, leur fit dire que, si le château ne lui était pas rendu à l’instant, il allait faire couper la tête aux otages qu’on lui avait donnés, Knolles, transporté de colère, répliqua que ces menaces ne pouvaient l’intimider, mais que, si on les exécutait, il userait de représailles. On ignorait les moyens de vengeance qu’il pouvait avoir, et les otages furent amenés à la vue du château, où on leur trancha la tête. C’étaient deux chevaliers et un écuyer. Knolles aperçu cette exécution et se vengea comme il l’avait dit. Il fit placer une espèce d’échafaud sur la fenêtre la plus élevée du château, et y fit à son tour décoller trois chevaliers et un écuyer qu’il tenait prisonniers ; leurs têtes tombèrent dans les fossés. À ce sanglant spectacle le duc et le connétable levèrent le siège.

    L’an 1590, les troupes du duc de Mercœur assiégèrent et prirent le château de Derval ; et, en 1593, il fut assiégé et pris, pour la dernière fois par les troupes d’Henri IV, qui en fit démolir toutes les fortifications, dont on ne voit plus aujourd’hui que les ruines »[26].

    Une célèbre enluminure de la première grande histoire de Bretagne de Pierre Le Baud[27] représente le château de Derval. Cette enluminure est dans un manuscrit consultable en ligne de la BNF[28].


    Les seigneurs de Derval


    C’est au XIIe siècle qu’apparaissent les seigneurs portant le nom de Derval. La notoriété de Derval apparaît principalement avec l’arrivée des sires de Rougé, de la Maison de Rougé, successivement hommes d’armes et ambassadeurs de haut rang.

    En 1341, éclate la guerre pour la succession au Duché de Bretagne. Les seigneurs de Derval et de Rougé choisissent le camp de Charles de Blois contre celui de l’autre prétendant Jean de Montfort allié aux Anglais.


    Langues


    Le breton a été parlé dans la commune jusqu'au XIIe siècle. Il y a 14,50 % de toponymes bretons dans la commune. Le gallo aurait ainsi succédé au breton dans la commune aux alentours du XIe – XIIe siècle, la population y était probablement en partie bilingue.

    Article détaillé : Breton de Batz-sur-Mer.

    Politique et administration


    L'article histoire des maires de France retrace l'évolution des modalités d'élection ou de nomination des maires de la commune.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 Théophile Pigrée[Note 4]
    (1895-1988)
      Notaire
    Démissionnaire pour raisons de santé
    [29] Henry Hay de Slade[Note 5]
    (1893-1979)
      Propriétaire-exploitant, ancien militaire
    Démissionnaire
    [30] Marie Tardivel[31],[Note 6]
    (1922-2016)
    SE Agricultrice
    Michel Hunault[Note 7] RPR Avocat
    Député de la Loire-Atlantique (6e circ.) (1993 → 2012)
    Conseiller général de Derval (1985 → 1998)
    Jean Louër[Note 8] DVD Directeur régional retraité
    Président de la CC du secteur de Derval (2008 → 2016)
    [32] En cours Dominique David   Cadre bancaire retraité
    Vice-président de la CC Châteaubriant-Derval (2020 → )

    Population et société



    Démographie


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    Raison : Données obsolètes, zonage de 2010.

    Selon le classement établi par l'Insee, Derval est une commune multipolarisée. Elle est le centre d'un bassin de vie. Elle fait partie de la zone d'emploi de Nantes et n'est intégrée dans aucune unité urbaine[33]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 87 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 13 % dans des zones « très peu denses »[34].


    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].

    En 2019, la commune comptait 3 505 habitants[Note 9], en augmentation de 0,78 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +7,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7501 5531 7041 9362 0632 1322 1852 3092 482
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 5202 6772 8512 9682 9933 1063 2753 2573 321
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 3293 1733 2292 8653 2263 2452 7122 8592 653
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 7022 6752 5912 5582 5582 4892 8812 9193 422
    2017 2019 - - - - - - -
    3 4893 505-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,2 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 779 hommes pour 1 717 femmes, soit un taux de 50,89 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,58 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[38]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8 
    90 ou +
    2,0 
    7,4 
    75-89 ans
    10,2 
    12,5 
    60-74 ans
    13,5 
    18,8 
    45-59 ans
    18,4 
    19,0 
    30-44 ans
    20,0 
    18,1 
    15-29 ans
    13,4 
    23,3 
    0-14 ans
    22,5 
    Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2018 en pourcentage[39]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ou +
    1,7 
    5,8 
    75-89 ans
    8,6 
    14,7 
    60-74 ans
    16 
    19,6 
    45-59 ans
    18,9 
    20,1 
    30-44 ans
    19,2 
    19,2 
    15-29 ans
    17,5 
    20 
    0-14 ans
    18 

    Économie


    Deux des éoliennes du parc éolien de Derval-Lusanger
    Deux des éoliennes du parc éolien de Derval-Lusanger

    Entre 2006 et 2007, les communes de Lusanger et Derval ont fait construire 8 éoliennes d'une hauteur de 100 m (140 avec les pales).


    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments



    Personnalités liées à la commune



    Héraldique, logotype et devise



    Héraldique

    Article connexe : Armorial des communes de la Loire-Atlantique.
    Blasonnement :
    Écartelé d'hermine et d'argent à deux fasces de gueules.
    Commentaires : Les armoiries de Derval viennent des armes originelles des seigneurs de Derval (d'argent à deux fasces de gueules) (probablement issus d'un fils puîné des ducs de Bretagne). La seconde fasce fut ajoutée au blason originel de Derval lors de l'entrée de Jans dans la seigneurie. En 1332, le duc Jean III de Bretagne octroya à Jean Ier de Rougé, seigneur de Derval, le droit d'écarteler ses armes avec celles de Bretagne (écartelé : au premier et au troisième, d'hermine plain (Bretagne) ; au deuxième et au quatrième, d'argent, à deux fasces de gueules (Derval ancien). Concession mentionnée le et ratifiée en 1341, « sans plus », par le roi. L'hermine évoque le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne, ainsi que les liens de parenté entre les seigneurs de Derval (essentiellement issus de la maison de Rougé au Moyen Âge) et les princes de Bretagne. Blason rénové par l'héraldiste Michel Pressensé (délibération municipale du ), enregistré le .

    Devise

    La devise de Derval est celle des anciens seigneurs de Derval : Sans plus.


    Voir aussi


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes



    Notes et références



    Notes


    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. Réélu en 1947, 1953, 1959 et 1965.
    5. Réélu en 1971.
    6. Réélue en 1977 et 1983.
    7. Réélu en 1995.
    8. Réélu en 2008 et 2014.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

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    На других языках


    [de] Derval

    Derval ist eine französische Gemeinde mit 3505 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Loire-Atlantique in der Region Pays de la Loire; sie gehört zum Arrondissement Châteaubriant-Ancenis, zum Kanton Guémené-Penfao und war bis 2015 Hauptort (frz.: chef-lieu) des Kantons Derval.

    [en] Derval

    Derval (French pronunciation: [dɛʁval] (listen); Breton: Derwal) is a commune in the Loire-Atlantique department in western France.
    - [fr] Derval (Loire-Atlantique)

    [it] Derval

    Derval è un comune francese di 3.539 abitanti situato nel dipartimento della Loira Atlantica nella regione dei Paesi della Loira.

    [ru] Дерваль (Атлантическая Луара)

    Дерваль (фр. Derval) — коммуна на западе Франции, находится в регионе Пеи-де-ла-Луар, департамент Атлантическая Луара, округ Шатобриан-Ансени, кантон Гемне-Панфао. Расположена в 49 км к северу от Нанта и в 53 км к югу от Ренна. Через территорию коммуны проходит национальная автомагистраль N137.



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