Montmorency-Beaufort est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Montmorency et Beaufort.
Cet article est une ébauche concernant une commune de l’Aube.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Montmorency Beaufort est située à la limite entre la Champagne humide et la Champagne crayeuse. La côte qui longe le village, marque la différence géologique.
Montmorency-Beaufort est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brienne-le-Château, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,5% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (68,9%), zones agricoles hétérogènes (13,4%), prairies (12,2%), zones urbanisées (3,4%), forêts (2,2%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Le village est mentionné dès l'époque carolingienne sous le nom de Beaufort (sans doute Bellum Forte).
Des Broyes aux Rethel. Au moins depuis le Xesiècle, la seigneurie de Beaufort (châtellenie vers 1274-1275, au bailliage de Vitry) appartint d'abord à la famille de Broyes, qui eut Broyes, Arc, Châteauvillain et Baye en Champagne ou en Barrois champenois, Trilbardou et Charmentray en Brie, Pithiviers et Nogent-le-Roi en Beauce, Commercy aux marges de la Champagne et du Barrois, et le comté de Sarrebruck. En 1199-1257, l'héritière Félicité de Broyes fut dame de Beaufort, qu'elle transmit à son mari le comte champenois Hugues II de Rethel. Leurs descendants les comtes de Rethel eurent Beaufort jusqu'à Hugues IV qui le vendit à Blanche d'Artois, comtesse de Champagne et reine de Navarre, en 1270[8].
Entre Champagne-Navarre et Lancastre. La seigneurie de Beaufort fut donc acquise en par Blanche d'Artois, épouse d'Henri III comte de Champagne et roi de Navarre († 1274): parents de la comtesse-reine Jeanne, femme de Philippe IV le Bel. Veuve, Blanche se remaria en 1276 avec le prince Edmond d'Angleterre, comte de Lancastre, fils d'Henri III Plantagenêt et frère cadet d'Édouard Ier, et lui apporta la seigneurie en dot [9],[8].
Le règne anglais des Lancastre. Devenu possession des comtes puis ducs de Lancastre, Beaufort va constituer pendant toute la guerre de Cent Ans, un verrou anglais au cœur de la Champagne. Jean de Gand († 1399, fils cadet du petit-fils d'Edouard Ier: Édouard III (arrière-petit-fils de Blanche d'Artois par sa mère Isabelle de France fille de Jeanne Ire de Navarre-Champagne), duc de Lancastre par son premier mariage avec Blanche arrière-petite-fille d'Edmond et Blanche d'Artois) donna le nom de Beaufort aux quatre bâtards légitimés qu'il eut de sa maîtresse puis troisième épouse Catherine Roët Swynford, la belle-sœur de Chaucer, fondant ainsi la Maison de Beaufort, qui joua un rôle important durant la guerre des Deux-Roses. Portent toujours le titre de duc de Beaufort les derniers Plantagenêts en ligne directe masculine (et naturelle): les Beaufort-Somerset-Worcester[8].
Les débuts des princes Valois. Son château fort, puissamment fortifié et réputé imprenable, dominait la plaine de Brienne, et c'est par trahison que Charles V réussit à s'emparer du château en 1369. Le destin féodal de Beaufort devient alors assez chaotique, car il appartient à la Couronne, et les rois Valois le cèdent ou l'engagent régulièrement à des serviteurs de l'État ou à des princes, en récompense, en gage de dettes royales, ou pour s'assurer des fidélités. Ainsi Charles V le céda à titre viager à Jean II-III de Melun, alias Jean II comte de Tancarville, chambellan de France († 1382; sa descendance conduit aux ducs d'Orléans-Longueville comtes de Tancarville et de Dunois) (le roi Charles aurait aussi déjà donné Beaufort en 1357-61 à son cousin Louis d'Evreux comte d'Étampes († 1400), intermède dans la possession de Blanche et Jean de Lancastre?). Puis Beaufort est donné à titre viager dès 1382 au dernier frère de Charles V, Philippe II le Hardi duc de Bourgogne († 1404), par son neveu Charles VI. Sa fille Catherine de Bourgogne, duchesse d'Autriche, reçut Beaufort en partie seulement (par sa mère Marguerite comtesse de Flandre, Nevers, Rethel et Bourgogne, elle descendait des premiers seigneurs de Beaufort)[8].
Nemours et Armagnac. La seigneurie principale revint au roi qui l'intégra, avec Nogent-sur-Seine, Pont-sur-Seine, Soulaines..., au duché de Nemours créé par Charles VI à titre viager pour Charles III d'Evreux roi de Navarre(† 1425; dit le Noble; arrière-arrière-petit-fils de Philippe le Bel et de Jeanne de Champagne-Navarre évoqués plus haut, et donc par Jeanne: arrière-arrière-arrière-petit-fils de Blanche d'Artois; petit-cousin de Louis d'Étampes ci-dessus; cousin germain de Charles VI par sa mère). Ensuite, Beaufort continue sa destinée erratique, mais ses possesseurs descendent presque tout le temps des rois de Navarre, et donc de Blanche d'Artois. À la mort de Charles III le Noble, le duché de Nemours revient à la Couronne (il sera recréé régulièrement pour certains de ses descendants: cf. l'article Nogent), alors que la seigneurie de Beaufort passe à sa fille Blanche († 1441); le roi Charles VII la donne ensuite à son oncle maternel Charles d'Anjou-Maine († 1472; aussi comte de Guise), dont la fille Louise († 1470) le transmet à son mari Jacques d'Armagnac, arrière-petit-fils de Charles III le Noble par sa grand-mère maternelle Béatrice d'Evreux, comte de Castres, de la Marche et de Pardiac. En 1462, Jacques est créé duc de Nemours par Louis XI: mais c'est une coïncidence, il tient Beaufort par sa femme, pas par son duché. Comme tous les biens de Jacques d'Armagnac accusé de trahison, Beaufort est confisqué et revient à la couronne de France lorsque Jacques est condamné à mort par Louis XI et décapité en [8].
Le comté de Beaufort. En 1477/1479, Louis XI donne Beaufort, érigé en comté, à titre viager avec Soulaines, Larzicourt et Villemaheu (à Soulaines), à son conseiller-chambellan Thierry III de Lenoncourt, bailli de Vitry († 1483). En 1484, Charles VIII fils de Louis XI, restitue le duché de Nemours et les comtés de Beaufort, de Guise et de Pardiac aux enfants de Louise d'Anjou-Maine et de Jacques d'Armagnac: Jean d'Armagnac († 1500) puis Louis († 1503); Guise, Nemours, le Pardiac et Beaufort sont alors hérités par leur sœur Marguerite († 1503) et son époux le maréchal Pierre de Rohan-Gié († 1513; issu de Jeanne de Navarre-Evreux, tante de Charles le Noble)[8].
Foix. Mais dès 1507, Louis XII donne le comté de Beaufort (sans doute échangé avec Pierre de Rohan en 1504), plus le duché de Nemours avec Soulaines, Villemaheu, Larzicourt, Saint-Florentin, Ervy, Dannemoine et Coulommiers, à son neveu Gaston de Foix-Navarre comte d'Étampes, le Foudre d'Italie (issu de Charles le Noble; cousin germain d'Anne de Bretagne femme de Louis XII; † 1512 à Ravenne). Sa sœur Germaine de Foix, reine d'Aragon, † 1536, en hérite avec en plus Séant-en-Othe, puis vend (en partie seulement ou en créant un contesté? car Odet de Foix ci-après est «comte de Beaufort») à Guillaume de Croÿ seigneur de Chièvres, comte de Beaumont et marquis d'Arschot († 1521; lié à Charles Quint; fils de Philippe de Croÿ et de Jacqueline de Luxembourg). Mais son neveu Philippe II de Croÿ doit restituer en 1530 aux héritiers du maréchal Odet de Foix-Lautrec († 1528), comte de Beaufort en tant qu'héritier de la reine Germaine par retrait lignager (comme le rappelle le traité de Cambrai, 1529). De plus, la seigneurie d'Isles, avec Chaource, Maraye & Villemaur, au bailliage de Troyes, était venue à Odet de Foix par son mariage avec Charlotte d'Albret d'Orval, fille de Jean et de Charlotte de Bourgogne-Nevers comtesse de Rethel. Après leur fils Henri de Foix-Lautrec († 1540), c'est leur fille Claude qui hérite du tout († 1553; elle épouse en 1535 Guy XVII de Laval, † 1547, puis en 1547 Charles de Luxembourg-Brienne-Penthièvre seigneur de Martigues, † aussi en 1553, frère aîné de Sébastien[10]). Héritier de sa femme Claude de Foix-Lautrec, Charles de Luxembourg lègue Beaufort à son oncle maternel Jean de Brosse-Penthièvre duc d'Étampes, qui s'empresse de le céder en 1554 à François Ier de Clèves[8].
Nevers. François Ier de Clèves-Nevers, † 1562, fut le premier duc de Nevers; par sa mère Marie d'Albret d'Orval, comtesse de Rethel: il était donc le cousin germain de Claude de Foix-Lautrec ci-dessus, qui lui avait déjà légué la seigneurie d'Isle venue des Bourgogne-Nevers-Rethel; par les Rethel il descendait des premiers seigneurs de Beaufort. Sa femme fut Marguerite de Bourbon-Vendôme[11]. Les Clèves-Nevers gardèrent Beaufort jusqu'en 1597: le duc Jacques de Nevers († 1564; fils cadet de François de Clèves et Marguerite de Vendôme; seigneur puis premier marquis d'Isles, baron de Jaucourt et seigneur de Jully); puis sa sœur Marie († 1574; princesse de Condé par son mariage avec son cousin Henri Ier < Catherine de Condé, † 1595 sans postérité); enfin leur sœur Catherine de Clèves, comtesse d'Eu, duchesse de Guise par son mariage avec le Balafré[8].
Le duché de Beaufort des Bourbon-Vendôme. La duchesse de Guise vendit Beaufort et Jaucourt à Gabrielle d'Estrée le . Le comté de Beaufort, comprenant les seigneuries de Soulaines, Villemaheu et Larzicourt, fut alors réuni à la baronnie de Jaucourt et érigé en duché-pairie en faveur de César de Vendôme, fils naturel de Gabrielle d'Estrées et d'Henri IV roi de France et de Navarre [12]. Le benjamin de César et Françoise fut François duc de Beaufort, le Roi des Halles, † 1669 sans postérité. Son frère aîné Louis transmit Beaufort à son propre fils aîné Louis-Joseph alias le Grand Vendôme, † 1712[8].
Duché de Montmorency. Le petit-fils de César, le Grand Vendôme, vendit pour 460 000 livres, avec l'approbation du roi, le duché de Beaufort en mai 1688 à Charles-François Frédéric Ier de Montmorency-Luxembourg († 1726; duc de Piney [13]; fils du célèbre maréchal de Luxembourg). Un an après, en , la famille de Montmorency-Luxembourg obtint de Louis XIV de renommer le «duché de Beaufort»: «duché de Montmorency», car l'ancien «duché de Montmorency» au nord de Paris venait lui-même d'être rebaptisé «duché d'Enghien». < Charles-François Frédéric II († 1764) < Anne-François († 1762) < Charlotte-Françoise x Anne-Léon II de Montmorency-Fosseux (branche aînée des Montmorency; † 1799; il obtint en - la substitution à son profit du duché de Montmorency (-Beaufort))[8].
À partir de cette époque, Beaufort est appelé «Montmorency»: ce n'est qu'en 1919 que le village prit son nom actuel de «Montmorency Beaufort»[8].
Héraldique
Les armes de la ville se blasonnent ainsi:
d’or à la croix de gueules cantonnée au 1) d’une gerbe de blé de sinople, au 2) de trois broyes d’azur rangées en pal, au 3) d’une tour du même ouverte du champ, au 4) d’une barre ondée d’azur.
Politique et administration
À l'issue de l'élection présidentielle de 2017, le candidat de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, est arrivé en tête du premier tour dans la commune avec 19,61% des suffrages exprimés (20 voix); Montmorency-Beaufort étant d'ailleurs la commune de l'Aube qu'il remporta avec le plus petit pourcentage. Il devançait d'une voix la candidate frontiste Marine Le Pen et Emmanuel Macron (ex æquo à 18,63%).
Le second tour s'est quant à lui soldé par la victoire par la victoire d'Emmanuel Macron (51 voix, soit 60,71% des suffrages exprimés, contre 33 voix et 39,29% des suffrages exprimés pour Marine Le Pen)[14].
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2008
En cours
M. Michel Burr Réélu pour le mandat 2020-2026 [15]
DVD
Agriculteur retraité
1996
mars 2008
M. Pierre Lhuillier
1995
1996
Chapotel Christian
1984
1996
Robert Eliane
1983
1984
Adeline Raymond
1971
1983
Lécrivain Gabriel
1947
1971
Renou Paul
1929
1947
Guerry Alphonse
1912
1929
Perrin-Doré François
1908
1912
Gallot Emile
1890
1908
Perrin-Champagne
1870
1890
Jacobé d'Arrembécourt
1868
1870
Perrin Jacques-Francois
1852
1860
Gravelle François
1849
1852
Bullard Nicolas
1848
1849
Gravelle François
1844
1848
Vauthier Nicolas
1841
1844
Culvez Pierre
1826
1841
Bonnuescuelle-Duplessie
1817
1826
Proquez Alexandre
1813
1817
Laurent Jean-Baptiste
1804
1813
Gombault Jacques
1800
1804
Bonnuescuelle-Surmont
1795
1800
Lefol Louis-Eloi
1794
1795
Vauthier Pierre
1793
1794
Lefèvre Jean
1792
1793
Courtallon
1790
1792
Révillon
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].
En 2019, la commune comptait 141 habitants[Note 3], en augmentation de 14,63% par rapport à 2013 (Aube: +1,19%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
455
462
471
471
489
457
465
424
450
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
400
383
360
361
360
340
331
322
312
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
265
261
249
211
227
203
194
190
189
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
176
167
128
114
111
121
124
123
123
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
139
141
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Église de l'Assomption, Monument classé.
L'église.
Personnalités liées à la commune
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Les ducs de Beaufort
Voir aussi
Liste des communes de l'Aube
Notes et références
Notes
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
«Zonage rural», sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Alphonse Roserot, «Montmorency-Beaufort», dans Joseph Roserot de Melin (directeur de publication), Dictionnaire historique de la Champagne méridionale (Aube) des origines à 1790, Troyes, Librairie Drioton, (lire en ligne)
Remarquons que par les deux mariages de Blanche, Jeanne Ire de Navarre et Henry de Lancastre sont demi-frères; qu'Isabelle de France (la Louve de France, fille de Jeanne et Philippe IV, sœur de Louis X, Philippe V et Charles IV rois de France et de Navarre, et femme d'Édouard II fils d'Édouard Ier) et Henry de Grosmont comte puis premier duc de Lancastre, sont cousins germains; et qu'Édouard III et la duchesse Blanche de Lancastre († 1368, fille de Grosmont et première femme en 1359 de Jean de Gand ci-après) sont cousins issus de germains (alors qu'Édouard III, père de Jean de Gand, est aussi le beau-père de Blanche, et qu'à l'intérieur de la famille Plantagenêt, il est le cousin issu de germains de Grosmont.
Charles et son frère cadet Sébastien de Luxembourg-Martigues étaient les fils de François II, lui-même fils de François Ier et de Louise de Savoie-Genève (arrière-petite-fille d'Amédée VIII), et de Charlotte de Brosse-Penthièvre fille de René. Remarquons donc que les Luxembourg-Brienne-Martigues descendent du mariage entre Amédée VIII de Savoie et Marie de Bourgogne, fille de Philippe le Hardi et de Marguerite de Flandre-Nevers-Rethel vus plus haut: ils descendent ainsi des anciens seigneurs de Beaufort. Remarquons également que par les Brosse-Penthièvre, les Luxembourg-Penthièvre sont issus du mariage entre Guy XIV de Laval et Isabelle de Bretagne, fille du duc Jean V et de Jeanne fille du roi Charles VI, et petite-fille du duc Jean IV et de Jeanne de Navarre sœur de Charles le Noble. Ils descendent donc de plusieurs des familles notables qui eurent Beaufort.
Fille de Charles et de Françoise d'Alençon, petite-fille maternelle de René d'Alençon par lequel elle avait pour arrière-arrière-grands-parents Jean IV d'Armagnac et Isabelle de Navarre-Evreux fille de Charles III le Noble.
Par son père Henri IV de France et III de Navarre, César descendait bien sûr des rois de Navarre et donc de Charles le Noble et de Blanche d'Artois; des rois Valois depuis Charles VII; des premiers sires de Beaufort par les Flandre-Rethel et les Bourgogne. De plus sa femme Françoise de Lorraine-Mercœur avait pour grand-père maternel Sébastien de Luxembourg-Martigues-Étampes-Penthièvre, dont la riche ascendance Beaufort a été vue dans la note 3; de surcroît la grand-mère paternelle de Françoise était Jeanne de Savoie-Nemours, petite-fille maternelle du duc Louis Ier de Longueville et donc descendante de Jean II de Melun comte de Tancarville et ancien seigneur de Beaufort, comme on l'a vu plus haut.
Par les Piney-Luxembourg, Charles-François était issu de Claude II de Lorraine duc d'Aumale et de sa femme Louise de Brézé arrière-petite-fille de Charles VII et fille de Diane. Par Claude d'Aumale, il descendait plusieurs fois des ducs de Bourgogne comtes de Nevers et de Rethel, donc des anciens sires de Beaufort. Par les ducs de Bourgogne, il descendait des comtes de Flandre, et par eux de Philippe IV le Bel et Jeanne de Champagne-Navarre, et donc de Blanche d'Artois.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии