Abbaretz ([a.ba.ʁɛ]) est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
Abbaretz | |
![]() Logis des anciennes forges de la Jahotière. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Loire-Atlantique |
Arrondissement | Châteaubriant-Ancenis |
Intercommunalité | Communauté de communes de Nozay |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Possoz 2020-2026 |
Code postal | 44170 |
Code commune | 44001 |
Démographie | |
Gentilé | Abbarois |
Population municipale |
2 067 hab. (2019 ![]() |
Densité | 33 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 33′ 12″ nord, 1° 31′ 50″ ouest |
Altitude | Min. 26 m Max. 91 m |
Superficie | 61,76 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nantes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Guémené-Penfao |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | abbaretz.fr |
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La commune d'Abbaretz est située à 50 km au nord de Nantes et 80 km au sud de Rennes ; elle se trouve sur la route départementale D 2, à 7,5 km à l'est de Nozay, et à une dizaine de kilomètres à l'ouest de La Meilleraye-de-Bretagne. Elle fait partie de la Bretagne historique, dans le Pays nantais.
Treffieux | Issé | |
Nozay | ![]() |
La Meilleraye-de-Bretagne |
Puceul Saffré |
Joué-sur-Erdre |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nort-sur-Erdre », sur la commune de Nort-sur-Erdre, mise en service en 1950[7] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 754,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, mise en service en 1945 et à 42 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[13].
Abbaretz est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,1 %), terres arables (38,6 %), prairies (9,4 %), forêts (8,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %), zones urbanisées (1 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
La gare d'Abbaretz située sur la ligne de Nantes-Orléans à Châteaubriant rouverte sous la forme d'un tram-train le [21] est desservie par huit aller-retours quotidiens avec la gare de Nantes (trajet en 49 minutes) et avec la gare de Châteaubriant (trajet en 19 minutes)[22].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Abbaretiacum en 1123[23],[24],[25], Les Barrez 1140[26], Barreoz 1145[25], Abbarez en 1270[25], Abbaretz en 1287[24],[25].
L'hypothèse d'un toponyme breton, à savoir un composé des mots abad « abbé » et béred « cimetière »[27], c'est-à-dire *Abadbered (forme non attestée) est incompatible avec la nature des formes anciennes primitives Abbaretiacum en 1123 et Abbaret en 1270. Si la forme la plus ancienne en -(i)acum est correcte, il s'agit d'un nom de lieu gallo-roman, cependant la forme attendue devrait être *Abbareté, à moins que c graphique note t, les deux lettres étant souvent confondues dans les documents anciens, d'où *Abbaretiatum. Albert Dauzat n'a pas traité ce toponyme dans son dictionnaire des noms de lieux, montrant par là qu'il n'en connaît pas l'étymologie.
Abbaretz possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale, écrit Abarèt selon l'écriture ELG ou Abârè selon l'écriture MOGA. En gallo, le nom de la commune se prononce [a.bɑ.rɛ][28],[29]. Le parler gallo d'Abbaretz a par ailleurs été étudié dans l'ouvrage Le parler gallo d'Abbaretz et d'ailleurs, publié par Serge Jouin en 1984.
En breton, elle a été dénommée Abbarez par l'Office de la Langue Bretonne[26].
À l'époque romaine, on a fabriqué de 6 000 à 9 000 tonnes de bronze, près des mines et des exploitations anciennes de cassitérite d'Abbaretz et Nozay. Vers -1200, -725, des hommes avaient déjà exploité ce sol pour la fabrication du bronze et vers -150, les Vénètes, venus par les côtes atlantiques proches faisaient du commerce avec les Grecs et les Carthaginois.
Vers le VIIIe siècle, la paroisse d'Abbaretiacum a pour seigneur l'évêque lui-même et dépend des régaires des évêques de Nantes. À la suite des invasions normandes et des guerres civiles de Bretagne, aux XIe et XIIe siècles, Abbaretz cesse de lui appartenir féodalement. Vers le Xe siècle, les seigneurs de Châteaubriant prennent en effet possession du territoire d'Abbaretz : ils font entrer Abbaretz dans l'apanage qu'ils constituent pour un de leurs puînés (fils cadet), connu sous le nom de Le Bœuf et premier seigneur de Nozay et d'Issé. En 1123, cependant, le duc Conan confirme à l'église de Nantes la possession de l'église d'Abbaretz.
Au mois de juin 1230, Brient Le Bœuf, dit « Le Vieux », seigneur d'Issé, fait don à l'abbaye cistercienne Notre-Dame de Melleray, pour le salut de son âme, d'une terre qu'il possède en Abbaretz. Les religieux de ce monastère y construisent une grange et une chapelle, dédiée à sainte Marguerite. Vers le même temps, Geoffroy de Trent abandonne, de son côté à l'abbaye de Melleray, les deux tiers de toutes les dîmes de sa terre de la forêt d'Abbaretz (« decimas terre sue de foresta de Abbaret »). En 1242, Guégon Le Gruc et Agathe de Trent, son épouse (fille d'Olivier et nièce de Geoffroy de Trent) confirment cette donation pieuse. Les paroissiens d'Abbaretz essayent de s'opposer à cette levée de leurs dîmes par les religieux de Melleray. Par les pièces du procès, on apprend que la région appelée Forêt d'Abbaretz était habitée, en 1235, par Daniel et Bernard de Rozé, Guy Lague, Robin Daniel, Guillaume Robin, Riwallon Le Duc, Guillaume Robert, Pierre Constanz, Geffroy Grimaut, Guillaume Raffrey et Judicaël Troynel, tous vassaux de Geoffroy de Trent.
Lorsque le diocèse de Nantes est divisé en archidiaconés et doyennés, la paroisse d'Abbaretz est comprise dans le doyenné de Châteaubriant, membre de l'archidiaconé de la Mée.
Les fiefs composant la seigneurie d'Abbaretz appartenaient à plusieurs châtellenies :
Le siège de la plus importante seigneurie se trouve au château de La Rivière qui appartient à l'origine à la famille Briant (ou Brient) et qui passe ensuite aux mains des seigneurs de Châteaubriant, de la Maison de Montmorency, puis du prince de Condé.
En 1882, Louis Davy redécouvre la cassitérite (oxyde d'étain) dans la région d'Abbaretz et Nozay, près de Châteaubriant, en Loire-Atlantique. Mais ce n'est qu'en 1920 que la Société nantaise des minerais (SNMO) ouvre un puits qu'elle referme en 1926, puis rouvre en 1952 et referme en 1957. Elle emploiera jusqu'à 350 mineurs.
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19[30].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1792 | 1792 | Julien Etienne | ||
1792 | 1792 | Michel Marion | ||
1793 | 1793 | Pierre Etienne | ||
1793 | 1793 | Jean Beauchesne | ||
1794 | 1794 | Julien Lefeuvre | ||
1794 | 1795 | Pierre Pécot | ||
1795 | 1797 | Julien Lefeuvre | ||
1798 | 1798 | Denis Lucas | ||
1800 | 1815 | René Joyau | ||
1815 | 1815 | Joseph Pauvert | ||
1815 | 1830 | J-F Georges Richard de la Roulière | ||
1830 | 1848 | René Suraud | ||
1848 | 1848 | Mathurin Marchand | ||
1848 | 1863 | J-F Georges Richard de la Roulière | ||
1863 | 1867 | Ferdinand Guillotin de Corson | ||
1867 | 1870 | François Marchand | ||
1871 | 1871 | Jean-Louis Amisse | ||
1871 | 1891 | Julien Beauschene | ||
1891 | 1904 | Pierre Herbert | ||
1904 | 1937 | Pierre Guillotin de Corson | ||
1937 | 1971 | Jean Brehier | DVD | Conseiller général (1951-1964) |
1971 | 1989 | Maurice Cadot | SE | Médecin |
1989 | 2008 | Robert Bommé |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
2008 | En cours | Jean-Pierre Possoz | SE-DVG | Commerçant en informatique retraité Réélu en 2014 et 2020[31] |
Lors des élections européennes de 2019, Abbaretz vote moins que la moyenne nationale (48,60 % contre 50,12 %). La liste Renaissance, soutenue par LREM-MoDem, arrive en tête avec 22,10 % et 139 votes (22,41 % au niveau national), suivie du Rassemblement National, mené par Jordan Bardella, qui y obtient 18,60 % et 127 votes (23,34 % à l'échelle nationale). EELV, mené par Yannick Jadot, y obtient un score légèrement supérieur à son score national (15,90 % contre 13,48 %). Les Républicains y obtiennent un score supérieur à leur score national (10,02 % contre 8,48 %). La France Insoumise menée par Manon Aubry y réalise un score supérieur à son score hexagonal (7,31 % contre 6,31 %) tandis que le PS fait 5,72 % contre 6,13 % au niveau national. Les autres partis obtiennent des scores inférieurs à 5 %[32].
Le résultat de l'élection présidentielle de 2012 dans cette commune est le suivant[33] :
Candidat | Premier tour | Second tour | |||
---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | ||
Eva Joly (EÉLV) | 35 | 3,12 | |||
Marine Le Pen (FN) | 184 | 16,40 | |||
Nicolas Sarkozy (UMP) | 338 | 30,12 | 568 | 52,84 | |
Jean-Luc Mélenchon (FG) | 140 | 12,48 | |||
Philippe Poutou (NPA) | 21 | 1,87 | |||
Nathalie Arthaud (LO) | 4 | 0,36 | |||
Jacques Cheminade (SP) | 2 | 0,18 | |||
François Bayrou (MoDem) | 94 | 8,38 | |||
Nicolas Dupont-Aignan (DLR) | 22 | 1,96 | |||
François Hollande (PS) | 282 | 25,13 | 507 | 47,16 | |
Inscrits | 1372 | 100,00 | 1372 | 100,00 | |
Abstentions | 229 | 16,69 | 260 | 18,95 | |
Votants | 1143 | 83,31 | 1112 | 81,05 | |
Blancs et nuls | 21 | 1,84 | 37 | 3,33 | |
Exprimés | 1122 | 98,16 | 1075 | 96,67 |
Le résultat de l'élection présidentielle de 2017 dans cette commune est le suivant[34] :
Candidat | Premier tour | Deuxième tour | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
% | Voix | % | Voix | |||
Nicolas Dupont-Aignan (DLF) | 5,79 | 69 | ||||
Marine Le Pen (FN) | 19,23 | 229 | 32,59 | 329 | ||
Emmanuel Macron (EM) | 21,41 | 255 | 67,49 | 683 | ||
Benoît Hamon (PS) | 6,30 | 75 | ||||
Nathalie Arthaud (LO) | 1,26 | 15 | ||||
Philippe Poutou (NPA) | 1,26 | 15 | ||||
Jacques Cheminade (SP) | 0,34 | 4 | ||||
Jean Lassalle (R) | 1,18 | 14 | ||||
Jean-Luc Mélenchon (LFI) | 19,82 | 236 | ||||
François Asselineau (UPR) | 0,59 | 7 | ||||
François Fillon (LR) | 22,84 | 272 | ||||
Inscrits | 1 456 | 100,00 | 1 456 | 100,00 | ||
Abstentions | 237 | 16,28 | 305 | 20,95 | ||
Votants | 1 219 | 83,72 | 1 151 | 79,05 | ||
Blancs | 20 | 1,64 | 111 | 9,64 | ||
Nuls | 8 | 0,66 | 28 | 2,43 | ||
Exprimés | 1 191 | 97,70 | 1 012 | 87,92 | ||
Au , Abbaretz n'est jumelée avec aucune commune[35].
Selon le classement établi par l'Insee, Abbaretz fait partie de l'aire urbaine et de la zone d'emploi de Nantes et du bassin de vie de Nozay. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine[36]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 61 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 39 % dans des zones « très peu denses »[37].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[39].
En 2019, la commune comptait 2 067 habitants[Note 6], en augmentation de 4,18 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +7,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 135 | 829 | 1 266 | 1 505 | 1 671 | 1 729 | 1 814 | 2 274 | 2 363 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 454 | 2 493 | 2 623 | 2 694 | 2 727 | 2 693 | 2 706 | 2 775 | 2 803 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 732 | 2 730 | 2 763 | 2 523 | 2 392 | 2 345 | 2 277 | 2 087 | 2 183 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 020 | 2 007 | 1 828 | 1 647 | 1 572 | 1 509 | 1 711 | 1 747 | 1 916 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 042 | 2 067 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,6 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 047 hommes pour 1 032 femmes, soit un taux de 50,36 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,58 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 0,7 |
4,7 | 75-89 ans | 7,2 |
13,1 | 60-74 ans | 14,9 |
21,9 | 45-59 ans | 19,0 |
20,9 | 30-44 ans | 20,9 |
15,9 | 15-29 ans | 14,7 |
22,9 | 0-14 ans | 22,6 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,7 |
5,8 | 75-89 ans | 8,6 |
14,7 | 60-74 ans | 16 |
19,6 | 45-59 ans | 18,9 |
20,1 | 30-44 ans | 19,2 |
19,2 | 15-29 ans | 17,5 |
20 | 0-14 ans | 18 |
Sur le site de la mine d'étain[45] se trouvent :
Le châtaignier des Nonneries est un arbre classé.
Les bâtiments des anciennes forges de la Jahotière abritent désormais un manoir rénové en salles de réception et en hébergement.
La cité ouvrière Hector-Pétin a été construite en 1951 sur demande de la Société nantaise des minerais de l'Ouest (SNMO). Elle était destinée à l'hébergement des ouvriers employés dans la mine d'étain toute proche. Elle est composée de 22 logements, 14 pavillons simples et 4 pavillons doubles. Toutes ces bâtisses sont faites en parpaings avec enduit de ciment et toits à longs pans de tuiles. Elles sont réparties en trois zones, à chaque fois une disposition concentrique a été adoptée. La cité doit son nom à Hector Pétin, administrateur de la SMNO[46].
Les Abbarois disposent : D'une salle de concert, tenu par l'association Au Milieu De Nulle Part, chaque deuxième mardi du mois au Manoir de la Jahotière. D'un tiers-lieu : le 3ème lieu regroupant boutiques, espace de coworking et proposant diverses activités accessibles à tous.
Les langues utilisées sont le français et le parler d'oïl, dit, récemment, « gallo ». Le parler d'Abbaretz est en voie d'extinction ; Serge Jouin l'a étudié, son lexique notamment, dans une thèse Le parler gallo d'Abbaretz et d'ailleurs…, publiée en deux tomes, en 1982 et en 1984.
Abbaretz est aussi un des points d'enquête de l'atlas linguistique (ALBRAM) de messieurs Guillaume et Chauveau.
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Blasonnement :
De gueules à la croix de sable, cantonnée : au premier, d'un terril d'argent ; au deuxième, de gueules au rencontre de bœuf de sable ; au troisième, de gueules chargé d'une gerbe d'or liée du même ; au quatrième, d'hermine ; sur le tout, d'argent au croissant de gueules accompagné de trois crampons, 2 et 1, le senestre contourné.
Commentaires : L'hermine évoque le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne. Blason conçu par M. Le Rossignol ; en usage depuis 1983. |