Vay est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique en région Pays de la Loire.
Pour l’article homonyme, voir Vay (jeu vidéo).
Vay | |
![]() L'église paroissiale. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Loire-Atlantique |
Arrondissement | Châteaubriant-Ancenis |
Intercommunalité | Communauté de communes de Nozay |
Maire Mandat |
Marie-Chantal Gautier 2020-2026 |
Code postal | 44170 |
Code commune | 44214 |
Démographie | |
Gentilé | Vayens |
Population municipale |
2 051 hab. (2019 ![]() |
Densité | 57 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 33′ 20″ nord, 1° 42′ 00″ ouest |
Altitude | Min. 21 m Max. 96 m |
Superficie | 36,13 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nantes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Guémené-Penfao |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | vay.fr |
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Vay est située au nord de la Loire-Atlantique, à 8 km au nord-est de Blain, à 31 km au sud-ouest de Châteaubriant, à 38 km au nord de Nantes et à 62 km au sud de Rennes[1]. La commune est bordée à l'ouest par la forêt domaniale du Gâvre. Les communes limitrophes sont Marsac-sur-Don, Le Gâvre, Blain, La Grigonnais et Nozay.
Marsac-sur-Don | ||
Le Gâvre | ![]() |
Nozay |
Blain | La Grigonnais |
La commune est traversée dans le sens est-ouest par la route départementale D 2 ; dans le sens nord-sud, c'est la D 44[2]. La ligne d'autocar no 310 (Nantes-Nozay-Derval) du réseau Aléop (réseau de la région Pays de la Loire) passe à Vay[3].
L'étang de Clégreuc, sur le territoire de la commune, a une superficie de 20 hectares. Il abrite une faune et une flore variées. On y trouve notamment le Butor étoilé, une espèce rare et menacée d'oiseau, et le flûteau nageant, une plante vivace, submergée et flottante qui bénéficie d'une protection européenne[4]. L'étang est déclaré Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique depuis 1979[5].
L'altitude de la commune oscille entre 21 et 96 mètres. Le sous-sol de la partie sud de la commune recèle des formations datant du Pliocène.
Vay est soumise à un climat de type océanique[6]. Les données concernant le climat de Vay qui suivent sont extraites d'une source basant le site de relevé des données météorologiques aux coordonnées 47°09'N - 1°37'O[7], ce qui correspond à la position de l'aéroport Nantes Atlantique situé sur la commune de Bouguenais, distant de 41 kilomètres.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,4 | 2,8 | 4 | 5,9 | 9 | 11,9 | 13,9 | 13,5 | 11,8 | 8,9 | 5,1 | 3 | 7,7 |
Température moyenne (°C) | 5,4 | 6,2 | 8,1 | 10,4 | 13,6 | 16,9 | 19,1 | 18,7 | 16,8 | 13,1 | 8,6 | 6 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,4 | 9,6 | 12,2 | 14,9 | 18,2 | 21,9 | 24,4 | 24 | 21,8 | 17,3 | 12 | 9 | 16,1 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Ensoleillement (h) | 72 | 99 | 148 | 187 | 211 | 239 | 267 | 239 | 191 | 140 | 91 | 70 | 1 956 |
Précipitations (mm) | 86,6 | 70,2 | 69,1 | 49,9 | 64,1 | 45 | 46,4 | 44,8 | 62,2 | 79,2 | 86,9 | 84,1 | 788,5 |
Nombre de jours avec précipitations | 12,8 | 11 | 11,1 | 8,9 | 11 | 7,7 | 6,7 | 7 | 8,4 | 10,4 | 11,1 | 11,5 | 117,6 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm | 6,1 | 4,8 | 4,9 | 3,6 | 4,5 | 2,9 | 2,7 | 3,1 | 3,9 | 5 | 6,2 | 6,1 | 53,7 |
Humidité relative (%) | 88 | 84 | 80 | 77 | 78 | 76 | 75 | 76 | 80 | 86 | 88 | 89 | 81 |
Vay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47,1 %), terres arables (34 %), prairies (12,7 %), zones urbanisées (3,3 %), forêts (2 %), eaux continentales[Note 3] (0,7 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Le prieuré de Saint-Germain est à l’origine de la paroisse de Vay. Selon les différents pouillés relevés notamment dans les cartulaires de l’Yonne et des abbayes de Saint-Germain d’Auxerre, de Redon, de Saint-Gildas des Bois, nous trouvons les graphies : Sancti Germani d’Aveio (Bulle papale de 1187) ou encore Saint-Germain de Vaio (pouillé du diocèse de Nantes fin XVe). Il est à noter que certains locuteurs de la fin du XXe siècle prononcent encore Vay : « vaille » [vaj]. Nous rencontrons également, par les jeux de la déclinaison latine et du glissement phonétique, les graphies Eveyum ou Eveum.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Eveum en 1287, Vaio[15] en 1330, Vayum au XIVe siècle[16].
Sa forme bretonne, proposée par l'OPLB, est Gwez[16].
Vay possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale : Vaè (écriture ELG, prononcé [və])[17].
Le territoire de la commune est habité dès la période du Néolithique. Il est pendant l'Antiquité traversé par la voie romaine allant de Nantes à Rennes. Comme toute la région, Vay est dans une zone de peuplement celte, puis gallo-romaine. À partir du IXe siècle, le territoire est intégrée au royaume puis duché de Bretagne, avant l'union de celui-ci au royaume de France en 1532.
Sancti-Germani de Aveio — Saint-Germain de Vay — à l’origine de la commune de Vay. Les premiers écrits toponymiques dont nous disposons aujourd’hui, contredisent sans conteste l’hypothèse, non rationnellement étayée mais encore bien ancrée dans l’imaginaire local, affirmant que « Vay viendrait du mot via ». Une des plus anciennes traces écrites de ce qui deviendra la paroisse puis la commune de Vay est insérée dans le tome II du Cartulaire Général de l’Yonne. Il s’agit d’une bulle papale datant de 1188. Le souverain pontife de l’époque, Clément III, confirme l’inventaire des possessions de l’Abbaye d’Auxerre. Nous y trouvons cette ligne (traduite ici en français) : « au diocèse de Nantes, le monastère de Saint-Germain de Aveio » (monasterium Sancti-Germani de Aveio). D’autre part, les plus anciens pouillés contenus dans le Cartulaire de l’Abbaye de Saint-Sauveur de Redon, datant du XIIIe siècle et relatant « les bénéfices membres des abbayes du diocèse de Nantes » indiquent : « Eveum (Vay) XII lib…Cure… l’abbé de St Gildas des Bois ». Dans son Dictionnaire d’Histoire et de Géographie Ecclésiastique de 1914, Mgr.Alfred Baudrillard soulignait déjà : « […] le seul bénéfice nantais mentionné dans les pouillés de l’Abbaye d’Auxerre […] le nomme Sancti Germani de Aveyo; […] confusion facile avec le latin Eveyum (Vay) du XIIe siècle. » L’orthographie Eveyum est reprise dans plusieurs textes historiques. Plus récemment, nous rencontrons également le terme Vayum. Mais, comme d’autres noms de ville « re-latinisés » à la fin du moyen âge, il s’agit là d’une forme inventée, peut-être en partie responsable de la douteuse étymologie évoquée. Dans son compte rendu critique à propos du Dictionnaire topographique du département de la Loire-Inférieure contenant les noms anciens et modernes rédigé par H. Quilgnars, Léon Maître, grand spécialiste de notre histoire locale notait en 1905 : « insérer dans un dictionnaire topographique des formes latines du XIVe siècle, c’est tendre un piège au lecteur non-érudit […] quand on m’a appris que Vay s’appelait Eveium, il m’importe peu de savoir que les clercs du XIVe siècle en ont fait Vayum ». Dans le Glossaire de la langue d’Oïl, (XIe - XIVe siècles) paru en 1891 chez l’éditeur Maisonneuve de Paris, nous découvrons le mot eveïs, souvent employé comme adjectif dans le sens de « rempli de flaques d’eau - marécage ». Dans le même ouvrage au paragraphe précédent l’étymologie du mot eve est ainsi précisée : « Eve (nom féminin) : eau. Etymologie : âqua, âqva, âcva, écva. Aqua aurait il donné éve, éwe, aive (peut-être sous l’influence du Gothique ahva) » . Il est à noter que le mot eve a été conservé en Gallo, la langue de nos anciens. À la rubrique Eau, le Dictionnaire synoptique d’étymologie française paru aux éditions Larousse et signé Henri Stappers nous pouvons lire : « aqua, eau - Français : eau, Provençal : aigua, Espagnol et Portugais : agua, Italien : acqua. Rien de plus varié que les formes sous lesquelles le mot latin aqua s'est modifié dans les idiomes français, et rien de plus bizarre que ce simple son [o] qui le représente aujourd'hui et que trois voyelles concourent à figurer. Voici à peu près la succession phonologique de ces transformations diverses : ague, aiguë, âge, egue, awe, èwe, eue, iave, iaue, eaue, eau. On soupçonne de bon droit le goth. ahva, vha. awa, fleuve, d’avoir exercé quelque influence sur la déformation du mot latin. »Aveio, Eveyum ou Eveium, premières orthographies de Vay conforte l’idée d’une formation toponymique associée comme c’est très fréquemment le cas à un aspect géographique des plus visibles, des plus identifiables. Eveium, évoquant autrefois les terres marécageuses correspondent bien aux caractéristiques locales. Avant le rapide essor de l’agriculture au cœur du XIXème siècle, le territoire de Vay était largement constitué de terres marécageuses le long des nombreux ruisseaux qui le sillonnent. Vestiges des antiques et conséquentes extractions minières traversant d’est en ouest la commune bien des creux souvent remplis d’eau, formant alors de véritables « éviers », ont été en grande partie comblés. Il est également à noter que de nombreux lieux et localités environnantes ont également été formées à partir de différents termes évoquant l’eau (Nozay, Mouais, Boyenne…).
La seigneurie de Vay appartient à une branche de la famille d'Avaugour au XVe siècle[18]. Après alliances et héritages la propriété de Vay revient à Jean de Bellouan qui en fait une juveigneurie de la châtellenie de Nozay. Le territoire passe ensuite aux mains des Avaugour. Ceux-ci, convertis aux protestantisme parviennent à gérer cette paroisse très catholique sans soucis[19].
Pendant la Révolution française, Vay est détruit lors de combats entre Royalistes et Républicains. Pendant le XIXe siècle, la commune garde une tendance légitimiste forte. En 1959, une partie du territoire se sépare de la commune et devient la commune de La Grigonnais[18].
Vay est située dans le canton de Guémené-Penfao, arrondissement de Châteaubriant, dans le département de la Loire-Atlantique (région Pays de la Loire)[20].
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 19 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[21]).
Le Conseil municipal est composé du Maire, de 5 adjoints et de 13 conseillers. La mairie se situe au no 5 de la rue Principale.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1935 | 1974 | Prosper Bidaud | ||
1974 | mars 1989 | Léon Chiron | Menuisier ébéniste | |
mars 1989 | juin 1995 | Pierre Godeux | ||
juin 1995 | mars 2014 | Jean Blandin[Note 4] | Directeur de collège | |
mars 2014 | En cours (au 30 avril 2014) |
Marie-Chantal Gautier[Note 5] | MoDem | Professeur des écoles |
Les données manquantes sont à compléter. |
Vay est membre de la communauté de communes de la région de Nozay, qui est constituée de sept communes regroupées autour de Nozay[23].
Selon le classement établi par l'Insee en 1999, Vay était une commune rurale non polarisée[24].
La commune est démembrée partiellement en 1958 pour permettre la création de La Grigonnais.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].
En 2019, la commune comptait 2 051 habitants[Note 6], en augmentation de 0,2 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +7,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 998 | 2 018 | 2 006 | 2 070 | 2 285 | 2 203 | 2 294 | 2 515 | 2 681 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 793 | 2 922 | 3 104 | 3 039 | 3 162 | 3 302 | 3 370 | 3 334 | 3 298 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 338 | 3 296 | 3 283 | 2 839 | 2 840 | 2 685 | 2 611 | 2 430 | 2 277 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 293 | 1 219 | 1 099 | 1 119 | 1 122 | 1 227 | 1 725 | 1 871 | 2 047 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 033 | 2 051 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,1 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 029 hommes pour 1 004 femmes, soit un taux de 50,61 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,58 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,1 | 90 ou + | 0,7 |
3,5 | 75-89 ans | 6,3 |
11,6 | 60-74 ans | 12,0 |
19,8 | 45-59 ans | 19,0 |
23,0 | 30-44 ans | 23,7 |
15,0 | 15-29 ans | 13,8 |
27,0 | 0-14 ans | 24,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,7 |
5,8 | 75-89 ans | 8,6 |
14,7 | 60-74 ans | 16 |
19,6 | 45-59 ans | 18,9 |
20,1 | 30-44 ans | 19,2 |
19,2 | 15-29 ans | 17,5 |
20 | 0-14 ans | 18 |
Il n'y a pas de médecin ni d'infirmier installé à Vay. Le médecin le plus proche est basé à Marsac-sur-Don, l'infirmière la plus proche est à Nozay[31]. L'hôpital et les cliniques les plus proches se situent à Châteaubriant[32].
La commune fait partie de l'académie de Nantes. Pour l'enseignement élémentaire, la commune dispose d'une école privée, l'école St Yves, et de l'école publique du Bois Viaud[33].
On trouve quelques associations dans la commune. On peut citer le club de football, l'US Vay ainsi que l'association « les Tréteaux de Vay ».
La presse écrite locale est principalement dominée par le Groupe SIPA - Ouest-France et ses éditions de Ouest-France et Presse-Océan.
Deux chaînes de télévision locales se partageant un canal émettent sur la région nantaise[34] : TéléNantes et Nantes 7. Pour les informations locales, la chaîne France 3 émet un décrochage local avec France 3 Ouest Estuaire.
L'économie de Vay est essentiellement tournée vers l'agriculture. On compte 39 exploitations agricoles en 2008. L'élevage laitier est la principale activité agricole. On trouve ensuite l'artisanat et les services de proximité.
Population | Actifs (15/64 ans) | Actifs occupés | chômeurs | Taux d'activité (%) | Taux de chômage (%) | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1119 | 924 | 874 | 49 | 70,0 | 5,3 | ||||||||
Source : Données statistique sur l'emploi (Insee)[35]' |
L'église Saint-Pierre est construite à la fin du XIXe siècle par l'architecte Bougoin. Elle est inspirée par l'architecture gothique du XIIIe siècle. L'église devait à l'origine recevoir un clocher, mais au cours de la construction, l'idée est abandonnée et ce n'est qu'un clocheton qui surplombe la façade de l'édifice[36].
La chapelle Saint-Germain dépendait du prieuré Saint-Germain adjacent, fondé au XIe siècle par les moines bénédictins de l’abbaye de Saint-Gildas-des-Bois[37]. Elle est vendue comme bien national Pendant la Révolution française[38]. La chapelle est bâti en schiste[39]. Elle se compose d’une nef unique et d’un chœur plus étroit. Le chœur partiellement roman (XIIe siècle ?) est séparée de la nef, qui daterait de l’époque gothique, par un mur diaphragme percé d’un arcade romane de profil brisé. Il serait intéressant d’approfondir la datation du côté nord (petites fenêtres ébrasée) et de la façade ouest, épaulée par quatre contreforts maçonnés, caractéristiques qui semblent plus romanes que gothique. Les murs de la nef sont décorés par des fresques illustrant la vie de saint Germain réalisée en 1995-1996 par le centre de fresques de Blain[40]. Elle abrite un reliquaire contenant des ossements de saint Germain. La fontaine de la chapelle était l'objet de pèlerinages en raison des supposées vertus de guérison de celle-ci. Un bâtiment jouxte la chapelle, il s'agit de l'ancien prieuré Saint-Germain qui dépendait aussi de l'abbaye. Il est aussi vendu pendant la Révolution[19]. En 2003, Alain Plesse y peint la fresque Les Compagnons de Saint-Germain[réf. nécessaire].
Le menhir de la Drouetterie est un monument historique classé depuis le [41]. Il est situé dans un bosquet au sud de la commune sur la route de La Grigonnais. Il était autrefois nommé « le grain de sable de Gargantua »[18].
Le manoir de La Cineraye, construit du XIVe au XVIIe siècle, était le siège de la seigneurie de Vay. On trouve encore un donjon datant du XIVe siècle. Demeure des Avaugour du XIVe au XVIIIe siècle, le château passe ensuite aux mains de plusieurs familles jusqu'au marquis de Montluc, dernier seigneur de Vay.
Le bâtiment de la mairie, construit en 1760, faisait office de presbytère. Pendant la Révolution française, il est vendu comme bien national.
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De gueules au croissant d'hermine surmonté d'une croisette d'or. Ce blason est une brisure des armes de la famille de Vay, d'extraction noble depuis 1377 (mais la croisette de leur blason était d'argent et non d'or). Le croissant d'hermine évoque le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne. Blason (délibération municipale du ) enregistré le .
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