La Meilleraye-de-Bretagne est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire, et fait partie de la Bretagne historique.
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La Meilleraye-de-Bretagne | |
L'église Saint-Étienne. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Loire-Atlantique |
Arrondissement | Châteaubriant-Ancenis |
Intercommunalité | Communauté de communes Châteaubriant-Derval |
Maire Mandat |
Marie-Pierre Guérin 2020-2026 |
Code postal | 44520 |
Code commune | 44095 |
Démographie | |
Gentilé | Meilleréens |
Population municipale |
1 547 hab. (2019 ![]() |
Densité | 56 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 33′ 37″ nord, 1° 24′ 01″ ouest |
Altitude | Min. 29 m Max. 91 m |
Superficie | 27,63 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Châteaubriant |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.lameillerayedebretagne.fr |
modifier ![]() |
La Meilleraye est située à 18 km au sud de Châteaubriant.
Issé | Moisdon-la-Rivière | |
Abbaretz | ![]() |
Grand-Auverné |
Joué-sur-Erdre | Riaillé |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nort-sur-Erdre », sur la commune de Nort-sur-Erdre, mise en service en 1950[7] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 754,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, mise en service en 1945 et à 46 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[13].
La Meilleraye-de-Bretagne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (33,4 %), zones agricoles hétérogènes (29,1 %), forêts (22,7 %), prairies (8,2 %), zones urbanisées (2,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,8 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Melereium et Meslereium en 1142[21].
La Meilleraye-de-Bretagne vient du latin mellarium (ruche).
La commune possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale : La Melherae (écriture ELG, prononcé [lɑ.mɛj.ʁə])[22].
Melereg-Breizh en breton[21].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1977 | mars 2001 | Jean Massé[23] | Divers droite | inséminateur |
mars 2001 | juin 2018 | Michel Moreau[Note 5] | Divers droite | retraité agricole |
juin 2018 | En cours | Marie-Pierre Guérin[Note 6] | Divers droite | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Selon le classement établi par l'Insee, La Meilleraye-de-Bretagne est une commune multipolarisée. Elle fait partie de la zone d'emploi de Nantes et du bassin de vie de Châteaubriant. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine[24]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 75 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 25 % dans des zones « très peu denses »[25].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].
En 2019, la commune comptait 1 547 habitants[Note 7], en augmentation de 5,67 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +7,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
716 | 636 | 743 | 754 | 1 449 | 1 155 | 1 225 | 1 484 | 1 637 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 646 | 1 671 | 1 713 | 1 861 | 1 775 | 1 779 | 1 804 | 1 790 | 1 789 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 726 | 1 655 | 1 506 | 1 373 | 1 343 | 1 353 | 1 289 | 1 332 | 1 195 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 172 | 1 129 | 1 045 | 1 074 | 1 097 | 1 028 | 1 197 | 1 219 | 1 447 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 527 | 1 547 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,8 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 766 hommes pour 775 femmes, soit un taux de 50,29 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 90 ou + | 1,0 |
4,3 | 75-89 ans | 9,3 |
12,0 | 60-74 ans | 12,6 |
21,1 | 45-59 ans | 19,5 |
21,7 | 30-44 ans | 20,9 |
15,7 | 15-29 ans | 14,7 |
24,9 | 0-14 ans | 21,9 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,7 |
5,8 | 75-89 ans | 8,6 |
14,7 | 60-74 ans | 16 |
19,6 | 45-59 ans | 18,9 |
20,1 | 30-44 ans | 19,2 |
19,2 | 15-29 ans | 17,5 |
20 | 0-14 ans | 18 |
![]() |
Blasonnement :
De gueules à trois abeilles d'or, 2 et 1 ; au chef d'hermine.
Commentaires : À La Meilleraye en 1882, l'évêque portait dans ses armes une ruche accompagnée d'abeilles. Le chef d'hermine évoque le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne. Blason conçu par J.-P. Marzelière (délibération municipale du ). |
La devise de La Meilleraye-de-Bretagne : Concordia Mellis Dulcedo.
La probité de la Maison de Rougé fut à l'origine du rayonnement de l'abbaye Notre-Dame de Melleray au Moyen Âge.
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