Ervy-le-Châtel est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est. Elle est depuis l'année 2003 en Pays d'Armance.
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Ervy-le-Châtel
Détail d'un décor de maison d'Ervy.
Héraldique
Administration
Pays
France
Région
Grand Est
Département
Aube
Arrondissement
Troyes
Intercommunalité
Communauté de communes du Chaourçois et du Val d'Armance (siège)
Ervy-le-Châtel est située au sud du département de l'Aube, à mi-chemin entre Troyes et Auxerre, à l'est du pays d'Othe.
Le village central se trouve à 161 mètres d'altitude, sur une colline au pied de laquelle coule la rivière Armance.
Urbanisme
Typologie
Ervy-le-Châtel est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,3% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (35,8%), terres arables (26,6%), prairies (23,5%), zones agricoles hétérogènes (9,2%), zones urbanisées (3,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
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Le finage d'Ervy en 1784.
Au cadastre de 1833 sont cités: Armance, Belete, Bergerie, Breuil, Chaillots, Chamblin, Champ-de-Tir, Charbonnière, Château Chinon, Châne-Merlin, les Chânes, Chicois, Cognadon, Conciergerie, Cosdon-Chamblin, Hermitage, Fontaine-Alix, Fricambault, Garenne, Guérande, Haie-Meunier, Jard, Maison-Brûlée et Maison-Rouge, Moulin Gillot et à-Vent, Maladière, Malvoie, Maulny, Mesnil-Saint-Georges, Monthiérault, la Motte, la Motte-Bouillot, les Mottes, Moulin-à-Vent, les Noues, le Parc, Picardie, le Plessis, Croix-de-la-Potence, le Prieuré, Renouillières, Saint-Antoine, Saint-Hilarion, Saint-Jacques, Saulsois, les Deux-Tombelles, les Ventes, Villiers et Vollerons.
La commune prend le nom d'Ervy-le-Châtel en 1915.
Histoire
Connu en 1143 par un hommage du comte de Champagne au duc de Bourgogne, le fief avait aussi comme seigneur la famille d'Ervy, Leterius dans le dernier quart du XIesiècle. Mais à partir de Henri le Libéral les comtes de Champagne avaient toute la seigneurie. Ervy avait deux foires dès 1220, l'une à la Saint-Remi et l'autre appelée Sainte-Croix lors de la Saints-Pierre-et-Paul. Elles furent augmentées à quatre au XVIIesiècle et tenaient marché les mercredis et samedis.
Gravure d'Ervy-le-Châtel en 1838.
Au cours du XVIIIesiècle, les loups sont nombreux dans les campagnes alentour, situées entre les massifs forestiers du Chaourçois et de la forêt d'Othe. En sept ans, de 1768 à 1774, 2 986 loups, louves et louveteaux sont tués dans les cantons d'Aix-en-Othe, Bouilly et Ervy-le-Chatel[réf.souhaitée].
Jusqu'à la Révolution, Ervy est de l'intendance et la généralité de Paris, de l'élection de Saint-Florentin et du bailliage de Troyes, puis Étienne-Catherine Baillot, originaire d'Ervy, joue un rôle important comme député de Troyes aux États généraux de 1789 (devenus Assemblée constituante en juin 1789), puis sur le plan local.
En février 1949 fut installé proche de la gare le premier passage à niveau automatique de France. La ligne, qui reliait Troyes, n'est plus en service et le passage à niveau a été supprimé.[réf.nécessaire]
Monthiérault
Monthierost en 1784.
Monasterium Eraudi, fief dépendant de la baronnie d'Ervy. Il est aussi le siège d'un prieuré dépendant de l'abbaye Saint-Germain d'Auxerre sous le vocable de Gervais et Protais cité en 1151 et avait une église, une chapelle à Mesnil-Saint-Georges et un moulin. L'église priorale était ruinée en 1542. Prieurs:
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1398: Guillaume de Buteaux,
1473: Étienne Fournier,
...
1789: Antoine Quatresous.
Le prieur était aussi le seigneur de Monthiérault.
Politique et administration
Dans le cadre de la réforme administrative de 1789-1790, créant les communes, cantons, districts et départements, la commune d'Ervy est chef-lieu de district jusqu'en 1800. Elle est chef-lieu de canton jusqu'en 2015[8].
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1995
2008
M. Jean-Pierre Fresnais
UDF-FD
retraité
2008
En cours
M. Roger Bataille Réélu pour le mandat 2020-2026 [9]
LR
architecte
Les données manquantes sont à compléter.
Bailliage
Les comtes de Champagne ont institué à Ervy un bailliage, ce bailliage lors du passage du comté au domaine royal devint dépendant du Parlement de Paris.
Quelques baillis:
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1231: Mauger,
1558: Jacques Evrard,
1604: Nicolas Billot,
1665: Jacques Leclerc,
1690: Henri-Anne Pot,
1696: Nicolas Thierriat,
1720: Nicolas Le Clerc,
1750: Ambroise Chassin,
1758: Mathieu-Joseph Joly.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].
En 2019, la commune comptait 1 142 habitants[Note 2], en diminution de 6,24% par rapport à 2013 (Aube: +1,19%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 675
1 676
1 603
1 625
1 821
1 755
1 711
1 784
1 858
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 716
1 658
1 671
1 648
1 588
1 617
1 604
1 956
1 451
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 400
1 393
1 376
1 173
1 221
1 169
1 111
1 126
1 135
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
1 204
1 175
1 198
1 262
1 221
1 214
1 200
1 174
1 224
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 210
1 142
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Gaec des Tourelles au Mesnil-Saint-Georges, lait et fromages.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Halle circulaire sous la neige.Porte Saint-Nicolas
Halle circulaire à pans de bois (1836-1837), actuel office du tourisme
Porte médiévale Saint-Nicolas
Église Saint-Pierre-ès-Liens, XVe – XVIesiècles
La Chapelle Saint-Aubin dite de la Maladrerie datant du Moyen-Age
Les Mottes, buttes de terre datant de l'époque celtique.
L'arboretum Saint-Antoine.
Le château d'Ervy.
Hôpital-hospice qui était situé près de l'église mais fut détruit lors d'un réalignement en 1746. Le nouveau bâtiment avait été commencé en 1745.
Hôtel de ville, XVIIIesiècle, maison natale d'Eugène Belgrand.
La médiathèque Thibault de Champagne qui abrite une exposition permanente de Jean Revol
La Maison du Vitrail
Collège Eugène Belgrand
Festival les Médiévales, 1er week-end d'août.
Festival les Mosaïques musicales, début mai.
Personnalités liées à la commune
Étienne-Catherine Baillot, né à Ervy le 25 novembre 1759, mort dans la même localité le 15 avril 1825. Il fut successivement avocat; député du bailliage de Troyes à l'Assemblée constituante de 1789; président du tribunal d'Ervy en 1790; membre du tribunal de cassation de 1791 à 1796; président de l'administration municipale d'Ervy en 1795; conseiller d'arrondissement de Troyes en 1812-1814. Il fut aussi homme de lettres. On lui doit une traduction annotée des Satires de Juvénal[14];
Eugène Belgrand, polytechnicien, ingénieur général des Ponts et Chaussées, né en 1810 à Ervy, mort en 1878. Il participa à la rénovation de Paris dirigée par le baron Haussmann, entre 1852 et 1870, et notamment à la création des égouts de Paris. Son nom figure sur la Tour Eiffel . Il a donné son nom au collège d'ervy-le-Châtel;
Jacques-Antoine Grignon des Bureaux[15], né le 18 novembre 1714 à Buno-Bonnevaux, mort à Ervy le 2 novembre 1796, où il s'était installé en 1758. Capitaine des grenadiers de France, il est l'un des philosophes les plus énigmatiques du XVIIIesiècle, que l'on a pu qualifier d'«Anaximandre champenois». Il fit du temps, substance incréée, éternelle et infinie, le premier principe de toutes choses, et fut le premier à présenter une formulation non ambiguë du transformiste évolutionniste. Ses œuvres n'ont été que récemment découvertes et publiées[16].
Baron Hector Hulot d'Ervy: personnage fictif de La Comédie humaine d'Honoré de Balzac, qui apparaît dans La Cousine Bette.
François-Édouard Jourdain, né à Troyes le 3 mars 1771, mort à Ervy le 24 avril 1859, neveu de Jacques-Antoine Grignon des Bureaux, maire d'Ervy de 1826 à 1830. Numismate, il constitua une collection de plus de 12 000 monnaies, acquise en 1842 par le conseil municipal de Troyes, et laissa des souvenirs autobiographiques manuscrits, publiés en 1993 par André Matton.
Edmé Garnier, né et mort à Ervy (1595-1638). Abbé de la ville, que sa grande gentillesse rendait populaire. Il lutta avec les moyens de l'époque contre l'épidémie de peste qui sévit en 1638 à Ervy. Il périt victime de son dévouement[14];
Nicolas-Louis Le Gouest, magistrat et homme politique né à Ervy le 29 mars 1741 et mort à Bar-sur-Seine le 30 mai 1833. Il occupa diverses fonctions sous l'Empire. Il fut aussi élu député de l'Aube pendant les Cent-jours [14];
Alexandre Mocquery, général de brigade, né à Auxon, le 24 février 1789 et mort à Ervy, le 5 janvier 1853.
Marin Noël des Vergers, homme politique et linguiste né à Ervy le 19 août 1759; mort à Paris le 8 août 1836. Il fut député de l'Yonne à partir de 1831. Il traduisit des ouvrages de langue arabe[14];
Amant-Ambroise-Christophe Rambourgt, homme politique né à Ervy le 25 octobre 1819; mort à Troyes le 6 décembre 1868. Neveu du général de l'Empire le vicomte Gabriel-Pierre-Patrice Rambourgt et héritier de son titre, il fut élu député de l'Aube dès 1852[14].
Anne-Alexandre-Marie Thibault, était un prêtre et un député favorable à la Constitution civile du clergé. Il est né à Ervy le 8 septembre 1747 et mort à Paris le 26 février 1813;
Antoine-Narcisse Thiesson, musicien, compositeur et facteur d'orgue né à Ervy le 25 août 1806. Il meurt à Viâpres-le-Petit, où il exerçait la fonction de prêtre, le 18 août 1872[14].
Jean Revol (1929-2012), peintre expressionniste et critique d'art; il vécut à Ervy-le-Châtel et y repose. Une exposition-hommage s'est tenu en 2012.
Héraldique
Les armes de la ville se blasonnent ainsi:
d’azur à l’église d’argent chargée de trois croisettes pattées de sable.
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
«Zonage rural», sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Voir aussi le site de l' ASPEC (l'association pour la sauvegarde du patrimoine).
Jacques-Antoine Grignon des Bureaux, Textes édités et présentés par Sylvain Matton et avec des études de Cédric Grimoult et Jean-Marc Mandosio, Postface d'Yves Citton, Paris, «Rêveries Métaphysiques d'un solitaire de Champagne précédées de son Tintinnabulum Naturæ et suivies de quelques poésies et pièces fugitives.», -, Champion,
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